La persistance des sciences sociales coloniales en Afrique( Télécharger le fichier original )par Jean Barnabé MILALA LUNGALA Université de Kinshasa RDC - Doctorat 2009 |
A. Sens et tâche d'une reconstruction socio-éthique en AfriqueNous voulons mettre en exergue la dimension de l'éthique politique qui est impliquée dans ces discussions à l'instar de « la sociologie (qui) s'est sentie, affirme Michel Wieviorka, souvent proche de politiques de centre-gauche, (et) du solidarisme ».439(*) Ce qui nous a préoccupé dès notre introduction était justement le changement profond et perpétuel de la « réalité sociale » dans le monde au plan théorique et au plan pratique : aujourd'hui en Europe on parle de changement de la nature du travail, de la crise des institutions publiques, de la vie familiale moderne, des tendances démographiques qui engendrent la frénésie dans la politique d'immigration en Europe, la place de la femme dans la société, la mobilité sociale, des inégalités persistantes, le changement des valeurs, les sociétés deviennent multiculturelles, etc. La réalité de la société africaine est plus que pire encore : la pauvreté socio-économique, paupérisation anthropologique (le rafle de notre histoire millénaire , de notre culture, de notre art, de notre mémoire collective, de nos traditions en tant qu'Âme africaine), dans le domaine de la nature du travail aujourd'hui c'est l'informel qui domine et l'économie ménagère ou clanique ; dans la vie familiale, c'est l'institutionnalisation des enfants de la rue ; la place des femmes, toujours plus inégalitaires, etc. ; le tout couronné par la violence sociale et politique larvée interne et externe comme force de recomposition. Pour pouvoir répondre à cette évolution des réalités sociales, par des politiques efficaces, il faut logiquement d'abord avoir une compréhension théorique approfondie. C'est ce que nous avons tenté de faire. L'autocritique de l'Ordre et de projet kheperienL'ordre qui a émergé du concept de kheper n'est-il pas critiquable ? Certes si ne fût-ce qu'au niveau pratique de la réalisation, une chose est d'être une rampe de lancement théorique, une autre chose est de réaliser le potentiel inhérent. La nécessité de conciliation des horizons nous semble bien résumée dans un des épilogues de Marc Maesschalck , cela face à « des attitudes défensives du passé » et des attentes inhérentes de ceux qui ont été désabusés qui, par ailleurs se trouvent engagés dans « un processus de construction sociale de la normativité des normes ».440(*) Ceci n'est possible qu'en sachant qu'aucun ordre n'a un rôle figé, chacun accompagne la totalité du processus. Il faut donc dans une approche expérimentaliste pragmatique « développer la connaissance de ces attentes ». Ce processus vise le déplacement des blocages d'auto-transformation qui doit passer par la production symbolique d'une identité d'action ouverte à sa mobilité intrinsèque (i.e. à l'acceptation de sa constante réévaluation interne, au plan de l'institution).441(*) Ce processus stigmatise bien entendu la « reconnaissance intergroupe (réciprocité), si bien qu'il faut, préalablement à toute réflexion critique sur les conditions de l'intervention sociale, revoir les exigences d'alliance et d'auto-transformation qui déterminent les attentes normatives des groupes d'acteurs concernés ».442(*) Notre hypothèse qui consiste en la reconstruction sociale au moyen de l'icône et du concept de Kheper qui contient la revendication de la légitimité d'un Ordre, qui n'épuise pas par ailleurs tous les ordres au plan surtout de la pratique et de la réalisation, mais met en exergue un conflit qui appelle un arbitrage par l'éthique politique. Reconnaitre chaque étape de l'ordre de la pratique, de l'ordre épistémologique et du nécessaire ordre génétique intrinsèque nous parait bien justifié. « C'est processuelllement, dans le mouvement pragmatique de l'expérimentation, qu'une transformation des cadres d'action peut avoir lieu ; non en fonction d'un « méta-cadre » fixé par la raison idéale des intervenants, mais en fonction d'un prototype de cadre variable, proposé pour favoriser à la fois sa propre transformation et la transformation de tous les cadres ».443(*) Cela débouche sur « la possibilité d'une nouvelle histoire commune ».444(*) Ainsi nous pouvons dire, du point de vue