Chapitre 1
- Les trois composantes du champ de déplacement A =
(u, v, w) :
( )
( )
( )
- les six composantes du tenseur de petites
déformations :
( )
( )
( )
- les six composantes du tenseur des contraintes :
Pour résoudre un tel problème, nous devons
disposer de 15 équations. Ces équations sont :
Les trois équations d'équilibre [2]
:
|
|
|
|
|
|
|
Sur V :
9 /176
10 /176
Chapitre 1
Figure 1.3: Solide de domaine V soumis à des
chargements
Les six relations géométriques de Cauchy
[2] :
Ces équations assurent que les déformations
dérivent d'un champ de déplacement
( )
( )
( )
La loi de Hooke sous forme directe pour un
matériau isotrope, élastique et linéaire [2] :
( )
( )
( )
Ces équations sont assorties de conditions aux limites
en pression ou en déplacement :
11 /176
Chapitre 1
Sur Sf : {
Sur Su :
1.5.2. Les différentes méthodes de
résolution
La résolution des équations de la théorie
de l'élasticité peut être menée de plusieurs
manières en fonction des quantités prises comme inconnues et on
distingue généralement trois grandes méthodes de
résolution :
- La résolution du problème en fonction des
déplacements : dans ce cas, on considère que les fonctions
inconnues sont les composantes : u, v, w du vecteur déplacement ;
- La résolution en fonction des contraintes : dans ce
cas, on considère que les fonctions inconnues sont les composantes des
contraintes normales et tangentielles ;
- La résolution du problème sous forme mixte :
dans ce cas, on considère comme fonctions inconnues, une partie des
fonctions déplacements et l'autre partie des fonctions contraintes.
En théorie de l'élasticité, l'on
est souvent conduit à résoudre les équations de
Lamé qui constituent un modèle décrivant le comportement,
en déformation, d'un solide sous des conditions de chargement et de
fixation connues (conditions aux limites).
La résolution du problème de la théorie
de l'élasticité consiste à déterminer en tout point
des coordonnées cartésiennes un vecteur de composantes u, v, w
caractérisant un petit déplacement de ce point au cours de la
déformation du milieu.
Nous proposerons dans la suite la méthode de GALERKIN
pour la résolution des équations de Lamé, afin de simuler
le comportement d'un solide à surface lisse, sous des conditions aux
limites en déplacement et soumis à un chargement volumique.
12 /176
Chapitre 1
1.6. Méthode de GALERKIN pour la résolution
des équations de Lamé
1.6.1. Modèle mathématique
étudié
Supposons qu'un solide élastique occupe dans
l'espace à trois dimensions un domaine 0 délimité par une
surface fermée S.
Nous obtenons les équations de Lamé,
caractérisant le comportement, sous la forme suivante [2] :
(A+u) V ( divA) (1.1)
Avec la condition aux limites en déplacement (condition
de type Dirichlet) :
(1.2)
Où A et u sont les coefficients de lamé
tels que :
(1 + v)(1 -- 2v)
(1 + v) , 2 (À. + u)
(y étant le coefficient de poisson et E le module
de Young)
A = A(x, y, z) = ( u(x, y, z) , v(x, y, z) , w(x, y, z)) E
R3 sont les
composantes du vecteur déplacement en chaque point du
solide de 0 délimité par la surface S.
Ao = (uo, vo,wo) est le vecteur
déplacement imposé à la surface du solide ; p est
la densité du solide.
P = ( P1, P2, P3) la
charge constante.
1.6.2. Transformation du modèle
mathématique L'équation vectorielle (1.1) peut
alors s'écrire sous la forme :
Chapitre 1
( ) ( )
( ) ( ) (1.3)
( ) ( )
Nous allons chercher la solution de ces équations sous la
forme
,
Où est un vecteur harmonique
c'est-à-dire : ,
???????????
est le gradient d'une fonction scalaire
c'est-à-dire : Nous adoptons les hypothèses suivantes
:
13 /176
{ (1.4)
(1.6)
Puisque ( ), on a :
{
En substituant (1.6) dans (1.3) on a :
(
|
|
, (
|
|
(
|
|
(
|
|
)
|
)
|
)
|
)-
|
(
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
, (
|
)
|
(
|
)
|
(
|
)-
|
(
|
|
, __ (
|
|
(
|
|
(
|
|
)
|
__)
|
)
|
)-
|
(1.7)
En prenant en compte (1.5), le système
d'équations (1.7) devient :
Chapitre 1
( ) , ( ) ( ) ( )-
( ) , ( ) ( ) ( )-
( ) , ( ) ( ) ( )-
(1.8)
En réorganisant le système
d'équations ci-dessus, on aboutit au système suivant
:
, ( )-
0 ( )1 (1.9)
{ , ( )-
(1.9)
|
|
,(
|
)
|
(
|
)
|
|
,(
|
)
|
(
|
)
|
{
|
,(
|
)
|
(
|
)
|
|
|
|
|
-
- (1.10) -
14 /176
L'intégration de ce système
d'équations nous donne :
( )
( )
( ) ( )
( ) .. ( )
|
(1.11)
|
Où f1, f2, f3 sont des fonctions arbitraires.
Sans perdre la généralité et pour la
compatibilité du système, nous supposons que :
( ) ( )
( ) ( ) (1.12)
( ) .. ( )
15 /176
Chapitre 1
En substituant (1.12) dans (1.11), on
ramène le système (1.11) sous forme de l'équation de
Poisson:
( ) ( ) (1.13)
En remplaçant dans cette équation le coefficient
de Poisson par son expression, on obtient :
( ) , ( ) (1.14)
1.6.3. Résolution de l'équation de
Poisson par l'approche variationnelle de GALERKIN
1.6.3.1. Méthode de GALERKIN
La méthode de GALERKIN consiste en ce qui suit :
Nous cherchons une solution de l'équation de
Poisson (1.15) sous la forme d'une combinaison linéaire de
fonctions linéairement
indépendantes vérifiant la condition aux
limites (1.4), c'est-à-dire Ø/S=0.
On substitue la solution approchée dans (1.15) et on
multiplie par les fonctions linéairement indépendantes ; ensuite
on intègre par partie suivant le domaine 0 pour obtenir
une relation intégrale à partir de laquelle on détermine
les coefficients de la combinaison linéaire.
1.6.3.2. Application de la méthode de
GALERKIN
En multipliant l'équation (1.14) par une fonction
non nulle on a :
( ( )
, ( )-)
En intégrant suivant 0, on obtient :
|
(1.16)
|
? ( ( ) , ( )-) (1.17)
16 /176
Chapitre 1
? ( )
( ) ? , ( )-
(1.18)
Par une intégration par parties, on a :
? ( ) ? , (
( )
)-
pour ö/S = 0.
En posant , on a :
? (. / ( ) ? , (
. / . / )
)-
|
(1.19)
(1.20)
|
Pour l'application, nous considérons le domaine
d'intégration 0 défini par :
* ( )
+
Figure 1.4 : Représentation 3D du domaine
0
17 /176
Chapitre 1
Considérons la partie S1 de la surface S
définit par :
* ( ) +
La condition se présente alors comme un cas
particulier de
la condition aux limites (1.4)
Les conditions aux limites (1.4) et (1.5) sont
équivalentes aux conditions suivantes :
{ (1.21)
{ (1.22)
{ (1.23)
Choisissons un point arbitraire ( )
( ) ( ) les fonctions prennent les valeurs
suivantes :
( ) les fonctions prennent les valeurs suivantes :
( )
( ( ) ) ( ) ( ) ( )
( )( )
( )
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|