B.P : 2012
KISANGANI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
Département des sciences économiques
ANALYSE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE LA POLITIQUE MONETAIRE SUR
L'INFLATION EN RDC DE 1998 à 2012
PAR
Aimé TSHIBUYI LUPAKA
MEMOIRE,
Présenté et défendu en vue de l'obtention
du Grade de Licencié En Sciences Économiques.
Option : Économie
Monétaire.
Directeur : Gaston KIMBWANI.
Professeur ordinaire
Encadreur : Janvier EGUDRA.
Assistant
ANNEE ACADEMIQUE : 2013 - 2014
EPIGRAPHE
« L'inflation est un mal nécessaire pour
permettre la croissance économique »
Marie Brigitte NKOO MABANTULA
DEDICACE
A ma famille
LISTE DES GRAPHIQUES,
FIGURES ET TABLEAUX
I. GRAPHIQUES
Graphique 1 : Evolution du taux d'inflation de 1998 à
2012.
Graphique 2 : Evolution du taux de change de 1998
à 2012.
Graphique 3 : Evolution de la masse monétaire de
1998 à 2012.
II. FIGURES
Figure 1: Carré magique de Nicolas KALDOR.
Figure 2 : Carré magique, exemple
chiffré.
Figure 3 : Courbe de Phillips.
Figure 4 : Triangle d'incompatibilité de
MUNDELL-FLEMMING
Figure 5 : Les instruments de la politique
monétaire
Figure 6 : Cadre de référence du passage de
la sphère financière à la sphère réelle.
Figure 7 : Inflation par la demande (la théorie
Keynésienne)
Figure 8 : Inflation par les couts.
III. TABLEAUX
Tableau 1 : Résumé des causes de
l'inflation.
Tableau 2 : Résumé de la collecte des
données
Tableau 3 : Les signes attendus du modèle
Tableau 4 : Objectifs chiffré du programme
économique du gouvernement MUZITO.
Tableau 5 : Chronopériodicité de l'inflation au
Congo
Tableau 6 : Evolution du taux d'inflation de 1998
à 2012 (en pourcentage)
Tableau 7 : Evolution du taux de change de 1998 à
2012 (cotation à l'incertain)
Tableau 8 : Evolution de la masse monétaire de
1998 à 2012(en million de CDF) et taux de croissance de la masse (en
pourcentage)
Tableau 9 : Présentation des données
d'étude (inflation en pourcentage, taux de change à l'incertain
et masse monétaire en CDF) de 198 à 2012.
REMERCIEMENTS
Au terme de la réalisation de ce travail qui marque la
fin de notre cursus universitaire, il nous semble impérieux d'exprimer
notre profonde gratitude à toutes les personnes qui ont
contribué, de près ou de loin à notre formation
scientifique. Nous adressons, d'une manière particulière, nos
sincères remerciements au Professeur Gaston KIMBUANI MABELA, et à
l'assistant Janvier EGUDRA NYANDRI qui, en dépit de leurs multiples
occupations, ont accepté avec abnégation de diriger et encadrer
ce travail.
Nos remerciements s'adressent également au corps
académique, scientifique et administratif, chacun en ce qui le concerne,
pour nous avoir dispensé un enseignement et un service de qualité
pendant nos cinq ans d'études.
Nous remercions d'une manière spéciale Monsieur
Freddy LOKULI BOFANDA pour sa touche particulière dans ce cadre de notre
travail.
Nous remercions de tout coeur nos parents Albert LUPAKA
MBATAMISHA et Angélique KATANDA TSHIBUYI de nous avoir appelé
à l'existence et nous avoir encadré par leurs conseils en nous
soutenant d'une manière ou d'une autre jusqu'au terme de cette
dernière étape du cursus universitaire; nous leur resterons
à jamais reconnaissant pour d'avoir accompli en nous leur devoir.
Nos sentiments de gratitude, d'une manière
particulière, à notre frère Junior KABASELE LUPAKA sans
qui notre formation universitaire ne serait qu'un grand rêve
inaccessible.
Nos vifs remerciements à monsieur Michel Eustache SEFU
MUTUZA, responsable administratif et financier du Palm Beach Hôtel pour
sa compréhension et patience à notre égard ; en sa
personne nous pensons à tous les agents et cadre du Palm Beach
Hôtel pour leur soutien.
Que nos frères et soeurs, cousins et cousines, neveux
et nièces, Crispin MWADI, prince KABONGO, Antoinette MISENGA,
Elysée KAPINGA, Nathalie KUBIBWA, Patience MBUMBA, Célestin
MWANGALAYI, Elysée TSHIKAMA, Gracia LUPAKA, Théthé
TSHIAMA, Albert ZEMBELE, Maimouna KASONGA, Mbuyi KASONGA, Denis MULOWAYI,
Georges MUKENDI, Ange MBIYA, Ryan MUTOMBO, Junior OPENGE, Dorcas KATANDA,
Zahituni KARMALI trouvent ici l'expression de nos sincères remerciements
pour leurs soutient tant morale que financier.
Nos sincères remerciements à la chapelle Saint
Jean Paul II à travers le groupe des lecteurs et tous le conseil de la
chapelle, pour nous avoir accompagné dans la prière : notamment
le père Willy SAMAIAY, le père Gauthier BUYIDI, Demagel GELENGI,
Didier LOMBO, Adrien BAMWITIYA, Louison CHELO, Robert TOLANGA, Alain OSHA,
Tezony DOMBI, David NDIGEBA, Junior IBUNDJA, Théthé ADIPANDI,
Mamette ABAMAKE, Alice NGOMOZI, Micheline KARZAI.
