Paragraphe 2 : Moyens de prévention du
risque de crédit
2.2.2.1 Les supports
Un ensemble de document accompagne le crédit tout au
long de sa vie. Ces supports alimentent aussi une banque de données pour
de futur renouvellement du dit crédit ou pour une autre forme de
concours que l'entreprise sollicitera auprès de la banque.
Ces documents constituent une liasse très utile pour la
mise en place de base de données comme celles faites par la Banque de
France.
Nous allons développer une présentation des
documents les plus importants dans le dossier du crédit.
2.2.2.1.1 La convention du
crédit :
C'est un document élaboré par la banque dans
lequel elle explique les modalités du crédit. Elle a une valeur
de contrat car le client après avoir pris connaissance du dit document
doit approuver afin de lui donner toute son essence juridique.
2.2.2.1.2 L'assurance crédit :
L'assurance crédit a pour objectif d'apporter des
réponses concrètes pour des questions relatives à la
prévention et gestion du risque d'impayé, au recouvrement des
créances en souffrance, à une indemnisation rapide. En effet,
pour trouver la solution adéquate au besoin spécifique, les
compagnies d'assurance ont réfléchi à diverses formes
d'assurance : l'assurance crédit dans ce cas l'assureur prend une
position qui se rapproche de celle de la caution moyennant le versement d'une
prime à la charge de l'emprunteur et l'assurance incendie qui permet un
dédommagement en cas de destruction, de dégradation ou du vol
d'un des biens de l'entreprise qui peut servir de sûretés.
Les une comme les autres permettent en général
de garantir :
Ø Le paiement des créances impayées
issues de procédures collectives,
Ø L'indemnisation des impayés qui pourraient la
mettre en péril (impayés exclusivement pouvant entraîner
des dépôts de bilan),
Ø Le recouvrement des sommes prêtées
à des entreprises,
Ø Etc.
Les formules sont nombreuses. Devant un prêt la banque
fera d'abord un briefing des risques et cherchera à y rattacher une
assurance qui lui permettra de recouvrer ses fonds.
2.2.2.1.3 Les contres garantis
Outre la mise à disposition des organisations
financières locales de ressources à long terme (ligne de
crédit), de garanties de risque politique et de formation en analyse de
risque, il existe une technique d'incitation à l'attribution des
crédits à moyen terme, encore peu développée, qui
consiste à « partager » avec une institution
financière le risque commercial de défaut de ses débiteurs
par l'octroi de garanties partielles.
Elles viennent en sus des garanties classiques. Et vu
l'importance des montants demandés les banques peuvent recourir à
des organismes qui font fonction de garantir les prêts des grands
ouvrages comme le financement des infrastructures, des centrales
électriques, etc.
Dans cette partie donc nous présenterons les organismes
africains qui s'expriment dans la contre garantie de prêts des montants
importants. Ces organismes permettent :
· La garantie des prêts à moyen ou long
terme destinés au financement du projet économique et
financièrement rentable
· L'allégement des conditions d'emprunt par la
bonification d'intérêt ou l'allongement de la durée du
crédit,
· Le financement des opérations spécifiques
sur emprunts subventions : projets intégrateurs,
assistance technique, étude de viabilité technique et
financière ;
· La prise de participation dans le capital.
Parmi ces contres garantis, on a :
2.2.2.1.3.1 FAGACE :
Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération
Economique est un établissement public international à
caractère économique et financier crée en 1978 par huit
Etats : Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Cote d'Ivoire, Niger,
Rwanda, Sénégal, Togo ; le Mali s »y est joint en
1996. Le FAGACE a son siège à Cotonou (Bénin).
Les domaines d'intervention du fonds sont les
suivants :
Ø Les industries de valorisation des ressources
naturelles,
Ø Les industries d'import - substitution,
Ø Le développement rural,
Ø Les infrastructures,
Ø Les PME.
1.2.2.1.3.1.1 le fonds de GARI :
Le fonds de garantie des investissements en Afrique de l'Ouest
est une société de droit togolais qui offre des garanties sur les
crédits à l'investissement à moyen et long terme pour les
projets d'investissement sur l'ensemble des pays de la CEDEAO.
1.2.2.1.3.1.2 FAIR :
Le fonds d'aide à l'intégration régionale
est un fonds destiné à assurer le financement d'un
aménagement équilibré du territoire communautaire en
contribuant à la réduction des disparités
régionales. Est adopté, sur la période 2002 à 2006
inclus, le financement du programme d'intervention du FAIR des Etats membres de
l'UEMOA pour un montant de cent dix huit (118) milliards de francs
CFA.