des approches, à titre d'exemple que Sédar Senghor « avait rejeté d'importants aspects de marxisme, mais il partageait avec Marx la croyance en des similarités dans l'évolution sociale de tous les peuples ».445(*) Ce qui est dangereux c'est « la tentation (...) qui consiste à envisager toutes les questions en fonction de notre expérience, de notre passé et de nos préférences. Elle implique un jugement de valeur, qui nous est évidemment favorable, et relève de cette « tradition d'ethnocentrisme des Occidentaux » que les anthropologues (R. Linton) se sont attachés à dénoncer ».446(*) Qu'il nous soit donc permis de plancher ici sur la conception de la question de l'éthique politique telle que nous en faisons la lecture chez Marc Maesschalck et de corroborer ses vues quant à des situations de désajustement institutionnels comme celles que vit l'Afrique aujourd'hui. Du point de vue de son objectif, l'éthique politique « met en question la figure du réel qui construit un domaine d'activité, elle interroge ses conditions de production, son insertion dans l'ordre économique mondial, son rapport au pouvoir et son approche des cultures ».447(*) Ainsi ,« l'enjeu (est) de changer les critères sémantico -culturels pour stabiliser l'indécidabilité des références axiologiques en partant des exigences posées par une interaction intramondaine intégrant les différences (sans les supprimer) ».448(*) Quel en est en le danger ? Marc Maesschalck pense que « l'extrapolation d'un modèle d'activité peut devenir totalitaire avec ses horizons sémantiques et lorsqu'il entend traiter le sens de théories morales, politiques et religieuses sur le même pied d'égalité que les hypothèses scientifiques dont la valeur ad hoc selon Feyerabend, est la meilleure garantie de leur fécondité ».449(*) En ce qui concerne la nature même de l'éthique contemporaine, elle « est éminemment politique, puisqu'elle vise à établir un consensus (acceptable pour tous) sur des règles de vie en commun ».450(*)Ceci peut se faire sur base de « la mission historique de savant ».451(*) Le problème, c'est que « l'énoncé scientifique est toujours la réduction d'un monde à la cohérence de l'opérable et une visée d'adéquation à la forme des objets de ce monde (construction), c'est-à-dire à leur opérabilité ».452(*) Tout cela part d'un constat unanime : « le fait scientifique est entièrement construit et la référence à une réalité préexistante n'a d'autre vertu que rhétorique pour renforcer la position du savant ».453(*) Il s'agit plus que de« surmonter l'effet de construction des sciences en annulant les conflits de frontière par un principe d'incommensurabilité ».454(*) Nous présentons ce point de vue de l'éthique politique parce qu'« il s'agit de créer les conditions concrètes d'un espace collectif de vigilance où puissent s'élaborer de nouvelles normes de vie en commun »455(*)et d'« établir les conditions performatives d'une action orientée vers la construction d'un monde commun ».456(*) Maesschalck résume les tâches à accomplir en trois régimes théoriques qui dépendent des conditions internes des cultures : Lorsque la condition interne de pertinence des pratiques est la cohérence de la culture de base ;lorsque la condition interne d'un débat sur la cohérence des interprétations, est l'insertion des pratiques dans leur tradition culturelle (fond d'apparence, l` « inconditionnel ») ;lorsque la condition interne des pratiques discursives de légitimation sont les pratiques concrètes de contrôle social ou la condition interne d'un discours sur l'origine du pouvoir comme vie sociale sont les pratiques de résistance. 457(*) Jürgen Habermas nous gratifie d'une formule romantique de Schelling qui désigne la Raison comme étant « une folie soumise à des règles (qui) prend un sens particulièrement actuel et angoissant à une époque où la technique étend sa domination à une pratique qui n'est séparée de la théorie que par elle. »458(*) C'est ici que gît le défi. Pierre Bourdieu tente de répondre à cette question d'auto -transformation du champ scientifique en recourant à l'habitus scientifique comme théorie réflexive du regard théorique des théoriciens mis dans la situation de s'ajuster rationnellement à l'état général d'un champ des forces .459(*) L'habitus scientifique pourrait permettre une prise de conscience des