CHAPITRE VINGT- UNIÈME :
LA NOTION DE PARTENARIAT EST AU CoeUR DE
L'INTERDISCIPLINARITÉ ET DE L'INTER-INSTITUTIONNARITÉ
Par où faut-il commencer pour reconstruire la
République Démocratique du Congo, notre beau pays ? Que
faut-il faire à l'étape actuelle du développement
historique de notre pays pour développer la République
Démocratique du Congo ? Cette double question est substantialiste et
non procédurale. Un des mécanismes qui a permis encore à
notre pays d'exister est celui de « partenariat », elle est
au centre de l'inter-institutionnarité. Nous proposons ici de diviser
notre projet de société en deux parties : un partenariat
traditionnel et un partenariat rénové. Il existe un
« partenariat traditionnel » qui a été mis en
place depuis notre indépendance en juin 1960, qui doit être
évalué de part la situation précaire actuelle du pays et
un « partenariat rénové » après les
années 2000 avec des pays émergents comme la Chine. Les
ressources propres doivent être mises en valeur au moyen de
mécanisme de partenariat avec les partenaires nombreux.
Après une brève évaluation de ce
partenariat traditionnel qui permet d'éclairer certains indicateurs
dans le processus historique de notre pays nous pouvons alors nous poser la
question s'il faut continuer dans cette ligne ou pas.
Quel est socle d'un pays moderne ? L'Etat- nation
restitué est la base d'un travail collectif productif. L'Etat et le
travail constituent le socle que nous allons présenter dans ce projet.
En effet, le progrès social est fondé sur l'existence d'un
appareil de l'Etat équipé, réel, et moderne
constitué d'une police, d'une armée, et d'une fonction publique
modernisé et l'animation de la mémoire collective ou culturelle.
Pour arriver à l'étape de mise en oeuvre d'un travail productif,
cette étape demande un temps de maturation historique.
Les Etats-nations européens sont partis de XV è
siècle pour se former avec la révolution agricole à la
clé ( la rentabilité des cannes à sucres dans les
plantations des Amériques entre autres) jusqu'au début du XIX
è siècle pour amorcer la révolution industrielle. L'Europe
s'est inventée culturellement en tant que nations dans la rupture avec
l'Egypte antique. Il fallait partir d'une mémoire culturelle grecque
pour construire les nations européennes base de
« leur » civilisation actuelle. Les armées autonomes
ont pris naissance depuis le XV è siècle comme fondement des
Etats modernes européens.
La reforme que nous proposons est stratégique, elle
touche le plan général de lutte nationale et historique pour le
progrès, elle priorise en terme d'étape le développement
de la maturation historique, de secteurs clés sur lesquels se greffent
les autres secteurs : la constitution de l'Etat-nation et l'amorce du
travail productif.
Cet exposé de notre Projet de société
présente d'abord l'état des lieux de notre étape de
développement : une étape de dépendance
économique très avancée fondée jusqu'il y a peu sur
un « partenariat traditionnel » dominant conjugué avec
les institutions financières internationales (banque mondiale et fond
monétaire international). Le partenariat traditionnel s'est
révélé progressivement faible avec de partenaires
traditionnels multiples, au niveau bilatéral et multilatéral, qui
a gardé le pays dans une situation à la limite de la
mendicité. Un partenariat traditionnel de plus en plus avilissant et
devenant dangereux pour la nation. Ce partenariat a fini par affaiblir la RD
Congo.
Il s'agit là d'abord de répondre à la
question de savoir quel est l'état de santé de notre pays
à l'étape actuelle de développement historique de notre
Etat-nation ?
La notion de « partenariat
traditionnel »pourrait être remplacé pour les plus
critiques par l'idée d'un paternalisme néocolonial sous couvert
de partenariat. Parc qu'il ne peut y avoir de partenariat véritable et
fort, de près de cinquante ans , sans un Etat véritablement
constitué. Un partenariat fort vise la constitution d'Etat- nation
mature et constitué. Est-ce concevable que l'armée congolaise
cohabite avec une armée onusienne de loin plus moderne qu'elle ,
qui peut à tout moment assassiner son président, ou
déstabiliser l'Etat en cas d'un conflit majeur qui le oppose ?
Le travail productif et sécurisé gage de tout
progrès social véritable devrait être basés sur
l'acquisition des moyens de production encadré par un Etat moderne, et
non simplement un Etat formel fait d'une administration ,d'une police et d'une
armée délabrées et faibles. Il faut ajouter à cet
Etat et la constitution d'une bonne mentalité collective des peuples,
c'est-à-dire une maturation idéologique de peuples encrés
dans leur mémoire culturelle.
Le Congo souffre d'une carence grave dans ces domaines depuis
cinquante ans. L'absence d'un appareil d'Etat moderne moulu dans une
mémoire culturelle unifiant les peuples. Sans cette première
étape, de révolution culturelle et de la constitution d'un
appareil de l'Etat moderne, l'acquisition de grands facteurs de productions en
termes de machines lourdes, des unités de production privées
d'envergures et organisées ne peuvent être sources de travail
productif réel et ne peut influer sur le progrès durable. Cela
à cause de l'insécurité permanente : la peur du
lendemain.
Le « travail réel » rendu possible
après l'instauration de l'Etat-nation et des ajustements
consécutifs au partenariat rénové, fort, gagnant- gagnant
, responsable et libre entre les parties prenantes interne et externe sont au
coeur des sociétés de progrès.
Les procédures sociales moralisées par la
justice d'un Etat réel est le cadre d'un partenariat moderne, les
institutions sociales sécurisés et la priorisation d'une
l'infrastructure culturelle forment les conditions de travail social productif.
Le partenariat est la suite des termes de contrats des citoyens partenaires de
l'Etat-nation.
Le partenariat entre les secteurs privés se constitue
comme des modes de base de régulations sociales de progrès. Ces
contrats réels des secteurs privés marchants et ces
négociations réelles sont intégrateurs des
activités innombrables d'un pays pour le progrès. Le
processus historique va de l'Etat-nation muri en premier lieu, de secteur
privé marchant constitué, de secteur privé non marchant
d'une la société civile libre, et des partenaires
extérieurs peu scrupuleux.
Le capitalisme et la démocratie à la base ne
s'excluent pas. La démocratie des peuples s'inscrit dans un
procès historique de maturation. En effet, le niveau des techniques de
production et de services acquis localement et sécurisé par une
Etat réel influe sur la mentalité des peuples en termes de
conscience historique. Cette mentalité est autant de qualité et
progressif que les techniques de production et de service s'acquièrent
dans le cadre d'un Etat -nation constitué. Cette étape peut
cohabiter avec une priorité expugnable de la constitution de l'Etat-
nation. Il n'y a pas de meilleure compagne de changement de mentalité
(civisme fiscal y compris) sinon dépendant de l'acquisition des facteurs
de production des biens et des services propres, et le travail réel et
valorisant subséquent dans le cadre d'Etat-nation constitué
historiquement.
Le processus est inscrit dans une lutte de classes , un monde
qui se révèle celui de cruauté occultée entre
classes sociales. L'Etat moderne doit être le rempart véritable de
tout progrès. L'idéologie invisible des classes sociales
dominantes ne permettent pas aux paysans d'acquérir la lucidité
nécessaire pour la lutte politique. Ces repères occultés
de progrès la base des civilisations modernes demeurent un enjeu
redoutable de la démocratie des peuples contre la démocratie d'en
haut. Les Etats faibles ne disposent pas de pouvoir d'agir et de l'initiative
historique tant qu'ils sont d'abord inscrits dans une concurrence
élitististe. Notre pays ne disposera pas de l'initiative historique tant
qu'il s'inscrira dans une telle perspective n'étant pas nous ne sont pas
conscient de la closonnement inconscient des classes.
Il s'agit en définitive , pour commencer la
présentation détaillée de notre proposition de
répondre à la question de savoir que représente en
qualité les secteurs clés et prioritaires de développement
historique des Etats modernes : le secteur de la police , de
l'armée et de la sécurité, et le secteur culturel ?
Nous nous référons au Document de
Stratégie pour la Croissance et la Réduction de la
Pauvreté (DSRP en sigle), pour donner cet état des lieux du fait
que le plan de développement national est l'unique cadre de
référence pour l'élaboration des programmes
d'investissement dans les secteurs clés et prioritaires, de plans
sectoriels de développement historiques subséquents. On le sait
les politiques de DSCRP sont celles de reformes continues et en
évaluation, mais dans quelle priorité se trouve-t-on ?
