0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE DU
TRAVAIL
La protection de l'environnement et les droits de l'homme
représentent des enjeux fondamentaux au cours de toutes activités
économiques. Les produits pétroliers comme étant une
matière très fragile, demandent une manipulation très
délicate et minutieuse ; sont associés à des divers
autres produits qui entraînent la dégradation de l'environnement
physique, social voire la pollution de l'air (MERRY Delabost, 2000 :
P.14).
La problématique récente qui atteint aussi
bien les zones urbaines que rurales entraîne des constats très
préoccupants pour l'avenir des pays dans le monde. Ces problèmes
environnementaux touchent également les fleuves qui traversent les
principales zones économiques du pays, la vie sociale de la population
ainsi que des pertes économiques considérables pour le
gouvernement en cas d'accident dus aux produits pétroliers.
Ces fleuves et rivières dont les populations s'en
servent pour leurs besoins vitaux, traversent les principales zones
économiques comme ci-haut mentionnées et sont le plus souvent
soumis à recevoir des polluants de diverses formes dont celui provenant
des produits pétroliers (KIRERE M, 2012 : P.5).
L'inflammabilité que présentent certains
produits pétroliers à l'exemple de carburant (essence) reste un
défi à relever quant à leurs gestions dans un milieu
comme la Cité de Bunia où la vente de ces produits constitue une
« activité de secours » pour les jeunes en
chômage et les commerçants ; qui pour la plupart restent
ignorants des retombées de leurs activités sur
l'environnement et à cela s'ajoute la multiplicité des
stations d'essence ou stations de vente qui, pour la plupart sont
disposées à première vue sans aucun respect des normes
d'installation. Il est certes nécessaire de considérer les
relations homme-milieux.
L'homme étant au centre de toutes les
préoccupations environnementales, doit vivre en harmonie avec son
milieu. Les relations homme-milieux ont considérablement
évolué dans le temps ; les amérindiens colombiens ont
traditionnellement considéré le milieu avec respect. Dans cette
relation, la dichotomie homme nature n'existait pas ; l'utilisation de la
terre et de l'espace étaient très respectueuse du milieu (GEODE,
1964 : P.48).
Tandis que de nos jours, on constate que cette dichotomie
existe par le fait que l'homme veut se développer au détriment de
l'environnement.
On se demande si le gouvernement, dans les textes ou lois qui
régissent les hydrocarbures a prévu celui relatif avec
l'installation des stations de vente de carburant et de la gestion des
bouteilles et autres récipients déchets émanant des
hydrocarbures. Les déchets provenant des hydrocarbures devraient en
principe constituer une gestion spécifique et particulière compte
tenu de la grande dangerosité que présentent ces
hydrocarbures.
Dans la Cité de Bunia on constate que les jeunes qui
se lancent dans ces activités n'ont pas de connaissances
nécessaires pour la bonne gestion de ces produits ; car on voit
ouvertement à travers la Cité de Bunia des déchets
émanant de ces hydrocarbures disséminés à travers
la cité et les conditions d'entreposage qui laissent à
désirer ; cela se fait remarquer par le fait que les
dépôts des hydrocarbures constituent aussi les maisons
d'habitation. Voilà en quelque sorte les dangers auxquels notre
société est exposée.
L'homme en tant qu'un être culturel exerce une
influence considérable sur l'écosystème. Il lui faut plus
que de l'air, de l'eau, et de nourriture pour sa vie. Il a besoin
d'habitation avec chauffage, d'école, des voies de circulation, des
moyens de transport et de communication et beaucoup d'autres choses. Tout cela
fait appel à des matières premières et de
l'énergie.
Par la suite, c'est l'environnement qui est exposé
face aux effets délétères des activités
anthropiques comme la pollution de l'eau et du sol.
Nous rappelons que les hydrocarbures dont nous parlons ici
présentent une dangerosité plus au moins différente de
celles des autres produits pétroliers par le fait qu'ils ont d'une
part la capacité de s'enflammer au contact des combustibles inflammables
et causer ainsi des graves incendies pouvant commencer en foyer et
s'étendre sur des vastes étendues ; et d'autre part
s'infiltrer pour aller polluer les couches d'eau profondes.
Si nous prenons le cas de transport pas plus tard qu'il
y a de cela une décennie ; beaucoup des gens utilisaient les moyens
de transport qui ont moins d'impact sur l'environnement ; à
l'exemple des vélos qui en ce jour, tendent à disparaître
du marché et sont remplacés par des motos, des voitures de luxe
et autres qui utilisent tous le carburant. Et sur le plan social ce sont, pour
la plupart, des jeunes en chômage sous informés, sans aucune
formation sur les techniques d'utilisation de ces produits et qui ne voient que
leur intérêt économique et matériel et ne se
préoccupent pas de la suite.
C' est pourquoi l'homme a le devoir de protéger
l'environnement pour l'intérêt des générations
actuelles et futures. Afin de laisser aux générations futures un
environnement propice pour une vie saine, nous devons empêcher que la
terre ne devienne un enfer pour ceux qui nous succéderont. Il est
à noter que l'environnement et les abus qu'il peut subir doivent
fortement être restreints, pour ne pas mettre en danger l'espace de vie
pour l'humanité. Mais souvent on sous-estime d'une part et on surestime
d'autre part les dangers qui peuvent provenir des substances de très
faible concentration (KIRERE M., Op.cit : p.5)
Notre problématique s'articule autour de la question
ci-après :
Quels sont les facteurs qui empêchent que les petits
commerçants pétroliers (KADHAFI) de ne pas parvenir à bien
gérer leurs produits dans le milieu où ils se
retrouvent ?
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Les facteurs qui empêchent les petits
commerçants pétroliers (KADHAFI) de ne pas parvenir à
bien gérer leurs produits dans le milieu où ils se retrouvent
seraient : le manque d'une politique d'aménagement
territorial, la non sensibilisation de population en matière de la
gestion de ce produit et/ou de l'ignorance de la population.
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
a) Objectif
général
Identifier le problème environnemental sur la
gestion des produits pétroliers par les petits vendeurs (Kadhafi) dans
la Cité de Bunia : Cas du Quartier Lumumba.
b) Objectifs spécifiques
- Identifier les principaux effets des polluants
émanant des hydrocarbures sur l'environnement et la santé
humaine ;
- Présenter les risques liés à la
mauvaise gestion de ces hydrocarbures
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les futurs gestionnaires de l'environnement que nous sommes,
seront confrontés à gérer correctement notre
environnement ; c'est-à-dire, prédire et porter correction
à divers problèmes environnementaux et cela grâce à
nos expertises scientifiques. C'est ce qui nous a motivé, à
choisir le sujet de recherche susmentionné pour pouvoir établir
un lien entre les produits pétroliers et leurs effets sur
l'environnement en ce jour, où on voit naître des nombreuses
stations de vente de ce produit dans nos milieux. Au bout de ce travail, nous
mettrons sur le marché des données scientifiques
résultantes de la dégradation de l'environnement suite à
la mauvaise gestion des produits pétroliers.
0.5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE
Pour cette recherche, nous avons utilisé la
méthode systémique ; celle-ci était appuyée
par plusieurs techniques entre autres ; la technique d'observation, la
technique documentaire et la technique d'échantillonnage.
0.6. ETAT DE LA
QUESTION
Nous voulons présenter quelques auteurs qui ont
travaillé dans le même domaine que nous dans les
années passées :
Selon le nouveau rapport des Nations-Unies pour
l'Environnement du 05 septembre 2012 ; l'utilisation des produits
chimiques dans les pays en développement entraînera un plus grand
risque d'exposition à des substances dangereuses. Une nouvelle
étude montre qu'une gestion rationnelle des produits chimiques peut
offrir des avantages économiques substantiels et soutenir une
économie verte (Genève, Nairobi, Mexico, New-York, le 05 Sept.
2012 : p. 24).
Selon NDUNGO H, 2012 les différents
procédés liés aux hydrocarbures entraînent des
conséquences néfastes sur l'environnement surtout lors de leur
remplissage et de leur transport.
Se basant sur les questions susmentionnées, notre
étude se propose :
· D'identifier les causes de la dégradation de
l'environnement dues aux produits chimiques contenus dans les P.P. susceptibles
de porter atteinte à l'environnement physique et social ;
· De jeter un regard critique sur les textes
régissant le ministère des hydrocarbures ;
· Et d'envisager des pistes de solution.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Nous avons délimité notre recherche dans le
temps et l'espace : dans l'espace, nous avons orienté cette
recherche dans le Quartier Lumumba, pour une période allant du
Décembre 2012 à Juillet 2013 et cela suite à
l'augmentation constatée des stations services dans cette
contrée pendant cette période.
Le Quartier Lumumba a attiré notre attention parce qu'il
constitue l'un des quartiers le plus sollicité de la Cité de
Bunia où on trouve une concentration énorme de commerce des
produits pétroliers.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, la conclusion et quelques
recommandations ; ce travail comprend quatre chapitres : le premier
qui traite des généralités, le second présente le
milieu, matériels et méthodes utilisés, le
troisième s'articule autour des résultats obtenus et le
quatrième se penche sur la discussion des résultats.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
1.1. APERCU
GENERAL
En vue de bien orienter nos lecteurs et leurs faciliter la
compréhension, il nous est utile d'analyser quelques termes ou concepts
ayant trait à notre sujet de recherche ou aux hydrocarbures.
1.1.1. PROBLEMATIQUE
La problématique relève de la conceptualisation,
de la conception, du traitement théorique de l'objet d'étude.
Elle réside dans l'effort de construction, d'agitation d'idées,
de pensées, de théories sur « ce qui fait
problème » dans un sujet. Elle concerne un objet de
préoccupation identifié, passé au crible des questions,
des objectifs, des hypothèses de recherche, de la recherche des
indicateurs des variables en jeu, objet autour duquel s'articulent des lignes
d'analyse rendant compte de la spécificité du sujet et permettant
de le traiter correctement (SALAMBIAKU, 2012 : P.13)
Une problématique exprime et explicite les
préoccupations en termes de vide à combler, de manque à
gagner par rapport à la connaissance et aux enjeux du sujet.
Présenter la problématique d'une recherche, c'est
réellement répondre à la question: de quoi a-t-on besoin
d'effectuer cette recherche et connaître ses résultats ? En fait
il s'agit de fournir les éléments pour justifier la recherche en
définissant le problème auquel on s'attaque, en disant où
et en quoi consiste le problème (SALAMBIAKU, Op.cit. P. 13).
1.1.2. GESTION
La gestion est l'ensemble des initiatives, des méthodes
et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser,
d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les
membres des organisations, en particulier les savoirs créés par
l'entreprise elle-même (par exemple,
marketing,
recherche
et développement) ou acquis de l'extérieur
intelligence
économique en vue d'atteindre l'objectif fixé.
1.1.3. ENVIRONNEMENT
Le mot « environnement » signifie
l'ensemble des facteurs biotiques et abiotiques susceptibles d'avoir un effet
direct ou immédiat aussi à long terme sur les organismes vivants
et les activités humaines.
C'est aussi l'ensemble des caractéristiques physiques,
chimiques et biologiques des écosystèmes, plus au moins
modifié par l'action de l'homme. Il est subdivisé en plusieurs
types ; il s'agit de l'environnement terrestre, l'environnement
atmosphérique, l'environnement forestier, l'environnement hydrique,
social (KAMBALE S, 2007 : P. 12).
Dans cette optique, l'environnement peut subir des impacts
positifs ou négatifs résultants des activités
humaines : positif lorsqu'il évolue sans être
perturbé, mais négatif s'il y a perturbation de son
système. Tel est le cas des produits pétroliers présentant
des effets néfastes sur l'environnement.
1.1.4. VENDEUR
Un vendeur, c'est une personne dont la profession est de
vendre, en particulier dans un magasin ou une personne qui fait un acte de
vente (Petit Larousse illustré, dictionnaire français,
2009 : 949).
1.1.5. UN
« KADHAFI »
C'est un nom attribué aux vendeurs des produits
pétroliers congolais, issus du nom de l'ex-Président de la Lybie.
Pour la petite histoire, la Lybie est un pays du Nord de l'Afrique où on
trouve d'importants gisements de pétrole.
1.1.6. MILIEU
Est un ensemble des caractéristiques naturelles
(relief, climat, etc.) et humains (environnement politique et
économique) influant sur la vie des hommes. (Petit Larousse
illustré, dictionnaire français, 2009 : 646).
1.1.7. DEGRADATION DE
L'ENVIRONNEMENT
Action de polluer, fait d'être pollué, souillure.
Dégradation d'un milieu par un agent polluant. (
http://dictionnaire.sensagent.com/d%C3%A9gradation+l'environnement/fr-fr)
1.1.8. EQUILIBRE DE
L'ECOSYSTEME
· Un écosystème est un ensemble stable
composé d'une population d'être vivants et d'un milieu.
· On dit qu'il y a un équilibre de
l'écosystème lorsque :
ü Les êtres vivants vivent en harmonie avec leur
milieu, ils l'utilisent et le modifient en échangeant entre eux et avec
le milieu, de l'énergie et de la matière, notamment par le biais
de la chaîne alimentaire.
ü Le poids respectif de chaque espèce
s'équilibre pour ne pas mettre en danger le système entier.
(htt://www.syctomparis.fr/edi/traiter/dechet/categorie.html)
1.2. ORIGINE DU
PETROLE
Le pétrole est un mélange d'hydrocarbure :
liquide, épais, de couleur jaune ou noire, inflammable, que l'on trouve
dans la croûte terrestre. Il s'est formé à partir des
restes d'organismes aquatiques microscopiques. Le pétrole s'est
formé lorsqu'un grand nombre d'organismes aquatiques microscopiques sont
morts et se sont déposés dans les sédiments. Au fur et
à mesure que ces organismes s'accumulaient, leurs décompositions
réduisaient le peu d'oxygène présent dans les
sédiments.
L'environnement en résultant, pauvre en oxygène,
empêchaient qu'ils se décomposent davantage. Au fil du temps, les
restes morts étaient recouverts et enterrés plus
profondément dans les sédiments. Bien que nous ne connaissions
pas les réactions chimiques qui produisent le pétrole, la chaleur
et la pression provoquées par l'ensevelissement ont sans doute
aidé à transformer ces restes en un mélange
d'hydrocarbures (molécule contenant du carbone et de
l'hydrogène).
