4.3.2 Perception du DCRBL par
le personnel du DCRBL
Lors de nos enquêtes, nous nous sommes entretenu avec le
personnel tant technique, qu'administratif du Domaine de Chasse et Reserve de
Bombo-Lumene afin de pouvoir déceler leur appréhension d'une aire
protégée.
Figure n°7 : Perception de l'aire
protégée par le personnel du DCRBL
Il ressort de cette figure que 79% du personnel du DCRBL
concoivent une aire protégée comme étant une
étendue mise à part par l'Etat envue de la protection de la faune
et de la flore. A côté d'eux, viennent une autre tendance qui
representant 12% du personnel enquêté qui disent qu'une aire
protégée est juste la protection de la faune et de flore. En fin,
en troisième position vient la tendance representant 9% de la population
enquêtée qui selon eux, une aire protégée serait une
concession de l'état à protéger.
Ainsi, dans l'exercice de leurs fonctions, le personnel
technique du Domaine de Chasse et Reserve de Bombo-Lumene ont un grand
rôle à jouer dans la matérialisation du processus de
gestion participative de cette reserve. Car, étant en contact permanent
avec la population riveraine, ces derniers doivent disposer des connaissances
nécessaires sur l'aire protégée en vue d'être
à même d'en discuter avec cette population et de repondre
favorablement à ses préoccupations.
Il ne suffira pas seulement d'appliquer la repression au
près des délinquants appréhendés ou surpris en
flagrant de lit de braconnage dans la reserve, mais aussi la sensibilisation de
ces personnes sur le bien fondé d'une aire protégée ainsi
que sur sa législation serait nécessaire.
4.3.3 Evaluation du niveau de
connaissance de la population riveraine en matière de la
législation sur la faune et flore.
Figure n°8 : Connaissance de la population
du plateau de Batéké en matière de la
réglementation sur la conservation de la
biodiversité.
Bien qu'une certaine opinion souligne que nul n'est
censé ignorer la loi ; ça vaut tout de même la peine
de la vulgariser afin que son interprétation et son application ne
soient sujet d'aberration.
Partant de nos enquêtes, il ressort des
déclarations des populations locales que 56% disposent d'une
connaissance médiocre de la législation sur la conservation
de la biodiversité; par contre 27 % de la population
enquêtée ont montré qu'ils entendent parler des lois mais
condamnent la léthargie observée dans le chef des
autorités politico-administratives dans la vulgarisation de ces
dernières car cette population demeure la proie des
interprétations opportunistes, 11,50% de la population connait assez
bien la loi mais ces derniers se trouvent bloqués dans
l'interprétation des plusieurs dispositions, 3,40% de la population
enquêtée semble bien connaître la loi mais déplore
l'absence de l'appui gouvernemental pour participer dans les opération
des vulgarisation. Enfin, 2,10% de nos enquêtés déclarent
avoir une très bonne connaissance de la loi réglementant le
secteur de la conservation de la nature en RDC.
La loi est réputée émaner du peuple et le
juge lui est étroitement subordonné. Du point de vue technique,
la loi est également considérée comme rationnelle.
L'interprète doit restituer sa cohérence.
(Rabault, 2005).
En République Démocratique du Congo, lois sont
légiférées au niveau du parlement et sont
promulguées par le Chef de l'Etat congolais. Dès lors, elles
revêtent un caractère obligatoire et contraignant, par
conséquent, elles s'appliquent à tous.
Raison pour laquelle, même la population la moins
instruite est obligée d'en connaître son contenu.
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