Les contres garantis ne sont que très rarement
utilisées. Ce sont plutôt les garanties assorties de
sûretés en général qui sont plus prisées par
nos banques.
Dans ce paragraphe nous allons présenter les garanties
qui viennent conforter l'espoir du créancier (banquier) de recouvrer ses
fonds en cas de défaillance du débiteur.
2.2.2.1.4 Les garanties
Elles sont les conséquences d'une situation emprunteur
- préteur et permettent au créancier de se prémunir contre
le risque d'insolvabilité de son débiteur en prenant sur celui-ci
des sûretés.
Elles peuvent se présenter comme suite :
2.2.2.1.4.1 Les garanties
personnelles :
2.2.2.1.4.1.1 Le cautionnement simple ou
solidaire :
Le cautionnement est un engagement pris par un tiers, la
caution, de s `exécuter en cas de défaillance du débiteur.
Il ne peut excéder ce qui est dû par le débiteur. Le
cautionnement est unilatéral c'est à dire que seule la caution
prend un engagement.
2.2.2.1.4.1.2 L'aval :
L'aval est l'engagement apporté par un tiers
appelé « donneur d'ordre » ou avaliste sur un effet de
commerce pour en garantir le paiement. L'avaliste est donc solidaire du
débiteur principal. Cette opération s'apparente donc à un
cautionnement.
2.2.2.1.4.1.3 La lettre d'intention :
La lettre d'intention est un document écrit
adressé par une société mère à un
établissement de crédit pour garantir les engagements pris par sa
société filiale. Selon les termes employés dans cette
lettre, ce document crée un engagement moral et une véritable
obligation de moyens ou de résultat.
2.2.2.1.5 Les garanties
réelles :
2.2.2.1.5.1 Le nantissement :
Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet
au créancier un bien en garantie de sa créance. Si le bien remis
en garantie est meuble, on parle de gage. Il existe plusieurs types de
garanties : le nantissement du fonds de commerce, le nantissement du
matériel et véhicule, le gage sur véhicule et le
nantissement de parts sociales.
2.2.2.1.5.2 L'hypothèque :
C'est l'acte par lequel le débiteur accorde au
créancier un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec
publicité (inscription au registre de la conservation des
hypothèques du lieu de situation de l'immeuble).
Elle peut être légale, conventionnelle (à
la suite d'un contrat) ou judiciaire (résultant d'un jugement). En cas
de non paiement et de poursuites, le créancier procède à
la réalisation du bien par vente forcée de l'immeuble saisi, aux
enchères publiques.
De même, le débiteur ne peut vendre le bien sans
avoir rembourser au préalable le créancier car la garantie est
attachée à l'immeuble. La durée de l'hypothèque
diffère selon le type de crédit à garantir. Une
hypothèque est assortie d'un rang, critère fondamental qui
détermine les priorités lors de la vente de l'immeuble en
présence de plusieurs créanciers. Une hypothèque offre
donc une bonne garantie si le rang est bon.
2.2.2.1.5.3 La contre garantie
Sofaris :
Sofaris (société française d'assurance du
capital risque des PME) est un organisme qui apporte sa garantie au financement
des entreprises en création, en développement aux entreprises qui
ont besoin de renforcer leur structure financière ou autour desquelles
se monte une opération de transmission.
L'intervention de Sofaris s'accompagne d'une réduction
de garanties personnelles demandées au chef d'entreprise. Sofaris, en
accordant sa garantie, facilite l'intervention des banques qui accordent alors
plus aisément les concours financiers dont les PME ont besoin lors des
différentes étapes de leur développement.
Son intervention est donc très prisée par les
banques qui y ont recours afin de réduire leur risque mais
également afin d'obtenir un avis technique (les compétences de
cet organisme étant reconnues dans la profession).
2.2.2.1.6 Phase 3 : La
décision :
Selon les cas, le chargé d'affaires est habilité
à prendre lui-même la décision si les critères
d'analyse sont respectés et qu'il a la délégation pour le
faire (il dispose d'un montant de crédit plafonné).
Au-dessus d'un certain montant d'engagements, il transmet la
demande avec un avis motivé à son supérieur ou à un
comité risque (un service de direction des risques).
Ces derniers donnent un avis, comme vu
précédemment, sur l'opportunité d'accorder le
crédit ou des lignes de fonctionnement court terme (crédits de
caisse, de trésorerie etc.) en se référant
également aux différents critères d'analyse
déjà évoqués et repris dans une analyse
complète et synthétique du dossier. Il existe par
conséquent plusieurs niveaux de délégations.
