EPIGRAPHE
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux
est à eux! Heureux les affligés, car ils seront
consolés! Heureux les débonnaires, car ils hériteront la
terre! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car
ils seront rassasiés! Heureux les
miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde! Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront
appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui sont
persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à
eux! Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on
vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal,
à cause de moi.
Matthieu 5, 3-11
DEDICACE
L'honneur et la gloire soient rendus à l'Eternel
mon Dieu le créateur de tout ce qui existe. Magnifié soit le nom
de Seigneur Jésus Christ qui est le chemin, la vérité et
la vie pour aussi bien la connaissance que nous détenons. Personne ne se
connait sinon son créateur, nous disons « L'Eternel est
grand ».
Ce précieux travail est dédié
à mes très chers parents Richard CISUAKA et Angel KUTEMENYI WA
KABULU, qui malgré leurs petits moyens qu'ils détenaient, ont pu
privilégier mes études, pour que je sois aujourd'hui ce que je
suis.
A mes oncles Paulin TSHIDINGI, Blaise NKASHAMA,
Gérard MUSUNGAYI et Zacharie MUAMBA sans oublier ma très
chère tante Christine MPUNGA, qui la pratique de leurs conseils a
contribuée fortement à l'érection de ma
personnalité présente.
A tous mes frères et soeurs Marie, Grégoire,
Franck, Patient, Ledoux, Hubert, Fiston, Richard et Plamedi, qui ne cessaient
plus jamais de me fortifier et de ragaillardir pendant tout mon parcours
estudiantin.
A vous tous que je n'ai pas eu à citer.
AVANT-PROPOS
Si tu me donne un poisson, je mangerai et j'aurai faim.
Mais si tu m'apprends à pêcher, je mangerai et je n'aurai plus
faim. Ce qui veut dire être formé c'est toute une richesse que de
quémander, mais il sied de stipulé que le travail dont nous
présentons n'est pas la manne du ciel, plutôt le fruit des mains
d'hommes auxquels nous reconnaissons les efforts consentis et méritent
nos sincères gratitudes.
Primo, nous remercions le créateur de toute
créature, sujet de ma réussite.
Secundo, nous remercions également en
général toutes les autorités académiques de
l'Institut Supérieur de Commerce, « I.S.C. » en
sigle et adressons en particulier nos sincères remerciements à
l'endroit de notre directeur Chef de travaux Emery KANGODIE MALONGO pour avoir
accepté de nous aider en dépit de ses multiples
occupations.
Enfin, A tous mes proches Justin MULAMBA,
Célé MULENDA, Ricky NGANGA, Sylvie NGALULA, Merveille ONDJA, avec
qui on se partageait la connaissance jour et nuit, quelque la lourdeur de
circonstance.
A tous ceux qui m'ont aidé de loin ou de
près pendant mon parcours sur ce chemin tortueux et périlleux, je
vous exprime ma gratitude.
Que Dieu vous bénisse et vous accorde toujours de
sa sagesse.
Blaise NKASHAMA CISUAKA
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
L'existence de toute organisation est justifiée par une
mission fondamentale bien déterminée. Ainsi, de même qu'une
entreprise de grande distribution a comme mission première de distribuer
des produits aux consommateurs, la REGIDESO a pour mission
économico-sociale d'offrir un produit fini qui n'est rien d'autre que de
l'eau, aux consommateurs congolais.
Pourtant, pour mieux réaliser sa mission, chaque
organisation a besoin de son environnement afin de se procurer des ressources
qu'elle va essayer d'utiliser de la manière la plus conforme possible
à cette mission.
Ce devoir est beaucoup plus large et peut être
exercé au profit de l'ensemble des partenaires de l'entreprise. Afin de
répondre à ces besoins d'informations, l'entreprise doit se doter
d'une comptabilité qui a un double but de produire d'informations
synthétiques et d'aider la direction générale à
prendre des décisions et à contrôler à posteriori
l'impact de ces décisions sur la santé de l'entreprise.
Ainsi, Claude PEROCHON qualifie la comptabilité d'une
« technique d'information quantitative décrivant, en unités
monétaires, l'activité et la situation de toute entité
économique et plus spécialement de l'entreprise. (1(*)) Dans ce même ordre
d'idée, nous allons aborder, dans le cadre de ce travail, l'organisation
comptable d'une entreprise qui tient depuis un bon temps le monopole de la
distribution d'eau sur l'ensemble de territoire congolais, la REGIDESO de
Kinshasa.
Par ailleurs, comme le besoin primordial de chaque entreprise
est d'avoir une bonne organisation afin d'aboutir à un résultat
positif ; c'est ainsi qu'il faut la mise en place des moyens importants et
apprendre à les employer et les orienter en un but fructueux.
Nul n'est censé ignorer que dans toute entreprise en
déclin, la préoccupation de bon nombre de gestionnaires demeure
la recherche des moyens efficaces à utiliser pour rentabiliser leur
activité afin d'en assurer la survie. L'organisation d'un service
comptable apparait de nos jours comme un outil de gestion important. Elle est
sans doute l'outil auquel les personnes qui veulent le progrès de leur
activité recourent pour rationaliser leur gestion. Partant de cette
considération, nous avons décidé dans le cadre de
l'élaboration de notre travail, de mener des recherches sur
l'organisation et le fonctionnement du service comptable au sein de la
REGIDESO.
Ainsi, notre préoccupation ou problématique
s'articulera sur les questions suivantes :
· Comment est organisé et fonctionne le service
comptable de la REGIDESO ?
· Cette organisation permet-elle à la
comptabilité de la REGIDESO de livrer aux décideurs une
information pertinente ?
· L`entreprise sous-étudie respecte-t-elle les
principes comptables généralement admis dans sa
comptabilité ?
Nous tenterons de répondre à ces
préoccupations dans les lignes qui suivent.
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Définies comme propositions de réponses aux
questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche,
formulées en des termes tels que l'observation et l'analyse fournissent
une réponse, les hypothèses que nous avons retenues sont les
suivantes :
En République Démocratique du Congo, la
comptabilité est réglementée et le plan comptable
général congolais constitue la base d'une bonne organisation
comptable. La comptabilité de la REGIDESO est organisée suivant
les principes généralement admis et la législation
comptable de la R.D. Congo.
Une information comptable est qualifiée de pertinente
ou utile quand elle est susceptible d'avoir une influence sur le jugement que
ses destinataires peuvent porter sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l'entité ainsi que sur les
décisions qu'ils peuvent être amenés à prendre.
L'information comptable contenue dans les états de synthèse de la
REGIDESO fait l'objet d'une mission régulière des commissaires
aux comptes, dans le but d'en certifier la sincérité et le reflet
de l'image fidèle. Cette information est également à la
base de la tenue régulière de l'organe suprême de
l'entreprise, qui tient compte de l'information comptable dans des
décisions importantes concernant les nouvelles orientations. De ce fait,
nous pouvons déduire que l'information contenue dans les états
financiers de la REGIDESO est utile ou pertinente.
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix du présent réside dans la mesure
où nous voulons approfondir notre connaissance sur le fonctionnement
d'un service comptable en tant que futur gestionnaire.
Quant à son intérêt ;
Sur le plan personnel, cette étude trouve son
intérêt dans le fait qu'elle nous aidera à mieux
maîtriser, sur le plan pratique, la mise en place ou la structuration
d'un service comptable dans une entreprise. Ce travail constitue, pour nous,
une entrée dans le monde des chercheurs qui placera notre modeste nom
dans le monde scientifique.
Sur le plan scientifique cette étude se veut une base
d'information aux éventuels chercheurs qui se pencheront sur
l'organisation d'un service comptable d'une entreprise et qui voudront savoir
quelque chose sur la REGIDESO et surtout sur son organisation et son
fonctionnement comptable.
Sur le plan social, ce travail pourra servir nombreuses
entreprises publiques que privées qui, faute d'organisation de service
comptable, ne tiennent une comptabilité qu'à titre de
formalité légale, statutaire ou fiscale mais ne s'en servent
nullement pas dans la prise des décisions importantes.
4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
L'exigence scientifique nous recommande de
délimité notre étude dans l'espace et dans le temps. C'est
ainsi nous avons orienté nos investigations vers la Régie de
distribution d'eau « REGIDESO », de Kinshasa-Gombe, comme
cadre spatial ; Quant à la délimitation dans le temps, nous
avons opté pour une délimitation ponctuelle de 2008 à 2011
la période de l'exécution du travail.
5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
a. Méthodes de recherche
Madeleine GRAWITZ défini la méthode comme
l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit (2(*)).
Ainsi, tout travail scientifique doit suivre une certaine
démarche, une certaine voie désignée sous le terme de
méthode afin d'arriver à l'acquisition de nouvelles
connaissances. Dans le cadre de notre étude, nous avons fait recours
à la méthode comparative qui consiste à confronter deux ou
plusieurs choses pour déceler les ressemblances et les
différences qui existent entre elles.
Suite à cette méthode, nous avons pu comparer
l'organisation et fonctionnement du service comptable de la REGIDESO aux normes
prescrites par le plan comptable général congolais afin d'en
apprécier la conformité.
En outre, la méthode systémique ou
méthode d'analyse des liens d'interdépendance entre les
éléments d'un ensemble cohérent appelé
système, nous a permis d'analyser l'organisation comptable de la
REGIDESO dans le but d'en relever les points forts et d'éventuels points
faibles.
Enfin, la méthode déductive dont l'objet est
d'étudier essentiellement par une chaîne de raisonnements
logiques, les conséquences d'un principe, partant de quelques
vérités simples et évidentes nous a aidé à
construire une explication du système comptable en vigueur à la
REGIDESO et en apprécier la pertinence de l'information.
b. Techniques de recherche
La technique est l'outil mis à la disposition de la
recherche et organisé par la méthode dans un but
prédéfini. Les techniques sont au service de la méthode en
tant qu'outil des travaux nécessaires à l'exploitation et
à la récolte des données sur le terrain. Notre
étude a nécessité essentiellement la technique
documentaire ainsi que l'observation directe, notamment l'interview de
différents agents des services concernés par nos investigations.
Les ouvrages de comptabilité et les manuels de procédures ont
constitué pour nous les principaux documents analysés.
6. CANEVAS DU TRAVAIL (RESUME DU TRAVAIL)
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail s'articule
autour de quatre chapitres, dont les deux premiers forment la partie
théorique et les deux derniers l'Approche pratique.
En ce qui concerne la partie théorique nous
avons :
§ Le premier chapitre qui traite des
considérations générales sur les concepts de base;
§ Le deuxième chapitre aborde les
généralités sur l'organisation comptable.
Pour ce qui de la partie pratique, nous
détenons :
§ Le troisième chapitre qui fait la
présentant le champ qui nous a servi pour investigation, la
REGIDESO ;
§ Le dernier chapitre intitulé
« Organisation et fonctionnement d'un service comptable au sein de la
REGIDESO ».
Ière Partie : APPROCHE THEORIQUE DE
L'ETUDE
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES
CONCEPTS FONDAMENTAUX
Nous avons trouvé nécessaire, avant d'entrer
dans le vif de notre sujet et dans le souci de la clarification, de commencer
par les considérations générales en rapport avec nos
investigations.
C'est ainsi que nous aborderons dans ce chapitre, les
généralités sur l'entreprise et la comptabilité.
1.1. LES GENERALITES SUR L'ENTREPRISE
Pour satisfaire ses besoins, l'homme consomme les biens et
services qu'il se procure généralement par échange contre
la monnaie. Ces biens sont produits par l'entreprise.
La production des biens et des services implique la mise en
oeuvre de ressources matérielles, de travail et de capital
nécessaire à la réalisation de l'objet social pour lequel
l'entreprise a été créée.
Professeur BUSHABU, quant à lui, confirme que la
communication entre l'auteur et le lecteur ne peut être possible que si
le premier utilise un code accessible par le second. (3(*))
Dans cette optique de permettre une lecture aisée de
notre travail et éviter des interprétations contradictoires, nous
avons jugé important de procéder par la définition des
concepts clés autour desquelles gravitera notre démarche
scientifique.
1.1.1. Définition de l'entreprise
Le concept « Entreprise » admet plusieurs
acceptations selon les différents auteurs, entre autres :
L'entreprise est un organisme autonome qui produit des biens
ou des services pour un marché, en vue de réaliser un profit.
(4(*))
L'entreprise est l'ensemble de moyens utilisés pour la
réalisation, du profit et sous la responsabilité d'une même
personne juridique, d'opération commerciale ou financière
poursuivie pendant une période (5(*)).
L'entreprise est considérée comme un organisme
ou une entité financièrement indépendante produisant pour
le marché des biens ou des services (6(*)).
Partant de toutes ces définitions, nous pouvons
résumer que l'entreprise est une identité économico-social
qui opère dans un environnement donné en produisant des biens ou
des services en vue de satisfaire les besoins de la communauté, en vue
de réaliser un profit.
1.1.2. Rôle de l'entreprise (7(*))
La gestion efficiente de l'entreprise suppose la poursuite des
trois objectifs qui caractérisent son rôle :
- Rôle économique ;
- Rôle social ;
- Rôle financier.
A. Rôle économique
- Satisfaire les besoins de la clientèle aux meilleures
conditions de prix et de la qualité ;
- Veiller apporter l'équilibre entre l'offre et la
demande ;
- Innover ou créer des nouveaux
procédés ;
- Valoriser les matières premières ;
- Favoriser l'entreprise des devises ;
- Participer au développement économique.
B. Rôle social
Ici l'entreprise joue un double rôle :
- L'entreprise doit fournir les emplois ;
- L'entreprise doit rechercher l'amélioration de la
condition morale et matérielle des agents qui collaborent au
fonctionnement de celle-ci.
C. Rôle financier
Celui-ci consiste à assurer la rentabilité de
l'entreprise et son équilibre financier.
Ces trois rôles apparemment opposés ne peuvent
être atteint que par le développement de la productivité
économique de l'entreprise.
1.1.3. Classification des entreprises (8(*))
Nous pouvons classer les entreprises en se plaçant
à des points de vue très variés, c'est-à-dire en
choisissant divers critères :
- D'après leur nature juridique ;
- D'après leurs modes d'activités
économiques ;
- D'après leur module économique ;
- D'après leur taille ou dimension.
1.1.3.1. D'après leur nature juridique
Nous avons :
A. L'entreprise individuelle
Celle-ci exploitée par un individu agissant sous sa
seule responsabilité, elle présente sous trois formes
essentielles :
§ Entreprise artisanale ;
§ Entreprise agricole ;
§ Entreprise individuelle ou commerciale.
B. L'entreprise sociétaire
Celle-ci est constituée par un groupe de personnes
appelée « associés », cette constitution se
fait par mise en commun d'un capital social. On distingue les
sociétés des personnes et les sociétés des
capitaux.
- Sociétés des
personnes : La responsabilité des associés
est déterminante par la constitution de la société (SNC et
SCS).
- Sociétés des
capitaux: Le capital est divisé en action
négociable, l'actionnaire ne participe pas directement à la
gestion de l'entreprise et sa responsabilité est limitée au
montant de son effort (SARL).
1.1.3.2. D'après leurs modes d'activités
économiques
Ce secteur d'activité se regroupe à
l'intérieur des ensembles plus vastes et traditionnels. D'où nous
avons :
A. Entreprise de production
Elle comprend :
- L'exploitation
agricole : l'activité consiste à fournir
au consommateur les biens de consommation issus de la faune et de la flore.