En termes de priorités :
LE PARTENARIAT TRADITIONNEL
Pour une brève historique générale de
partenariat traditionnel, il faut dire que les plans de développement
national successifs depuis 1960 ont mis l'accent sur une assistance technique
résidante et permanente depuis l'indépendance jusqu'aux
années 1980. Les années qui ont vu venir le Programme
d'Ajustement Structurel, le PAS. En effet, le PAS alliait le double volet
technique et économique, qui était en gros une conception
néolibérale du développement avec la priorité
accordée au mouvement des capitaux internationaux privés,
à la privatisation, et autres mécanismes corollaires. Les
résultats ont été catastrophiques pour le Zaïre
d'alors, le peuple s'en souvienne.
Les plans de développement de la RD Congo depuis 1960
ont culminé, au plan de développement de la décennie 2002,
au Plan d'Action Prioritaire du Gouvernement, PAP en sigle, programme qui a
précédé la Politique économique du gouvernement,
PEC en sigle. Ce dernier a été suspendu alors qu'il faisait
partie avec le Plan Relais de Consolidation des derniers dispositifs de plan
décennal qui a été conclu sous le label de cinq ans de
DSRP Intérimaire, soit de 2000 à 2005 et de cinq ans d'un DSRP
final (20005 - 2010) qui a abouti à l'effacement de la dette.
Il a toujours manqué à ces divers plans, cet
autre double volet proprement politique, d'une démocratie de peuples
à la base ,et culturel ,d'un encrage utile des peuples à leur
mémoire culturelle.
Un plan décennal de développement tel que celui
que nous avons conclu avec la communauté financière
internationale à travers le DSRP reste est une vision de la Nation, et
en tant que telle, il relève de la souveraineté de la Nation.
Après la disparition regrettable du Président
Laurent Désiré Kabila, le Président Joseph Kabila a rendu
possible la reprise des relations avec la communauté financière
internationale par l'élaboration de DSRP Intérimaire qui a permis
d'entrer de plein -pied dans la stratégie DSRP-PPTE en 2001. Le
processus d'élaboration a débuté en avril 1999 par
l'organisation d'un séminaire sous la tutelle des ministres de plan et
de commerce et mettant en valeur l'approche de la dynamique communautaire.
Théoriquement ,nous crayons qu'une telle mise en oeuvre
effective des mécanismes d'une gestion concertée avec la base de
notre société au moyens des projets ,des programmes et de
politiques de développement devait être un choix politique
salutaire dont nous devons considérer comme stratégie centrale
pour le développement de notre pays. L'Etat devait se gérer aussi
bien au sommet qu'à la base.
Le Gouvernement formé après les premières
élections démocrates de 2006 s'inscrivait déjà dans
la reprise de plan décennal qui a été interrompu, qui a
connu par ailleurs une exécution d'au moins six ans. En faisait foi
l'obtention d'un milliard de dollars en tant que Facilités pour la
Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC). Le Gouvernement
s'est proposé en son temps de négocier l'intégration d'un
plan triennal dans ce plan général qui n'a pas aboutit en 2006.
La Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la
Croissance (FRPC) du FMI et les prêts concessionnels de l'Agence
Internationale pour le Développement de la Banque mondiale constituent
un contrat de conditionnalité qui nous astreignait au respect des
clauses de ce plan.
Le plan national intérimaire contenait des reformes
structurelles et sectorielles. Nous allons présenter ici quelques
reformes et en apprécier l'évolution. Le DSRP devait impliquer
toutes les forces nationales (de la base au sommet) et des forces
internationales en faveur de la renaissance du pays. Tenez, nous constatons
collatéralement à ce plan la mise en place d'un espace
d'harmonisation des initiatives internationales sur la RD Congo qui comprend
les organisations internationales et plusieurs Etats ( Eufor , Union
Européenne, CIAT, MONUC, OIT, PNUD, etc.).