La présence dans les « brutes » de
matières organiques d'êtres vivants (poissons, algues, plancton,
etc.) et la possibilité d'obtenir expérimentalement des
hydrocarbures par l'action de microbes sur des huiles ou graisses animales,
confirment l'origine organique des pétroles. Ils sont liés
à la constitution des roches sédimentaires au fond des mers ou
lacs anciens : les eaux qui sont à leur contact sont salées
et souvent iodées. Le gypse et le sel gemme sont voisins de gisement. Il
est donc logique d'envisager une formation lagunaire.
Dans une lagune en communication avec la mer vivent et meurent
de nombreux organismes dont les cadavres, mêlés à la vase
du fond, se transforment chimiquement, à l'abri de l'air. Des argiles
apportées par le fleuve recouvrent et conservent le pétrole. Mais
il reste rarement dans cette roche-mère. Il
« migre », c'est-à-dire se déplace, à
travers les roches perméables, toujours vers le haut en raison de sa
légèreté, et suivant les pentes des couches. S'il arrive
en surface, il imprègne les affleurements et fournit des indices aux
chercheurs.
Mais il est alors irrécupérable. Lorsqu'il est
arrêté dans un piège entre les roches imperméables,
il s'accumule dans les roches imperméables. Certains de ces
pièges sont dus à des mouvements du sol, à la
déformation de la structure (plis anticlinaux et failles). D'autres
résultent d'une disposition particulière des strates. Souvent
l'huile est surmontée des gaz sous pression qui contribue à la
faire monter dans les puits : elle repose sur un fond d'eau
salée.
Les pétroles sont des roches liquides, noires, brunes,
ou verdâtres, à odeur caractéristique. Elles sont
constituées de carbure d'H et sont combustibles. Leur distillation
fournit du butane, de l'éther, des huiles lourdes, des huiles de
graissage, du mazout, de la vaseline, de la paraffine et du brai. Les usines
chimiques en extraient une grande variété de produits (vernis,
plastiques). Les pétroles se sont formés dans les
roches-mères argileuses par la décomposition des graisses
animales dans le fond de lagunes littorales. Ils ont migré et se sont
rassemblés dans les couches poreuses. Les roches magasins (MENANT, M.
OR, 1964 : P.68).
1.2.1. PETROLE ET PRODUITS
PETROLIERS
Le pétrole dérive du mot
« petroleum », et du mot grec
« Petra », c'est-à-dire, roche et du mot latin
« oléum », signifiant huile. Le pétrole est
une roche liquide sous forme d'huile et se présente sous forme liquide
brun. On le trouve en grande quantité dans des gisements enfuis sous la
surface des continents ou au fonds des mers. (Encarta : 2009).
Les produits pétroliers sont des produits bruts
exploités à partir du pétrole et servent principalement
comme source d'énergie. Ils fournissent actuellement environs la
moitié de l'énergie utilisée dans le monde.
Le pétrole brut n'est pas utilisé tel qu'il est,
il est transporté depuis les lieux de forage jusqu'aux raffineries par
les pétroliers grâce à des oléoducs (ou pipe line).
Là il est chauffé à 380°C dans un four qui
sert à séparer les différents produits
dérivés du pétrole.
1.2.2. QUELQUES PRODUITS
PETROLIERS ET LEURS UTILISATIONS
Du pétrole on extrait :
- Le naphta : qui est la matière première
de la chimie du pétrole (ou pétrochimie), grâce auquel on
produit notamment tous les plastiques ;
- Le butane et le propane : qui sont les gaz servant
à alimenter les appareils de chauffage et de cuisson ;
- L'essence : qui est le carburant des voitures ;
- Le kérosène : qui est le pétrole
liquide ;
- Le jet A1 et l'AVgaz : qui sont les
carburants des avions ;
- Le gasoil : qui est le carburant des camions et des
tracteurs ;
- Le fioul : qui est un combustible utilisé pour
le chauffage ;
- Des huiles et des lubrifiants : comme l'huile pour
moteur ;
- Le bitume : qui sert à recouvrir les routes
(Microsoft encarta : 2009).
1.2.3. HYDROCARBURES
Sont des composés ne renfermant que du carbone et de
l'hydrogène. D'après la forme de la chaîne carbonée
et le degré de saturation entre atome des carbones voisins, on
distingue :
1. Les hydrocarbures (ou carbures) aliphatiques. Ceux-ci
comprennent :
- les carbures saturés
- les carbures éthyléniques
- et les carbures acétyléniques
2. Les carbures alicycliques : ils se subdivisent en
cyclanes et carbures terpéniques.
3. Les carbures aromatiques : ils renferment un ou
plusieurs noyaux benzéniques diversement reliés (NORMANT H.et
all, 1964 : P.48).
1.2.4. PHASES DU PROCESSUS DE LA POLLUTION PAR LES
HYDROCARBURES
Il existe trois phases de ce processus, il s'agit :
- d'une phase initiale d'extension de la pollution en surface
et en profondeur avec forte mortalité des organismes vivants. Sa
durée est en général le double de celle du
déversement des produits pétroliers ;
- d'une phase de stabilisation du niveau de contamination des
différents ensembles touchés (eau de mer, roche en place ;
cohérentes ou meubles, organismes vivants) qui peut durer de quelques
mois à plus d'un an.
- Une phase de recolonisation et de restructuration des
peuplements, aux rythmes variables suivant les ensembles bioclimatiques.
Les pollutions par les hydrocarbures dans les eaux des
rivières sont de deux ordres :
ü Marées noires : naufrages des grands
pétroliers ;
ü Fuite naturelle de pétrole à travers le
fond océanique, les rejets urbains et fluviaux ou lacustres, les
effluents des raffineries, les fuites des oléoducs et le
déversement volontaire, opération de vidange (MARTIN PETRY &
N., 2005 : P.32).
1.2.5. INVENTAIRE DES
POLLUANTS
Pertes d'hydrocarbures par évaporation (essence)
ü Perte avant remplissage évaluée à
0,015%
ü Perte lors du remplissage : 1 à 2 g/litre
d'essence soit 200000t/an en Europe (NDUNGO H, Op.cit. :P.36)
1.2.6. COMMERCIALISATION DES
PRODUITS PETROLIERS DANS LA CITE DE BUNIA
A ce propos, les produits utilisés dans la Cité
de Bunia, proviennent essentiellement des pays arabes et d'autres tels
que : Iran, Irak, Arabie Saoudite, Libye, Algérie, Brésil,
etc.
Le Kenya importe le produit brut de ces pays pour le faire
raffiner au pays, mais il y a des grandes compagnies pétrolières
comme : TOTAL, KOBIL, CRYSTAL, SHELL qui importent directement les
produits finis qui sont : le pétrole lampant, l'essence, le gasoil,
etc. Ces produits y arrivent dans des tanks citernes au moyen des bateaux.
Selon nos enquêtes sur terrain, les commerçants
achètent les produits pétroliers au Kenya plus
précisément dans la ville d'ELDORET où il y a plusieurs
citernes contenant des produits pétroliers et destinés aux
différents pays, notamment ; la Tanzanie, la RDC, etc.
Arrivés à la frontière, les importateurs des produits
pétroliers, déclarent leurs produits, et c'est le SEP-CONGO/BUNIA
qui s'occupe du dédouanement de ces derniers au compte de la DGDA et
d'autres services connexes.