savants. Ainsi, « une fois satisfaits l'ensemble des critères de recevabilité des propositions scientifiques, le consensus de la communauté scientifique (sera) le garant de l'acceptabilité effective d'une proposition. »460(*) Cela peut conduire à la dimension politique de la science, « la communication scientifique éclairée -dont le processus serait institutionnalisé dans la sphère publique de la politique - mettrait en branle des mesures sociales techniques qui supprimeraient toutes les formes substantielles de domination- et, au nom de leur émancipation, maintiendraient durablement présente dans la réflexion des citoyens cette suppression elle-même ».461(*) Pour Habermas, « le rationalisme, dans les limites positivistes...requiert d'abord seulement qu'un nombre aussi grand que possible d'individus adoptent une attitude rationaliste. Cette attitude, qu'elle concerne leur comportement dans les démarches de la recherche ou dans la pratique sociale, prend pour guide les règles d'une méthodologie scientifique. Elle accepte les normes habituelles de la discussion scientifique, elle est au fait en particulier, du dualisme des faits et des décisions et elle connaît les limites de validité de la connaissance intersubjective. C'est pourquoi elle se dresse contre le dogmatisme tel que le comprennent les positivistes et s'oblige, lorsqu'elle juge des systèmes de valeurs et manière générale des normes sociales, à respecter des principes qui fixent les rapports de la théorie et de la pratique. »462(*) Habermas ajoute : « l'extrapolation sociopolitique d'une méthodologie fait cependant apparaître plus que le côté seulement formel de la réalisation rationnelle du sens ; on y trouve déjà un sens déterminé et la visée d'un ordre social spécifique : l'ordre libéral de la « société ouverte » ».463(*) Marc Maesschalck souligne d'ailleurs le fait de savoir comment les enjeux d'une construction éthique et d'une construction sociale tels qu'ils se croisent : « les enjeux de société croisent donc l'éthique dans la mesure où ils s'expriment à travers les constructions normatives qui ont pour fonction de coordonner l'activité du sujet ».464(*) Il y a certes une différence entre un vouloir louable de construire une « éthique » prospective de ce genre et les faits institutionnels ou les faits sociaux au sens strict tel que nous allons tenter de le démontrer. Du reste, les finalités se croisent forcément : « conscient enfin d'une image de l'humanité qui se joue en toute pratique sociale, l'éthique rejoint le vouloir -être des humains, c'est-à-dire le moment d'élaboration des formes éthico- politiques qui tentent d'exprimer, sur le mode de la finalité, l'intérêt du plus grand nombre, l'intérêt général ».465(*) En tout état de cause, tout le monde ne soutient pas cette thèse. On peut dire qu'il existe des thèses contraires à l'exigence de normes de rationalité dans la mesure où « la réduction de la normativité scientifique à son insertion stratégique dans un réseau social de négociation et de contrôle est une opération superflue pour la réalisation de son programme, voire même une opération contradictoire dans la mesure où elle ferme l'accès à une réintépretation des contenus normatifs dans l'ordre stratégique ».466(*) Les normes de la rationalité sont donc les normes socialement institutionnalisées de la rationalité, et il n'y a pas d'au-delà .La rationalité se confond avec la définition positive de la rationalité dans une société donnée. 467(*) Cette thèse nous conduit tout droit au relativisme autoréfutatoire. Qui va les imposer ? « L'énoncé de cette thèse a une portée universelle. Mais si elle est universelle, elle s'applique à elle -même : sa validité est donc conditionnée par les normes d'une société particulière. Elle s'autodétruit du même coup comme énoncé universel ».468(*) Le dépassement de cette thèse dépend de l'idéalité entre acceptation et acceptabilité. Ces normes sont des conventions institutionnalisées au sein d'une communauté linguistique. Ces normes définissent les critères de la signification, et notamment de la signification du prédicat « ...