Conclusion partielle 2ème Partie
Ainsi, pour atteindre les objectifs que nous nous sommes
fixés, les méthodes effectuées étaient :
? la cartographie participative qui nous a permis de
connaître que les agriculteurs des Plaines Vera ont
défriché 272,901 ha durant 2010-2011 pour réaliser leurs
plantations et aussi que la culture dominante de façon
générale est le manioc ;
? Le recensement qui nous a permis de connaître qu'aux
Plaines Vera, environ 65 agriculteurs exercent leurs activités avec en
moyenne 2,099ha par agriculteurs ;
? Les entretiens par lesquels nous avons obtenus les
caractéristiques générales des agriculteurs
? L'évaluation des dégâts de cultures
causés par la faune grâce à un protocole d'estimation de
ces dégâts, cela a permis d'avoir une idée sur les
techniques de lutte contre les incursions des éléphants dans les
plantations et la dynamique du conflit.
Toutes ces données ont servi à l'estimation des
superficies en considérant un cycle cultural de 15 ans et aux
suggestions faites notamment celle du terroir agricole proposé de 23 030
ha.
EYENBIANG NDONG Olympa Valérie, Mémoire de Fin de
Cycle 2011 Page 46
Contribution au rézonage du Complexe d'Aires
Protégées de Gamba : Etude sur l'agriculture dans le
périmètre urbain de la ville de Gamba (Sites des Plaines
Vera)
Conclusion
Le zonage d'une aire protégée suppose au
préalable une bonne connaissance de la ressource et de l'ensemble des
activités des populations vivant dans les Aires Protégées.
Pour multiples raisons les habitants de la ville de Gamba dépendent
étroitement des produits de la Forêt et de l'eau. Cependant, aucun
terroir agricole n'a été délimité dans cette zone.
Ainsi, La spatialisation des plantations situées autour de la ville de
Gamba par le biais d'une étude portant sur l'agriculture a une
importance considérable dans la proposition des terroirs agricoles par
conséquent dans le processus de rezonage du CAPG.
Cette étude permis d'avoir non seulement les
superficies des plantations actuelles, mais aussi, de calculer le taux
d'accroissement de ces plantations, de savoir le mouvement des agriculteurs et
de prendre connaissances des difficultés qu'ils rencontrent.
Ainsi, il en ressort que durant les années 2010 et
2011, 272,901 ha ont été cultivées au niveau des Plaines
Vera avec 65 agriculteurs ce qui correspond à une superficie moyenne de
2,0915 ha par agriculteurs en se basant sur les études
précédentes réalise par Gildas DIVINA, nous avons pu
calculer le taux d'accroissement annuel moyen qui s'est élevé
à 61,17%.
La chute de la production pétrolière a un effet
sur la pression agricole au regard du nombre de retraités et de
personnes licenciées des sociétés
pétrolières ou de sous-traitance qui exercent l'agriculture dans
les Plaines Vera.
Cependant, cette étude nous à permis de montrer
que l'agriculture sédentariser et intégrée pourrais
permettre de répondre aux attendent aussi bien des agriculteurs que des
autorités. Le terroir agricole ne pourrait servir que si les
cultivateurs prennent consciences de l'importance de sédentariser leur
agriculture. Cette prise de conscience passerai par de nombreuse compagne de
sensibilisations et d'éducation des populations sur les techniques de
rotation/ d'association des cultures, suivi des mesures d'accompagnements. Dans
le cas contraire, le terroir agricole proposé n'existera que
théoriquement, dans la pratique les populations continuerons
d'enfreindre les limites et de brûler chaque année.
EYENBIANG NDONG Olympa Valérie, Mémoire de Fin de
Cycle 2011 Page 47
Contribution au rézonage du Complexe d'Aires
Protégées de Gamba : Etude sur l'agriculture dans le
périmètre urbain de la ville de Gamba (Sites des Plaines
Vera)
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