A. Distribution des produits
pétroliers
La distribution correspond à un stade de
l'activité économique située entre la production et la
consommation. Elle comprend toutes les activités qui permettent au
producteur de commercialiser son produit. (Dictionnaire économique et
social, 2002 : s.v « distribution »).
B. Circuits de distribution
Selon le Comité Belge de la Distribution cité
par Christian MBABAZI (2005 : P.51), le circuit de distribution est
défini comme, le chemin parcouru par la marchandise à travers
l'organisation diverse et successive de distribution, pour arriver entre les
mains du consommateur ou de l'utilisateur final.
Nous le définissons comme étant le processus mis
en place pour acheminer les marchandises fabriquées ou produites du lieu
de production vers les consommateurs finaux.
Les produits pétroliers passent par l'importateur qui
les vend aux demi-grossistes, ceux-ci à leur tour les vendent aux
détaillants. Les détaillants sont ceux qui vendent aux
consommateurs finaux.
Importateurs
Demi-grossistes
Détaillants
Consommateurs finaux
Fig. : circuit de distribution des produits
pétroliers.
B.1. Distributeurs
Les distributeurs sont ceux qui distribuent les marchandises
pour la consommation dans la Cité de Bunia. Ils s'approvisionnent
à partir du Kenya et vendent ensuite leurs produits aux demi-grossistes
ou aux détaillants (Interview libre avec les commerçants).
B.2. Grossistes
Ce sont les commerçants plus importants dont la
caractéristique distinctive est souvent la plus grande quantité
des marchandises qu'ils achètent ou encore ce sont des
commerçants qui vendent en gros ou en demi-gros. (Larousse de poche,
1954 : s.v « grossistes », P.484).
B.3. Détaillants
Ils tiennent une place importante dans l'économie de la
RDC en général et de la Cité de Bunia en particulier.
Autrement dit, ils donnent la chance de consommation à tout le monde en
besoin suivant leurs revenus disponibles. En termes de quantité, leurs
ventes peuvent aller jusqu'à demi litre.
De ce fait, on trouve dans la Cité de Bunia les petits
commerçants appelés « Kadhafi » ou
revendeurs du carburant qui s'installent de façon anarchique à
travers les rues et dans les quartiers. Une situation très
appréciée par les consommateurs dans la mesure où les
besoins trouvent satisfaction au moment opportun, mais critiquée par les
sociologues et les environnementalistes qui voient un danger permanent de cet
aspect pour des tels produits inflammables.
1.3. RISQUES PROFESSIONNELS LIES
AUX HYDROCARBURES
Les risques professionnels présentés par les
hydrocarbures utilisés de façon massive dans les secteurs sont de
deux ordres :
- Les risques pour les gaz et liquides volatils, d'asphyxie ou
d'explosion, car la plupart des hydrocarbures sont inflammables.
- La toxicité (par inhalation, injection, contact
cutané, etc.), qui est cancérigène pour certains d'entre
eux notamment la famille des hydrocarbures aromatiques dont le benzène.
Voici quelques moyens de protection contre les dangers
liés aux hydrocarbures :
- Diminution de l'inflammabilité du produit par
l'ajout d'une matière diminuant l'inflammabilité du produit
à l'exemple du Plomb.
- Le port de vêtements gants adaptés à la
tache, des chaussures de protection antidérapante, masque de protection
respiratoire ;
- Mettre en place une équipe des
sapeurs-pompiers ;
- Disposer des véhicules anti-incendie ;
N.B : L'écotoxicité du Plomb doit
être préalablement analysée en vue d'éviter des
effets négatifs sur l'environnement.
En outre, ces revendeurs devraient respecter les normes
d'installation selon lesquelles tout produit pétrolier doit être
vendu en dehors de la ville et loin des ateliers utilisant les
combustibles ; mais aussi les déchets en résultants
devraient être recyclés ou constituer un traitement plus
spécifique. Ainsi les risques d'atteinte à l'environnement
seraient réduits.
1.4. DES MESURES D'URGENCE
S'IMPOSENT POUR LUTTER CONTRE LES RISQUES LIES A LA MAUVAISE GESTION DES
HYDROCARBURES
Produits chimiques : des mesures d'urgences s'imposent
pour réduire les risques sur la croissance, la santé et
l'environnement.
Le problème concerne aussi bien les pays
développés que les pays émergents et aussi les
économies des pays en développement où les garanties et
les règlements sont souvent faibles, affirme le rapport. L'utilisation
des produits chimiques dans les pays en développement entraînera
un plus grand risque d'exposition à des substances dangereuses.
Une nouvelle étude montre qu'une gestion rationnelle
des produits chimiques peut offrir des avantages économiques
substantiels et soutenir une économie verte (Genève, Nairobi,
Mexico, New-York, le 05 sept.2012).
Selon un nouveau rapport des Nations-Unies pour
l'Environnement (PNUE, en sigle), une action urgente des gouvernements et de
l'industrie est nécessaire afin de limiter l'augmentation les risques
sanitaires et environnementaux posés par la gestion non durable des
produits chimiques à travers le monde. Ces risques sont aggravés
par des modifications constatées dans les modes de production,
d'utilisation et d'élimination des produits chimiques.
CHAPITRE DEUX : MILIEU, MATERIELS ET METHODES
2.1. MILIEU D'ETUDE
Le Quartier Lumumba est l'un des quartiers les plus vastes et
les plus peuplés des 12 quartiers dans la Cité de Bunia. Il
comporte environs, 23648 habitants à 2008. Situé au centre de la
Cité de Bunia, il est limité de manière suivante :
A l'Est, il est séparé de quatre
quartiers : Sukisa, Kindia, Nyakasanza, et Lembabo ; mais aussi par
deux rivières : Nyamukau et Ngugu ;
A l'Ouest, le quartier est séparé de celui de
Bankoko par les ruisseaux Kidjogoli et Kasinini ;
Au Nord, il est séparé du Quartier Ngezi par
l'Avenue Kasa- vubu ;
Au Sud, il est séparé de Dele par la
barrière de SILDI ;
Au Sud-ouest, par le marché de Hoho et au Sud-est
par le ruisseau Ngugu qui le sépare du quartier Kindia. Il est
constitué de 43 avenues au total (MEESSEN 1951 : P.56).
2.1.1. HYDROGRAPHIE
Le Quartier Lumumba est situé sur la rive gauche de
Ngugu qui déverse ses eaux dans la rivière Nyamukau et Ngezi. La
rivière Ngugu prend sa source au sud de sous quartier Yambi-yaya car
c'est par là que se trouve la partie élevée du glacis et
s'écoule vers le sud où elle afflue dans la rivière
Nyamukau qui se jette dans Ngezi. La rivière Kidjogoli prend sa source
dans le sous quartier Lumumba (à l'Ouest) et se jette dans la
rivière Shari.
2.1.2. CLIMAT ET VEGETATION
Selon MEESSEN (Op.cit : P.58), cette
contrée jouit d'un climat tropical humide caractérisé par
deux saisons pluvieuses correspondant au double passage du soleil au
zénith et par deux saisons sèches. Sa végétation de
savane boisée est complètement en régression à
cause de la pression démographique.
Notons également que selon BUTUNGI N. cité par
TIMBILI J, (2010 : P.29) la Cité de Bunia a une température
moyenne voisine à 22oC. Sa moyenne pluviométrique
varie entre 1247 et 2095 mm/an.