Les gens devaient savoir que le principe qui guide notre
projet sociétal est la notion de l'histoire. L'immense besoin qu'exprime
notre beau pays et les efforts pressants de disponibilisation des ressources
devaient dépendre d'un Etat constitué historiquement et d'une
maturité mentale délibérée. Ce qui appelle
l'exigence de mise en place de ces priorités véritables, des
secteurs véritablement porteurs, pour la mis en oeuvre de principe de
partenariat entre le public (l'Etat) - et le privé, le public et le
public (coopération mutuellement avantageuses d'Etat à Etat), et
enfin le partenariat entre le privé (le secteur privé) et le
privé ou marchant.
Le « partenariat rénové »
des années 2000 est fondé sur le principe responsable de gagnant
-gagnant. Le partenariat est mis en oeuvre dans le but d'accompagner les
reformes et de reconstruire notre pays. Le partenariat met l'ensemble les
bailleurs de fonds du secteur privé et du secteur public pour financer
des projets d'envergure dans plusieurs secteurs d'intervention ou
d'activité nationales, les institutions partenaires au niveau
multilatéral, des Etats partenaires au niveau bilatéral, la mise
en place les comités de pilotage et surtout le renforcement de la
gestion participative de la population qui devait être fait par un budget
participatif.
Le partenariat avec le Contrat Chinois, avec lequel nous avons
su visiblement tirer profit du secteur privé chinois est globalement
positif. Il s'agit d'un grand volume historique d'aide en termes des facteurs
de productions (machines lourdes et autres matériaux), dans la nature et
en mode de partenariat non exclusivement monétaire (le troc). Une
société de construction chinoise peut prendre en charge son
personnel au point de dormir dans le baraquements au lieu de loger des
hôtels luxiluants , ce qui fait une grande économie. Ce
partenariat avec la chine s'inscrit dans une continuité, depuis la
construction du palais du peuple, du stade de martyr , et autres ouvrages
réalisés au pays. C'est un partenariat qui est loin comparable
à ceux conclus avec des partenaires traditionnels.
Le partenariat chinois non sans quelques contradictions
aiderait à évaluer avec une certaine traçabilité
d'innombrables activités nationales qui se déroulent dans notre
pays avec le partenariat traditionnel avec l'occident de plus de 100 ans
depuis la conférence de Berlin : les programmes, les feuilles de routes
et des projets de développement consignés ou non, jusqu'au DSCP
actuel, le Document de Croissance et de Stratégie pour la
Réduction de la Pauvreté, le DSCRP en sigle, etc. C'est la
consécration d'une étape qui a atteint son apogée,
l'extraversion quasi- totale de notre pays et la dépendance
économique.
En fait, nous prônons une mise en oeuvre progressive des
politiques de reforme et accompagnons le gouvernement de la République,
les associations, le secteur privé ou marchant, les hommes de bonne
volonté responsables et patriotes dans la réalisation des
idéaux de la nation. Nous n'ignorons pas que la réalisation des
actions prioritaires programmées devaient dépendre de la
disponibilité des financements nécessaires, des actions
prévues devaient se réaliser dans le temps, les actions non
réalisées ou en souffrance devant être revues et
corrigées périodiquement.
Nous sommes un Parti politique appelé à
gérer le pays, sinon pour préparer nos membres à la
gestion publique du pays. Pour cela, il faudrait impérativement
commencer par suivre la gestion réelle du pays. Nous sommes plus
pratique, pour suivre les activités nationales, il est impérieux
de se référer au plan de développement officiel de notre
pays, en l'occurrence le DSCRP , le Document de Croissance et de
Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté.
Une telle approche a l'avantage d'être concret et
véridique. S'il est mis en place pour l'évaluation de partenariat
,il permet la programmation collective et le contrôle collectif dans la
réalisation des programmes : l'appropriation par le peuple des
fonds de développement mis à la disposition des différents
secteurs de la vie nationale et locale ,la définition des choix
collectif des priorités et le contrôle de l'attribution des
marchés et leur réalisation.
Nous allons nous référer au résumé
de DSCRP donné dans les encadrés du document en modifiant l'ordre
de présentation. Il s'agit ici de donner un état des lieux de
l'Etat dans tous les domaines d'interventions à partir de 2002 pour
permettre de suivre l'évolution de la situation du pays
jusqu'aujourd'hui et relancer l'avenir.
