Analyse empirique de l'impact de la politique monétaire sur l'inflation en RDC de 1998 à 2012( Télécharger le fichier original )par Aimé TSHIBUYI LUPAKA Université de Kisangani (UNIKIS) - licence (bac+5) en Economie monétaire 2013 |
II.2.3 TYPES D'INFLATION21(*)Suivant la valeur du taux d'inflation, on définit différents types d'inflation. - Inflation rampante : hausse des prix annuelle entre 1 et 3% ; - Inflation galopante : hausse des prix annuelle > à 10% ; - Hyperinflation : hausse des prix > à 50% par mois, soit un peu plus de 1% par jour ; - Désinflation : freinage ou décélération de l'inflation, les prix continuent augmenter mais de moins vite. - Déflation : baisse générale des prix. II.2.4. LES EFFETS DE L'INFLATIONII.2.4.1.EFFETS NEGATIFSØ Pour les ménages L'inflationdémunie le pouvoir d'achat de la monnaie, cela pénalise les bénéficiaires des revenus fixes (salariés, rentiers, épargnant) dont les revenus ne sont pas réajusté ; donc cela a un effet néfaste pour les ménages se traduisant par l'effritement de leur pouvoir d'achat. Ø Pour les entreprises L'inflation démunie la compétitivité des produits exportés (car ces produits coutent plus cher en CDF par exemple) - cela favorise la parte dans le bilan de l'entreprise ; - les prix des produits importés peuvent devenir plus élevés que les prix des produits intérieur. - Cela favorise le « déficit » Ø Pour l'Etat L'inflation provoque la baisse de la croissance et la hausse du chômage et oblige les pouvoirs publics à adopter des politiques de rigueur - hausse des taux d'intérêt ; - hausse des impôts ; - baisse des dépenses publiques. II.2.4.2.FFETS POSITIFS- L'inflation contribue à alléger les dettes des agents économiques (l'inflation diminue le coût réel de l'endettement en fonction de la différence entre le niveau des taux d'intérêt nominaux et le niveau général des prix). Ainsi les ménages et les entreprises vont, en situation d'inflation bénéficiés de taux d'intérêt réels faibles, voire négatifs. - Elle améliore la rentabilité financière des entreprises, en période d'inflation, les entreprises sont d'autant plus incitées à recourir au financement externe que leurs taux de profit internes sont supérieurs au taux d'intérêt des capitaux empruntés ; Une telle situation élève la rentabilité de leurs fonds propres (effet de levier). Les entreprises se trouvent stimulées par les perspectives de gains et incitées à investir. L'inflation, moteur de l'investissement, induit ici une croissance de la production et de l'emploi. Un haut niveau d'emploi apparaît compatible avec un taux d'inflation élevé (ceci est décrit par la courbe de Phillips : relation inverse entre l'inflation et le chômage). A cette effet Alain Cotta, dans La France en panne, 1991, écrivait : « Qui veut tuer l'inflation, surtout en France, assassine la croissance et l'emploi, à fortiori quand la volonté devient entêtement et que la durée favorise l'excès au détriment de la raison » * 21A, DIEMER, op cit, diapo 6. |
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