Le sol présente les caractéristiques des sols
ferralitiques constitués de sable à faible pourcentage sur
les hauteurs cependant, ils sont sablo-argileux, les bas-fonds abritent les
meilleurs sols apparentés aux argiles appelés sols alluvions
favorables aux activités agricoles ; les sols de la Cité de
Bunia restent cependant exposés aux actions des agents de
l'érosion, l'homme, la température, les pluies de ruissellement,
etc. (ODRATARO, 1980 : P.7).
2.2. MATERIELS UTILISES
En ce qui concerne les matériels, nous avons fait
usage d'un protocole d'enquête, d'un stylo, d'un appareil photo et du
matériel informatique pour le traitement des données.
2.3. METHODOLOGIE
2.3.1. Méthode
La méthode est le
modèle technique d'explication d'une situation observée. Selon
PINTO et GRAWITZ (1993, P.241), elle est un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie. Dans le cadre de notre travail, la méthode
systémique est ciblée pour expliquer une vérité et
appréhender le problème dans son ensemble,
considéré comme un tout composé de plusieurs sous
structures en interaction.
ü Méthode
systémique
David EASTON définit une analyse
systémique comme celle qui repose sur la notion d'un système
immergé dans son environnement et sujet de la part de celui-ci à
des influences.
Selon le schéma de David EASTON (1984 : P.56),
nous considérons deux éléments qui expliquent cette
méthode :
- considérer le système comme un ensemble
d'éléments indépendants, c'est-à-dire liés
entre eux par des relations telles que, si l'une est modifiée, les
autres le sont aussi et que, par conséquent tout l'ensemble est
transformé.
- décrire tout ordre social comme revêtant un
caractère problématique. Celui de sa continuité, et dans
le cadre de l'analyse dynamiste, retenir seulement la question du savoir
pourquoi l'ordre social assure une continuité et quelles formes
revêt cette continuité et non la question de savoir pourquoi cet
ordre social est affecté par la discontinuité.
C'est ainsi que cette méthode nous a aidé
à considérer les revendeurs des produits pétroliers comme
un ensemble d'éléments indépendants. Et que le service des
hydrocarbures et ses vendeurs constituent une relation qui les lie. Des petites
modifications au niveau de ce dernier entraîne ou affecte directement les
« Kadhafi » car ils sont dépendants de ce service.
2.3.2. Techniques
La technique est un moyen pour remédier à la
situation identifiée. Pour ce travail, nous nous sommes servis des
techniques documentaires, d'échantillonnage, et technique d'observation
(Dictionnaire économique et
social, « technique » P.1981).
Celle que nous avons utilisée est :
a) Technique
documentaire
Cette technique nous a aidé à collecter des
informations dans les documents officiels de services des hydrocarbures de
l'Ituri, de consulter quelques ouvrages et d'autres travaux scientifiques en
rapport avec les hydrocarbures.
b) Technique d'enquête
Cette technique nous a aidé à
mener des recherches sur terrain grâce à un questionnaire
d'enquête destiné à chaque « Kadhafi »
se trouvant dans notre milieu d'étude.
c) Technique
d'échantillonnage
ü Unité statistique
Nos unités statistiques ont été
constituées des vendeurs des produits pétroliers ou
« Kadhafi » se trouvant dans la Cité de Bunia et
précisément dans le Quartier Lumumba.
ü Populations d'étude
Notre population d'étude est constituée des
Kadhafi de la Cité de Bunia précisément du Quartier
Lumumba. A l'absence de toute information sur le nombre exact de tous les
Kadhafi de ce quartier ; nous nous sommes servis de l'échantillon
pris aléatoirement sur l'ensemble de l'effectif trouvé sur
terrain et elle était constituée de 50
« Kadhafi ».
2.3.3 Traitement et analyse des
données
Nous avons réalisé la collecte des
données brutes que nous avons par la suite regroupées et
transformées en pourcentage. Pour trouver la moyenne des âges nous
avons usé de la formule statistique suivante :
Avec xi : les limites de l'intervalle divisé
par deux ;
f : fréquences ;
N : Nombre total de l'échantillon.
2.3.4. Variables retenues
Nous avons retenu six variables qui sont les
suivantes :
ü Répartition des enquêtés selon la
tranche d'âge,
ü Répartition des enquêtés selon
l'ancienneté dans la vente,
ü Répartition des enquêtés selon le
niveau d'instruction,
ü Répartition des enquêtés selon les
produits vendus,
ü Répartition des enquêtés selon
connaissance des dangers liés aux hydrocarbures,
ü Répartition des enquêtés selon la
connaissance des moyens de protection de sa santé,
ü Répartition des enquêtés selon
l'endroit de stockage.
2.4. DIFFICULTES RENCONTREES
Pour la réalisation de ce travail, nous nous sommes
heurtés aux difficultés suivantes :
- L'insuffisance de documentations nécessaires cadrant
avec notre sujet de recherche ;
- Le mutisme de certains « Kadhafi » face
à nos questions d'enquête nous prenant comme Agent de
l'Etat ;
- Absence des textes régissant le Ministère des
Hydrocarbures ;
- Le contretemps avec certains
« Kadhafi ».
CHAPITRE TROIS : PRESENTATION DES RESULTATS
Il s'agit pour nous dans ce chapitre de présenter les
résultats de nos recherches effectuées dans le Quartier Lumumba,
par des tableaux pour essayer de les rendre plus clairs à nos lecteurs.
Nous rappelons que notre échantillon était pris d'une
façon aléatoire et cela dans l'incertitude et du manque du nombre
exact des « Kadhafi » oeuvrant dans ce secteur. Nos
résultats porteront sur les PP vendus dans la Cité de Bunia et
plus particulièrement le Quartier Lumumba selon les différentes
variables retenues sur le sujet et consignées dans les tableaux
ci-après :
3.1. TABLEAU N° I :
REPARTITION DES ENQUETES SELON LES TRANCHES D'AGE
Dans le tableau n° I, nous voulons présenter la
répartition des enquêtés selon les tranches
d'âges.
Tranches d'âges
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
10 à 20 ans
21 à 25 ans
26 à 30 ans
31 á 35 ans
36 à 40 ans
41 à 45 ans
46 à50 ans
51 à 55 ans
56 à 60 ans
|
20
10
8
6
2
1
2
0
1
|
40
20
16
12
4
2
4
0
2
|
TOTAL
|
50
|
100
|
MOYENNE DES AGES
|
|
24,5
|
Source : Nous-mêmes.
L'analyse du tableau n° I nous montre que c'est la
classe d'âge de 10 à 20 ans qui est plus représentée
avec 20 enquêtés, soit 40% suivies de celle de 21 à 25 ans
avec 10 enquêtés, soit 20%. De part toujours ce même
tableau, la classe d'âge de 26 à 30 ans vient à la
troisième position avec 8 enquêtés, soit 16%, ensuite la
classe d' âge de 31 à 35 ans avec 6 enquêtés, soit
12% ; suivie de celle de 36 à 40 ans avec 2 enquêtés,
soit 4%. La tranche d'âge de 41 à 45 ans révèle 1
enquêté, soit 2%, puis celle de 46 à 50 ans avec 2
enquêtés, soit 4%, ensuite la classe d'âge de 51 à 55
ans avec 0 enquêté et enfin la classe de 56 à 60 ans avec 1
enquêté, soit 2%.