Le document donne l'impression que la RD Congo ne survit
qu'avec de l'aide extérieure au développement. Nous abordons
cette étude dans le cadre d'une philosophie proceduraliste qui englobe
la pédagogie morale. Notre objectif est le développement
socio-économique et culturel tangible de notre pays.
Le plan de développement de la RD Congo est, en
l'occurrence, le Document de stratégie pour la croissance et la lutte
contre la pauvreté et l'emploi, DSCRPE en sigle. Le DSCRPE est le cadre
de référence officiel pour la planification national, il est par
ce fait même le premier instrument de développement.
Notre Projet de société a pour vocation de
s'ancrer dans la marche réelle du pays en suivant le plan de
développement concret de la République Démocratique de
Congo coulé dans le Document de Croissance et de Stratégie pour
la Réduction de la Pauvreté (DSCRP en sigle ) publié en
2006 , document qui a pris en compte des données de 2002
jusqu'à l'échéance de 2015.
Ce que beaucoup de gens ignorent, est que le DSRPE est le plan
décennal de développement national de notre pays, c'est sur quoi
le gouvernement doit s'efforcer d'aligner l'ensemble des programmes nationaux,
les cinq chantiers, les budgets de l'Etat de chaque année, et autres
projets. C'est le défi à relever. Le DSCRPE est un plan de 10 ans
divisée en trois phases :
1) 2000-2002 : processus de paix, bonne gouvernance (le
renforcement des institutions) et stabilité économique ;
2) 2002-2005 : soudure entre la stabilisation
macro-économique et la croissance pro-pauvre (réhabilitation des
infrastructures, du capital humain, l'accès aux services sociaux, et des
capacités du gouvernement) ;
3) 2005-2010 : la relance de l'économie nationale
et croissance forte, durable et pro-pauvre.
Au point de vue des objectifs de DSCRP le point le plus
important pour nous comprend la capacité de participation des
populations à son élaboration, sa réalisation et son
contrôle, ce que le DSCRP appelle la dynamique communautaire. Ce point se
focalise au niveau du pouvoir exécutif alors qu'il devait
s'organisé en vrai pouvoir délibérant et de
contrôle. Il est en effet impérieux de savoir que
l'élaboration, la réalisation et l'évaluation de plan de
développement national exige une approche globale qui appelle toutes les
forces et toute l'expertise de la nation.
Aujourd'hui, après les premiers rapports
d'évaluation de la mise en oeuvre de la Stratégie de Croissance
et de Réduction de la Pauvreté et de la Promotion de l'Emploi
(avril 2007 à décembre 2008), et les résultats atteints,
la baisse de taux de mortalité infantile et l'exigence de l'alignement
du budget 2012 sur le DSCRP. Plusieurs considérations devront
être faites. Les résultats portent sur les indicateurs humains,
notamment la baisse de taux de mortalité des enfants du coté des
officiels en RD Congo. Les partenaires occidentaux de leur coté
demandent à ce que les projets soient crédibles eu égard
à la faiblesse de gouvernance économique et financière.
Pour son renforcement, le président de Comité de
Pilotage de DSCRP, le Professeur Kalonji Ntalaja, a proposé que le DSRP
soit débattu au Parlement, au lieu d'être un contrat qui ne
regarde que le Gouvernement et les partenaires extérieurs.
Nous devons après dix ans d'exécution de DSCRP
revoir la définition des priorités :
0. l'instauration de la paix, c'est-à-dire la
défense et la sécurité ;
1. La croissance ou la production des secteurs porteurs ;
2. La dynamique communautaire et la bonne gouvernance ;
3. L'accès aux services sociaux et la réduction
de la vulnérabilité ;
4. La lutte contre le VIH/Sida.
Ces matières sont à suivre et à soumettre
à l'évaluation par les groupes des responsables de chaque
secteur d'activités nationales. Le topo ci-dessous que nous
présentons a l'avantage de donner les domaines d'intervention, les
organes nationaux de pilotage, les timing, les institutions partenaires au
niveau multilatéral, des Etats partenaires au niveau bilatéral et
la hauteur des budgets qui viennent en appui à partir des
priorités.
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