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Analyse empirique de l'impact de la politique monétaire sur l'inflation en RDC de 1998 à  2012

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par Aimé TSHIBUYI LUPAKA
Université de Kisangani (UNIKIS) - licence (bac+5) en Economie monétaire 2013
  

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INTRODUCTION

I. ETAT DE LA QUESTION

La grande préoccupation de l'analyse macro-économique est d'expliquer le niveau auquel se situe l'activité économique à un moment donné en appréhendant les facteurs qui déterminent la performance d'une économie à travers les indicateurs globaux ; Ces indicateurs sont, notamment : le niveau général des prix, la production nationale, le revenu national, l'emploi, le volume des échanges extérieurs, etc.

Faisant leur cette préoccupation, plusieurs chercheurs ont menés des études sur les implications de la politique monétaire sur les composantes économique réelles et sur les déterminants de l'inflation en RDC dans le but de mesurer la performance économique atteint par notre économie à fin d'améliorer le bien-être de la population.

Nous pouvons aussi citer Caleb MUKADI1(*) dans son article « RDC : l'inflation n'est que monétaire ? » qui se demande quelle serait l'origine de l'inflation congolaise pendant tout le processus inflationniste des années 1990; en outre il tend à prouver que l'inflation congolaise n'est pas seulement et toujours d'origine monétaire et il préconise des politiques globales et multisectorielles pour maîtriser l'inflation, la saisir sous toutes ses formes et en connaître les causes.

Après ses investigations, il dégage les facteurs non monétaires qui sont à la base de l'inflation pendant les années 1990.

Ces facteurs sont :

- L'extraversion élevée de l'économie congolaise qui fait que celle-ci reçoit beaucoup plus des biens et services de l'extérieur et qui la rend très exposée à l'inflation importée ;

- Une hyper fragmentation de l'espace économique national engendrant des écarts des prix à l'intérieur du pays ;

- L'étroitesse du secteur des échanges marchand caractérisé par une distribution « poissonnière » ; Le climat des affaires délétère de la RDC induit que l'offre peine à émerger d'où une inflation par manque d'offre et de concurrence ;

- Éventail étroit de financement des déficits publics qui souvent tentent le gouvernement de céder à la séduction du financement monétaire qui mal utilisé n'est porteur que des germes inflationnistes.

LIOTO NGANDI2(*) dans son étude relative à « l'analyse de quelques aspects de la politique monétaire de la banque centrale du Congo et ses effets sur l'économie nationale » qui s'est employé à critiquer d'une manière synthétique quelques aspects ayant trait à la politique monétaire de la BCC et son impact sur l'économie réelle.

A l'issu de ses investigations, il a abouti aux résultats suivants :

- Le fait que la BCC aïe perdu son autonomie dans la conduite de la politique monétaire et la maitrise de ses instruments, la masse monétaire s'est accrue d'une manière spectaculaire de 160% à 493% entre 1998 et 2003.

- Les déficits budgétaires ont été financés essentiellement par la création monétaire sans contrepartie (planche à billet) avec comme conséquence l'inflation galopante ; la croissance est reste négative pendant la période sous étude, en 1998 la récession été de l'ordre de -1,7%  et en 1999 de -4,3%  avant de chuter encore en 2000 de -6,2% plongeant ainsi le pays dans une instabilité tant économique que politique sans pareil.

NGANDU LISIMO3(*) dans son étude portant sur « la politique de l'autorité monétaire face à la dépréciation du CDF : enjeux et conséquences » qui analyse les causes de l'inefficacité de la politique monétaire en RDC ainsi que les conséquences que court l'économie nationale.

A l'issu de ses investigations, il a abouti aux résultats ci-après :

- L'inefficacité de la politique monétaire était due à la politique dexenomonétisation car avant ce système c'est- à- dire avant 2001, l'année de la mise en place de la dite politique, la monnaie nationale était stable et la politique monétaire de la BCC était efficace ; le taux d'appréciation de CDF était passer de 744,5% à 527,5% en 2001 ; de 16,7% en 2002 ; de -9,9% en 2003 ; 17,9% en 2004 ; -6,4% en 2005 ; 16,6% en 2006 ; -4,7% en 2007 ; 16,2% en 2008 et 32,5% en 2009 traduisant l'instabilité de la politique monétaire en RDC.

- En ce qui concerne les conséquences sur l'économie nationale, il y a notammentl'instabilité monétaire qui conduit inévitablement à la démonétisation de la monnaie nationale.

Toute cette littérature montre la prédominance des travaux antérieurs portant sur l'inflation à orienter leurs problématique sur les implications de cette dernière dans les activités économiques ainsi que sur la mise en place d'une politique monétaire en même de stabiliser le niveau général des prix en RDC ; donc ils s'attaquent au problème de l'inflation en aval.

Quand à ce qui nous concerne, nous menons une analyse en amont pour déterminer les variables qui expliquent l'inflation dans l'économie Congolaise ; par la suite nous dégageons l'impact de la politique sur l'inflation.

* 1C.MUKADI, « RDC : l'inflation n'est que monétaire ? » http:// www.afrik.com consultéle25/05/2014.

* 2LIOTO NGANDI, Analyse de quelques aspects de la politique monétaire de la banque centrale du Congo et ses effets sur l'économie nationale, mémoire- inédit, FSEG/UNIKIS 2005-2006.

* 3 NGADU LISIMO, la politique de l'autorité monétaire face à la dépréciation de CDF : enjeux et conséquences, mémoire-inédit, FSEG/UNIKIS 2010-2011.

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