3.2. TABLEAU N° II :
REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ANCIENNETE DANS LES ACTIVITES
Les impacts sur l'environnement dépendent de la
quantité des produits pétroliers que ce dernier aura
réussis pendant autant d'années. Raison pour laquelle, dans ce
tableau n° II nous essayons de présenter les résultats selon
l'ancienneté dans les activités de vente.
Intervalle/an
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
1 à 5
6 à 10
11 à 15
16 à 20
21 à 25
|
27
16
4
2
1
|
54
32
8
4
2
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Source : Nous-mêmes.
Il ressort de ce tableau n° II que les
enquêtés ayant passé 1 à 5 ans dans le métier
arrivent en tête avec 27 enquêtés, soit 54% ; suivis de
ceux de 6 à 10 ans du métier avec 16 enquêtés, soit
32% ; ensuite ceux de 11 à 15 ans avec 4 enquêtés,
soit 8% ; puis ceux de 16 à 20 ans du métier avec 2
représentations, soit 4% ; et enfin ceux de 21 à 25 ans
avec seulement 1 enquêté, soit 2%.
3.3. TABLEAU N° III :
REPARTITION DES ENQUETES SELON LES PRODUITS VENDUS
Dans ce tableau n° III nous essayons de présenter
les enquêtés selon les produits vendus compte tenu de leurs
diversités et de différentes façons d'agir dans
différents compartiments de l'atmosphère.
Produits
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Essence
Mazout
Autres
|
44
4
2
|
88
8
4
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Source :
Nous-mêmes sur base de l'enquête sur terrain.
Ce troisième tableau montre que le produit le plus
vendu par nos enquêtés est l'essence ou le carburant avec 44
enquêtés, soit 88% ; puis le mazout avec 4
enquêtés, soit 8% et les autres tels que le gasoil, l'huile moteur
ne représentent que 2 enquêtés, soit 4%.
3.4. TABLEAU N° IV :
REPARTITION DES ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES DANGERS LIES AUX
HYDROCARBURES(HC)
Les impacts sur l'environnement dépendront
également du niveau de connaissance des dangers par nos
enquêtés. C'est ce que présente le tableau n° IV
suivant.
Connaissance
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Je sais
Je ne sais pas
|
42
8
|
84
16
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Source : Nous-mêmes
sur base de l'enquête sur terrain.
L'analyse de ce tableau nous montre que la plus part de nos
enquêtés connaissent les dangers liés aux hydrocarbures
avec 42 enquêtés, soit 84% et 8 de nos enquêtés, soit
16% ne savent guère les dangers qui en découlent.
3.5. TABLEAU N° V :
REPARTITION DES ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES MOYENS DE PRESERVER LEUR
SANTE
Dans ce tableau n° V, nous voulons présenter les
différents points de vue de nos enquêtés sur les moyen de
préserver leur santé par rapport à l'exposition aux
liquides volatils.
Connaissance
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Je sais
Je ne sais pas
|
12
38
|
24
76
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Source :
Nous-mêmes.
Selon ce tableau, il s'avère que la plupart des nos
enquêtés ne connaissent pas les moyens de préservation de
leurs santé avec 38 enquêtés, soit 76% et 12
enquêtés en connaissent quelques uns, soit 24%.
3.6. TABLEAU N° VI :
REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ENDROIT DE STOCKAGE DE
PRODUITS
Dans le tableau n° VI, nous voulons présenter les
points de vue de nos enquêtés selon l'endroit de stockage de leurs
produits dépendants des effets produits.
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
A domicile
Au dépôt
Au lieu de vente
|
14
30
6
|
28
60
12
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Source : Nous-mêmes
Ce tableau révèle que la plupart de nos
enquêtés stockent leurs produits aux dépôts ;
cela représente 30 enquêtés, soit 60% ; tandis que
d'autres les stockent à domicile, effectif estimé à
14 enquêtés, soit 28% et enfin d'autres stockent au lieu de vente
même, représentant 6 enquêtés, soit 12%.
3.7. TABLEAU N° VII :
REPARTITION DES ENQUETES SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Analphabètes
Niveau primaire
Niveau secondaire
Niveau universitaire
|
19
20
8
3
|
38
40
16
6
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Source : Nous-mêmes
sur base de l'enquête sur terrain.
Il ressort de ce tableau que la plupart de nos
enquêtés sont constitués des analphabètes avec 19
enquêtés, soit 38% ; suivi de ceux du niveau primaire avec 20
enquêtés, soit 40% ; puis le niveau secondaire avec 8
enquêtés, soit 16% ; le niveau universitaire avec 3
enquêtés, soit 6%.
CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION DES RESULTATS
Notre discussion portera sur les détails
présentés par nos tableaux ci-dessus.
Tableaux n° I : Répartition des
enquêtés par tranche d'âge.
Dans ce tableau, c'est la classe d'âge de 10 à 20
ans qui arrive en tête, soit 40 %. Ici on trouve que nombre de nos
enquêtés sont des jeunes ou des enfants qui ont une connaissance
limitée sur la gestion des hydrocarbures. Selon
BAZUNGU (2012 : P.34), on parle d'une population jeune, lorsque
l'indice de jeunesse donne un nombre supérieur à l'indice de
vieillesse.
On y trouve également des personnes majeures dont
l'âge varie entre 20 et 30 ans voire plus, soit 60% de nos
enquêtés. Parmi celles-ci on trouve des lettrés et des
illettrés chômeurs, avec une moyenne de 24,5 ans. Ce tableau
n° I révèle également que certains de nos
enquêtés sont constitués de vieux dont l'âge varie de
56 à 60 ans, soit 2% des nos enquêtés.
Tableau n° II : Répartition des
enquêtés selon l'ancienneté au travail.
Il ressort de notre tableau ci-haut que notre milieu
d'étude présente un nombre important d'enquêtés qui,
jusque là, n'ont pas beaucoup duré dans la vente des P.P., soit
54% de nos enquêtés. Ceci s'explique par le fait que la
période post conflit en Ituri a entraîné plusieurs
personnes et surtout les jeunes désoeuvrés à pratiquer ce
métier. Cela entraîne des incidences irréversibles sur la
santé et sur l'environnement.
Tableau n° III : Répartition des
enquêtés selon les produits vendus.
Conformément à notre recherche sur terrain, le
produit le plus vendu est le carburant ou l'essence, soit 88%. Dans la
présente recherche, cette représentation revêt d'une grande
importance compte tenu de la grande inflammabilité de ce produit. Les
risques potentiels qu'il présente est le fait qu'il s'enflamme en
moindre contact d'un combustible. Et dans la Cité de Bunia, ce risque
demeure constant car ces « Kadhafi » ne respectent pas les
règles ou les normes dans leurs emplacements (cf. photos en annexe).
Hormis ce dernier produit nous avons également répertorié
d'autres produits tels que les gasoils et le mazout avec une faible
représentation, soit 12%. Notons que le déversement
éventuel de ces produits présente aussi des conséquences
sur l'écosystème terrestre, aquatique que sur l'environnement
naturel.