2.2.2.1.6.1 Les délégations de
pouvoir :
Aujourd'hui, les établissements de crédit
recourent la plupart du temps à un système décisionnaire
décentralisé en matière d'octroi de crédit. Ce mode
de fonctionnement permet une plus forte réactivité au moment
où la concurrence accrue incite les banques à vouloir donner une
réponse rapide à leur client sur l'acceptation ou le refus d'une
demande de prêt.
Dès lors, une procédure de
délégation clairement formalisée doit être mise en
place dans une banque. Cette procédure repose sur deux acteurs : le
délégant et le délégataire.
Dans un premier temps, l'organe délibérant, le
Conseil d'Administration, délègue à l'organe
exécutif un pouvoir de décision pour accorder des dossiers de
crédits à concurrence d'un certain montant ainsi que la
faculté de déléguer à son tour tout ou partie de
ses pouvoirs. Ensuite, le délégataire reçoit
délégation écrite d'un supérieur
hiérarchique pour octroyer lui même des dossiers de
crédits.
On peut donc distinguer plusieurs grands niveaux de
délégations plutôt similaires dans l'ensemble des grandes
banques de notre zone et allant dans l'ordre croissant de pouvoir d'octroi de
crédit :
Ø Délégation chargé
d'affaires entreprises à hauteur d'un certains montant.
Ø Délégation directeur
d'agence.
Ø Délégation comité
direction régionale.
Ø Délégation directeur du service
analyse crédit.
Ø Délégation directeur des
risques.
Ø Délégation de comité de
crédit.
2.2.2.1.6.2 Les comités de
crédits :
Pour les opérations importantes ou
particulières, la décision d'octroi de crédit doit
être prise par plusieurs personnes après l'avis de l'analyste.
Cette unité composée de plusieurs personnes est appelée
comité de crédit.
D'une manière générale la
composition d'un comité de crédit requiert au moins trois
personnes parmi cette liste :
· Le président directeur
général.
· Le directeur général.
· Le directeur des risques.
· Le directeur commercial.
· Le responsable du département analyse
crédit.
Ces comités de crédit sont une pratique courante
dans la plupart des établissements de crédit où des
cellules d'analystes crédit, indépendantes des unités
opérationnelles, étudient les dossiers qui ne relèvent pas
du système de délégation traditionnelle. (Montants ou
groupes importants, affaires sensibles etc.)
La notion de comité des crédits est par
extension le principe de décision collégiale en invitant les
établissements de crédit à opérer une double
signature sur les engagements significatifs. Bien souvent, le système de
délégation des établissements de crédit impose une
double analyse lorsque la nature et l'importance des opérations le
rendent nécessaire.
De plus, certaines formes de financement plus
spécifiques, de type plan d'apurement ou consolidation relèvent
spécialement des comités des crédits.
2.2.2.1.7 Phase 4 : Le suivi du
crédit :
Le crédit est suivi par un monitoring sur le compte en
banque de la société. Une société qui va mal verra
sa situation financière et bancaire se dégrader alertant le
banquier sur le risque de non-paiement du crédit ou sur la
solvabilité de la société. Le banquier est d'abord
alerté avec les dépassements d'autorisation de découverts.
Il' informe ainsi des raisons du dépassement et peut
ainsi connaître certaines difficultés de la société
au jour le jour et peut prendre par exemple la décision d'effectuer le
rejet d'un effet important présenté au paiement.
Le suivi de crédit s'effectue également par le
suivi de la cote externe et interne de la société. Si cette cote
se dégrade brutalement et dans de fortes proportions, les banquiers en
seront avertis.
Enfin, plus périodiquement, à l'occasion des
renouvellements des lignes en court terme, l'analyste reprendra le dossier et
évaluera plusieurs paramètres comme le taux de sortie des
emprunts c'est à dire la capacité d'autofinancement à
pouvoir rembourser les annuités d'emprunts (capital+
intérêts et charges de crédit bail). Des impasses de
remboursements sont alors possibles et montrent une dégradation de la
situation par rapport au moment de l'octroi de crédit.
Plus généralement, ce qui contribue le plus
à la dégradation de la note sur l'entreprise est l'endettement et
son niveau de fonds propres (la marge de sécurité de la
société). Ce sont ces éléments qui, s'ils sont mal
orientés, sont synonymes de grands dangers et conduisent parfois
à des refus sur de nouveaux prêts, des classements en dossiers
sensibles ou dénonciations de prêts puis contentieux.