Que nos amis et camarades Trésor ALAMBELO, Benita
EMONGO, Eaubenite LOKOMBE, BILALO Jacques, Asia LEMAMA, Landry ELANIA, Ghislain
LAOANYA, Joel ONNY Paulin LUMWAMWA, Cathy KOSOANYA, Delphine KIBAYA, Biza
HEMEDI, Arlette TSHIDIBI, Odette SINGA, Marie Claire KANKU, Keren TSHIMANGA,
Irlins SHONGO, , Charlie MALISAWA, Armandine VIHEMBO, Clemence ARADJABU,
Patrick BEKANENI, Patrick NDOLI, Georges KAISALA, BIYAYA AMISI, Flory PATAULE
trouvent ici l'expression de notre sympathie pour tous ce que nous avons
vécus ensemble.
A ceux qui ont préféré l'anonymat, et qui
d'une manière ou d'une autre, ont contribué à notre
formation, trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance.
Aimé TSHIBUYI LUPAKA
RESUME
Dans le but d'analyser l'impact de la politique sur
l'inflation en RDC de 1998 à 2012, il nous est paru
indispensable de déterminer les variables qui expliquent
l'inflation dans l'économie Congolaise ; à fin de comprendre
ce phénomène économique qui a caractérisé
la RDC pendant la période sous étude.
C'est dans ce sens que nous nous sommes posé la
question de savoir l'efficacité de la politique monétaire dans
la poursuite de son objectif ultime de la stabilité des prix.
Pour bien mener cette étude, il nous est semblé
utile de poser deux questions, les quelles nous ont permis d'orienter nos
recherches et de faire des analyses approfondies
- Quel est l'impact de la politique monétaire sur
l'inflation en RDC ?
- Quelles sont les variables susceptibles d'expliquer
l'inflation en RDC ?
En guise de réponses provisoires à nos questions
problèmes, nous pensons que :
- La politique monétaire aurait un impact sur
l'inflation en RDC se traduisant par la stabilité du niveau
général des prix par la gestion prudente de la masse
monétaire.
- L'inflation en RDC serait expliquée par la masse
monétaire en circulation et le taux de change en vigueur ;
Pour atteindre nos objectifs et vérifier nos
hypothèses nous avons fait recours à la méthode
descriptive dans son approche statistique, qui recourt à la
quantification de l'objet d'étude de manière à le rendre
simple à saisir et à manipuler.
Ainsi nos deux réponses provisoires ont
été soumises à la vérification empirique à
l'aide de l'outil économétrique soutenu par le logiciel Eviews 5,
afin de dégager à chacune d'elles un résultat
déduit.
Nous avons utilisé la technique documentaire pour
récolter nos données dans de nombreux rapports annuels de la
Banque Centrale du Congo, Publications des différents services
étatiques au niveau national, les Articles et autres documents en
rapport avec notre sujet ; sans oublier les nombre d'heure que nous avons
passé en ligne pour récolter les données.
Les résultats trouvés sont
résumés comme suit :
Ø Pour la première
hypothèse ;
Apres avoir appliqué la régression sur la masse
monétaire, nous avons dégagé l'impact de la politique
monétaire sur le taux d'inflation pendant la période sous
étude.
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
MM
|
1.71E-10
|
6.33E-11
|
2.700363
|
0.0193
|
Ce qui montre qu'une politique axée sur la gestion de
la masse monétaire impact sur l'inflation (avec une augmentation de 1%
de l'inflation pour un accroissement de 1.71E-10 de la masse
monétaire).
Ø Pour la deuxième
hypothèse
Pendant la période sous étude l'inflation en RDC
était expliquée par la masse monétaire en circulation et
le taux de change en vigueur ; avec une part non négligeable
expliquée par les variables non prise en compte dans le modèle
(par exemple la demande sur le marché des biens et services, le
comportement des agents économiques, l'asymétrie de l'information
sur le marché des biens et services).
Après estimation, notre modèle, se
présente comme suit :
TINF = 340.86 + 0.81TCH + 1.71MM
Apres sa transformation en puissance logarithmique, le
modèle s'est présenté comme suit :
Tinf= e340,8. Tch0,81.
MM1,71
L'applicationde l'antilog nous a donné un modèle
exponentiel dont la puissance est interprétée en termes
d'élasticité :
Tinf=(2,718281828)340,86.Tch0,8.MM1,71
De ce modèle nous pouvons dire que :
- (2,718281828)340,86montre le
terme constant, c'est-à-dire la part de l'inflation qui n'est pas
expliquée par les variables exogènes (cela peut se traduire par
la demande sur le marché des biens et services, le comportement des
agents économiques, l'asymétrie de l'information sur le
marché des biens et services) ;
- 0,8 montre l'élasticité de la
variable taux de change ; soit la productivité du taux de change
qui est souvent parallèle au taux d'inflation.
Dans cette étude, si le taux de change augmente de
0,8(dépréciation du CDF par rapport au USD) cela entraine une
hausse du taux d'inflation de 1%.
- 1,71 montre l'élasticité de
la variable masse monétaire, soit la productivité de la masse
monétaire qui évolue dans le même sens que le taux
d'inflation ; c'est-à-dire si la masse monétaire
évolue à la hausse de 1,71% cela entraine une augmentation de
l'inflation de l'ordre de 1%.
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