- Les entreprises extractives minières,
énergétiques : qui fournissent entreprises
soit des sources d'énergies électriques, pétrole, etc.
soit les matières minéraux et matériaux.
B. Les entreprises commerciales
Sont des entreprise qui sont dans un but lucratif,
achètent des marchandises pour les revendre en l'état ou
après une légère transformation.
C. Les entreprises de prestation de service
Sont les entreprises qui vendent des services rendus (les
entreprises de transport, les entreprises d'expertise comptables, etc.)
1.1.3.3. D'après leur module
économique
Nous avons :
A. Les entreprises privées
Celles dont le patrimoine, à son origine, provient de
particuliers et dont la gestion est entre les mains des particuliers. Elles
sont subdivisées en entreprise individuelle et sociétaire.
B. Les entreprises coopératives
Ce sont des associations des personnes qui se proposent
d'assurer essentiellement à leurs membres et à des
éléments étrangers. Leur but n'est pas la recherche d'un
profit maximum, mais elles sont tenues comme entreprise d'assurer sa
rentabilité pour survivre.
C. Les entreprises publiques
Celles dont les moyens d'actions ont été
financées totalement par le pouvoir public (l'Etat). Exemple :
SNEL, La REGIDESO, OCC, etc.
Ce module ne cherche pas le grand profit mais, la recherche de
l'intérêt général. Les entreprises publiques
proprement dites comprennent les régis directs, les régis de
l'Etat et les régis municipales. Les recettes et
les dépenses peuvent être confondues dans le budget ou de la
collectivité locale.
Pour certains, leur autonomie financière se traduit par
le vote d'un budget annexe. Les offices sont des établissements publics
industriels et commerciaux, gérés selon les méthodes d'une
entreprise privée, mais soumis au contrôle et à la
vérification de finance et la cours de compte.
D. Les entreprises mixtes
Celles dont une partie du capital appartient à l'Etat
et l'autre au particulier. Ex. : SEP-CONGO, MIDEMA, etc.
1.1.3.4. D'après leur taille ou dimension
Nous distinguons :
A. Petite entreprise
Elle est considérée comme étant celle
dont l'effectif est compris en une et cinquante personnes, la limite
supérieure peut être dix pour les unes, vingt ou cinquante pour
les autres.
B. Moyenne entreprise
Elle est celle dont l'effectif est compris entre 1O et 500
salariés, la limite inferieure pouvant être 10, 20, ou 50 et la
limite supérieurs à 200, 300, ou 500 selon le pays.
C. Grande entreprise
Elle est celle dont l'effectif est supérieur à
500 personnes limite pouvant être basé à 300 voire
même 1000 personnes. (9(*)) Exemple : BRALIMA, BRACONGO, CONGO TEX, etc.
1.1.3.6. Caractéristiques des entreprises
Les caractéristiques principales peuvent être
retenues pour les entreprises :
- La base capitaliste, c'est-à-dire qu'elles ont besoin
d'un capital initié ;
- La recherche d'un profit sauf exception
près ;
- Un produit (bien ou service) est destiné à
l'échange ;
- La participation du profit se fait sous forme de salaire et
appointement et également sous quatre formes dans le but de
réaliser ses objectifs.
1.1.4 Différentes fonctions de l'entreprise
La détermination de fonction de l'entreprise est
nécessaire pour créer les regroupements des travailleurs. On
appelle « fonction de l'entreprise » les groupes d'action
apparentés ou homogènes constituant chacun une unité
interdépendante d'un objet défini essentiel à l'objet
commun poursuivit par l'ensemble de l'entreprise.
Toutes les opérations à effectuer dans une
entreprise se rattachent à des fonctionnements. Celles de FAYOL
sont :
§ Fonctions principales ;
§ Fonctions auxiliaires.
1.1.4.1. Fonctions principales
Les fonctions principales sont celles qui participent
directement aux activités de production de l'entreprise, elles se
subdivisent en :
§ Fonction d'approvisionnement ;
§ Fonction production ;
§ Fonction distribution.
A. Fonction d'approvisionnement
Cette fonction est chargée de l'achat et du stockage
des matières premières. Tous les frais engagés pour
l'achat et le conditionnement des ses matières forment le coût
d'achat.
B. Fonction production
Cette fonction a la tâche de transformation de
matière en produit fini. C'est la fonction qui distingue l'entreprise
industrielle de l'entreprise commerciale.
C. Fonction distribution
Cette fonction assure la distribution du produit fini de
l'entreprise aux consommateurs. La distribution du produit se fait à
travers des canaux de distribution, un canal est le chemin suivi par le produit
fini de l'entreprise jusqu'aux consommateurs.
1.1.4.2. Fonctions auxiliaires
Ce sont des fonctions d'aide des fonctions principales, on
trouve dans cette catégorie les fonctions suivantes :
§ Fonction administrative ;
§ Fonction financière ;
§ Fonctions sécurité.
A. Fonction administrative
Cette fonction diffère par nature puisqu'elle s'exerce
à tous les échelons et dans les services de l'entreprise. Les
attributions qu'elle confère croissant dans le même sens que la
responsabilité hiérarchique.
B. Fonction financière
Du point de vue de l'organisation, la gestion
financière dépend de la sous fonction de la gestion
administrative, pour obtenir la concordance permanente entre la poursuite des
objectifs de production et la disposition des moyens financiers
appropriés. D'où FAYOL conclut que la condition essentielle du
succès d'une firme est d'avoir une gestion financière saine.
C. Fonction sécurité
Elle comporte deux aspects, à savoir : la
sécurité des personnes et celle des biens. Cette fonction est
à considérer comme responsable de développement de
l'esprit de sécurité dans une entreprise et moyen d'entreprise
pour la protection de tous.
1.2. GENERALITE SUR LA COMPTABILITE
1.2.1. Historique de la comptabilité (10(*))
L'enfance de la comptabilité remonte à celle de
l'humanité : les Sumériens et Assyriens nous ont laissé de
nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails, hommes).
Depuis l'origine de l'homme, nous trouvons dans toutes les
anciennes civilisations de preuves de l'existence de la comptabilité.
La comptabilité nous est venue de l'ancienne Egypte
(vers 2800 av. J.C.), de Babylone (vers 2000 av. J.C.) et de la Grèce
(vers 2000 av. J.C.).
La comptabilité simple, par laquelle la caisse ou les
achats et les ventes sont devenus avec le temps une variable science.
L'évolution et la révolution industrielle ont
intervalle achat et vente ; transport, stockage, transformation, salaire
et rémunération de personnel, avantages sociaux,, obligation
fiscale, financement de l'entreprise, investissement. Ces opérations ont
fait sentir la nécessité d'une notification des comptes.
1.2.2. Définition de la comptabilité
La comptabilité est ensemble des écritures
relatives aux mouvements d'argent ou de marchandises d'une association, d'une
entreprise, d'une administration, d'une collectivité ou d'un
ménage (11(*)).
La comptabilité est un système d'organisation de
l'information financière qui permet :
- Des saisir, classer, enregistrer des données de base,
chiffrées ;
- De fournir après traitement approprié, un
ensemble d'informations conforme aux besoins de divers utilisateurs
intéressés.
La comptabilité est l'ensemble de systèmes
d'information subjectifs ayant pour objet, la mesure de la valeur des normes et
des résultats d'une entité (12(*)).
La comptabilité est une science des comptes, qui a pour
objet l'organisation des écritures par le choix judicieux des livres et
des comptes nécessaires afin d'en suivre facilement les
opérations et d'en présenter les résultats (13(*)).
De ces différentes définitions, nous pouvons
retenir que la comptabilité est une technique qui consiste à
constater et enregistrer les activités d'une entité
économique dans le but de présenter à une date
déterminée, l'état du patrimoine et du résultat de
cette entité.
1.2.3. But de la comptabilité
La comptabilité s'assigne un double but :
- L'inventaire de patrimoine de l'entreprise ;
- Déterminer et exprimer les résultats
réalisés par l'entreprise à la fin.
1.2.4. Rôles et importance de la
comptabilité
1.2.4.1. Rôles de la comptabilité(14(*))
La comptabilité joue trois rôles
nécessaires pour l'entreprise :
- Rôle financier ;
- Rôle fiscal ;
- Rôle juridique.
A. Rôle financier
La comptabilité joue un rôle financier primordial
dans la vie de l'entreprise dans la mesure où elle permet au
gestionnaire :
- D'être renseigné sur les conditions
passées et actuelles ;
- De mieux appréhender le futur en vue
d'améliorer son résultat.
B. Rôle fiscal
La comptabilité joue un rôle important dans la
détermination de l'assiette fiscale. Elle aide le gestionnaire et l'Etat
d'avoir connaissance de montant réel qui revient à l'Etat
à titre de contribution sur professionnel.
C. Rôle juridique
Elle est un moyen de communication et de preuve, et un moyen
de justification pour le gestionnaire en cas de conflit lui opposant à
un tiers et lui permet de justifier sa gestion auprès de
législation.
1.2.4.2. Importance de la comptabilité (15(*))
La comptabilité a une importance capitale dans une
entreprise, elle permet :
- Au gestionnaire de prendre décision, c'est un outil
de direction ;
- Au responsable de l'entreprise et aux particuliers,
d'obtenir des informations nécessaires sur l'entreprise, c'est un
système d'information.
1.2.5. Types de comptabilité (16(*))
La comptabilité consiste à employer des
comparaisons, l'oeil ou la boussole d'une entreprise. Elle peut revêtir
plusieurs formes dont il sied d'étudier dans ces points.
Pour faire face au large objectif défini dans le point
précédent, la comptabilité se divise en trois grandes
parties, qui sont :
- La comptabilité générale ;
- La comptabilité budgétaire ;
- La comptabilité analytique d'exploitation.
A. La comptabilité
générale
C'est un instrument de gestion dans une entreprise, et a pour
mission essentielle, l'enseignement du jour au jour des opérations
économiques de l'entreprise et son environnement.
La comptabilité générale fournit la
situation de l'enregistrement à des tiers tout en organisant les charges
et les produits suivant leur nature. Elle est tenue de façon
périodique pour donner la situation du patrimoine et de créance
afin de déterminer le résultat global de l'activité, et
cette comptabilité dite générale est fondamentalement dans
une entreprise.
B. La comptabilité budgétaire
La gestion d'une entreprise moderne se réalise autour
d'un tableau de bord appelé « Budget ».
Le contrôle budgétaire constitue donc un
système de gestion comptable, d'une surveillance très stricte, du
fonctionnement de l'entreprise sur base des prévisions en matière
des recettes et des dépenses sur une longue période.
La comptabilité budgétaire a pour tâche
principale « organisation de façon chiffrée des
prévisions faites au niveau de chaque direction, service sur base des
objectifs fixés, d'où l'élaboration des
budgets »
C. La comptabilité analytique
d'exploitation
Elle est une comptabilité de détail, elle
contrôle et évalue avec précision les coûts de
production, les charges qui doivent être ventilées selon leur
destination.
Cette comptabilité poursuit trois buts
majeurs :
- Déterminer la valeur des produits consommés ou
fabriqués et, ici, elle, revêt un aspect comptable ;
- Etablir ce prix de revient unitaire des produits vendus
enfin de déterminer le prix de vente possible et les marges
commerciales, et à ce point, elle prend un aspect statistique permettant
de suivre les conditions de rentabilité et des la production d'une
entreprise ;
- Explorer l'incidence des divers facteurs du coût de
production enfin d'améliorer les méthodes de production et
minimiser le prix de revient, à ce titre, elle revêt un aspect
analytique.
Nous disons que la comptabilité analytique
d'exploitation qui est d'optique interne, peut être comprise comme une
fonction spéciale de la comptabilité générale.
1.2.6. Méthodes de comptabilisation
Financière
Il existe deux méthodes de comptabilisation :
- La comptabilité simple ;
- Et la comptabilité en partie double.
A. La comptabilité simple
Elle est basée sur la distinction des recettes et des
dépenses et la détermination d'un solde entre le total des
dépenses et le total des recettes telles qu'elles apparaissent dans le
journal de banque et le journal de caisse.
Chaque événement économique est
reporté sur un cahier à deux colonnes :
- La première colonne pour décrire
l'événement,
- La deuxième pour mettre son montant, en plus ou en
moins selon qu'il s'agit d'un encaissement ou d'une dépense pour celui
qui tient la comptabilité.
Ce type de comptabilité dit « de caisse » ne
permet pas de faire apparaître les variations de stock (et, plus
généralement, du patrimoine), de sorte qu'elle peut laisser
penser que tout va bien alors qu'on est en train de vendre les "bijoux de
famille" (et inversement, faire croire que la situation est difficile, alors
que c'est simplement le stock qui grossit). Elle ne convient donc que pour
gérer un stock dont la valeur est stable ou relativement faible,
c'est-à-dire pour des particuliers ou de toutes petites entreprises dont
les événements économiques sont très simples (par
exemple : un cafetier qui encaisse au comptoir les consommations et rend la
monnaie).
Néanmoins, la comptabilité de caisse peut
être perfectionnée par l'usage du plan comptable, permettant de
déterminer des sous-totaux et des soldes par catégorie.
Le solde général peut alors être
subdivisé entre le solde des comptes de bilan et celui des comptes de
résultats.
B. La comptabilité en partie double
La comptabilité en partie double est une technique qui
fonctionne sur la correspondance entre des ressources et leur emploi, entre une
origine et une destination.
Elle est basée sur un postulat bien connu des
scientifiques : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En
terme économique, cela se traduit par deux règles :
- Toute la valeur qui circule dans une entreprise ne fait que
se déplacer ;
- L'enrichissement d'une entreprise résulte de sa
capacité à prélever cette richesse sur des tiers.
C'est donc une technique basée sur un enregistrement
réciproque et simultané de deux évènements : un
débit et un crédit. Conventionnellement, le débit
représente un enrichissement financier ou un accroissement du
patrimoine, le crédit représentant l'inverse.
Exemple de l'achat d'un véhicule : une
entreprise qui achète un véhicule 10.000 unités
monétaires augmente son patrimoine puisqu'elle a un véhicule.
C'est un débit. En contrepartie, elle doit payer ce véhicule,
donc faire diminuer sa trésorerie, évènement que l'on
inscrit au crédit.
Cette technique est bien supérieure à la
comptabilité simple. En effet, elle permet d'enregistrer non seulement
les opérations financières immédiates, mais aussi les
opérations différées dans le temps : les emprunts, les
prêts et les réserves ou provisions pour des opérations
envisagées de façon certaine.
De même, elle permet à tout instant d'assurer que
la richesse et les avoirs (ce que l'entreprise possède et qui est au
débit) sont égaux aux dettes (ce que l'entreprise doit, et qui
est inscrit au crédit) : si de la richesse est créée
(supposons la vente de services), le résultat de l'opération sera
comptabilisé au bilan comme une dette envers l'actionnaire. On fait
ainsi toujours correspondre une opération de recette ou de
dépense avec un moyen de la réaliser.
Ceci donne une image la plus fidèle possible de
l'état des richesses d'un organisme à tout moment et de ses
interactions avec les différents acteurs dont il dépend.
Certaines opérations (avec taxes par exemple) font
entrer en jeu plusieurs débits et plusieurs crédits dont les
sommes des débits doivent être égales aux sommes des
crédits. Elle recourt à un plan comptable pour catégoriser
les opérations, mais chaque compte peut être débité
ou crédité et dispose donc d'au moins deux colonnes.