Selon PYAME M., (2011 : P.15), quand un liquide et
un gaz sont en contact, les molécules de gaz pénètrent
dans ce liquide jusqu'à ce que leurs dissolutions atteignent une
certaine concentration, fonction de température et de pression. Ainsi,
l'eau des rivières et des lacs contiennent de l'O2 et de
l'N2 et du CO2 par une pénétration de
surface de l'air. La grande vitesse de l'eau, les obstacles dans un courant
rapide, l'injection d'un jet d'eau à grande vitesse dans une masse d'eau
augmentent cette pénétration et conduisent à une
sursaturation. En revanche, une entrée massive et quotidienne de
pellicules de surface des hydrocarbures tels que l'essence, le mazout,
s'opposent à l'entrée de l'air.
Tableau n° IV : Répartition des
enquêtés selon connaissance des dangers liés aux
activités.
La faible représentativité de nos
enquêtés sur la connaissance des dangers liés aux
hydrocarbures constitue aussi un défis à relever dans le sens que
toute activité humaine présente des conséquences
potentielles sur divers aspects de l'environnement. Et à notre avis une
connaissance préalable des effets néfastes qui peuvent en
découler pourra aider à les éviter.
Les résultats de notre enquête nous montrent
clairement qu'il y a une divergence des points de vue en ce point car 84% de
nos enquêtés nous ont affirmé connaître ces dangers
mais nous avons déploré leur degré de connaissance qui est
limité en ce sens. Cela s'explique par le fait que tous nous ont
parlé que de l'incendie comme un risque. Nous avons également
déploré le fait que certains de nos enquêtés n'ont
aucune connaissance des éventuels risques sur leur santé ou sur
l'environnement, soit 16%.
Tableau n° V : Répartition des
enquêtés selon connaissance des moyens de préservation de
la santé.
Comme ci-haut cité, toute activité humaine
présente bien des incidences sur la santé que sur
l'environnement. En vue de s'en épargner, les utilisateurs ou les
manipulateurs des produits pétroliers devraient se munir des moyens de
protection. Et dans le cadre de notre recherche, 24% de nos
enquêtés connaissent les moyens de se préserver et 76% n'en
connaissent pas. Notons qu'en ce stade également nous avons
constaté une insuffisance dans leur connaissance sur les moyens de se
protéger. Ceci se révèle d'une grande importance car les
conséquences à long terme d'inhalation des gaz de pétrole,
entraîne des graves altérations sur la santé et sur
l'environnement tel que signalé plus haut.
Tableau n° VI : Répartition des
enquêtés selon l'endroit de stockage des P.P.
Ce tableau révèle que les enquêtés
stockent leurs produits à des endroits différents et selon le
choix de chacun. 30 enquêtés stockent leurs produits au
dépôt, soit 60% ; et 14 enquêtés stockent
à domicile, soit 28% et les autres les gardent à la station de
vente, soit 12%. A notre avis le mode de stockage des produits
pétroliers doit constituer un facteur primordial dans leur gestion
compte tenu de leur dangerosité et faire preuve d'un contrôle
systématique. Ce contrôle devra impliquer le mode d'installation,
les bouteilles et récipients usés, utilisés pour le
stockage des P.P., présence ou non d'un objet devant provoquer de
l'incendie tels que : la cigarette allumée, l'incinération
des ordures, etc.
Tableau n° VII : Répartition des
enquêtés selon le niveau d'instruction.
Il convient de noter dans le tableau n° VII que nos
enquêtés sont majoritairement analphabètes soit 38%, et de
niveau primaire soit 40%, pendant que le niveau secondaire et universitaire
occupent respectivement une faible proportion, soit 16% et 8%.
Nous pouvons remarquer que l'impact d'une activité sur
l'éducation, la santé, le bien-être, et les perspectives
d'avenir des enfants et des jeunes gens peut être dévastateur. Le
fait qu'ils ne peuvent pas être scolarisés limite leurs choix
ainsi que leur possibilité pour l'avenir. L'exposition à des
produits chimiques et à des liquides volatils tels que le carburant peut
avoir un impact encore plus négatif sur les enfants que sur l'adulte (
www.lafranceagricole.fr/actualité-agicole/pact-2010).
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude portant sur
l'impact environnemental de gestion des produits pétroliers dans la
Cité de Bunia par les petits vendeurs
« Kadhafi » : Cas du Quartier Lumumba.
L'objectif poursuivi a consisté à identifier les
niveaux de connaissance des « Kadhafi » sur les risques des
produits pétroliers dans la Cité de Bunia. Et d'une façon
spécifique, notre étude a consisté à identifier les
principaux effets et risques d'atteinte sur l'environnement et sur la
santé liés à la mauvaise gestion des hydrocarbures.
Pour y arriver, nous nous sommes proposé comme
hypothèses de départ :
ü Les facteurs que les petits vendeurs commerçants
pétroliers « kadhafis » n'arriveraient pas vraiment
à bien gérer leur produit dans le milieu où ils se
trouvent seraient dû au manque d'une politique d'aménagement
territorial ;
ü La non sensibilisation des
« Kadhafi » en matière de gestion de ce
produit ;
ü Et de l'ignorance de la population.
Pour atteindre nos objectifs assignés, la
méthodologie à porté sur la méthode
systémique appuyée par des techniques d'enquêtes, de
recherche documentaire et technique d'échantillonnage.
A l'issue de notre recherche sur terrain, nous avons
remarqué que deux grands problèmes sont à la base de la
dégradation de l'environnement et qui sont liés à la
mauvaise gestion dans les stations des hydrocarbures :
- Il n'y pas de mesure solide de prévention des
accidents d'une part et d'autre part l'emplacement des ces stations ne respecte
pas les normes.
- L'Etat Congolais ne prend pas en main ses
responsabilités dans la prise en charge des services des hydrocarbures
notamment dans les stations.
Voici les résultats de nos recherches :
ü Selon les variables démographiques (tranche
d'âge), il se dégage que dans la tranche d'âge, la
fréquence la plus élevée est de 20, soit 40% dont
l'âge varie entre 10 et 20 ans avec une moyenne de 14 ans ;
ü L'instruction de nos enquêtés
majoritairement analphabètes, soit 38% et de niveau primaire soit 40%,
pendant que le niveau secondaire et universitaire occupent respectivement une
faible proportion, soit 16% et 8% ;
ü 54% de nos enquêtés ont
débuté leurs activités après la période post
conflit en Ituri (soit une période allant de 2003 jusqu'à nos
jours) ;
ü Le produit le plus vendu par nos enquêtés
est le carburant, soit en 88% ;
ü 60% de nos enquêtés stockent leurs
produits au dépôt ;
ü 84% des enquêtés n'ont pas une
connaissance suffisante sur les dangers liés aux hydrocarbures ;
ü 76% des enquêtés ne connaissent pas assez
des moyens adéquats de protection de leur santé et de
l'environnement.