être rationnel ». Au demeurent, il nous semble, d'un point de vue méthodologique nous dirons que le Professeur Marc Maesschalck s'investit globalement, dans son livre intitulé, Normes et contextes dans une approche complexe : sémantico -logique, pragmatique et cognitive à l'analyse de la sphère éthique qui est une réalité normative, mais bien spécifique et distincte de la sphère strictement sociale telle que nous l'envisageons. Ces sphères partagent en commun le fait qu'elles relèvent d'une réalité normativement construite d'un autre type, et se distinguent d'une réalité extérieure ou alors strictement intentionnelle. Le cadre théorique logico- sémantique, pragmatique et intentionnel nous permet de cerner un champ fort large. Le Professeur Marc Maesschalck, par exemple nous dit à ce propos ce qui suit : « Plutôt que d'en rester à la frontière d'une anthropologie sémantique et pragmatique qui tente de se limiter à un principe de non-contradiction performative, (...) a préféré orienter sa recherche vers un modèle logiquement prometteur. Il s'agit de l'indécidabilité pragmatique des formes de vie et des références sémantiques qui permet de se démarquer radicalement de toute herméneutique du sens commun et de donner un statut épistémologique au rapport post-conventionnel à la norme proposé par Habermas »469(*). Les normes deviennent une exigence de l'ambivalence même de la science : « en tant que force productive, la science apporte autant de bienfaits lorsqu'elle débouche sur une science conçue comme force émancipatrice qu'elle engendre de malheurs dès qu'elle prétend soumettre sous son contrôle exclusif le domaine de la pratique, dont on ne saurait disposer par des moyens techniques ».470(*) Et : « Seule une Raison, dit Habermas, qui considère comme faisant partie intégrante d'elle -même cet intérêt aux progrès de la réflexion vers l'émancipation, qu'on trouve irréductiblement à l'oeuvre dans toute discussion rationnelle, pourra acquérir la force qui lui fera transcender la conscience de son enrichissement dans le matériel. Elle seule pourra réfléchir sur la domination positiviste de l'intérêt de connaissance technique en comprenant ses liens avec une société industrielle qui intègre la science à ses forces productives et se met ainsi totalement à l'abri de la connaissance critique. Elle seule pourra se passer de sacrifier la rationalité dialectique du langage auquel elle est parvenue, aux critères profondément irraisonnés d'une rationalité technologique bornée. Elle seule pourra vraiment aborder les contraintes structurales de l'histoire -contraintes qui demeurent dialectiques tant qu'elles ne sont pas devenues libre dialogue entre les hommes émancipés ».471(*) Ainsi, soutient Maesschalck, « élaborer des principes d'action, penser les conditions d'orientation de l'action, ce n'est pas encore élaborer une pensée de l'action ,c'est-à-dire un discours naissant de l'effectuation elle-même ,un discours inscrit dans l'événement de l'effectuation ».472(*) Ainsi, « on rejoint (...) une nouvelle base, la dimension politique de la normativité des normes. Les communautariens ont aussi insisté, face au proceduralisme, sur le rôle pratique d'une culture politique de la normativité ».473(*) C'est entre autre de ce genre des normes que nous voulons parler. Marc Maesschalck en discussion avec les éthiques procédurales telle que celle de Habermas met en exergue la dimension politique de l'éthique. Ceci est consécutif par exemple à « la révolution technologique de l'information (qui) rend possible aujourd'hui de nouveaux modes d'organisation de la production, du contrôle des citoyens et d'intégration de l'économie et du pouvoir au plan mondial. Une telle puissance de hiérarchie sociale ne peut simplement être considérée sectoriellement par l'éthique ».474(*) La question c'est que selon Marc Maesschalck nous sommes à « la fin de l'ordre conventionnel (qui) se marque par la multiplicité des conflits de frontières entre les régimes de justification ».475(*) C'est l'aboutissement naturel de la modernisation sociale caractérisée par le polythéisme des valeurs et la différenciation du monde vécu. C'est aussi dans la voie du naturalisme que doivent se définir des nouveaux programmes de recherche pour faire face aux enjeux actuels du déficit de système de suffrage universel, ou de représentation politique qui tend à être dépassé par la complexité de notre société et l'exigence d'une expertise de plus en plus exigeante pour la gestion publique. Marc Maesschalck présente le contexte favorable dans lequel