2.2.2.1.8 Phase 5 : La sortie du
crédit :
La sortie du crédit ne pose aucun problème quand
il va à son terme normalement après remboursement du capital et
des intérêts. Cependant, il arrive qu'une société
voye sa situation financière se dégrader considérablement
et ne puisse plus rembourser son crédit.
Dans d'autres cas encore plus graves, la société
peut subitement disparaître sans avoir remboursé ses
crédits.
· Schéma :
2.2.2.1.8.1 Traitement de 1er et 2nd niveau :
Les affaires spéciales.
Cette entité est, comme son nom l'indique, «
l'antichambre » du contentieux avec la recherche de solutions amiables.
L'agence conserve le compte dans son portefeuille et le département des
affaires spéciales informe le directeur d'agence (DRA) de tout
évènement de nature à aggraver le risque et à
accélérer le recouvrement.
En revanche, le dossier sort du réseau et le DRA ne
pilote plus la relation ni ne décide des opérations. A la
réception du dossier, les membres du département des affaires
spéciales analysent la situation et définissent une
stratégie en accord avec le client.
Ensuite, elle veille au suivi de cette stratégie et
accompagne le client jusqu'à la régularisation complète de
l'exigible. Une fois la relation recadrée, le dossier retourne à
l'agence qui retrouve alors toutes ses prérogatives de gestion à
l'égard du client.
Si les négociations amiables se soldent par un
échec, le DRA consolide les garanties et envoie le dossier au
contentieux avec un historique de toutes les interventions
précédentes.
1. Traitement judiciaire : Le
contentieux :
Le service contentieux est la dernière étape de
la filière risque de la banque. Il est composé de
spécialistes du siège (des juristes essentiellement) qui
s'appuient sur des intervenants extérieurs (avocats, huissiers,...). La
prise en charge par ce service s'impose, entre autres, dès la survenance
du jugement ouvrant la procédure en cas de redressement judiciaire ou de
liquidation judiciaire.
2. La dénonciation du
crédit :
Le banquier peut également souhaiter se séparer
d'un client pour de multiples raisons : incidents de paiements, risques
particuliers ou compte jugé non rentable.
Pour dénoncer ses concours, le banquier doit informer
son client de sa décision par lettre recommandée avec
accusé de réception (Voir annexe 10 sur l'article 313-12) et lui
laisser un certain délai pour s'organiser et retrouver un banquier. La
loi bancaire a fixé ce préavis à 60 jours minimum en cas
de découvert et à 30 jours minimum en cas de crédits de
mobilisation.
En cas de comportement gravement répréhensible
de la part du client (actes délictueux, engagements non tenus,...) ou de
situation irrémédiablement compromise, le préavis n'est
pas obligatoire.
Dans ce cas, après consultation du service contentieux,
le DRA procède immédiatement à la dénonciation des
concours.
2.2.2.1.8.2 les garanties
liquides :
Elles sont composées de dépôts à
terme et autres placements et des ordres de virement irrévocables et
permettent à la banque de suivre le circuit des ressources de
l'entreprise pour pouvoir très vite recouvrer le montant de son
crédit.
Les garanties dans leur objectif premier auraient du suffire
pour prévenir les risques de défaillance du débiteur mais
en général elles ne satisfont pas à cet objectif.
Néanmoins, elles permettent aux entreprises d'accéder au
crédit car améliorant le regard des créanciers
vis-à-vis de l'emprunteur.
I. Les clignotants
La banque peut détecter les risques plus
particulièrement le risque de crédit ;elle doit analyser
l'entreprise depuis sa création jusqu'à la situation actuelle par
le biais des clignotants suivants à savoir :
A. La présentation des comptes :
L'activité économique de l'entreprise
génère des mouvements des biens, de services, de moyens de
règlement dans l'entreprise et les agents économiques. Ces
mouvements sont dits des flux et répondent à une classification
selon que le flux soit lié :
- à la nature :
Réel : concerne des biens
matériaux et services,
Financier : monnaie ou autres moyens de
règlement
- à la destination :
Externe : concerne l'entreprise dans ces
échanges avec des partenaires (achat, vente,...)
Interne : concerne les échanges
entre deux composantes de l'entreprise (ateliers, usine, filiale,....).