L'historique des écritures reflète ainsi
à chaque date, la photographie de la situation financière de
l'entreprise, avec ses acquis, l'état de sa trésorerie,
l'évaluation des risques, ses dettes et ses créances. Cette
technique offre en outre des garanties de cohérence beaucoup plus grande
que celle d'une comptabilité simple. L'égalité entre les
débits et les crédits permet en effet des contrôles sous
plusieurs angles de la rigueur de la comptabilité. Notamment, le solde
des comptes de bilan et celui des comptes de résultats doivent
être égaux d'une part et d'autre part s'équilibrer : l'un
créditeur (somme des crédits supérieure à celle des
débits) et l'autre débiteur (somme des débits
supérieure à celle des crédits).
Ce système ne garantit pas complètement contre
la fraude : généralement les opérations sont techniquement
correctes (débit=crédit), mais la fraude provient de
pièces comptables inventées ou trafiquées et/ou
d'affectations de comptes erronées, voire à des abus de confiance
(signature de deux chèques pour une même opération par
exemple). Parfois ce sont des systèmes virtuels très
sophistiqués qui sont employés.
Le terme "partie double" est parfois pris au sens de
comptabilité générale. Cette association est impropre car
il existe des comptabilités analytiques tenues en partie double.
Il est important de noter que la comptabilité est une
technique protéiforme c'est-à-dire susceptible de prendre
diverses formes ou d'en changer fréquemment selon les besoins des
utilisateurs.
Nous précisons que dans toutes les deux
méthodes, on passe des écritures datées, chiffrées
(montant), allouées à un compte, explicitées par un
libellé et correspondant à un document répertorié
qui doit toujours en retour pouvoir justifier une écriture comptable
(une facture, un relevé de compte bancaire, une feuille d'impôt
à payer, etc.).
Une écriture comptable ainsi justifiée peut
alors être opposable à des tiers (État, actionnaires,
organisme sociaux, justice, etc.).
On subdivise généralement les opérations
en catégories correspondant à des comptes numérotés
et libellés que détermine le plan comptable. On distingue les
« comptes de bilan » et les « comptes de résultat
».
Les comptes de bilan correspondent à ce que
l'entité possède (les bâtiments, les machines, les comptes
clients, les liquidités, les avoirs divers) et ce qu'elle doit (les
capitaux propres, les dettes envers les fournisseurs, les organismes sociaux,
les salariés, les établissements financiers, etc.)
Les comptes de résultat correspondent à
l'activité de l'entité pour produire les richesses inscrites au
bilan. On distingue les produits (vente de matières produites ou de
services, de marchandises ou production immobilisée) et les charges
engagées pour atteindre ces produits (achats de fournitures,
d'énergie, de services, frais généraux, etc.)
1.2.7. Principes comptables(17(*))
De même que la comptabilité se fonde sur une
convention, avons-nous dit, sa tenue repose également sur certains
principes scindés en quatre groupes qui sont :
- Les principes liés au fondement de la
comptabilité ;
- Les principes liés à la saisie des
faits ;
- Les principes liés à
l'évaluation ;
- Les principes liés à la présentation de
l'information financière.
1.2.7.1. Les principes liés au fondement de la
comptabilité
a) Principe de l'identité
d'entreprise
L'entreprise constitue une entité distincte du
propriétaire ou la masse des associés, c'est-à-dire que la
personne « entreprise » est différente de la
personne « propriétaire de l'entreprise » et que les
opérations qui vont être effectuées sont celles
d'entreprise et non propriétaire.
b) Principe de l'unité
monétaire
A ce niveau, c'est la monnaie qui est considérée
comme le dénominateur commun qui permet de mesurer l'activité et
le patrimoine de l'entreprise.
c) Prince de la permanence des
méthodes
Vu ce principe, la méthode comptable une fois
déterminée choisit une telle méthode pour votre
entreprise. Il ne faut pas changer, elle est utilisée jusqu'à la
fin de la série d'entreprise ; c'est-à-dire une fois que la
méthode comptable est choisie, il ne peut pas faire l'objet d'un
changement.
d) Principe de la continuité de
l'entreprise
On considère la vie de l'entreprise comme étant
non limitée, c'est à dire la vie de l'entreprise est
illimitée.
1.2.7.2. Les principes liés à la saisie
des faits
a) Principe de justification
Tout enregistrement ou toute écriture comptable doit
s'appuyer sur une pièce justificative. En d'autre terme, il ne doit pas
y avoir enregistrement en comptabilité s'il n'y a pas des pièces
justificatives. Cela pour aider de preuve en cas de conflit entre l'entreprise
et les tiers.
b) Principe d'universalité ou
d'exhaustivité
Ce principe dit que la comptabilité doit saisir
l'ensemble des opérations des avoirs, des droits et obligations d'une
part, et l'ensemble d'engagent et de responsabilités d'autre part,
concernant l'entité à laquelle elle se rapporte.
c) Prince de non compensation
Toute compensation entre les avoirs et les dettes, entre les
engagements et les droits, entre les charges et les produits, est
interdite.
d) Principes de spécialisation des
exercices
Parfois « principe de séparation
d'exercice ». Ce principe veut qu'on calcule le résultat d'un
exercice en y comparant tous les produits et les charges le concernant
totalement.
1.2.7.3. Principes liés à
l'évaluation
a) Principe de l'évaluation
distincte
Ce principe dit que pour chaque objet, un groupe d'objets, une
règle d'évaluation, le plan comptable général
congolais détermine les règles d'évaluation pour chaque
élément.
b) Principe de prudence
La prudence implique que la situation financière d'une
entreprise ne peut être présentée de manière plus
variable qu'elle soit en réalité. Ce principe s'énonce
comme suit : Toute charge probable doit être comptabilisée
tandis que tout produit probable ne peut être comptabilise que s'il est
réalisé.
1.2.7.4. Les principes liés à la
présentation de l'information financière
a) Principe de période (ou de
périodicité)
La durée de vie de l'entreprise est subdivisée
en périodes sur lesquelles on tient la comptabilité. A la fin de
la période, il faut pouvoir présenter la situation de
l'entreprise (Bilan) et le résultat (T.F.R.). L'exercice va du
1er Janvier au 31 Décembre, la date du 31 Décembre
n'est qu'une date théorique. Les entreprises dans la pratique vont
jusqu'au 31 mars de l'année suivante pour leur exercice selon le plan
comptable général congolais, tandis que jusqu'au 30 Avril pour le
système comptable d'organisation pour l'harmonisation des droits des
affaires en Afrique (SYSCOHADA).
b) Principe de l'image fidèle
Ce principe signifie que toute personne qui prend connaissance
des états financiers doit se faire à la description faites des
valeurs actives et passives des charges et produits, ainsi que des droits et
engagement.
Enfin, il était question dans ce chapitre de
définir et d'apporter quelques explications claire permettant la
compréhension des concepts organisation et entreprise. Ainsi fait, nous
passons au deuxième chapitre.
CHAPITRE 2 : CONSIDERATIONS GENERALES SUR
L'ORGANISATION ET SUR L'ORGANISATION COMPTABLE
Ce chapitre se propose d'éclairer les concepts
organisation et organisation comptable.
2.1. CONSIDERATION SUR L'ORGANISATION
2.1.1. INTRODUCTION
Peter DRUKER disait que « l'organisation n'est pas
une fin en soi, mais un moyen de réaliser le bon fonctionnement de
l'entreprise et d'obtenir le résultat qu'elle se propose ».
C'est pourquoi, toute entreprise qui se crée doit avoir
les structures fiables avec comme fondation l'organisation, qui est en fait un
courrier de transmission transformant toutes les activités de
l'entreprise à une commande.
Cette organisation sera d'autant plus efficace, stable et plus
directe que lorsqu'elle aura moins à peser sur les activités
individuelles des collaborateurs en modifiant leur rythme de travail.
Ainsi, l'organisation se propose la mise en oeuvre, le
fonctionnement harmonieux des moyens humains et matériels en vue d'un
objectif déterminé.
2.1.2. DEFINITION DE L'ORGANISATION
Etymologiquement, le mot organisation vient du grec
« Orgamen » qui veut dire harmonie.
L'organisation est définie comme étant
l'ensemble des activités coordonnées qui ont pour objet
d'établir et de maintenir les meilleures conditions de travail dans
toutes les entreprises, dans tous les services publics et privés
(18(*)).
Elle est définie encore comme étant une science
qui étudie le principe de gestion de l'entreprise et elle a comme
instrument de travail.
Sur le plan technique, l'organisation peut être
définie comme la combinaison harmonieuse de l'ensemble des moyens
nécessaires au fonctionnement d'une entreprise en vue d'obtenir le
meilleur rendement.
2.1.3. L'ESPRIT ET LA METHODE DE L'ORGANISATION
L'organisation n'est pas la copie d'un ensemble des
procédés aux recettes, mais il s'agit avant tout de créer
un état d'esprit qui tend à oeuvrer vite et bien,
c'est-à-dire avec méthode.
La méthode ou la science de l'organisation est
essentiellement inductive et expérimentale. L'organisation a ses
matériels propres, ses fichiers, ses machines comptables et des
ordinateurs ; mais il n'en subsiste pas moins qu'on fasse plus des bons
travaux avec les bonnes méthodes.
2.2. CONSIDERAION SUR L'ORGANISATION COMPTABLE
L'organisation d'un service comptable relève de
l'organisation scientifique du travail et comporte l'examen de nombreuses
questions : Organiser un service, c'est le pouvoir de lui doter des
rouages nécessaires à son bon fonctionnement.
2.2.1.DEFINITION DE L'ORGANISATION COMPTABLE
Elle est définie comme étant un ensemble de
méthodes et de moyens destinés à la saisie des
informations produites par les opérations économiques dans le but
de faciliter et ceci à travers les meilleures compréhensions du
déroulement de ses activités à travers ainsi les
données économiques et son environnement (19(*)).
Selon nous, elle peut être définie comme
étant un ensemble des moyens humains, matériels et financiers
indispensables et nécessaires pour un meilleur fonctionnement du service
comptable de l'entreprise.
Pour mettre au point une organisation comptable, nous devons
suivre deux optiques qui sont (20(*)):
- Organisation matérielle ;
- Organisation conceptuelle.
2.2.2. ORGANISTION MATERIELLE
Pour parler de l'organisation matérielle, nous devons
faire appel à l'organisation du bureau comptable et de son
environnement. Le travail d'un comptable fourni demande une forte concentration
pour la bonne imputation, le bon enregistrement des opérations.
L'étude des divers documents exige un minimum de réconfort du
cadre du travail bien adapté.
En effet, il faut veiller à ce que l'installation soit
en mesure de permettre au comptable de bien accomplir ses taches
journalières en évitant certaines fatigues provoquées par
les mauvaises conditions.
Il faut :
- Une bonne aération (la climatisation)
- L'éclairage
- La bonne couleur (teint clair)
- L'absence de bruit
- La table du comptable doit être conçue de
façon à permettre le retrait de certains documents au niveau des
divers tiroirs. C'est ainsi qu'on recommande que les documents qui sont les
plus utilisés soit placés dans le tiroir droit, tandis que
d'autres documents peuvent occupés le tiroir gauche ;
- Les matériels de bureau doivent être en bois ou
en métal, cela a un certain impact sur l'organisation du travail
comptable du fait qu'ils donnent un aspect esthétique assez attrayant
qui renfort le confort du bureau de comptable. Sa table doit être
nécessairement disposée est aménagée de
façon rationnelle.
2.2.2.1Les aspects relatifs à l'organisation du
travail du comptable
Dans le cadre du déroulement, de l'organisation de son
travail dans une entreprise, le comptable doit jouir pleinement de son
indépendance, autrement-dit, il est sensé connaitre par son
intelligence la résolution des certains problèmes qu'il rencontre
dans l'exécution de ses tâches journalières.
Il s'en tient et doit s'en tenir aux règles
déontologiques à observer dans l'accomplissement de ses
tâches.
Nous pouvons citer notamment des règles
ci-après :
- Le comptable doit respecter les règles relatives
à l'installation c'est-à-dire, il veillera à la
détention des documents primordiaux pour l'exécution d'un travail
et les placer à un endroit accessible, à fin d'éviter la
perte de temps dans la recherche d'un document quelconque.
- Il veillera aussi à la bonne exécution de
travail en fournissant un travail propre, exact, ponctuel et de qualité
dans le temps demandé par ses chefs hiérarchiques ; cette
bonne exécution des façons attentives en fournissant certaines
explications.
Un bon comptable est celui qui note toujours par écrit
avec date à l'appui certaines opérations pour ne pas les
oublier.
2.2.2.2. La structure d'un service comptable
Le service comptable est divisé en 3 grandes parties,
en titre d'illustration :
Le service comptable
Comptabilité générale
Comptabilité analytique d'exploitation
Comptabilité budgétaire
Il est à noter que le nombre des services qui
fonctionnent au sein de la division de la comptabilité dépend de
la taille de l'entreprise.
Cette structure a pour rôle :
- De mettre en place l'organisation comptable,
- D'élaborer un plan comptable,
- D'enregistrer toutes les opérations afin d'en
déterminer le résultat à la fin d'une période,
- De produire les états comptables et les
introduire.
2.2.2.3. Les moyens matériels et humains
a. Les moyens matériels
Les besoins éminents d'informations comptables en
raison de l'augmentation du volume des opérations, échange,
calcul du prix de revient, calcul des coûts..., exige la mise en oeuvre
de moyens de travail les mieux adaptés pour un meilleur rendement.
Les différents moyens matériels sont :
- Les locaux,
- Les machines,
- Les fournitures du bureau
- L'ordinateur, etc.
b. Les moyens humains
Dans toute structure organisationnelle requiert pour un
fonctionnement la présence d'hommes pour mettre en oeuvre et coordonner
ce qui doit se faire.
En effet, le service comptable fonctionne en son sein avec des
ressources humaines, celles-ci constituent un moyen puissant et indispensable,
pour toute bonne gestion.
Ainsi, le personnel à affecter au service comptable
devra être qualifié et formé techniquement,
« Caissier, Aide comptable, Chef comptable, Comptable, Analyste
financier, Expert-comptable, Secrétaire et Huissier ».
v Caissier : Il possède
aux paiements et aux encaissements, en présentation des pièces
justificatives et les enregistrer sur les documents.
v Aide comptable (Teneur des
livres) : il enregistre les pièces comptables sur les livres
comptables, collecte et classe les documents comptables, établi les
balances et contrôle la concordance des journaux et des comptes d'origine
externe.
v Le chef comptable : Il
conçoit le système comptable et assure la répartition et
la coordination des tâches à exécuter.
v Comptable : Il analyse les
pièces d'origine, prépare les documents d'imputation et traduit
en écritures toutes les opérations et pièces.
v Expert-comptable : Il
s'occupe de feed-back, contrôle l'exactitude des écritures et la
conformité aux procédures et instructions établies.
v Analyste financier : Son
rôle est de faire sur base des états comptables le diagnostic de
la santé financière de l'entreprise.
v Secrétaire : il est
chargé de l'organisation administrative de la fonction comptable.
v Huissier (Planton) : Il
est chargé des petits travaux et course.
2.2.3. LIVRES ET DOCUMENTS COMPTABLES
2.2.3.1. Livre
2.2.3.1.1. Définition
Le livre comptable est l'ensemble des documents comptables
exigés par le PCGC, que toute entreprise doit détenir, en fin d'y
enregistrer chronologiquement ses opérations comptables d'une
période bien déterminée.