un tel débat peut se poursuivre : la recherche développée par l'unité de théorie des normes du programme sur la gouvernance réflexive (REFGOV) bénéficie d'un autre environnement épistémologique dans la mesure où son débat avec le tournant néo- pragmatiste aux Etats-Unis la situe dans un contexte résolument post-déconstructiviste , au moment où le débat déconstructiviste rejaillit sur le vieux continent face à l'emprise des théories naturalistes de l'action. « Face à cette ultime résurgence du naturalisme, la phénoménologie permet de dépasser l'aporie ainsi posée entre le scepticisme critique et l'optimisme herméneutique. (...) C'est de cette relation générative que peut naitre un discours normatif. Il est donc évidemment trop tôt pour en décider lorsque la limite de la déconstruction n'est pas encore identifiée, mais également trop tard pour décider quand il ne s'agit plus que de réinterpréter ce qui s'est déjà présenté comme une nouveauté ou une rupture ».476(*) Il ajoute : « La force du point de vue phénoménologique quand il emprunte les voies de la déconstruction est qu'il demeure articulé à une méthode génétique et régressive qui permet de transformer le point aporétique de la déconstruction en un nouveau point de départ ». Le schéma de recherche imposé par ce contexte est quasiment inverse à celui suivi dans le cadre de l'ANR. C'est en effet le front des « capabilities » qui prédomine ici et les processus empiriques d'innovation dans la résolution des problèmes. A ce arrière-plan de capacités s'applique un constructivisme pour lequel la fonction de la production normative est d'opérer au plan des designs institutionnels comme un réducteur d'incertitude face à limite des calculs rationnels ».477(*) En définitive, les recherches futures pourraient à juste titre se focaliser sur « les formes primordiales que doivent prendre des actes collectifs susceptibles de produire des formes de vie en commun et satisfaisantes, (ou les) les attitudes fondamentales ou archétypiques à travers lesquelles des groupes d'acteurs, voire des sociétés, s'engagent au nom d'un bien être ensemble et tentent ainsi de se reconnaître comme humanité ».478(*) Cependant Marc Measschalck recommande en plus, pour cela ,la nécessité de la pratique d'enquête sur le terrain. Nous nous sommes sans doute trouvés à coup sûr dans un « cadre de convergence ouvert » en tant qu'il combine une multiplicité de portes d'entrée avec les différentes dimensions d'une exigence de radicalisation du questionnement philosophique.479(*) * 439 Michel WIEVIORKA, Aude Marie DEBARLE, Les sciences en mutations, 2007, p.27. * 440 Marc MEASSCHALCK, Epilogue, Nivelles, (Belgique), 2009, p.270. (À paraitre). Ce texte porte sur ce que nous pouvons appeler les tâches actuelles de la philosophie des normes. * 441Ibidem. * 442Ibidem. * 443Ibidem. * 444Ibidem. * 445 Janet VAILLANT, Abdou DIOUF, Vie de Léopold Sédar Senghor, Karthala, 2006, Paris, p.1 * 446 Georges BALANDIER, Le « tiers monde », sous -développement et développement, Puf, 1961, p.16. * 447Marc MAESSCHALCK, Normes et contextes, p.26. * 448Ibidem, 162. * 449Ibidem, p.27. * 450Ibidem,p.81. * 451Ibidem,p.91. * 452Ibidem,p.123. * 453Ibidem,p.126. * 454Ibidem,p.124. * 455Ibidem, p.30. * 456Ibidem, p.33. * 457Ibidem,p.163. * 458 Jürgen HABERMAS, Théorie et pratique, Payot, Hermann Luchterhand Verlag, 1963, éditions Payot et Rivages, Paris, 2006, p.345. * 459 Marc MAESSCHALCK, Normes et contextes, p.116. * 460Ibidem,p.82. * 461 Jürgen HABERMAS, Théorie et pratique, p.342. * 462Ibidem. * 463Ibidem, p.342. * 464Ibidem, p.30. * 465Ibidem, p.28. * 466Ibidem, p.128. * 467 Jean De MUNCK, L'institution sociale de l'esprit, Puf, Paris,1999, p.93. * 468Ibidem, p.93. * 469 Marc MEASSCHALCK, Normes et contextes, p.2. * 470 Jürgen HABERMAS, Théorie et pratique, p.345. * 471Ibidem, p.345. * 472Ibidem,p.84. * 473Ibidem,p.85. * 474Ibidem, p.26. * 475Ibidem, p.2. * 476 Marc MAESSCHALCK, « Entre éthique et gouvernance : la philosophie des normes », Introduction. Manuscrit à paraitre. * 477Ibidem. * 478Ibidem. * 479 Marc MAESSCHALCK, Démocratie et acteurs collectifs ou « comment construire les conditions d'une démocratie d'acteurs collectifs ? », Note interne, Université catholique de Louvain, Janvier 2009, CPDR, p.17 . |
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