Etude sur les connades dechetsissances,attitudes et pratique du personnel sur la gestion des déchets en milieu hospitalier « cas de l'hôpital provincial du nord-kivu à Goma, du 06 janvier au 28 juin 2010 »( Télécharger le fichier original )par Aline KASOKI Institut supérieur des techniques médicales de Goma ; I.S.T.M. - Grade de gradué en santé publique Option : Santé publique. Orientation : gestion des institutions de santé 2009 |
3. AttitudeL'attitude du personnel est différente face aux déchets de soins dans leur gestion. La culture d'une personne peut avoir un impact positif ou négatif face la façon de gérer les déchets. Le fait de n'est pas garder longtemps les déchets dans le service et les évacuer à temps est une bonne attitude cela se confirme dans le tableau n°X ; 36% déclarent que l'évacuation se fait au début de la journée, suivi de 33%, si une fois la poubelle remplie et 5% l'évacuation de déchets est immédiate. Cependant, le stockage des déchets de soins ne doit pas être gardé pendant plusieurs jours avant l'évacuation et destruction vue le risque qu'il comporte. Ainsi l'évacuation doit être journalière ne dépassant pas 3 jours au maximum32(*). L'hygiène et l'assainissement de service c'est l'affaire de tous. A travers le tableau n°XI de 80 enquêtées, 44% déclarent que ce sont les infirmiers, les garçons et filles de salles qui doivent assurer l'hygiène et assainissement; lorsque 21% reconnaît il revient à tout personnel de l'hôpital. Les attitudes étant différente face aux déchets pour le personnel, nous le lisons dans le tableau n°XIII que 47% ont une attitude d'évacuer les déchets, 38% les évitent mais la désinfection de ces déchets de soins ne pas faite avant de les évacuer. Le tableau n°XII la déclaration est faite par 51% que les déchets ne sont désinfectés, 33% n'en savent rien. Ils ignorent que ces déchets portent une colonie des microorganismes très dangereux. La précaution de désinfecter à la source les déchets de soins infectieux et anatomique est capital pour réduire les risques pour le personnel et patient avant d'être emballés. Tous les agents travaillant dans un établissement doivent être sensibilisés pour quitter la mentalité de mal gérer les déchets. Normalement c'est aux infirmiers (ères), aux techniciens, aux inspecteurs et aux chauffeurs que revient la responsabilité au jour le jour de la gestion des déchets médicaux. Le tri correct de déchets et étiquetage de chaque sac ou emballage jusqu'au stockage approprié est une attitude préventive et sécuritaire.33(*) Le personnel de santé doit veiller à ce que le malade et lui-même résident dans un environnement propre et assaini mais aussi non contaminer34(*). 4. La PratiqueIl est en effet extrêmement important de bien séparer ou trier dès la production de ces déchets selon leur nature pour s'assurer qu'ils sont éliminés correctement. Selon le professeur Soukchal épidémiologiste à l'hôpital de Bénin dans son enquête dit que : dans 42% des services, la gestion de déchets est mal faite par les travailleurs. Il en est de même pour le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu au tableau n°XVI; 79% ne font le triage de déchets de soins contre 21% qui ont l'habitude de trier les déchets de soins. La majorité des pays à faible revenu ne séparent habituellement pas les déchets dangereux des autres. Dans d'autres ils peuvent produire les déchets de soins de santé est de 0,5 à 3kgr. Les pays a revenu élevé peuvent produire jusqu'à 6kgr de déchets dangereux par personne et par an. Les pays en voie de développement n'ont pas de moyen suffisant pour faire face à cette situation de la quantification des déchets hospitalier. Cette situation n'épargne pas notre pays en particulier l'hôpital. Tableau n°XVII Sur le 100% de nos enquêtées, 89% déclarent que la poubelle est gardée dans le service. Une fois évacuer les déchets, les poubelles sont nettoyées avec un désinfectant. C'est une façon d'éviter les dangers que causent ces déchets, une fois mal traitée les différentes poubelles doivent être mises dans chaque service producteur de déchets et contre les odeurs.35(*) Pour la bonne sécurité d'un personnel dans le travail, un matériel approprie doit lui être imposé pour l'utilisation. Au tableau n°XVIII l'usage du matériel de protection pendant la manipulation des déchets de soins est fait quelque fois à 40%, souvent à 30% rare de fois à 27% déclarent nos enquêtés. Ce personnel semble ignorer l'importance de l'usage d'un matériel de protection comme le masque, tablier, botte, gants, etc. La personne travail à mains nues. L'incinération de déchets état une méthode qui consiste à une combustion efficace dans les fours spéciaux qui doivent remplir « la règle de 3 T». De nos observations directes ; celui installé dans l'enceinte même de l'hôpital est complètement dépassé et hors normes européens. Il y une décharge auprès de l'incinérateur des déchets difficilement brûlé. C'est un déversoir des déchets non trié à l'avance. C'est un brûleur obsolète, polluant, nocif pour les malades hospitalisés, personnel de l'hôpital et pour l'environnement. Au tableau XIX; plus de 60 % du personnel de l'hôpital parle de l'existence d'un incinérateur dans l'établissement. Il se limite à cela et 84% n'ont aucun fois visité le lieu ou l'incinérateur qu'il parle comme nous le constatons au tableau n° 20 fréquence de visite de l'incinérateur. Il sera difficile de connaître les moyens utilisés pour brûler les déchets lisons dans le tableau n°XXI plus de 80% ne savent pas comment sont brûlées les déchets qu'ils produisent. Tableau n°XXII: sur le 80 enquêtés soit le 100%, 68 déclarent que le comité d'hygiène pour le suivi de gestion et assainissement n'est pas présent à l'hôpital la gestion de déchets hospitalier dans cet établissement est un problème qui nécessite une formation et la mise sur pied d'un comite d'hygiène et assainissement. Tableau n°XIV: parmi les enquêtés soit 76% déclarent n'avoir pas eu une formation sur la gestion de déchets en milieu hospitalier lorsque 19 enquêtés soit 24% ont une formation. La formation du personnel sur la gestion est à surveiller sur les manipulations à chaque étape du cycle et suivre scrupuleusement les standards établis, par ce que le tri correct de déchets et étiquetage de chaque sac ou emballage jusqu'au stockage approprié est une attitude préventive et sécuritaire.36(*) * 32 idem opcit 1 * 33 www.siteressources.woldbank.org * 34 www.sg.cnrs.fr/cnps/guide/doc/dechets/guidesdechets.pdf * 35 Nzeyimana P, évaluation des systèmes de gestion des déchets hospitaliers, UO/CIDEP 2008-2009 inédit. * 36 www.siteressources.woldbank.org |
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