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La persistance des sciences sociales coloniales en Afrique

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par Jean Barnabé MILALA LUNGALA
Université de Kinshasa RDC - Doctorat 2009
  

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Le secteur des forêts

En 2002, la RDC a adopté un nouveau code forestier, qui a remplacé la réglementation coloniale de 1949 et qui met en avant les principes modernes de gestion durable des forêts et de participation de la société civile et des communautés locales. Le gouvernement a également mis en place, la même année, un moratoire sur toute nouvelle acquisition de droit d'exploitation, en attendant l'adoption des nouvelles règles d'adjudication prévues par le code. Conformément au nouveau code, les contrats qui n'ont pas été résiliés en 2002 feront l'objet d'une revue légale en vue de vérifier leur légalité et le respect des clauses contractuelles, en vue de les convertir en « contrats de concession forestière ». A cet effet, un décret présidentiel a été publié en octobre 2005 pour fixer les procédures et les critères de cette revue légale. Ce décret met en place une commission interministérielle élargie à la société civile et au secteur privé.

En 2003, le gouvernement a accompli une revue économique de la filière bois qui a aboutit à simplifier la structure de la fiscalité forestière, à diminuer les charges parafiscales, surtout dans le domaine du transport, tout en relevant progressivement la taxe de superficie pour décourager l'immobilisation spéculative des forêts du patrimoine national.

EVALUATION (2007 -2008)

La politique du gouvernement dans ce secteur a visé l'amélioration des conditions des vies des populations rurales et l'autosuffisance alimentaire. La grande préoccupation du gouvernement a été de poursuivre les efforts déployés depuis 2002 consistant à l'améliorer les infrastructures en milieu rural, relier les exploitants agricoles aux marché de consommation et moderniser l'agriculture par le recours aux techniques nouvelles. Dans le cadre de l'amélioration d'infrastructures en milieu rural, l'exécution du PMURR a conduit à la réhabilitation d'environ 2213 Km de voies de desserte dans les zones rurales qui ont impulsé la production agricole ainsi que la fourniture des biens et des services sociaux dans les milieux ruraux. Ces efforts ont été appuyés par le PARSAR qui a permis d'acquérir 113 Kits de matériels informatiques, d'élaborer des manuels d'évaluation physiques et financières ainsi que d'exécution des pistes, d'ouvrages d'arts, des voies navigables et communautaires. Plusieurs centres ruraux sont connectés aux réseaux privés de télécommunication.

La politique du gouvernement dans le secteur agricole a aussi consisté à moderniser l'agriculture par le recours aux technologies nouvelles et semences améliorées. Grace à l'amélioration du PARSAR, 17 tonnes de semences améliorées, 1375 kilomètres linéaire de boutures saines de manioc et 200 000 tonnes rejets de bananiers ont été produit en vue de contribuer au renforcement de sécurité alimentaire dans les zones rurales. Le PMURR a permis de produire 417 tonnes de maïs, 517 tonne de riz, 113 tonnes d'arachides, 73 tonnes de haricots, 126 tonnes de soja et 5.900 tonnes linéaires pour le manioc au cours de la campagne agricole 2007. A ces réalisations s'ajoute la poursuite des études des filières sur le coton. Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a financé deux projets a savoir : le programme de relance du secteur agricole dans la province de l'Equateur (PRAPE) et le programme de réhabilitation agricole dans la province Orientale (PRAPO). Ces deux projets sont orientés principalement vers l'amélioration de la sécurité alimentaire et l'accès aux services sociaux des populations rurales démunies. A travers la phase II du projet d'appui au développement de l'horticulture urbaine et péri urbaine (HUP) financé par la Belgique à hauteur de USD 6 millions, et exécuté par FAO, environ 11 .000 ménages maraîchers au bénéficié de micro crédits et 500 associations maraîchères ont été encadrées.

Enfin, le gouvernement entend promouvoir la bonne gouvernance et améliorer le cadre politique générale dans le secteur agricole. En vue de renforcer l'Institut Nationale d'Etudes et Recherche Agronomique (INERA), 69 agri- multiplicateurs et 64 encadreurs ont été formés aux techniques de multiplication des semences et des matériels ont été acquis dans le cadre du PARSAR. De plus, le ministère de l'agriculture et développement rural a bénéficié de l'appui de la BAD, a travers le PRESAR pour la réhabilitation de ses bureaux au niveau central et en provinces (Katanga, Kasaï oriental et Kasaï occidental) et l'acquisition des matériels informatiques. En plus de ces projets, la BAD vient de lancer un projet dénommé, étude de secteur agricole(ESA) en vue d'élaborer les orientations stratégiques du secteur de développement agricole des provinces et de formuler un programme prioritaire de développement du secteur agricole.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon