II-1- Maitrise du développement urbain
L'amélioration de la planification urbaine exige la
création de capacités pour
recueillir, suivre, analyser et diffuser des indicateurs de
qualité de l'environnement et des indicateurs de population (nombre,
projections niveaux, emplois, etc.).
Il faudrait dans ce cas, tenir compte davantage des
conditions de sites dans les plans de développement urbain et
réaliser des études d'impact environnemental, avant tous les
projets de développement urbain. Par ailleurs, adjoindre dans la gestion
et le développement de l'environnement urbain les collectivités
locales et les populations.
III- PREVENTION DES RISQUES NATURELS ET DES RISQUES
INDUSTRIELS.
En dehors du Japon et des Etats-Unis, les autres pays du
monde ne possèdent pas de système de prévention fiable des
risques naturels. Néanmoins, de nombreux états tentent la mise en
place de ce système par la mise en place d'un réseau
d'information et d'alerte sur les risques. Ce qui nécessite le
renforcement des capacités techniques (formation, recherche,
études et capacités d'intervention), la sensibilisation des
populations et des décideurs et l'établissement de cartes de
zonage des risques. En marge de ces stratégies, il convient de
sensibiliser le public à son environnement par une éducation
communautaire formelle, des programmes scolaires, des campagnes
médiatiques, une large publicité faite aux évaluations de
l'environnement urbain, des informations sur la qualité de
l'environnement local.
IV- DEVELOPPEMENT DU PARTENARIAT ET GESTION
COLLABORATIVE
IV-1- Collaboration participative des acteurs
socio-économiques
Elle consiste à impliquer dans les actions de gestion
du littoral, les acteurs économiques concernés, tels ceux de
l'agriculture, de la pêche et du tourisme, en particulier au sein des
structures villageoises nombreuses sur le littoral. Il est assez difficile de
parvenir à une cogestion de la zone côtière entre des
acteurs, les intérêts étant souvent contradictoires. Mais
à partir d'un plan de gestion, proposé par un Observatoire, il
est possible de réunir les partenaires dans les comités de
gestion de chaque zone et de définir en son sein les différentes
responsabilités confiées à chacun d'entre eux, pour
atteindre les objectifs de gestion. Le plan
Projet de fin de cycle
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Conséquences de l'érosion côtière sur
le littoral ivoirien
de gestion peut alors devenir non seulement un plan de
référence mais un engagement contractuel entre parties avec des
obligations et des devoirs à l'égard de l'Observatoire. En 1992,
l'UICN avait lancé l'idée d'un projet
d'écodéveloppement pour le littoral de la Côte d'Ivoire. Il
conviendrait de promouvoir cette idée au sein des processus de gestion
collaborative à mettre en oeuvre avec les structures villageoises.
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