2.2.3.1.2. Sortes des livres
a. Journal
C'est un livre comptable obligatoire, dont la tenue est
normalisée ; on y inscrit dans l'ordre chronologique les
opérations de l'entreprise au jour le jour.
Les éléments du journal sont :
§ Date de l'opération,
§ Le numéro d'ordre de l'opération,
§ Les comptes mouvementés par
l'opération,
§ Les libellés,
§ Les flux de l'opération.
Il existe plusieurs tracés du journal adoptés,
mais généralement celui le plus connu se présente comme
suit :
Numéros
|
Dates, Comptes, Libellés
|
Montant
|
C.D.
|
C.C.
|
Débit
|
Crédit
|
30
|
57
|
01/11/2011
Marchandises
A Caisse
Achat Mses au comptant
|
1.000.000
|
1.000.000
|
b. Grand livre
Le grand livre est l'ensemble des comptes classés en
ordre, dans lesquels sont enregistrées les opérations
liées à chaque compte.
Il donne les détails de toutes les écritures
comptabilisées par numéro de compte. C'est-à-dire le grand
livre n'est rien d'autre que l'ouverture de chaque compte enregistré
dans le journal.
Tracé du Grand livre
D 30 C D 57 C D 10
c. Balance
La balance est un tableau récapitulatif de l'ensemble
des comptes à une date donnée. Ces comptes ont été
constatés par le grand livre et situation doit être en fin
reportés dans la balance définitive.
Nous avons plusieurs sortes des balances, parmi lesquelles
nous pouvons citer :
- La balance à 4 colonnes
- La balance à 6 colonnes
- La balance à 8 colonnes
Tracé de la balance
La balance la plus utilisée est la suivante :
Balance arrêté au ...............
|
N° des comptes
|
Intitulé des comptes
|
Sommes
|
Soldes
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
|
|
|
|
|
|
Le rôle de la balance est de :
- Vérifier l'exactitude arithmétique des
enregistrements comptables,
- Contrôler les enregistrements comptables.
2.2.3.2. Documents comptables
Nous ne pouvons parler de pièces justificatives sans
faire allusion à l'information, car sur ces pièces sont
figurées des informations.
L'information est un outil des communications internes et
externes.
a. Communication interne
Au sein d'une organisation, l'information doit :
- Favoriser la communication entre des membres de
l'organisation ;
- Faciliter la décision ;
- Etre stocker enfin d'effectuer les analyses et comparaisons
dans le temps.
b. Communication externe
Avec son environnement, l'information doit permettre
de :
- Répondre aux obligations légales
improvisées par l'Etat ; Ex. : Publication annuelle de comptes
(Etat financier).
- Répondre aux demandes des tiers (Banque, fournisseur,
etc.) ; Ex. : Transmettre le bilan d'une société
à une banque pour obtenir un prêt.
- Augmenter la visibilité de l'entreprise ;
Ex. : Campagne publicitaire, Plaquette de présentation, etc.
c. Formes des informations
L'information peut être orale, écrite ou
picturale (dessin, graphique, etc.), elle peut être brute ou
structurée.
Ex. : le bilan d'une société est une
information structurée, dont la source provient des différents
documents comptables bruts (facture, bulletin de paie, etc.).
d. Qualité de l'information
L'information doit être :
- Fiable ;
- Pertinente ;
- Disponible.
Le système de l'information est l'ensemble des moyens
(matériels et immatériels) et procédures utilisés
pour transmettre les informations entre les systèmes pilotages
(dirigeants) et les services opérationnels (production,
approvisionnement, etc.) d'une organisation.
e. Fonctions du système d'informations
(21(*))
- La collecte des informations,
- Le stockage des informations,
- Le traitement des informations,
- La diffusion des informations.
2.2.3.3. Les pièces justificatives
a. Définition
Une pièce justificative est un document par lequel le
service comptable est informé et peut traduire, en langage comptable,
les pièces justificatives fournissent ainsi la matière des
écritures comptables auxquelles elles confèrent, selon leur
origine, une force probante plus ou moins grande.
b. Nature des pièces justificatives
Les pièces justificatives sont des documents
normalisés établis en un ou plusieurs exemplaires, soit par des
tiers, soit par les services de l'entreprise.
c. Diversité des pièces
justificatives
Le service comptable doit ouvrir un dossier juridique,
permanent contenant des pièces juridiques suivantes :
Ø Pièces permanentes :
o Les statuts (si l'entreprise est une
société) ;
o Les contrats commerciaux ;
o Les contrats de travail ;
o Les contrats de bail ;
Ø Pièces courantes
o Les pièces comptables d'origine
externe (Ex. : Reçu, quittance, etc.)
o Les pièces comptables d'origine interne
(Ex. :les factures clients, Bon de livraison, Bon de sortie,
etc.)
d. Valeur probante de pièces
justificatives
La pièce justificative présente une force
probante, soit en elle-même, soit parce qu'elle peut être
appuyé, en amont et en aval de l'acte qu'elle rapporte, par d'autres
pièces justificatives.
e. Circuit de pièces justificatives
Les flux des pièces justificatives doit être
organisé. Cette organisation est de la compétence du chef de
l'entreprise. Elle est étroitement dépendante de la structure de
l'entreprise et doit obéir aux princes suivant :
· La circulation des pièces justificatives doit
être fluide,
· La circulation des pièces justificatives doit
être établie autant d'exemplaires que de point de
rétention,
· La pièce justificative originale doit parvenir
au service de comptabilité,
· Au fur et en mesure de leur progression, les
pièces justificatives doivent recevoir la mention de point de
rétention,
· Toutes les pièces justificatives doivent
parvenir au service comptable.
2.2.4. INTERET ET OBJECTIF DE L'ORGANISATION
COMPTABLE
2.2.4.1. Intérêt de l'organisation
comptable
L'organisation comptable a une importance capitale au sein de
son service. Si le service de comptabilité n'est pas organisé, le suivi des certaines
activités devient impossible.
L'organisation a pour mission de satisfaire en information,
toute personne qui s'intéresse à la vie de l'entreprise.
Pour ce faire, celle-ci fait appel aux grands principes de
l'organisation scientifique, raison pour laquelle nous disons qu'une
comptabilité bien assise permet :
- de préparer le travail ;
- de diviser le travail en tâche ;
- de simplifier le travail dans l'exécution des
tâches comptables ;
- de faire faciliter le contrôle des opérations
et à la direction d'être en possession d'information afin de
prendre des décisions au moment voulu.
2.2.4.2. Objectif de l'organisation comptable
L'organisation comptable a pour objectif de fournir au service
comptable toutes les informations permettant par la suite, la saisie, le
traitement de ces informations, et en fin de produire des rapports
synthétiques permettant l'analyse et la prise de décision
judicieuse de gestion.
Elle permet :
- de situer ce service comptable dans l'organisation
générale de l'entreprise ;
- d'assurer le contrôle interne par les 24 services
comptables en empêchant les erreurs et les fraudes et aussi faciliter le
contrôle externe.
2.2.5. SYSTEMES, METHODES ET PROCEDES COMPTABLES
2.2.5.1. Les systèmes comptables
Nous appelons système comptable tout ensemble organique
des registres ou documents permettant l'inscription chronologique des faits
dès que la comptabilité en a pris connaissance.
Généralement nous avons les systèmes
suivants :
- Système classique ;
- Système des livres auxiliaires ;
- Système centralisé.
1. Système
classique
C'est le système le plus simple, pratique et clair, car
il suppose l'emploi de trois éléments comptables ou registres
comptables :
- Le journal classique ;
- Le grand-livre ;
- La balance.
A. Système du journal unique
Toutes les opérations ont passées directement au
journal sur base des pièces justificatives, les montants
débiteurs et créditeurs sont immédiatement retranscrits
aux comptes concernés dans les pages du grand livre.
Pièces justificatives
Journal unique
Grand-livre
Balance
Bilan TFR
B. Système du journal grand-livre
Ce système consiste à tenir en lieu et place du
journal et grand-livre un seul registre, journal à la partie gauche et
le grand-livre à la partie droite à colonne variée.
JOURNAL
|
GRAND-LIVRE
|
N°
|
N° Cpte D
|
N° Cpte C
|
Libellés
Date
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce système est utilisé sauf dans de très
petites entreprises.
2. Le système des livres
auxiliaires
Il consiste à couper à un certain nombre des
comptabilités la tenue de la comptabilité chacun tenant un
registre de certaines opérations seulement :
- un caissier muni d'un livre de caisse qui va inscrire toute
opération de recette ;
- un comptable chargé d'achat enregistre sur un livre
spécial des achats effectués ;
- un troisième s'occupe des ventes ;
- un quatrième s'occupant des effets à payer et
à recouvrir, les opérations par lesquelles, il n'existe pas de
livres auxiliaires sont enregistrées directement du jour au jour.
Schéma 1. Comptabilité auxiliaire,
livres auxiliaires
Journal
Grand livre
Caisse
Effet à recevoir
Effet à payer
Ventes
Achat
BALANCE
|
N° Cpte
|
Compte
|
Sommes
|
Soldes
|
D
|
C
|
D
|
C
|
|
|
|
|
|
|
Cette balance facilite le respect des écritures du
journal, grand-livre et permet de condenser toutes les écritures venant
des livres auxiliaires en une seule écriture et sera reportée au
journal général.
3. Système
centralisateur
Un journal originaire des opérations diverses est
ouvert pour enregistrer les faits de nature unique après que toutes les
opérations principales ont été écoulées pour
être porté dans les journaux spéciales.
La centralisation peut se faire soit manuellement soit encore
par informatique des totaux mensuels : ce dernier cas permet par exemple
à l'entreprise de tenir ses livres sur place et de faire effectuer la
centralisation sur informatique par un cabinet comptable (22(*)).
Schéma 2 : Document, Journal
légal, Grand-livre, Balance
Caisse
Effet à recevoir
Effet à payer
Vente
Achat
Journal
Grand livre
2.2.5.2. Les méthodes comptables
Elle est une combinaison d'écritures permettant de
représenter les faits comptables (23(*)). Elle consiste en un contrôle
d'élément du patrimoine qui permet de représenter les
faits comptables. On distingue :
1. Les méthodes
d'inventaire
La pratique distingue deux types de méthodes
d'inventaire :
a) Inventaire permanent
Il est une organisation des comptes de stocks qui, par
l'enregistrement journalier de tous les mouvements, permet de connaitre
à tout moment la situation exacte des existants en caisse (24(*)).
Son utilisation permet à l'entreprise de connaitre
l'évolution de ses stocks en marchandises, en matières
consommables, en emballages commerciaux, en produits semi-ouvrés et en
produit finis. L'entreprise ne peut donc connaitre en permanence les
composantes du résultat, l'ordre de grandeur de celui-ci de
dégager sa marge brute. Cette tenue est fondée sur la formule
ci-après :
Sortie des matières = Stocks initial + Achat - Stock
final
b) Inventaire intermittent
Il enregistre seulement les mouvements d'entrées, ceux
de sortie ne le sont pas. Et à la fin de la période, on
détermine la sortie par la formule :
Sortie des matières = Stocks initial + Entrée -
Stock final
Cette méthode constitue une dérogation à
la règle du plan comptable général congolais. Car ce
dernier recommande la méthode d'inventaire permanent.
2. Les méthodes de
valorisation
Ces méthodes concernent l'évolution des
entrées et des sorties des stocks :
- Les entrées en stock sont évaluées au
cout d'achat ;
- Les sorties partent du principe comptable qui dit que tout
le stock entré dans le magasin doit sortir au prix auquel il
était entré.
Voilà pourquoi « plusieurs méthodes
ont été préconisées » (25(*)).
a) Méthode de cout moyen
pondéré
Il existe plusieurs variantes de la méthode, mais
toutes, à quelques différentes près, obtiennent le cout
moyen pondéré en faisant la moyenne des existences en stocks et
des entrées, en valeurs et en qualité.
b) Les méthodes d'épuisements des
stocks
Elles comprennent deux variantes :
1. Méthode FIFO (Première
entrée, première sortie)
Cette méthode consiste à évaluer les
sorties au coût d'entrée. On ignore toutes les fluctuations de
prix pouvant intervenir depuis l'entrée du lot en magasin. Il tend
à diminuer le coût de production en période de baisse.
2. Méthode LIFO (dernière
entrée, première sortie)
Les sorties sont calculées d'après les
dernières entrées, d'abord les lots les plus récemment
achetés. LIFO a pour effet de produire des coûts de production
supérieur à la normale et d'évaluer les stocks à
des prix trop bas.
c) Les méthodes de coût
préétablis et de coût standard
1. La méthode de coût
préétabli
Elle est basée sur le coût établi à
priori pour chiffrer les mouvements des matières en valeur. Le
coût préétabli est utilisé en vue d'une analyse de
la gestion de l'entreprise, par l'étude des écarts entre les
charges réelles et les charges préétablies.
2. La méthode de coût
standard
Cette méthode consiste à valoriser les
quantités sorties aux valeurs unitaires stables. On élimine ainsi
les fluctuations de prix pour permettre une rapidité d'exécution
des travaux.
2.2.5.3. Procédés comptables
Par procédé comptable, il faut entendre :
les moyens matériels d'exécution du travail comptable, on
distingue : (26(*))
1. Les procédés et
décalques manuels
a) Les procédés manuels
Jadis, les travaux comptables étaient
entièrement exécutés à la main. Le comptable
accomplissait séparément toutes les phases de traitement sans
possibilité de décalquer.
b) Le décalque manuel
Le traitement par décalque permet l'inscription
simultanée des opérations au journal, celui-ci est recourt d'une
feuille de carbone qui ne laisse apercevoir que l'extrémité des
lignes pour permettre le repérage de celle sur laquelle l'inscription
doit être reportée.
2. Les machines comptables
a) Le décalque mécanique
Il s'agit de la possibilité donnée par certaines
machines automatiques de faire du décalque sans carbone, grâce
à la répétition automatique.
b) Les procédés informatiques
L'ordinateur permet de faire le traitement automatique de la
tenue des fichiers de comptes généraux et de fichiers comptables
individuels simultanément.
2.2.6. MANUEL DES PROCEDURES COMPTABLES ET FINANCIERE
Le manuel des procédures est un condensé de
dispositions et règles de comptabilisation propres à
l'entreprise. C'est un document qui permet à la disposition des
comptables des principaux circuits de traitement des opérations
comptables et financières.
Il permet d'éviter la déformation des
instructions provenant de la hiérarchie vers le bas. Dans les
entreprises de petite et moyenne dimension, on le désigne sous la forme
de note de service.
2.2.6.1. Le plan comptable général
congolais (27(*))
Les entreprises, au moment de leur constitution, se fixent un
certain nombre d'objectifs qu'elles doivent atteindre et ces derniers sont
consignés dans les statuts comme objet social.
Pour ce faire, les renseignements se font sur base du respect
des procédures et de documents prévus à les recevoir dans
un cadre appelé « Plan comptable » qui
représenté le cadre des comptes que l'entreprise doit utiliser
pour l'enregistrement de toutes les opérations qu'elle réalise.
Donc, il est un instrument de l'organisation comptable.
Etant général, ce plan comptable fixe les
grandes lignes à suivre par les entreprises lors de l'exécution
des travaux comptables. Son contenu comprend dans une forme très
générale :
1. Les dispositions générales et
techniques
Cette partie comprend les principes généraux
relatifs à la méthode, à l'enregistrement des
opérations et aux obligations devant être tenues dans
l'entreprise.
