2.1.1.8. Organisations spatiales et sociales de la
société Aménagement des habitats et des terroirs
villageois
Dans l'ensemble, la société présente un
faible degré d'aménagement de l'habitat humain indiqué par
la séparation nette de l'emplacement des cases avec les puits et les
lieux de culte. Pour chaque famille, on voit une bonne organisation et
délimitation de l'espace occupé.
Des exemples de carte sociale comme le cas du village d'Ambola
avec ses villages environnants et celle de Beheloke Bas/Beheloke Haut, à
titre d'illustration, sont présentées dans la partie annexe de ce
présent mémoire (Annexe 04).
La disposition de certains villages, comme le cas de Beheloke
Bas/Beheloke Haut, décrit une nette séparation de deux
établissements de même nom, l'un au bord de la mer (Beheloke Bas)
et l'autre se trouvant à l'intérieur (Beheloke Haut).
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La distinction fait refléter l'installation de deux
ethnies différentes : le village au bord de la mer est occupé par
les Vezo et celui à l'intérieur constitue le lieu de
résidence des Tanalana.
Tendances organisationnelles des espaces
Du point de vue organisation d'habitat, on voit une nette
séparation des espaces d'habitation et des espaces culturelles et/ou
cultuelles.
Suivant les villages, on distingue généralement
deux à cinq zones principales : la zone d'habitation, la zone
d'activités culturelles et cultuelles, zone des cimetières, les
zones sacrées. Certains Tamariniers (« Kily ») sont
classés parmi les zones sacrées.
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