Toutes ces opérations doivent faire l'objet
d'enregistrement pour chaque partie de l'entreprise (biens, services,
ressources,...) et d'une ouverture de compte qui enregistre tous les mouvements
du dit élément (augmentation de valeur, diminution,
destruction, ...). A la suite de l'enregistrement des divers flux,
l'entreprise pourra générer des documents de synthèse qui
servent de présentation des comptes. Ce sont :
Le bilan
Le compte résultat
La balance
Le tableau financier des ressources et des emplois
(TAFIRE).
B. Vie de l'entreprise :
La vie de l'entreprise doit être étudiée
pour apprécier le risque dans la mesure où l'entreprise effectue
des échanges dans son milieu qui améliore sa situation initiale.
Donc, il est important de tenir compte de la vie de l'entreprise pour
refléter à temps opportun, une nouvelle image du patrimoine
Mais quelque fois, les banques ne l'utilisent pas car
certaines entreprises ne disposent pas des états financiers.
II. Les informations externes :
L'entreprise est régie par des réglementations
juridiques, monétaires et comptables qui accompagnent sa vie de la
naissance à sa mort. Au Sénégal, les entreprises sont
encadrées par les textes de :
L'UEMOA : union économique et
monétaire ouest africain qui régit l'activité
économique et des banques par le biais d'organes comme la banque
centrale des états de l'Afrique de l'ouest( BCEAO) qui assure le
contrôle du respect des dispositifs de gestion qu'ils
réalisent ;
L'OHADA : organisation pour
l'harmonisation en Afrique du droit des affaires, a pour objectif de mettre en
place un cadre réglementaire uniforme dans l'ensemble des Etats qui ont
adhéré à son programme.
Le SYSCOA : système comptable
ouest africain définit le cadre comptable pour un traitement plus clair
des états financiers mais également décompose ses derniers
et précise le contenu de chaque poste composant les divers états
financiers
C. Fonctionnement du compte de l'entreprise dans la
banque
La banque dispose d'informations sur la tenue du compte de
l'entreprise. Elle examinera avec soin les événements relatifs
à la société c'est-à-dire :
- les impayés,
- le respect des échéances,
- le solde moyen du compte.
III. Les autres clignotants
- La direction : un changement principalement ;
- Les associés ou actionnaires : les cessions de
titres, l'entrée d'u nouvel associé, etc.
- Le décès du principal animateur de
l'entreprise le cas des PME
- Les produits obsolètes ou marchés
saturés,
- Un changement de législation,
- La défaillance du bailleur le plus important,
- La perte de licence,
- Le redressement fiscal,
- la tendance baissière du chiffre d'affaire,
- Le changement du régime,
- Une tension de la trésorerie,
- Une baisse de l'activité,
- etc.
Tous ces éléments montrent que la mesure du
risque de même que sa gestion constituent des éléments que
la banque doit maîtriser pour sortir vainqueur des maux liés au
crédit. En effet, la banque est confrontée à des
éléments externes et internes aux entreprises et à leur
environnement qu'il lui sera assez difficile de comprendre.
C'est pourquoi tant au niveau national qu'à
l'international, de même qu'en son sein, la banque développe des
moyens de gestion qui lui permettent de minimiser les effets du risque de
crédit tenant compte de tous les aspects (réglementaire,
économique,...) de l'environnement aussi bien interne qu'externe de
l'entreprise.
IV. Institutions et les accords internationaux et sous
régionaux prudentiels
1- Les accords internationaux : L'accord de
BALE :
Dans les années 80, les banques internationales
exprimèrent leur inquiétude au regard de la croissance rapide des
risques hors bilan, qui venait s'ajouter aux problèmes des prêts
des pays du tiers monde
C'est ainsi, qu'elles se sont regroupées en pool pour
développer des règles et normes en vue d'assainir le
système bancaire. Ces réflexions se tiennent à
l'intérieur d'un comité constitué de banques centrales et
d'autorités de contrôle bancaire internationales à
Bâle(Suisse). Les dispositions du comité de Bâle sont
envoyées à toutes les autorités de contrôle des
différentes zones monétaires qui doivent l'adopter et
après adoption, les rendre obligatoire au niveau de la dite zone.
Nous avons retenu les trois (3) accords phares suivants dans
le cadre de la gestion du crédit.
A) Bale I
Ce premier accord de 1988 a représenté une
étape fondamentale dans l'établissement d'une
réglementation prudentielle des banques visant à améliorer
la stabilité du système bancaire.