2. Les règles d'évaluation
Elles traitent les principes régissant
l'évaluation des immobilisations, des titres, des stocks et des
questions relatives aux dépréciations et la
réévaluation.
3. Le cadre des comptes
Le cadre des comptes indiqués dans le plan comptable
général congolais regroupe les comptes de situation de la
période (compte de bilan) ainsi que les comptes d'exploitation et hors
exploitation (compte de gestion). Ce cadre comprend 9 classes de comptes
ci-dessous :
- Classe 1 : Fonds propre er emprunts à plus d'un
an ;
- Classe 2 : Valeurs immobilisées et
engagées
- Classe 3 : Comptes de stocks
- Classe 4 : Comptes de tiers
- Classe 5 : Comptes financiers
- Classe 6 : Charges et pertes par nature
- Classe 7 : Produit et profit par nature
- Classe 8 : Solde de gestion
- Classe 9 : Compte analytique d'exploitation.
Chaque classe de comptes reprend les comptes principaux
(comptes à deux chiffres) les quels peuvent être subdivisés
en comptes divisionnaires. Selon les besoins réels d'information
exprimés sur l'entreprise.
4. Les chiffres de comptes
Ils reprennent pour chaque compte principal, son contenu, ses
modalités de fonctionnement ainsi que tous les commentaires possibles
pour rendre aisée l'application du plan comptable congolais.
5. Les dispositions relatives à
l'établissement de la liste des comptes
La liste des comptes indique pour un comptable le niveau
donné des comptes à utiliser obligatoirement par l'utilisateur du
plan à condition naturellement que les éléments de leurs
contenus se retrouvent dans sa gestion.
Dans le cadre du plan comptable général
congolais, la liste des coptes correspond aux comptes présentés
dans le cadre des comptes et des fiches de compte. Elle sert de base
d'ouverture des comptes divisionnaires et de sous-comptes au niveau
d'études comptable sectoriel ou professionnel.
6. Les nomenclatures à structure
fixe
Elles permettent de faciliter la décomposition des
comptes divisionnaires et l'établissement de tableaux de
synthèse. Elles concernent les biens et services, les immobilisations
corporelles et les contributions et taxes.
7. Présentation et contenu des tableaux de
synthèses
Le plan comptable général congolais reprend les
modèles de tableau de synthèse. Il permet de synthétiser
les informations à présenter dans l'entreprise.
Les tableaux de synthèse à produire
obligatoirement par les entreprises comprennent :
- Le bilan ;
- Le tableau de formation de résultat ;
- Le tableau de financement ;
- Le tableau fiscal, économique et financier.
2.2.6.2. Le plan comptable particulier
La liste des comptes classés rationnellement constitue
le plan comptable d'une entreprise donnée. Il faut rappeler que le plan
comptable d'une entreprise varie avec l'importance de celle-ci,
c'est-à-dire la taille ou la dimension de l'entreprise et
évidement la nature des opérations réalisées par
celle-ci.
Ainsi, le plan comptable particulier n'est rien d'autre que le
plan comptable général congolais appliqué à la
réalité de l'entreprise.
Enfin, il était question dans ce chapitre d'expliquer
et de démontrer d'où relève l'organisation comptable. Nous
y avions également illustré comment une bonne organisation d'un
service comptable au sein d'une entreprise peut être maintenue selon les
normes comptables universelles. Ainsi illustré, nous abordons le
troisième chapitre qui déclenche la deuxième partie de
notre étude.
IIème PARTIE : APPROCHE PRATIQUE DE
L'ETUDE
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
REGIDESO
Ce chapitre décrit l'entreprise REGIDESO à
travers son historique, son objet social et sa nature ainsi que la structure
administrative et ses activités.
3.1. APERCU HISTORIQUE
L'histoire de l'eau en République Démocratique
du Congo n'a pas un commencement en soi-elle débute avec la
première forme de vie sur cette terre et évoluera avec elle,
s'adaptant au fil des années à la croissance
démographique, l'organisation de la vie, l'expansion industrielle et le
développement du pays dans tous les domaines.
A l'arrivée des premiers explorateurs venus d'outre-mer
et par la suite des colonisateurs, l'approvisionnement en eau potable
revêt un caractère rudimentaire : celle-ci était
puisée et utilisée en fonction des besoins domestiques.
Peu à peu s'établir un mode de vie nouveau, les
villages s'agrandissent, d'autres se transforment en ville, des industries
voient le jour. Cette lente mais grande mutation faite vite naître la
nécessité d'organiser à une grande échelle
l'approvisionnement en eau potable.
La Régie de Distribution d'Eau potable en
République Démocratique du Congo en sigle
« REGIDESO » a son origine qui remonte au 18 novembre 1929.
A cette date, vu le jour la société de distribution d'eau potable
de Léopoldville (Kinshasa)-Société à
responsabilité limitée -établie dans cette ville, mais
dont le siège social se situe à Bruxelles. D'autres grandes
agglomérations urbaines disposent des équipements de production
et de distribution d'eau potable, dans le monde rural, par ailleurs
l'initiative revient aux propriétaires des petites moyennes industries
naissantes.
Dès 1930, le ministre Belge de colonies institue la
première ébauche de ce qui allait devenir la REGIDESO, en
constituant une Régie de Distribution d'Eau de la Colonie à qui,
il confie l'exploitation, le développement et la modernisation des
distribution d'eau potable de BOMA, MATADI, COQUILATHVILLE (MBANDAKA) et
STANLEYVILLE (KISANGANI).
Le 1er septembre 1934, la Régie de
Distribution d'Eau de la Colonie reprend pour son compte la
Société de distribution d'eau de Léopoldville. Les
mutations socio-économiques dans les pays, notamment la croissance des
villes, information et le développement de l'activité
industrielle et commerciale, et leur implication démographique rendent
impérieuse la mise sur pied d'un organisme chargé d'assurer en
développement plus rationnel et plus prévisionnel des
équipements modernes d'exploitation et de distribution d'eau
potable.
Le 30 décembre 1939, un décret royal crée
la Régie de Distribution d'Eau et d'Electricité du Congo-Belge et
ou Rwanda-Urundi. Une institution publique ayant pour objet :
§ L'exploitation au Congo-Belge et au Rwanda-Urundi des
services de la distribution d'eau et d'électricité ;
§ Les études et travaux nécessaires
à l'établissement et à l'exploitation de ces
services ;
Il s'agit en d'autres termes de la réunification au
sein d'une entreprise nationale unique des principales productions et
distributions d'eau potable et d'électricité.
Le 12 janvier 1940, le Ministre des Colonies ordonne la
reprise de la gestion et l'exploitation des services de la Régie de
Distribution d'Eau et d'Electricité du Congo-Belge et du
Rwanda-Urundi.
Le 27 février 1942, le Gouverneur général
du Congo-Belge et du Rwanda-Urundi est habilité à prendre
également par voie d'ordonnance, les normes qui, aux termes du
décret royal du 30 décembre 1939 devraient faire l'objet d'un
arrêt ministériel. Plusieurs projets de distribution d'eau potable
et d'électricité à travers la colonie furent mis au
point.
Le 11 février 1953, un arrêté
ministériel met en place un « conseil de
l'électricité » ayant pour mission d'exploiter la
branche l'électricité dans plusieurs centres.
Le 06 février 1954, un autre arrêt
ministériel institue une commission chargée de la mise au point
d'un cahier général des charges relatives aux distributions
publiques d'électricité au Congo-Belge et Rwanda-Urundi.
Les services de l'administration centrale de la Régie
à Bruxelles comprenaient :
§ Un service chimique ;
§ Un service d'exploitation ;
§ Un service du personnel et ;
§ Un service comptable.
La colonie est subdivisée en six secteurs.
En 1947, le fond du bien-être indigène sur
requête du Ministère des colonies, donne son accord pour confier
à la Régie de distribution d'eau et d'électricité
l'alimentation en eau potable des centres coutumiers. La Régie
crée un service spécialise : « le service
hydraulique » (janvier 1951).
Au 31 décembre 1959, la Régie exploite 46
stations d'alimentation d'énergie électrique. Au lendemain de
l'indépendance en 1960, la REGIDESO en difficultés
financières, matérielles et humaines. La conjugaison de tous ces
facteurs contraints à restreindre son champ d'activité dans un
premier temps, une nette démarcation s'établit entre le Congo
indépendant d'une part, et le Rwanda-Urundi d'autre part de même
les centres d'exploitations durent séparés.
A partir du 1er janvier 1964, un système
d'organisation décentralisée animée par trois directions
générales distinctes au Congo est mis en place. Cette
décision de Ministre Congolais des Travaux Publics est
entérinée le 25 août 1966 par l'ordonnance
présidentielle n°66-460. L'administration centrale est
établie à Kinshasa et agissant par un conseil de gestion
nommée par le Président de la République pour une
durée de cinq années renouvelables. La REGIDESO est
subdivisée en trois zones :
§ Zone Ouest (Kinshasa-Bas-congo, Equateur avec comme
siège à Kinshasa) ;
§ Zone Sud-Est : (Katanga-Kasaï oriental et
Kasaï occidental siège à Lubumbashi) ;
§ Zone Nord-Est : (Province orientale et le Kivu,
siège Kisangani) ;
Ces trois zones, chacune est dirigée par un Directeur
général assisté d'un inspecteur. Vu les problèmes
qui connaissent le REGIDESO, le Ministère du Travaux Publics conclut
pour une durée de cinq ans une convention avec la COMINIERE -
Société Anonyme Belge qui gère désormais et dirige
la REGIDESO.
L'ordonnance du 20 juillet 1973 intègre la REGIDESO
dans la grande famille des entreprises publiques et la place sous la
supervision de l'Institut de gestion du portefeuille.
Le 24 avril 1978, dans le souci de rationalisation des
activités des entreprises publiques, le Conseil Exécutif notifie
à la REGIDESO la décision de transférer à la
Société Nationale d'Electricité
« S.N.EL » l'ensemble de ses exploitations de production et
distribution de l'énergie électrique avec prise l'effet au
1er janvier 1979. Dans l'entre-temps, la REGIDESO continue la
gestion du secteur électrique au nom et pour compte de la SNEL tout au
long de l'année 1979. Actuellement le siège social de la REGIDESO
se trouve sur Boulevard du 30 juin au numéro 65 à
Kinshasa/Gombe.
3.2. MISSIONS STATUTAIRES ET FORME JURIDIQUE
La Régie de distribution d'eau de la République
Démocratique du Congo est une entreprise publique à
caractère technique et commercial.
La REGIDESO est dotée d'une personnalité
juridique et a un siège social à Kinshasa/Gombe. Elle fait partie
du patrimoine de l'Etat et est placée sous tutelle financière du
Ministère du Portefeuille. La tutelle technique est assurée par
le Ministère de l'Energie. Elle jouit d'un monopole institutionnel dans
le domaine de la production et distribution (commercialisation) de l'eau
potable en RDC.
Les statuts juridiques de la REGIDESO fixées par la loi
N°073-026 du 30 juillet 1973 lui donnant un cadre juridique cette loi
donne plusieurs organes statutaires dont :
- Un conseil d'administration ;
- Un conseil de gestion ;
- Un collège des commissaires aux comptes.
La loi n°78-197 du 05 mai 1978 prise en exécution
de la loi n° 78-002 du 06 janvier 1978 portent disposition
générale applicable aux entreprises publiques. La REGIDESO est
soumise au droit commun en matière fiscale, toutefois, la
législation relative à la contribution réelle et aux
contributions cédulaires sur les revenus ne lui est pas applicable. Les
tarifs de la facturation sont approuvés par le Ministère de
l'Economie qui de les diffusent par arrêté ministériel. La
REGIDESO a comme objet :
- L'exploitation des distributions d'eau et des installations
annexes, des captages et traitement des eaux à distribuer ;
- L'établissement des distributions nouvelles ou
l'extension des distributions existantes ;
- D'effectuer également toutes les opérations se
rattachant directement ou indirectement à son objet mentionné
ci-dessus.
Pour réaliser ses objectifs indispensables, la REGIDESO
est soumise à un processus suivant :
- L'extension : C'est le
prolongement de la canalisation mère lorsque celle-ci ne passe pas
devant l'immeuble ou la propriété pour laquelle le branchement
à été sollicité ;
- Le branchement : C'est
le tronçon de la canalisation avec accessoires qui relie l'immeuble
à la canalisation mère. Il est constitué de section
appropriée et du compteur avec son robinet de
sûreté ;
- Le client : C'est le
demandeur, personne physique ou morale d'un branchement au réseau
d'adduction d'eau potable ou d'une modification de celui-ci ;
- L'abonné :
c'est le souscripteur, personne physique ou morale d'une police d'abonnement et
fourniture d'eau ;
- Le compteur : c'est
l'appareil destiné à l'enregistrement de la consommation.
Notons que la REGIDESO détient le quasi-monopole de
l'exploitation et de la distribution de l'eau potable : sauf les zones qui
elle n'est pas implantée et moyennant convention particulière
avec l'Etat.
3.3. STRUCTURE FONCTIONNELLE ET ORGANISATION
3.3.1. Structure organique
3.3.1.1.Conseil d'administration
Il est composé de neuf administrateurs nommés
par ordonnance du Président de la République dont quatre sont de
droit membres du comité de gestion. C'est un organe d'orientation et de
décision ayant les pouvoirs plus étendus pour poser tous les
actes d'administrations et de disposition en rapport avec l'objet social de
l'entreprise. Il est coordonné par un Président du Conseil
d'Administration (P.C.A), un Vice-président, un secrétaire et
secrétaire adjoint.
3.3.1.2. Comité de gestion
Il est composé de l'Administrateur Directeur
Général (A.D.G), Délégué
Général Adjoint (DGA), Administrateur Directeur Financière
(ADF), Administrateur Directeur Technique (ADT) et un Représentant du
personnel. Il veille à l'exécution des décisions du
Conseil d'Administration et assure dans la limite des pouvoirs qui lui ont
été délégués par ce dernier. La gestion
quotidienne de l'entreprise.
3.3.1.3. Collège des commissaires aux
comptes
Il est composé de deux commissaires aux comptes au
moins qui sont nommés par le Président de la
République.
3.3.2. Structure fonctionnelle
Les structures fonctionnelles de la REGIDESO sont à ce
jour organisé en deux catégories à savoir :
- les structures fonctionnelles centralisées;
- les structures décentralisés ou
opérationnelles.
3.3.2.1. Structures fonctionnelles
centralisées
La REGIDESO comprend actuellement 15 directions provinciales
dont 5 à Kinshasa, et 3 directions sous provinciales suivant la
répartition politico administrative de la RDC à
savoir (les):
- Direction Technique inter-provinciale de Kinshasa ;
- Direction Provinciale de Kinshasa Nord, Kinshasa Sud,
Kinshasa Ouest, Bandundu, Bas-Congo, Equateur, Province orientale, Kasaï
oriental, Kasaï occidental, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu et
Katanga ;
- Directions sous provinciales de : Kikwit, Isiro et
Gbadolite.
-
La direction générale (administration centrale)
est située au numéro 63 Boulevard du 30 juin dans le commune de
la Gombe à Kinshasa. Ces structures assurent les fonctions de directions
générales et servent l'appui à l'explication ce
sont :
a. Les directions fonctionnelles :
- Direction financière ;
- Direction développement et
réhabilitation ;
- Direction de l'organisation et de l'informatique ;
- Direction d'exploitation ;
- Secrétariat général.
b. Les organes d'état-major et autres services
rattachés à la situation direction :
- inspection générale ;
- service communication ;
- service de relation publique ;
- secrétariat comité S/DG.