SUGGESTIONS
A l'issue de notre recherche sur terrain et en dépit de
diverses opinions recueillies dans les stations, l'insuffisance de la
connaissance des répercutions environnementales, nous suggérons
ce qui suit :
ü Que l'Etat à travers le Ministère des
hydrocarbures et de l'environnement puisse activement s'impliquer dans la
protection de l'environnement dans la Cité de Bunia par une application
rigoureuse des dispositions légales, réglementaires en vue d'une
prévention éventuelle des accidents devant survenir,
ü Prévenir les accidents en limitant l'utilisation
des produits les plus nocifs et favoriser la substitution par d'autres qui le
sont moins ;
ü Promouvoir les actions de réduction à la
source d'émission des procédés d'application ;
ü Utiliser les machines fermées
hermétiquement, respecter scrupuleusement les règles de stockage
et transport des hydrocarbures ;
ü Porter des vêtements et gants adaptés
à la tache, des chaussures de protection antidérapante et en cas
d'urgence, porter un masque de protection respiratoire
ü Ventiler les lieux du travail ;
ü Que le service des hydrocarbures puisse doter les
« Kadhafi » de moyens minimums de protection de leur
santé ;
ü Que la Cité puisse doter ce service des
matériels nécessaires à la prévention des
incendies ;
ü Que ce secteur puisse créer une structure
pouvant contrôler et intervenir en cas d'accident mais aussi
procéder à la sensibilisation et à la formation des
« Kadhafi » en matière de la bonne gestion de ces
produits.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
§ Dictionnaire Robert, Ed. 2005.
§ MENANT G. et ORIAN, 1964, Géologie, Ed.
Hatier, Paris.
§ GEODE, 2006, Données environnementales,
Ed. Karthala et Caraïbe, Paris.
§ GRAWITZ M., 1993, Méthodes des Sciences
Sociales, Ed. Dalloz, Paris.
§ NORMANT H.et NORMANT J.F., 1968, Chimie
Organique, Ed. , Paris.
§ MARTIN PETRY & NAYGOTIMI, 2005, Le
pétrole du Tchad : un rêve ou un cauchemar pour les
populations, Ed. Karthala, Paris.
§ MEESEN J.M., 1951, Monographie de l'Ituri :
histoire, Géographie économique, Ministère des
colonies, Bruxelles.
§ MERRY DELABOST, 2000, Etude des Hydrocarbures
dans les Pays en développement en Afrique, Ed. SAS1000 Lausannne13,
Paris.
§ MINGASHANGA KWETE IYEKAN A., Juillet 2009,
Impact de l'exploitation pétrolière sur la santé des
populations locales et de l'environnement à Moanda.
§ MINON P., 1959, Initiation aux Méthodes
d'Enquêtes Sociales, 2e Ed. Revue et argumenté,
Etude sociale no8.
B. WEBOGRAPHIE
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l'environnement
§ http://google.com/
§
(htt://www.syctomparis.fr/edi/traiter/dechet/categorie.html)
§ www.perenco.com
§
www.lafranceagricole.fr/actualité-agricole/pact-2010
§ Microsoft Encarta : 2009
C. NOTES DE COURS
§ BAZUNGU AVEMVO, 2012, Géographie
Générale, Cours inédit, G2 FS/ USB.
§ PYAME M., 2010, Education mésologique,
Cours inédit, G3 FS/USB.
§ KAMBALE SOHERANDA, 2007, Ecologie
Générale, Cours inédit, G1 FS/ USB.
§ KIRERE MATHE, 2012, Gestion des matières
résiduaires, Cours inédit, G2 FS/USB
§ NDUNGO HANGI, 2013, Prévention et traitement
des pollutions, Cours inédit, G3 FS/USB.
§ SALAMBIAKU N'SINGI, 2009, Initiation à la
Recherche Scientifique, Cours inédit, G1
FS/USB.
D. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
§ BONSOMI TIMBILI, 2010, Facteurs favorisant la
pollution dans la Cité de Bunia, TFC inédit, FS/USB.
§ MBABAZI K., 2005, Commercialisation du riz dans le
District de l'Ituri : cas du Marché Central de Bunia, de 2001
à 2004, TFC Inédit, FSEG, CUEB.
§ ZABA ODRATARO, 2009, Gestion et assainissement
des déchets au Marché Central de Bunia, TFC Inédit,
ISP/BUNIA.
E. RAPPORTS
§ Rapport des N-U, Produits chimiques : des
mesures d'urgences s'imposent, GENEVE, NAIROBI, MEXICO, NEW-YORK, du 05
septembre 2012 ;
§ Wed, septembre 5, 2012.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE.................................................................................................................................i
DEDICACE..................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS....................................................................................................................iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
UTILISES....................................................................................iv
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. PROBLEMATIQUE DU TRAVAIL
1
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
a) Objectif général
3
b) Objectifs spécifiques
3
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE
4
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
4
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES.....................................................................................6
1.1. APERCU GENERAL
6
1.1.1. PROBLEMATIQUE
6
1.1.2. GESTION
6
1.1.3. ENVIRONNEMENT
6
1.1.4. VENDEUR
7
1.1.5. UN « KADHAFI »
7
1.1.6. MILIEU
7
1.1.7. DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT
7
1.1.8. EQUILIBRE DE L'ECOSYSTEME
7
1.2. ORIGINE DU PETROLE
8
1.2.1. PETROLE ET PRODUITS PETROLIERS
9
1.2.2. QUELQUES PRODUITS PETROLIERS ET LEURS
UTILISATIONS
9
1.2.3. HYDROCARBURES
10
1.2.5. INVENTAIRE DES POLLUANTS
11
1.2.6. COMMERCIALISATION DES PRODUITS PETROLIERS
DANS LA CITE DE BUNIA
11
A. Distribution des produits pétroliers
11
B. Circuits de distribution
12
B.1. Distributeurs
12
B.2. Grossistes
12
B.3. Détaillants
12
1.3. RISQUES PROFESSIONNELS LIES AUX
HYDROCARBURES
13
1.4. DES MESURES D'URGENCE S'IMPOSENT POUR LUTTER
CONTRE LES RISQUES LIES A LA MAUVAISE GESTION DES HYDROCARBURES
14
CHAPITRE DEUX : MILIEU, MATERIELS ET
METHODES....................................................15
2.1. MILIEU D'ETUDE
15
2.1.1. HYDROGRAPHIE
15
2.1.2. CLIMAT ET VEGETATION
15
2.2. MATERIELS UTILISES
16
2.3. METHODOLOGIE
16
2.3.1. Méthode
16
? Méthode systémique
16
2.3.2. Techniques
17
a) Technique documentaire
17
b) Technique d'enquête
17
c) Technique d'échantillonnage
17
2.3.3. Traitement et analyse des
données............................................................................................18
2.4. DIFFICULTES RENCONTREES
18
CHAPITRE TROIS : PRESENTATION DES
RESULTATS........................................................20
3.1. TABLEAU N° I : REPARTITION DES
ENQUETES SELON LES TRANCHES D'AGE
20
3.2. TABLEAU N° II : REPARTITION DES
ENQUETES SELON L'ANCIENNETE DANS LES ACTIVITES
21
3.3. TABLEAU N° III : REPARTITION DES
ENQUETES SELON LES PRODUITS VENDUS
22
3.4. TABLEAU N° IV : REPARTITION DES
ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES DANGERS LIES AUX HYDROCARBURES(HC)
22
3.5. TABLEAU N° V : REPARTITION DES
ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES MOYENS DE PRESERVER LEUR SANTE
23
3.6. TABLEAU N° VI : REPARTITION DES
ENQUETES SELON L'ENDROIT DE STOCKAGE DE PRODUITS
23
3.7. TABLEAU N° VII : REPARTITION DES
ENQUETES SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION
24
CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION DES
RESULTATS.................................................................25
CONCLUSION GENERALE
28
SUGGESTIONS
29
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................31
TABLE DES
MATIERES.............................................................................................................33
ANNEXES
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