Connu sous le nom de Bâle I ou Bis 88, il impose aux
banques des fonds propres au moins égaux à 8% des actifs
pondérés. Ce ratio appelé communément COOKE mesure
la solvabilité des banques. Le but était d'établir un
système dans lequel les grandes banques internationales se trouvent sur
un pied d'égalité (level playing Field) pour éviter une
surenchère dans les conditions consenties aux clients, qui aurait
inévitablement conduit à une fragilisation du système
bancaire. Le respect de ce ratio exige que le rapport fonds propres d'une
banque et ses engagements (crédits) soit supérieur ou égal
à 8%.
Le ratio de COOKE a pour objectif de mesurer la
solidité des banques et de les rendre plus attentives aux crédits
qu'elles accordent, en conséquence de renforcer les systèmes de
contrôle interne. Le calcul se fait suivant une grille de
pondération établie en fonction du type de crédit
accordé.
Le calcul alloué selon BIS 88 ne reflète pas le
risque économique supporté par la banque. Ceci a, en effet,
conduit à développer des stratégies d'arbitrages du cadre
réglementaire pour réduire l'effet des distorsions de l'accord de
1988 dans l'allocation du capital et la mesure de performance et, en fin de
compte, à inciter les banques à prendre plus de risques.
L'accord BIS 88 présente des insuffisances
suivantes :
1. L'accord BIS 88 ne prend pas en considération
l'effet complexe de portefeuille, même lorsque le risque de crédit
est largement diversifié parmi de nombreux emprunteurs, industries et
localisations géographiques ;
2. Toutes les entreprise sont considérées comme
ayant le même risque de crédit ;
3. Il ne permet pas la compensation des risques (netting) et
n'offre ainsi aucune incitation au recours aux techniques de couverture du
risque de crédit comme les dérivés crédit ;
4. Le ratio de CCOKE, qui définit le capital
réglementaire, est caractérisé par une mesure unique du
risque de crédit, une approche identique dans tous les
établissements et une pondération forfaitaire.
B) Bale 98 :
Conscient des limites de l'accord de 1988, le comité de
Bâle n'est pas resté inactif. Il a d'abord proposé une
première reforme autorisant les banques à utiliser les
modèles internes pour déterminer le capital de
réglementaire qui s'applique au risque de marché des actifs
négociés (le Train Book). Cette reforme est en application depuis
le 1er janvier de 1998, et elle est connue sous le nom de BIS 98.
Ce nouvel accord a consacré l'approche
« valeur à risque » (Var) pour mesurer le risque de
marché et le risque de crédit. Cette méthodologie permet
de prendre en compte l'effet de diversification provenant de la
corrélation imparfaite entre les facteurs de risque.
Les modèles internes permettent de réduire le
capital réglementaire en prenant en considération les effets de
diversification mais, de mesurer précisément les risques,
d'allouer le montant de capital approprié pour le risque encouru et,
ainsi, de ne pas distordre la mesure de performance des différents
centres de profit.
Cet accord s'intéresse également à une
nouvelle reforme sur le calcul de la solvabilité par le biais d'un
nouveau ratio dit MAC DONOUGH. En fait, le taux n'est pas globalement
modifié c'est plutôt la valeur de l'assiette des risques qui est
corrigé.
Ce ratio vise à instaurer un nouveau capital
réglementaire. Il se propose d'offrir un cadre plus complet pour
l'appréciation des risques bancaires plus particulièrement du
crédit. Il offre également un cadre d'analyse qui s'appuie le
plus possible sur les évaluations internes de la banque.
L'accord de 98 pose en fait un problème de
reconnaissance des méthodes internes (surtout pour l'évaluation
du risques de crédit, de marché et opérationnel) plus
particulièrement les systèmes de notations interne mais
également une reconnaissance des techniques de réduction des
risques.
C) Bale 2000+
Le nouvel accord, BIS 2000+, vise à appliquer au risque
de crédit, l'approche de portefeuille développée par
l'accord de 98 et à réduire les défauts des accords
précédents. L'un des objectifs est de proposer une nouvelle
méthode standard basée sur les évaluations d'agences
externes comme Moody's ou Standard & Poor's. Alternativement, certaines
banques pourront utiliser une grille de pondération basée sur
leur système interne d'évaluation du risque de crédit, si
elles arrivent à faire valider leur système auprès des
régulateurs (agence de notation par exemple). Ultérieurement, les
banques les plus sophistiquées pourront utiliser des modèles
mathématiques d'analyse du risque de crédit, qui seuls permettent
de gérer le risque de concentration et prendre en compte les effets de
diversification.