3.3.2.2. Structures décentralisations ou
opérationnelles
Celles assurant les fonctions d'exploitations. Il s'agit des
directions provinciales et sous provinciales comme nous l'avons décrit
au point 3.3., la REGIDESO à l'heure actuelle a 15 directions et 3
directions sous provinciales. Les directions provinciales sont
structurées en secteurs (Kinshasa) agences (pour les autres et centres
d'exploitation).
Il ressort de cette structure organique que celle-ci
reflète une forme pyramidale, ayant comme base les secteurs
d'exploitation et comme sommet l'ADG.
Définitivement, il était question dans ce
chapitre de présenter l'entreprise REGIDESO à travers son
historique, sa localisation, son objet social, sa mission statutaire, sa forme
juridique et sa nature ainsi que la structure administrative et ses
activités. Après nous allons au quatrième chapitre.
1.1.1. 3.3.3. Structure organique
Conseil d'Administration
Comité de Gestion
A.D.G
A.D.G.A
Dépt. Tech.d'exploitation
Dépt. Recherche et Développement
Dépt. Commerciale et financier
Dépt. Res. Hum et Développement
Secrétaire Générale
Inspection et
Audit
Bureau Contrat programme
Organisation et méthode
Analyse financier
Relation publique
Coopération
Production
Distribution
Achats
Log. Magasin
Maintenance Atelier
Planification Programme
Projet Finance bilatéral et interne
Recherche et investissement
Projet Financement multinational
Finance et trésorerie
Commerciale
Informatique
Comptabilité
Relation professionnelle
Formation
Dévelop. Social
Direction Régionale et filiale Aut
Maintenance Atelier
Légende :
Aut : Autonomes
DGR : direction général Adjoint
Dévelop : Développement
Dépat. : Département
PDG : Président délégué
général
Source : Regideso
La structure de la REGIDESO se présente de la
manière suivante
CHAPITRE 4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE SERVICE
COMPTABLE DE LA REGIDESO
Ce chapitre traite le cas pratique de notre étude.
4.1. STRUCTURE DE LA DIRECTION DES COMPTABILITES
4.1.1. MISSION DE LA DIRECTION DES COMPTABILITES A LA
REGIDESO
Il y a lieu de souligner que la comptabilité que la
direction des comptabilités de la REGIDESO est supervisée par
l'Administrateur Directeur financier.
La note de service DGN°040/2004 donne les lignes
suivantes quant à la mission de la Direction des comptabilités.
Il s'agit de :
- Veiller à la tenue régulière de la
comptabilité, conformément aux normes universellement
admises ;
- Elaborer les états financiers dont le bilan, le
tableau de formation de résultats, le tableau de financement et le
tableau économique, fiscal et financier.
Il est à noter que la comptabilité au sein de la
REGIDESO a pour objectif de :
· présenter les états financiers viables
aux normes du CPCC ;
· présenter la balance mensuelle ;
· passer les écritures de redressement et de la
régularisation, etc.
La comptabilité de la REGIDESO est
décentralisée dont chaque direction urbaine ou provinciale
produit ses propres documents comptables et financiers qui sont : journal,
balance, grand livre.
Le tableau de formation des résultats et le bilan sont
produits d'une manière considérée à la direction
générale. Certes, la comptabilité de la REGIDESO est tenue
mensuellement dont chaque comptable de ce service procédera à la
vérification arithmétique.
A la fin de l'exercice, la direction des comptabilités
qui coordonne la gestion comptable de l'ensemble du pays produit le bilan
consolidé, la comptabilité comportant un compte de gestion
produit à la fois, la comptabilité générale et la
comptabilité analytique.
4.1.2. ARCHITECTURE DE LA DIRECTION DES COMPTABILITES
La direction des comptabilités de la REGIDESO est
structurée comme suite :
Direction des comptabilités
Division comptabilité Générale
Division comptabilité Analytique
Service états comptables DG
Service états comptables Direction provinciale
Service comptabilité tiers
Service de fiscalité
Service comptabilité des immobilisations
Service comptabilité analytique Direction
Générale
Service comptabilité analytique Direction provinciale
4.1.3. TACHES SPECIFIQUES A CHAQUE DIVISION
Ces tâches se rapportent à la comptabilité
générale d'une part et à la comptabilité analytique
d'autre part.
1. Tâches spécifiques à la
division de la comptabilité Générale
Pour atteindre les objectifs de la comptabilité
générale, cette division est subdivisée cinq services,
à savoir :
- Service des états comptables Direction
Générale ;
- Service des états comptables direction
provinciale ;
- Service des comptabilités des
immobilisations ;
- Service de fiscalité ;
- Service des comptabilités de tiers.
A. Service des états comptables Direction
Générale
Il s'occupe de l'enregistrement des opérations
comptables entre la REGIDESO et les entreprises qui fournissent leurs
prestations dans le cadre des grands travaux potables qui s'effectuent dans
l'ensemble du pays :
Ces travaux sont notamment
- Travaux de réhabilitation et régularisation
dans les réseaux ;
- Travaux de poste de canalisation ;
- Genre de contraction de bâtiment
métallique ;
- Etudes du plan de drag de secteur de l'eau potable et
assainissement ;
- Construction des usines d'eau ;
- Et d'autres travaux d'adduction en eau potable.
B. Service des états comptables direction
provinciale « SDPS »
Il a pour devoir :
- D'assurer le suivi de l'état d'avancement des travaux
comptables de la direction Générale, des Directions Commerciales
de Kinshasa (Nord, Sud, Est et Ouest), Direction de traitement des eaux et
direction de distribution de Kinshasa.
- De réceptionner et vérifier les
comptabilités des directions de Kinshasa ;
- De réceptionner et vérifier les
comptabilités : Equateur, Kasaï oriental et Bandundu avant la
saisie sur ordinateur ;
- De corriger les brouillards de ces provinces ;
- D'expédier les notes de débit et crédit
aux Directions Commerciales concernées ;
- D'expédier les journaux lettrés aux directions
commerciales Kinshasa ;
- De justifier et faire le suivi des comptes
inter-stations ;
- De réceptionner trimestriellement les cartouches et
les bandes magnétiques pour la consolidation (balance consolidée
république).
C. Service comptabilité des
immobilisations
Il a pour tâche d'assurer la gestion des immobilisations
appartenant à l'entreprise REGIDESO.
D. Service de fiscalité
Il s'occupe des relations de l'entreprise avec la direction
générale des impôts et autres entités
décentralisées en matière des impôts indirects et
autres taxes telles que : Impôt sur le chiffre d'affaire, la taxe
urbaine.
E. Service comptabilité de
tiers
Il a pour tâche de tenir la comptabilité des
clients, fournisseurs et autres débiteurs de la REGIDESO.
2. Tâches spécifiques à la
division de la comptabilité analytique
Pour atteindre les objectifs de la comptabilité
analytique, cette division est subdivisée en deux services
ci-après :
- Service comptabilité analytique d'exploitation
générale ;
- Service comptabilité analytique d'exploitation
provinciale ;
L'importance de cette division est de promouvoir
l'efficacité, la rentabilité, la production et la
détermination du coût de revient. Elle est une comptabilité
interne ; elle est destinée aux gestionnaires de la REGIDESO pour
la prise des décisions.
Elle permet également de calculer les coûts des
biens et services proposés par l'entreprise ; le contrôle de
gestion et le classement des charges selon leur destination.
4.1.4. FONCTIONNEMENT DU SERVICE COMPTABLE DE LA
REGIDESO
Ce service présente une panoplie de fonctions se
communiquant entre elles au moyen des pièces matérialisant ainsi
leurs tâches. Il sied de rappeler que le fonctionnement d'une entreprise
nécessite une immobilisation, sa capacité financière, des
créances, des stocks ainsi que des ressources humaines.
Le service comptable de la REGIDESO est organisé au
sein de la direction des comptabilités qui joue un rôle assez
important fonctionnant à partir des moyens humains, intellectuels
dotés par les autorités de la REGIDESO.
· Les moyens matériels
- des locaux bien éclairés ;
- des mobiliers ;
- table de travail ;
- des ordinateurs ;
- des classeurs etc.
· Les moyens intellectuels
- le plan comptable général Congolais ;
- le plan comptable de l'entreprise REGIDESO ;
- les ouvrages spécialisés ;
- le code de procédures internes...
· Les moyens humains
Les moyens humains seront variables d'une entreprise à
l'autre. En REGIDESO, la qualification du personnel dépend selon qu'il
s'agit des travaux intellectuels (imputation, tableau de synthèse...) et
les travaux sont de la responsabilité du chef comptable ou d'un
comptable de deuxième échelon. Ce dernier vise les pièces
justificatives détermine l'imputation et distribue ces pièces
entre le comptable de premier échelon. Les travaux mécaniques qui
sont l'enregistrement du journal et au grand livre qui sont comptés aux
aides comptables. Grosso modo les moyens humains de la REGIDESO regorgent d'un
personnel qualifiés.
4.2. ORGANISATION PROPREMENT DITE DE LA REGIDESO
4.2.1. DES LIVRES COMPTABLES ET PIECES JUSTIFICATIVES
4.2.1.1. Livres comptables
La REGIDESO utilise les livres comptables
ci-après :
1. Livre journal ou bordereau de
saisie
Le livre journal ou bordereau de saisie au sein de la REGIDESO
est un journal provisoire manuel. Il est saisi et subdivisé en deux
grandes parties : celle de la comptabilité générale
et celle de la comptabilité analytique d'exploitation.
Il y a aussi la présence de brouillard qui est un
journal provisoire qui contient des erreurs qu'il faut tout d'abord les
corriger avant de les imputer.
2. Grand-livre
Il identifie les mouvements des différents comptes
enregistrés au cours de la période des soldes reportés
à nouveau.
3. Livre d'inventaire
Le livre d'inventaire constitue la liste de tout ce qui entre
dans le cadre des effets de la REGIDESO à la fin d'année.
4. Livre de paie
Il reçoit utile toutes les informations de paie
salariale et spécifique de la période.
5. Balance
Elle est constituée des soldes de début et de
fin de période y compris les flux de la période.
En constituant les soldes, la balance peut également
les confirmer ou les faires disparaitre pour la synthèse de tous les
comptes.
6. Bilan
C'est dans le bilan que l'on présente le patrimoine ou
la situation de l'entreprise pour la synthèse de tous les comptes.
7. Le tableau de formation de résultat
(TFR)
Il recense les charges et les produits découlant de
l'activité ainsi que le résultat dégagé
(bénéfice ou perte).
4.2.1.2. Pièces justificatives
Pour une bonne organisation de sa comptabilité, la
REGIDESO utilise les pièces justificatives servant de support des
informations comptables. Ces pièces justificatives proviennent de deux
sources : Interne et externe.
1. Pièces justificatives d'origine
interne
Les pièces justificatives d'origine interne servant des
rapports pour l'enregistrement des opérations comptables à la
REGIDESO sont les suivantes :
a) Pièces de dépenses pour la
caisse
Ces documents attestent la sortie de fonds au sein de la
REGIDESO.
b) Bon de sortie magasin
Ce document est établi pour justifier toute sortie en
magasin de matières et fournitures par le service utilisateur.
2. Pièces justificatives d'origine
externe
Les pièces justificatives d'origine externe sont les
suivantes :
a) Extraits bancaires :
Ce sont des documents établis par les banquiers de la
REGIDESO pour le développement de la situation du compte banque de
l'entreprise arrêté à une date quelconque.
b) Factures fournisseur à
terme : Ce sont des factures provenant des
fournisseurs de l'entreprise REGIDESO.
c) Factures de clients :
Ce sont les factures établies par la REGIDESO pour
compter ses clients.
d) Relevés de factures :
La REGIDESO élabore un relevé de factures et
l'envoie à sa clientèle pour lui permettre de procéder
à la réconciliation de compte de client.
e) Note de débit :
La note de débit élaborée par la REGIDESO
est un document qui a pour tâche de corriger la facture établie en
cas de son estimation.
f) Note de crédit :
C'est le contraire pour la note de débit, la note de
crédit a pour but de corriger la facture émise en cas de
surfacturation.
N.B. : En ce qui concerne la
circulation des pièces comptables au sein de la REGIDESO, elles doivent
circuler avant d'être classées dans le souci du contrôle.
Il est à signaler que les documents commerciaux sont
classés dans les classeurs pour constituer les archives. Le classement
des documents commerciaux se fait verticalement dans l'ordre chronologique.
Ces documents sont conservés pendant dix ans pour
service en cas de contestation.
4.2.2. PLAN ET SYSTEME COMPTABLE DE LA REGIDESO
4.2.2.1. Plan comptable de la REGIDESO
En effet, la REGIDESO se réfère aux normes du
plan comptable général congolais pour tenir sa
comptabilité. Toutefois, elle a son plan comptable particulier dont les
comptes sont adaptés à la nature de ses activités.
Le plan comptable général congolais
« PCGC » est un document de référence qui
contient les dispositions visant l'uniformisation de la comptabilité en
RDC. Il requiert d'une obligation pour toutes les entreprises exerçant
leurs activités en RDC. La REGIDESO n'est pas exclu à cette
logique c'est ainsi qu'il dispose d'un plan comptable particulier tiré
sur bases de normes du PCGC.
Sa liste des comptes est divisée en 10 classes. Les
comptes comportent 4 à 8 chiffres. Les deux premiers chiffres indiquent
le numéro des comptes tandis que les restes se rapportent aux indices
spécifiques.
La présentation du plan comptable particulier de la
REGIDESO
Classe 1
|
10110
|
Capital
|
10221
|
Financement Katanda
|
17944
|
Intérêt BAD 14 centres
|
19116
|
Echange entre station
|
classe 2
|
22221
|
Réservoir béton au sol
|
22320
|
Valeur ajoutée au sol
|
22841
|
Ouvrage d'infrastructure
|
23100129
|
Travaux en cours REGIDESO
|
29100
|
Suspens à régulariser
|
Classe 3
|
30100
|
Marchandises (cafèterait)
|
36100
|
Stock en cours importations
|
39404067
|
Coûts préétablis des importations
|
Classe 4
|
40100062
|
Fournisseurs local
|
40100169
|
Groupe DOMBASI
|
40166004
|
RVA
|
48210
|
Compte abonné
|
Classe 5
|
50313
|
Principal 14 centres
|
55110
|
Chèques en caisse et chèques à
l'encaissement
|
56510
|
Règlements en cours
|
59300
|
Fonds à recevoir
|
Classe 6
|
60906
|
Stocks vendus hors exploitation
|
62240
|
Transports agents en mission d'exploitation
étrangers
|
64686
|
Gratuité gouvernement
|
68423
|
Dotation aux amortissements sur compresseur
|
Classe 7
|
70110
|
Ventes matières/Fournitures en l'état
|
71210
|
Redevance compteurs
|
76906
|
Subvention exploitation reçu HE
|
78320
|
Reprises sur provision abonnés
|
Classe 8
|
80100
|
Marge brute
|
81900
|
Valeur ajoutée
|
84900
|
Résultat S/cession immobilisation transfères
|
89100
|
Produits services échanges STA
|
Classe 9
|
91000
|
Comptes de reclassements
|
91220
|
Frais indirects
|
921542
|
Nettoyeurs
|
9474
|
Restauration
|
4.2.2.2. Le système comptable de la REGIDESO
La REGIDESO a un système comptable
« centralisateur » qui consiste pour elle à
l'enregistrement des informations que contiennent les pièces
justificatives dans les différents journaux auxiliaires, ceux-ci
permettent l'élaboration à l'ordinateur. Ce système
comptable de la REGIDESO se schématisé de la façon
ci-après :
Schéma : Le système centralisateur de la
REGIDESO se présent comme suit :
Pièces justificatives
Livres auxiliaires City Bank
Livres auxiliaires BCC
Livres auxiliaires Procrédit Bank
Livres auxiliaires UBC
Livres auxiliaires au comptant
Traitement sur l'ordinateur
Journal unique
Grand livre
Balance provision travaux d'infrastructure d'inventaire
d'écriture de régularisation et de redressement
Balance définitive
BILAN
TFR
Source : Direction des comptabilités de la
REGIDESO
4.2.2.3. Les étapes de la comptabilisation
Les étapes de la comptabilisation sont :
· la comptabilisation des pièces dans les
différents livres auxiliaires ;
· la vérification des livres auxiliaires des
supports justificatifs des écritures ;
· la saisie des livres comptables sur
ordinateur ;
· le tirage des journaux définit
provisoires ;
· l'addition de la balance provisoire ;
· l'analyse de grand-livre de justification des
comptes ;
· la passation des écritures de
régularisation et de redressement en tenant compte des inventaires
établis ;
· l'édition de la balance définitive sur
base de laquelle sont établis le tableau de formation de résultat
(TFR), le bilan, le tableau de financement et le tableau économique
fiscal et financier.
