Projet de création de la radio campus de l'université de Kinshasa, éléments de la grille des programmes et attente du public( Télécharger le fichier original )par Jean-Pierre MASUKESA KILUNDU FAMAS Université de Kinshasa RDC - Licence en communication et journalisme politique internationale 2010 |
LISTE DES ABREVIATIONS1. UNIKIN : Université de Kinshasa 2. RDC : République Démocratique du Congo 3. FAMAS : Famille Masukesa 4. CNPP : Centre Neuro-Psycho pathologique 5. GSMA : Groupe Scolaire de Mont Amba 6. ITM MA : Institut technique Médical de Mont Amba 7. ERAIFT : Ecole Régionale d'Aménagement Internationale des Forêts Tropicales 8. RCAM : Radio Campus Alma Mater 9. TSF : Téléphone sans fil 10. FM : Fréquence Modulée 11. CSA : Conseil Supérieur de l'Audiovisuel 12. UNPC : Union Nationale de la Presse Congolaise 13. TV : Télévision 14. ESP : Ecole de Santé Publique 15. UNAZA : Université nationale du Zaïre 16. UOC : Université Officielle du Congo 17. ULC : Université Libre du Congo 18. MPR : Mouvement Populaire de la Révolution 19. C.U.K : Cliniques Universitaires de Kinshasa 20. ONATRA : Office national de transport 21. OTRACO : Office de Transport du Congo 22. USAID : Organisation Américaine pour l'Aide au Développement 23. UPN : Université Pédagogique Nationale 24. ISTM : Institut Supérieur des Techniques Médicales 25. CREN-K : Centre des Recherches Nucléaires de Kinshasa 26. ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire 27. ULB : Université Libre de Bruxelles 28. Pr. : Professeur 29. SIC : Sciences de l'Information et de la Communication 30. FNRS : Fonds national de Recherche pour la Science 31. UNESCO : Organisation de Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture 32. USB : Unity System Basic 33. CD : Compact disque INTRODUCTION GENERALEa. O.I ProblématiqueA la veille du troisième millénaire, les médias occupent de plus en plus une place considérable dans tous les secteurs de la vie. Aucun milieu urbain ou rural soit-il se veut vivre sans média de quel forme soit-il. Car tous les hommes du monde entier connaissent actuellement le rôle incontournable que jouent ces autoroutes de l'information. Ceci est aussi tributaire du niveau culturel pour lequel chaque population cherche à atteindre le seuil minimum ou maximal. Cette importance attachée à la radio s'explique par le fait que la radio et la télévision sont des supports d'enseignement, de formation, d'information, de publicité et de divertissement. Mais déjà à ce niveau il convient de comprendre qu'à l'heure de la prolifération médiatique comme nous la vivons en République Démocratique du Congo, les hommes de médias ne se consacrent plus au message mais plutôt au récepteur. Car, nous ne sommes plus à l'époque où le récepteur (public) était considéré comme passif et prêt à tout consommer. La forte concurrence et la capacité ont complètement changé cette donne. Actuellement l'objectif de la mesure de l'audience est d'assurer aux programmes proposés l'audience la plus large qui est de satisfaire au mieux les attentes du public.1(*) Bien que l'essence même de la communication est l`intention que l'on dispose de transmettre un message à un public donné et que le niveau de réception et d'appréciation du message dépend de son contenu.2(*) Dans un autre registre, certains théoriciens de l'information et de la communication ont le souci qu'il faut que la quantité des informations émises soit égale à la quantité reçue.3(*)Depuis les nuits de temps, la réflexion de l'homme n'est jamais arrivée à son terme ; elle est inachevée et continuelle ; car, elle ne peut s'arrêter que le jour où l'homme cesse d'exister. Cependant, comme le souligne Daniel BOUGNOUX, « il n'y a pas d'information en soi. Toute information est étroitement relative au sujet connaissant, à la sensibilité de ses capteurs, à sa culture, à ses curiosités. (...). dans chaque cas, nous nous montrons sensibles aux seuls signaux que filtrent notre clôture informationnelle.4(*) Dans