L'accord BIS 2000+ propose un nouveau cadre
réglementaire qui repose sur trois piliers :
1. Exigence minimum de capital :
Le premier point vise à déterminer le montant du
capital que les banques doivent maintenir pour couvrir le risque de
défaut lié à leurs activités risquées. Les
régulateurs envisagent d'imposer aux banques un montant de capital plus
élevé que le minimum requis par ce « premier
pilier » en fonction de la qualité de leur système de
suivi des risques, de la volatilité de leurs profits et de la natures
des marchés sur lesquels elles sont présentes. En revanche, il y
aura une incitation forte pour les banques à déployer des
modèles sophistiqués d'analyse du risque de crédit pour
l'allocation du capital économique et la mesure de performance comme le
RAROC (Risk Ajusted Return on Capital).
2. Processus de suivi par les
superviseurs :
En plus des modèles de mesure des risques, les
régulateurs imposent le recours à l'analyse de scenarios afin
d'examiner l'impact sur la banque d'une crise financière exceptionnelle
que les modèles classiques ne peuvent pas appréhender.
3. Discipline de marché :
Les exigences seront accrues en matière de transparence
et de divulgation des risques de marché, de crédit, de
liquidité, de risques opérationnels, de performance
financière et de position incluant le capital, la solvabilité et
la liquidité et la politique de gestion des risques.
Son application a vu jour en fin 2004.
En résume, ce mouvement de reforme en cours vise, d'une
part, à faire converger les calculs de capital réglementaire et
de capital économique, et d'autre part, à inciter les banques
à développer une vision intégrée de l'ensemble des
risques auxquels elles sont soumises, c'est-à-dire les risques de
marché, de crédit, et les risques opérationnels.
Les accords de Bâle au niveau international
régissent l'activité bancaire dès l'instant où
elles sont ratifiées par les autorités monétaires en
place. En Afrique de l'Ouest, en plus de ces accords d'autres règles et
normes sont exigées aux banques pour assurer une gestion optimale des
risques de crédit.
- V. L'UEMOA et la BCEAO :
L'activité bancaire s'est inscrite dans un
environnement économique. En Afrique de l'Ouest, l'industrie bancaire
est sous l'autorité de l'UEMOA avec comme institution d'application des
politiques monétaires de la BCEAO.
L'UEMOA compte huit Etats membres partageant une monnaie
commune : le Franc de la Communauté Financière Africaine
(franc CFA).
Des nouvelles règles prudentielles applicables aux
banques et établissements financiers ont été mises en
place dans un souci :
· de prendre en considération l'évolution
des normes internationales admises en matière de supervision ;
· d'assurer une protection accrue des déposants
dans un contexte de libéralisation de plus en plus affirmée des
activités monétaires, bancaires et financières ;
· de prendre d'avantage en compte les innovations
financières dans l'appréciation des risques et des engagements du
système bancaire ;
· enfin de procéder à une mise en harmonie
avec le plan comptable bancaire.
Ces nouvelles règles concernent trois domaines :
les conditions d'exercice de la profession, la réglementation des
opérations effectuées par les banques, les normes de gestion.
Nous allons uniquement présenter les dispositions
relatives au traitement du risque dans le cadre de cette reforme.
Dans les conditions d'exercice de la profession, la banque est
assujettie à des règles minimales de provisionnement des risques
en souffrance. Selon les types de risques en particulier celui du risque de
crédit, il est obligatoire ou non de provisionner :
· les risques directs ou engagements par signature sur
l'Etat et ses démembrements, la provision est facultative ;
· les risques garantis par l'Etat, il est
recommandé de constituer une provision à hauteur de la
créance garantie (capital + intérêt) sur une durée
maximale de cinq ans lorsque le risque couvert n'est pas inscrit dans le budget
de l'Etat ;
· les risques privés : s'ils concernent des
créances impayées ou immobilisées, la provision (capital +
intérêt) est facultative. Pour les créances
irrécouvrables elles doivent être passées en perte pour
l »intégralité de leur montant. Dans le cas des
créances douteuses ou litigieuses, les dispositions suivantes sont
prévues :
Ø si elles ne sont couvertes d'aucune garantie, la
provision est à 100% pendant l'exercice encours,
Ø si elles sont assorties de garanties réelles,
la provision est facultative pour les deux premiers exercices et doit porter au
moins sur 50% du total du risque pour la troisième année mais
dès qu'on a la quatrième année, la provision est de
100%.