4.2.3. ORGANISATION ET SYSTEME COMPTABLE DE LA REGIDESO
Les opérations comptables et financières sont
traitées suivant les étapes suivantes :
· la collecte des pièces comptables ;
· la tenue des livres ;
· la saisie des informations ;
· la justificative des informations.
4.2.3.1. La collecte des pièces comptables
Il sied de rappeler que les pièces justificatives sont
très importantes, sa communication requiert à la
responsabilité du chef de l'entité concernée qui doit
veiller à l'établissement et à l'obtention des dites
pièces, étant donné qu'elles sont les contacts des
engagements pris au nom de l'entité.
La circulation des pièces dépend de la structure
de l'entreprise et doit obéir aux principes suivants :
· la circulation doit être fluide ;
· les pièces justificatives doivent progresser de
façon continue du service émetteur ;
· les pièces justificatives doivent parvenir au
service comptable pour l'enregistrement et classement ;
· au fur et à mesure de leur progression, les
pièces comptables doivent recevoir la mention des points de
détention.
La REGIDESO différencie les pièces
justificatives d'origine externe (relevé de banque...) à celle
d'origine interne (feuille de paie...).
4.2.3.2. Livres obligatoires tenus par la REGIDESO
Il s'agit de l'enregistrement des opérations comptables
dans les livres ou journaux comptables. Il y a lieu de noter que
l'enregistrement se fait à l'aide de bordereau de saisi qui est un
journal rempli mensuellement.
Il est important de rappeler que les opérations
comptables et financiers de la REGIDESO sont regroupées et
classifiées selon la nature des opérations à l'instar de
la pièce justificative feuille de paie par exemple sont
enregistrés dans les livres auxiliaires salaires. Le système
centralisateur consiste à éclaté le journal unique en
plusieurs journaux ou livres auxiliaires.
4.2.3.3. Saisie de l'information au sein de la
REGIDESO
Il y a lieu de signaler que la pièce justificative est
le support matériel de l'information produite par les responsables des
services pour matérialiser leurs actes. Les pièces justificatives
constituent la matière des écritures comptables auxquelles elles
confèrent selon leur origine, une force probante plus ou moins grande.
Une pièce comptable ne garde sa valeur probante que lorsqu'elle est
saisie en comptabilité.
Certes, la mémoire humaine est incapable de
mémoriser de grosse donnée. C'est ainsi que la REGIDESO fait
recourt à l'ordinateur comme mémoire écrite capable de
stockés plusieurs données, c'est ainsi que la comptabilité
est le service d'information à conserver dans l'ordinateur comme
mémoire écrite.
L'ordinateur saisie l'information brute qui sera
traitée pour la rendre utilisable dans le système comptable tout
en respectant la méthodologie des procédés utilisés
par la REGIDESO.
La quintessence du traitement est de tirer des documents de
synthèse à savoir le bilan, le tableau de formation de
résultat, le tableau de financement et le tableau économique
fiscal et financier.
La REGIDESO utilise le procédé informatique SIP
ou IBM/AS 400 qui traite une comptabilité par contre de type multi
société c'est-à-dire chaque centre traite à part
entière ces données.
4.2.3.4. La justification des comptes
Elle consiste à s'assurer de l'exhaustivité des
opérations enregistrées en retraçant le solde aux
écritures comptables et en vérifiant les pièces
justificatives.
C'est ainsi que les différentes écritures
correctives pourront ainsi être passées avant l'édition de
la balance provisoire.
4.3. MANUEL DES PROCEDURES COMPTABLES
Il implique de signaler qu'il existe des notes d'instructions
comptables sur la tenue de certains comptes qui présentent certaines
particularités ainsi qui celles relatives à
l'établissement des inventaires de fin d'exercice comptable.
Ces notes d'instruction se trouvent dans les dossiers de la
division comptable qui, pour un effort pour confectionner le manuel des
procédures reprennent toutes les notes des années
antérieures de sorte que chaque comptable soit en possession de cet
important document.
4.4. MOYENS MATERIELS DE LA REGIDESO
La REGIDESO, sa comptabilité de gestion est
informatisée ayant des personnels computers (PC) dans chaque direction
commerciale et provinciale. Il est à noter que dans la direction
générale la plus part de bureau sont informatisés.
Les PC installés à la Direction
Générale sont interconnectés au grand système
informatique « grand ordinateur » placé
exclusivement au 4ème niveau de l'immeuble de la REGIDESO.
Les moyens matériels de la REGIDESO ne se reposent pas
nécessairement au système informatisé mais il a aussi des
outils, des machines de travail tels que :
· Livres auxiliaires ;
· Calculatrices ;
· Cartouches ;
· Photocopieuses ;
· Bics, crayons et lattes ;
· Bandes magnétiques, etc.
La REGIDESO pratique une comptabilité
intégrée, le bordereau de saisie qui sert également de
livres auxiliaires et saisie sur le micro-ordinateur a été
conçu de sorte qu'en utilisant une comptabilité de gestion, qu'on
puisse immédiatement compléter la partie réservée
à la comptabilité analytique.
Il sied de rappeler que chaque direction à sa station
autonomie tenant sa comptabilité et cette comptabilité est
décentralisée.
4.5. COMPTABILITE DES OPERATIONS DE LA REGIDESO
Sous ce point, nous allons à priori présenter le
bordereau de saisie et ensuite la tenue de quelques livres ou journaux
auxiliaires.
4.5.1. PRESENTATION DU BORDEREAU DE SAISIE
Le bordereau est un support dont on enregistre les
opérations du jour au jour et selon le code. Les informations
proviennent d'une note de débit, d'une note de crédit une
facture, caisse, banque...
Les opérations sont enregistrées mensuellement
selon le centre et on pratique une comptabilité
intégrée.
Spécifique du bordereau de saisie :
- Indice station : c'est le code attribué
au centre ayant 5 positions opérationnelles.
- Le code du journal : c'est le numéro
identifiant chaque livre auxiliaire en comptabilité composé de 2
positions.
- La pièce justificative : elle a six
positions dont les 2 premières représentent le code journal et
les quatre dernières constituent la pièce justificative.
- Lettrage : c'est un terme de
référence pour justifier les comptes qui se solde pour
justifiés les comptes vulnérables. Il comprend une composition
des indices station à 5 positions de la pièce justificative ce
qui fait un total de 11 positions.
- La date comptable : qui comprend l'année
en 4 positions, le mois en 2 positions ensuite le jour du mois. Remarque :
il s'avère de signifier que nous avons les mois qui se terminent au 28,
29, 30 et 31 jour. Sur ce, la date comptable prends que 30 jours.
- La position : elle indique la côte qui
porte le montant dans le compte sur le bordereau de saisie.
- Le libellé : Est une succincte, note
explicative de l'opération.
- L'imputation : elle indique la nature que doit
prendre une charge dans les opérations financières de la
REGIDESO.
4.5.2. TENU DE QUELQUES LIVRES AUXILIAIRES
4.5.2.1. Livre auxiliaire salaire des agents (LAS)
a) Définition
Ce livre enregistre l'écriture relative à la
saisie des charges sociales, c'est-à-dire les charges ayant traits
à la rémunération du personnel. Elle est constituée
d'une part de salaire de base ainsi que tous les avantages barémiques
imposables et non imposables relatifs à la catégorie socio
professionnelle de l'agent diminué, d'autre part des différents
retenus au profit de :
· l'Etat : Impôt professionnel sur le
revenu ;
· les créditeurs sociaux : INSS, INPP et
syndicats ;
· l'entreprise : avance et prêt
accordés au convient du mois.
b) Pièce justificative
Qui est la feuille de paie
c) Ecriture comptable
Début
|
Crédit
|
Comptes
|
Classe 6
|
42100
42200
42300
43100
46400
42400
|
Compte de la classe 6
Avance ordinaire accordée
Avance spéciale accordée
Prêt société accordée
IPR
Créditeurs sociaux
Net à payer
|
d) La contre partie
C'est la retenue, le versement, le paiement dans le livre
auxiliaire de caisse par : - 65 : SD à la balance.
· 42100, 42200, 42300 sont débités lors du
paiement dans le livre de caisse dépense ;
· 46400 lors du versement ou retrait par les organismes
concernés par caisse ;
· 43110 : SC à la balance ;
· 42400 : lors du paiement du débit salaire
à la caisse ou par la banque.
4.5.2.2. Livre auxiliaire sortie magasin (LASM)
a) Définition
Les matières et fournitures stockées au magasin
ne constituent pas en soi une charge pour l'entreprise, c'est plutôt la
consommation qui dévient une charge à comptabiliser dans le livre
auxiliaire sortie magasin.
b) Pièce justificative
C'est le bon de sortie
c) Ecriture à passer
Début
|
Crédit
|
Comptes
|
61220
61710
|
61210
|
Pour les imprimés et fournitures informatiques
Pour les matériels d'entretien du réseau
Pour les imprimés et fournitures de bureau
|
d) La contre partie
Le compte 31100 magasins n°1 accuse toujours un solde
débiteur à la balance. La REGIDESO utilise la méthode du
coût de remplacement pour valoriser son stock en magasin. Celle-ci se
calcule sur base du taux du jour de la devise.
A l'entrée, les articles sont comptabilisés au
coût de revient moyen pondéré, les prix d'achat
étant convertis en monnaie étrangère forte au taux du jour
d'achat.
Les sorties sont enregistrés au taux mensuel
communiqué par la direction générale. Il ressort d'une
opération qui occasionne le boni vu le mal de valorisation selon que le
taux mensuel est supérieur ou inférieur au prix moyen
pondéré appliqué à l'entrée des
marchandises.
· Le bon est comptabilité comme suit :
D 31100
C 74530
· Le mal est comptabilisé comme suit :
D 64 830
C 31 100
Au fait, les entrées et les sorties fictives pouvant
donner à la marchandise une valeur pour le renouvellement du stock.
4.6. ANALYSE CRITIQUE DE L'ORGANISATION COMPTABLE DE
LA REGIDESO
4.6.1. FORCES
L'analyse critique faite sur l'organisation comptable
relève les constants ci-après constituant la force de ladite
organisation :
- L'application dans la REGIDESO du système comptable
centralisateur est un bon signe, compte tenu de la taille, mais aussi de la
nature et l'employeur de ses activités ;
- La procédure informatique dans le traitement des
informations comptables répond favorablement à l'objectif
comptable de la REGIDESO, car elle diminue la durée du travail
comptable, assure également la sécurité du travail
comptable en évitant des erreurs de rapport. Elle rend les documents
comptables plus visibles et enfin e facilite l'exploitation des renseignements
comptables ;
- Pour la tenue de sa comptabilité, la REGIDESO
enregistre les opérations comptables en se référant aux
pièces justificative ;
- La comptabilité de la REGIDESO est organisée
d'après les normes du plan comptable général congolais
(PCGC) ;
- Une bonne organisation de la comptabilité analytique
d'exploitation.
4.6.2. FAIBLESSE
Les éléments ci-après méritent
d'être signalé comme désavantageux à une bonne
organisation comptable à la REGIDESO, à savoir :
- Le personnel affecté à la comptabilité
n'est pas suffisamment formé aux nouvelles techniques de la
comptabilité ;
- L'inexistence d'un code des procédures
comptables ;
- L'insuffisance d'outils par rapport à l'effectif de
la direction de comptabilité.
Pour clore, dans ce quatrième chapitre qui traite le
cas pratique de notre étude, nous avions eu à démontrer en
long et en large comment est organisé et fonctionne le service comptable
de la dite entreprise « REGIDESO » avant que nous fassions
l'étude de l'efficacité de ces deux derniers.
CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de notre travail
intitulé « l'organisation et le fonctionnement d'un service
comptable dans une entreprise publique » cas de la REGIDESO pour une
période allant de 2008 à 2011.
En effet, notre interrogation majeure a été de
connaître comment est organisé et fonctionne le service comptable
au sein de la REGIDESO.
C'est ainsi que ce présent travail est subdivisé
en deux parties ayant chacune deux chapitres.
La première partie porte sur l'approche
théorique de l'étude et comprend les chapitres suivants :
Au premier chapitre, nous avons donné quelques
explications sur les considérations générales des concepts
« organisation et fonctionnement » d'un service
comptable.
Au deuxième chapitre nous avons parlé des
considérations générales sur l'organisation et sur
l'organisation comptable, celui-ci nous a aidé à parler
d'où se relève l'organisation comptable et comment doit-elle
être implantée dans une entreprise, afin de faciliter la bonne
gestion de cette dernière.
La seconde partie s'articule sur le cadre pratique du sujet et
comprend les derniers chapitres ci-après :
Le troisième chapitre, dans lequel nous avons
présenté la REGIDESO à travers son historique, son objet
social, sa localisation, ses activités et sa structure organique.
Et pour finir, le quatrième chapitre nous avons d'abord
démontré en long et en large comment est organisé et
fonctionne le service comptable de la REGIDESO, avant que nous fassions
l'étude de l'efficacité de ces deux derniers.
Alors pour mieux passer cette étude, nous nous sommes
posé les deux questions suivantes :
- Comment parvenir à concevoir une bonne organisation
d'un service comptable au sein d'une entreprise?
- Comment est organisé et fonctionne le service
comptable au sein de la REGIDESO ?
En tant qu'analystes externes, la réalisation de cette
étude n'a pas été aisée car la
confidentialité qui caractérise la plupart des entreprises
publiques en général et particulièrement de la REGIDESO
n'a pas été de nature à nous faciliter l'accès
à certaines informations. Nous pensons, néanmoins, que les
informations recueillies suffisent et nous aident pour répondre aux
exigences scientifiques.
