Les différentes étapes du financement d'un marché public par les banques commerciales: cas de la SGBS (Société Générale de Banques au Sénégal )( Télécharger le fichier original )par Girolle Opulence Bénia SENDE Institut supérieur de management de Dakar - Master II en passation des marchés 2012 |
I- Les crédits directsIl y a un décaissement de fonds immédiats avec un risque immédiat et un taux vraiment élevé à supporter par les entreprises. 1- DécouvertIl permet à l'entreprise de régler ses besoins
de trésorerie. C'est l'autorisation que la banque donne à son
client de tirer des chèques pour un montant supérieur à la
provision de son compte (compte débiteur jusqu'à un certain
plafond). Souvent les entreprises ont recours au découvert pour des
besoins non affectés et irréguliers. Il est plus risqué
pour la banque avec un taux élevé et un intérêt post
compté calculer au prorata de l'utilisation modulable en fonction des
besoins, supportés par le client (entreprise). Pouvant craindre de
financer des pertes, en accordant ce crédit sans échéance
précise, le banquier se montrera exigeant pour octroyer une autorisation
de découvert : la situation de l'entreprise, l'ancienneté des
relations avec la banque, les garanties proposées sont autant
d'éléments qui seront examinés. Comme la facilité de caisse, le découvert présente l'avantage d'être un crédit ne donnant lieu au paiement d'intérêts que sur les utilisations réelles. Toutefois, au taux du découvert s'ajoute, lors de l'arrêté trimestriel du compte de l'entreprise, la "commission de découvert" et la "commission de mouvement" de compte, cela accroît considérablement le coût de cette forme de crédit, dont le taux d'intérêt est toujours supérieur à celui d'un crédit de mobilisation de créances. 2- Escompte commercialL'escompte est une opération de
crédit par
laquelle le banquier met à la disposition de l'entreprise porteuse
d'un
Effet
de commerce non échu, contre remise de cet effet, le montant de
l'effet diminué des intérêts et des commissions. Il y a un
décaissement de fonds. Si l'effet est impayé à
l'échéance, la banque se retourne contre son propre client, qui
supporte donc le
risque de
défaillance de
son acheteur. L'escompte du côté de l'entreprise c'est la
cession de créance et du côté de la banque c'est le rachat
de créance. Avant d'accorder une autorisation d'escompte, le banquier
étudie la situation de son client (situation financière,
importance du chiffre d'affaires, proportion de chiffre d'affaires
confiée à la banque sollicitée, délais de paiement
consentis à la clientèle, délais en vigueur dans la
profession, type de clientèle sur lequel son client tire des traites,
nature de ces tirages, garanties pouvant être obtenues, etc.). |
|