sa grande réflexion, l'homme pense à établir une relation entre le passé, le présent et le futur. Il projette son regard dans le passé pour savoir ce qu'il avait fait jadis, comment y est-il parvenu ? Lorsqu'il pense aux obstacles surmontés pour y arriver, il cherche en effet à améliorer sa situation présente. Qu'à cela ne tienne, son désir insatiable de recherche et son incapacité à pouvoir arrêter son raisonnement lui soumet devant un impératif du futur. Les obstacles rencontrés pour arriver au présent dans la réussite ou l'échec de ses objectifs du passé lui obligent à appréhender soit autrement, soit avec amélioration son futur. C'est alors qu'il sera appelé à tracer des perspectives pour son avenir. C'est dans cette perspective que certains philosophes voient la vie comme un ensemble des prévisions que l'homme se fait pour bien aborder son lendemain. Pour ce, il en étudie les problèmes, les opportunités, les causes en amont, les contraintes, l'arbre à problème et entrevoit (propose des solutions tout en tenant compte des facteurs qui entrent en ligne pour la réalisation de solutions proposées. Prévoir toutes ces activités revient à concevoir un projet. Et pour le cas échéant qui est le projet de création de la radio campus, concevoir un tel projet revient à identifier les problèmes auxquels cette radio vient trouver solution. C'est qui revient à dire que la réalisation de ce projet vient répondre à un certain nombre des préoccupations de son public qui est la communauté universitaire. Ces attentes du public aideront certes les concepteurs de la grille des programmes à élaborer des émissions pouvant leur satisfaire. Faire un projet c'est aussi rêver sur l'avenir. Et si nous devons abonder dans le même sens que le Cinéaste Réalisateur japonais qui dit que « l'homme a du génie lorsqu'il rêve ».5(*) Cela veut donc dire que le projet de création de la radio campus serait aussi le fruit du génie créateur ou du rêve de son initiateur malgré qu'il rencontre des difficultés pour sa réalisation. Il est certes vrai que dans la plupart des pays en voie de développement la radio constitue le moyen de communication le plus accessible. A ce titre, elle est un puissant agent du changement et du développement. Mais comme partout ailleurs, dans le monde, son pouvoir et son influence dépendent de sa crédibilité et de son haut niveau de professionnalisme. Or, ces deniers critères sont tributaires de la grille des programmes conçue de la manière à répondre aux attentes de son public. Par ailleurs, faire allusion à la création d'une station de radio, c'est aussi penser à la qualité du matériel qu'utilisera le journaliste pour la production de son travail. Car ça doit répondre naturellement aux critères professionnels.6(*) Il ne suffit pas certes de concevoir un projet mais plutôt de planifier comment arriver à le concrétiser. Et aussi, la conception des projets dépend des problèmes qui se posent dans la société. Cet état des choses nous conduit ainsi, à nous poser des questions de savoir pourquoi le projet de création de la radio n'est-il pas jusqu'alors concrétiser ? Ou si le non réalisation de ce projet n'est pas dit à la non prise en compte de certains paramètres d'un projet notamment : la gestion de l'ouvrage, et aussi la non prise en compte des problèmes sociaux du milieu d'implantation lesquels déterminent l'élaboration de la grille de programmes ? * 1 WOLTON D., A la recherche du public, Paris, Hermès, 1993, p.11 * 2 EHRAD W., Dictionnaire Critique de la communication, Tome I, Paris, P.U.F., p. 163 * 3 SHANON, C. et WEAVER, W., Les Théories mathématiques de l'information, 1985, p.56. * 4 BOUGNOUX, D., Introduction aux sciences de la communication, La Découverte, Coll. Repères, Paris, 1998, p.47. * 5 KURUSAWA, Cinéaste réalisateur du Film Les 7 samouraïs, Tokyo, 1998, p.28 * 6 Pierre A. et A. J. TUDESQ, Histoire de la radio, Ed. le Seuil, Paris, 1997, p.65 |
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