Ainsi, après étude nous sommes arrivés
aux constats suivants :
Constats positifs :
- La structure de la direction de comptabilité de la
REGIDESO est bien organisée ;
- Dans la direction des comptabilités de la REGIDESO,
chaque agent a sa tâche ;
- Les livres comptables et les pièces justificatives de
la REGIDESO circulent et sont bien gardés ;
- La REGIDESO utilise deux procédés
(procédé manuel et informatique) dans son service de
comptabilité.
Constats négatifs :
- La publication des états financiers est faite
après deux à trois ans ;
- L'entretien de son bureau comptable n'est pas du tout
régulier ;
- la REGIDESO n'a pas la capacité de mettre en place
des stratégies efficaces de suivi ;
- L'organisation et le fonctionnement de service comptable de
la REGIDESO n'étaient pas efficaces de 2008 à 2011.
Pour pallier à cette situation préjudiciable et
l'améliorer, nous suggérons aux dirigeants de la REGIDESO les
mesures suivantes :
- La REGIDESO doit mettre en place des moyens efficaces pour
améliorer son emplacement de service comptable, c'est-à-dire
mettre les matériels nécessaires pour un bon exercice de son
service comptable ;
- Les chefs comptables doivent veiller à tout
enregistrement effectué, pour une bonne suivie et empêcher
à toute tentative de vol ;
- La REGIDESO doit renforcer sa politique commerciale en
s'approchant d'avantage de la population ;
- Les autorités de la REGIDESO doivent élargir
son service de comptabilité même au niveau des agents ;
- L'Etat doit se comporter en vrai propriétaire, en vue
d'aider la REGIDESO à améliorer sa rentabilité, l'Etat
doit laisser la REGIDESO fixer ses tarifs en s'adaptant à
l'évolution de l'environnement macro-économique.
Pour clore, ce travail est susceptible d'être enrichi
par d'autres recherches car certaines données dont nous avions besoins
pour mieux exploiter notre thème n'étaient pas disponibles.
Nous n'avons pas non plus la prétention d'avoir
réalisé une analyse exhaustive. Ainsi, nous sollicitons
l'indulgence de tous lecteurs pour les imperfections qui se seraient
glissées.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. BRESSY et RYCHOUX, les groupements d'entreprise, Paris,
éd. Ouvrières,1970
2. BROSSILLON F., Formation de gestion, Hachette livre
2005.
3. CHEVALIER J., L'organisation, Paris, éd. DUNOD,
1986.
4. COHENE., Dictionnaire de gestion, Paris, éd. La
couverture, 1994.
5. COLLECTE C. et J. Richard, comptabilité
générale, Paris, éd. DUNOD, 2000.
6. D'ABOVILLE J.G., Initiation aux problèmes financiers
de l'entreprise, Paris,
Tome 2, éd. Moderne
7. Encyclopédie, dictionnaire Encarta, Paris,
éd. DISCO.
8. FANASSIEV A., L'homme et la gestion de la
société, MOUSCOU, éd. Du progrès,
1980.
9. KINZOZI, Comptabilité générale
élémentaire, Paris, éd. Foucher, 1979.
10. KINZONZI et C. PEROCHON, comptabilité
élémentaire, Paris, éd. Foucher et
CPCC, 1989.
11. KINZONZI, Conseil permanent de la comptabilité au
Congo, Kinshasa, 1ère
éd. 1978.
12. MADELEINE G., méthode des sciences sociales,
éd. Dalloz, Paris 1976.
13. MUBENGA T., Manuel de comptabilité analytique
d'exploitation, Kinshasa, éd.
GRIGED, 1997
14. VERHULST P.A., Comptabilité
élémentaire, Kinshasa, éd. CRP, 1984
15. VERHULST P.A., Comptabilité approfondie,
Kinshasa, éd. CRP, 1982
1. NOTES DE COURS
1. BUSHABU, Organisation des entreprises commerciales,
Kin, éd.2006.
2. KANGODIE E., Notes de cours de séminaire
comptable, 2ème graduat, Kinshasa, ISC/Gombe,
2003-2004.
3. KANGODIE E., Initiation à la pratique comptable
(séminaire comptable), Kinshasa, éd. GRIRED, 2012.
4. KUDIANGELA KASSEMBE, Organisation comptable, Kinshasa,
éd. 2010,
5. KUDIANGELA KASSEMBE, Notes des cours d'organisation
comptable, G2, ISC-Kinshasa, 2007-2008
6. MUKALALARIYA, comptabilité
générale, ISC-Kinshasa, éd. 2010
7. SAMBA MAMPUYA, Gestion budgétaire, ISC-Kinshasa,
2004-2005
2. AUTRES DOCUMENTS
1. B.C.C. : Département des opérations
bancaires et de marché, Kin. 2013.
2. REGIDESO : Département financier, Kinshasa 2013
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
........................................................................................................
DEDICACE
.............................................................................................................
AVANT-PROPOS
..................................................................................................
INTRODUCTION
..................................................................................................
1. PROBLEMATIQUE
....................................................................................
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
....................................................................
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
................................................................
4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
................................................
5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
..............................................
6. CANEVAS DU TRAVAIL (RESUME DU TRAVAIL)
..................................
Ière Partie : APPROCHE THEORIQUE DE
L'ETUDE ..........................................
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX
....................................................................................................
1.1. LES GENERALITES SUR L'ENTREPRISE
................................................
2.1.1. Définition de l'entreprise
................................................................
2.1.2. Rôle de l'entreprise
..........................................................................
2.1.3. Classification des entreprises
.........................................................
2.1.3.1. D'après leur nature juridique
...........................................................
2.1.3.2. D'après leurs modes d'activités
économiques ................................
2.1.3.3. D'après leur module économique
....................................................
2.1.3.4. D'après leur taille ou dimension
......................................................
2.1.3.5. Caractéristiques des entreprises
......................................................
2.1.4. Différentes fonctions de l'entreprise
.............................................
2.1.4.1. Fonctions principales
......................................................................
2.1.4.2. Fonctions auxiliaires
........................................................................
2.2. GENERALITE SUR LA COMPTABILITE
................................................
2.2.1. Historique de la comptabilité
.........................................................
2.2.2. Définition de la comptabilité
..........................................................
2.2.3. But de la comptabilité
.....................................................................
2.2.4. Rôles et importance de la comptabilité
..........................................
2.2.4.1. Rôles de la comptabilité
..................................................................
2.2.4.2. Importance de la comptabilité
........................................................
2.2.4.3. Type de la comptabilité
.....................................................................
2.2.5. Méthodes de comptabilisation Financière
.....................................
2.2.5.1. Les principes liés au fondement de la
comptabilité .......................
2.2.5.2. Les principes liés à la saisie des
faits ...............................................
2.2.5.3. Principes liés à l'évaluation
.............................................................
2.2.5.4. Les principes liés à la
présentation de l'information financière ...
CHAPITRE 2 : CONSIDERATIONS GENERALES SUR L'ORGANISATION
ET SUR L'ORGANISATION COMPTABLE
............................................................................
2.1. CONSIDERATION SUR L'ORGANISATION
............................................
2.1.1. INTRODUCTION
.................................................................................
2.1.2. DEFINITION DE L'ORGANISATION
..................................................
2.1.3. L'ESPRIT ET LA METHODE DE L'ORGANISATION
........................
2.2. CONSIDERAION SUR L'ORGANISATION COMPTABLE
.................
2.2.1. DEFINITION DE L'ORGANISATION COMPTABLE
........................
2.2.2. ORGANISTION MATERIELLE
.........................................................
2.2.2.1. Les aspects relatifs à l'organisation du
travail du comptable ......
2.2.2.2. La structure d'un service comptable
...............................................
2.2.2.3. Les moyens matériels et humains
...................................................
2.2.3. LIVRES ET DOCUMENTS COMPTABLES
.........................................
2.2.3.1. Livre
..................................................................................................
2.2.3.2. Documents comptables
....................................................................
2.2.3.3. Les pièces justificatives
....................................................................
2.2.4. INTERET ET OBJECTIF DE L'ORGANISATION COMPTABLE
.........
2.2.4.1. Intérêt de l'organisation comptable
................................................
2.2.4.2. Objectif de l'organisation comptable
...............................................
2.2.5. SYSTEMES, METHODES ET PROCEDES COMPTABLES
...............
2.2.5.1. Les systèmes comptables
..................................................................
2.2.5.2. Les méthodes comptables
................................................................
2.2.3.3. Procédés comptables
........................................................................
2.2.4. MANUEL DES PROCEDURES COMPTABLES ET FINANCIERE .....
2.2.4.1. Le plan comptable général congolais
..............................................
2.2.4.2. Le plan comptable particulier
.........................................................
IIème PARTIE : APPROCHE PRATIQUE DE
L'ETUDE .............................................
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE REGIDESO
........................
3.1. APERCU HISTORIQUE
...........................................................................
3.2. MISSIONS STATUTAIRES ET FORME JURIDIQUE
...............................
3.3. STRUCTURE FONCTIONNELLE ET ORGANISATION
..........................
3.3.1. Structure
organique.........................................................................
3.3.1.1. Conseil d'administration
..................................................................
3.3.1.2. Comité de gestion
.............................................................................
3.3.1.3. Collège des commissaires aux comptes
..........................................
3.3.2. Structure fonctionnelle
.....................................................................
3.3.2.1. Structures fonctionnelles centralisées
............................................
3.3.2.2. Structures décentralisations ou
opérationnelles ...........................
3.3.3. Structure organique
........................................................................
CHAPITRE 4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE SERVICE
COMPTABLE DE LA REGIDESO
..............................................................................
4.1. STRUCTURE DE LA DIRECTION DES COMPTABILITES
......................
4.1.1. MISSION DE LA DIRECTION DES COMPTABILITES A LA REGIDESO
.........................................................................................
4.1.2. ARCHITECTURE DE LA DIRECTION DES COMPTABILITES
..........
4.1.3. TACHES SPECIFIQUES A CHAQUE DIVISION
.................................
4.1.4. FONCTIONNEMENT DU SERVICE COMPTABLE DE LA REGIDESO
4.2. ORGANISATION PROPREMENT DITE DE LA REGIDESO
...................
4.2.1. DES LIVRES COMPTABLES ET PIECES JUSTIFICATIVES
...............
4.2.1.1. Livres comptables
............................................................................
4.2.1.2. Pièces justificatives
...........................................................................
4.2.2. PLAN ET SYSTEME COMPTABLE DE LA REGIDESO
......................
4.2.2.1. Plan comptable de la REGIDESO
.....................................................
4.2.2.2. Le système comptable de la REGIDESO
..........................................
4.2.2.3. Les étapes de la comptabilisation
...................................................
4.2.3. ORGANISATION ET SYSTEME COMPTABLE DE LA REGIDESO ...
4.2.3.1. La collecte des pièces comptables
...................................................
4.2.3.2. Livres obligatoires tenus par la REGIDESO
....................................
4.2.3.3. Saisie de l'information au sein de la REGIDESO
..............................
4.2.3.4. La justification des comptes
.............................................................
4.3. MANUEL DES PROCEDURES COMPTABLES
.......................................
4.4. MOYENS MATERIELS DE LA REGIDESO
..............................................
4.5. COMPTABILITE DES OPERATIONS DE LA REGIDESO
........................
4.5.1. PRESENTATION DU BORDEREAU DE SAISIE
................................
4.5.2. TENU DE QUELQUES LIVRES AUXILIAIRES
...................................
4.5.2.1. Livre auxiliaire salaire des agents (LAS)
.........................................
4.5.2.2. Livre auxiliaire sortie magasin (LASM)
..........................................
4.6. ANALYSE CRITIQUE DE L'ORGANISATION COMPTABLE DE LA
REGIDESO
..............................................................................................
4.6.1.
FORCES..............................................................................................
4.6.2. FAIBLESSE
.........................................................................................
CONCLUSION
...........................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE
.....................................................................................................
TABLE DES MATIERES
..........................................................................................
|
I
II
III
1
2
2
3
3
4
5
5
5
5
6
6
7
7
8
8
9
9
9
10
10
10
11
11
12
12
12
12
14
16
17
18
18
19
19
19
19
19
20
20
20
21
21
22
23
23
24
25
26
26
27
27
27
32
33
34
34
35
37
37
37
39
41
41
41
41
41
41
41
41
42
43
44
44
44
45
45
47
48
48
48
49
50
50
50
50
53
53
53
53
54
54
54
55
55
56
57
57
58
58
58
59
61
62
|
* 1 PEROCHON Claude TQG1
Comptabilité Générale-Nouvelle
édition-Juillet 2001
* 2Madeleine GRAWITZ,
méthode des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris
1976. Page 332
* 3 BUSHABU, Organisation
des entreprises commerciales, Kinshasa, éd.2006
* 4 KUDIANGELA KASSEMBE
Organisation comptable, Kinshasa, éd. 2010, p.3
* 5 P.A. VERHULST,
Comptabilité élémentaire, Kinshasa, éd. CRP,
1984
* 6 MV. KINZOZI,
Comptabilité générale élémentaire,
Paris, éd. Foucher, 1979, p.3
* 7 M. BRESSY et RYCHOUX, les
groupements d'entreprise, Paris, éd. Ouvrières, 1970, p.
39
* 8 A. FANASSIEV, l'homme et
la gestion de la société, MOUSCOU, éd. Du
progrès, 1980, p. 86-89
* 9 MUKALALARIYA,
comptabilité générale, ISC-Kinshasa,
éd. 2010
* 10 J. CHEVALIER,
l'organisation, Paris, éd. DUNOD, 1986, P.45
* 11 Encyclopédie,
dictionnaire Encarta, Paris, éd. DISCO, 2009
* 12 C. Collecte et J. Richard,
comptabilité générale, Paris, éd. DUNOD,
2000, P.3
* 13 M. KINZONZI et C.
PEROCHON, comptabilité élémentaire, Paris,
éd. Foucher et CPCC, 1989, p.1
* 14 J.G. D'ABOVILLE,
Initiation aux problèmes financiers de l'entreprise, Paris, Tome
2, éd. Moderne, P. 38
* 15 E. KANGODIE, Notes de
cours de séminaire comptable, 2ème graduat,
Kinshasa, ISC/Gombe, 2003-2004
* 16 E. COHEN, Dictionnaire de
gestion, Paris, éd. La couverture, 1994, P. 67-69
* 17 SAMBA MAMPUYA, Gestion
budgétaire, ISC-Kinshasa, 2004-2005
* 18 PASSI ZA PAMBA,
Notes de cours de comptabilité des
sociétés, G2, ISC/KINSAHSA, 2011-2012
* 19 K. KUDIANGELA,
Notes des cours d'organisation comptable, G2, ISC-KINSHASA,
2007-2008
* 20 E. KANGODIE,
Initiation à la pratique comptable (séminaire
comptable), KINSHASA, éd. GRIRED, 2003, p.41
* 21 Frédérique
BROSSILLON MARTINE BURNENS, Information de gestion, Hachette
livre 2005, P. 43
* 22 E. KANGODIE,
Initiation à la pratique comptable, ISC-KINSHASA,
éd. Mars 2012, p.34
* 23 M. KINZONZI & C.
PEROCHON, op.cit, p.88.
* 24 P.A. VERHULST,
Comptabilité approfondie, Kinshasa, éd.CRP, 1982,
p.6
* 25 Idem, p.7
* 26 T. MUBENGA, Manuel de
comptabilité analytique d'exploitation, Kinshasa, éd. GRIGED,
1997, p.68
* 27 M. KINZONZI, Conseil
permanent de la comptabilité au Congo, Kinshasa,
1èreédition, 1978, p.16
|