CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE
Au fil des années, l'activité d'escorte
groupée de marchandises appelée aujourd'hui le suivi du trafic
des marchandises a connu une dynamique et aussi quelques défaillances
dans son organisation. Pour mieux appréhender cette activité nous
avons jugé judicieux d'approfondir nos réflexions sur
l'étude du fonctionnement et l'utilité du suivi du trafic routier
inter-Etats des marchandises.
I Cadre Conceptuel
1- Facilitation du Trafic Routier Inter -Etats
1-1 Origine
L'organisation d'un système de convoyage des
véhicules de transport de marchandises a fait l'objet de
résolution lors des réunions des Ministres chargés des
Transport du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Niger à
Bamako en 1993 et à Bobo Dioulasso en Octobre 1997.
Cette même préoccupation était au centre
de la concertation entre la Communauté Portuaire d'Abidjan et les
opérateurs économiques des pays sans littoral en Janviers
1999.
Enfin, le 21 mai 1999, en vue d'améliorer la
fluidité du trafic routier, les Ministres chargés des Transports,
de la Sécurité et l'intérieur du Burkina Faso, de la
Côte d'Ivoire, du Mali et du Niger, se sont réunis à
Yamoussoukro.
Ces différentes réunions ont abouti, au niveau
de la Côte d'Ivoire à la signature d'une autorisation provisoire
accordée à l'OIC par l'Etat le 05 Novembre 1999 pour
l'organisation de la fluidité routière.
Aussi, fort de cette autorisation l'OIC dont l'une des
missions fondamentales est d'oeuvrer à l'amélioration des
conditions d'acheminement des marchandises et fort de son expérience
dans le commerce international et de ses relations particulière avec ses
homologues (Conseils des Chargeurs), a présenté une proposition
de service public au gouvernement.
Ainsi, le 19 Mars 2011, l'Etat a signé avec l'OIC une
convention de concession pour le financement, l'organisation et l'exploitation
de l'escorte groupée des camions de marchandises.
1-2 Les objectifs
L'escorte groupée de camions de marchandises
dénommées Fluidité Routière, concédée
à l'OIC vise à améliorer la fluidité du trafic
routier sur les corridors Ivoiriens afin de :
· Accroître la compétitivité de nos
ports ;
· Eviter les fraudes de toute nature ;
· Contribuer de façon pertinente à la
sécurité des personnes et des biens ;
· Et faire de la Côte d'Ivoire un grand pays de
transit.
1-3 Les moyens
ü Au plan Administratif
· Convention de concession pour le financement,
l'organisation et l'exploitation de l'escorte groupée des camions de
marchandises.
· Implication du commandement Supérieur de la
Gendarmerie et de la Direction Générale de la Police nationale
par l'émission de notes de services et de messages et la mise à
disposition de l'officier de liaison à l'Office Ivoirien des Chargeurs
(OIC).
· Instructions de la Direction Générale de
la Douane et disponibilité des services d'escorte.
ü Au plan Humain, Technique et
Logistique
· Environ 50 agents de l'OIC (Cadres, des Agents de
maîtrise, Employés) repartis dans les différentes antennes
à Abidjan et à l'intérieur du pays du pays.
· Brigade spéciale de la police chargée de
l'escorte.
· Des agents des forces de l'ordre (Police, Douane,
Gendarmerie) requis tous les jours pour les convois.
· 10 véhicules doubles cabine
équipés de gyrophares, de radio HF d'une portée de 1500
km.
· 12 fax dont 10 repartis dans les antennes OIC et 02
installés dans les services des douanes des postes de Pôgô
et Ouangolo ;
· Une dizaine d'antennes opérationnelles.
|