Dans la réglementation des opérations
effectuées :
· une réglementation des participations : en
effet, les banques ne doivent prendre une partie supérieure à 25%
du capital dans une entreprise ou à 15% de leurs fonds propres. Pour le
cas des sociétés immobilières ou d'immobilisation hors
exploitation, le montant des participations est limité à un
maximum de 15% des fonds propres.
· Une réglementation des prêts aux
dirigeants , actionnaires principaux et au personnel :un montant de 20%
des fonds propres effectifs ne doit pas être dépassé et si
un concours atteint au moins 5% des fonds propres de la banque, celle-ci est
tenue de mettre au courant la BCEAO ou la commission bancaire.
Dans les normes de gestion, cinq (5) ratios sont à
respecter :
· la règle de couverture de risques est
définie comme étant « le rapport fonds propres sur
risque ». Il est fixé à un minimum de 8%. En vue
d'éviter une transformation excessive des ressources à vue ou
à court terme en emplois à moyen ou long terme, les banques
doivent financer leurs emplois à moyen terme et long terme par des
ressources de 75% minimum.
· Un ratio de division des risques : le montant
total des risques sur une seule et même signature, est limité
à 75% des fonds propres effectifs d'une banque
· Un seuil de liquidité et
d'illiquidité : le ratio de liquidité s'exprime sous la
forme du rapport des actifs disponibles et réalisables ou mobilisables
à court terme (3mois maximum) sur le passif exigible à court
terme ou engagements par signature susceptibles d'être
exécutés à court terme (3 mois maximum). La norme est de
75% et doit être respectée à tout moment par
l'établissement.
· Un ratio de structure de porte feuille qui est le
rapport entre les encours de crédits bénéficiant des
accords de classement par le total des crédits bruts distribués
qui doit être égal ou supérieur à 60%.
Le respect de toutes les dispositions intervient dans la
politique de crédit de la banque plus particulièrement dans la
gestion du risque de crédit. Car même si ces dispositions
concernent l'établissement, dans le respect de ses normes intervient le
risque de crédit qui peut fausser surtout les ratios cités dans
les normes de gestion.
La loi bancaire dispose que « les banques sont les
entreprises qui font profession de recevoir des fonds dont elles peuvent
disposer par cheque ou virement et les banques emploient pour leur propre
compte ou pour le compte d'autrui, en opérations de crédit ou de
placement ».Le rôle de la banque est donc d'assurer la
confrontation entre les agents qui ont des excès de
disponibilités et les agents à besoin de financement.
Les banques sont sous la surveillance de la Banque Centrale
qui a mis en place une commission bancaire dont la mission sera
développée ci-dessous. Après, nous présenterons les
institutions au sein de l'UEMOA qui intéressent le crédit dans sa
gestion, son administration.
A) La commission bancaire :
L'organisation de l'activité bancaire au sein de
l'UEMOA a été renforcée par la mise en place d'une
commission bancaire.
La commission bancaire est maillon essentiel du dispositif
conçu en 1989- 1990 pour compléter l'assainissement du
système bancaire en difficultés, pour créer et maintenir
les conditions d'une intermédiation bancaire de qualité. Elle est
un organe de surveillance de et contrôle des banques. Elle exerce sa
mission à travers les instruments suivants :
Ø contrôle sur pièce et sur place lors
d'une mission auprès des banques ;
Ø avis sur les demandes d'agrément des
banques ;
Ø prise de mesures administratives en cas de non
respect des dispositions applicables (mise en garde, disjonction,
procédure disciplinaire) ;
· sanction disciplinaires selon la gravité des
infractions constatées (avertissement, blâme, suspension ou
interdiction de tout ou partie des opérations, limitations dans
l'exercice de la profession, suspension ou démission d'office des
dirigeants responsables, retrait d'agréments).
Elle est composée de fonctionnaires de la BCEAO, qui
établissent pour des sessions, des rapports et études sur le
respect de la liquidation et des règles universelles de bonne gestion
par les établissements de l'UEMOA.
B) Les institutions de suivies et de contrôle de
risque de crédit
1. la centrale des risques :
La centralisation des risques bancaires permet à la
banque centrale d'exercer un suivi et un contrôle à posteriori sur
les crédits distribués par les banques primaires. Cet organe
dispose d'un fichier national des risques tenu à chaque agence
principale. Il retrace par banque les différents risques
recensés. La centrale des risques présente sur la base des
éléments suivants :
- le numéro d'inscription à la centrale des
risques ;
- le statut juridique ;
- le code de nationalité ;
- le code activité basé sur le CITI (classement
international type, par industrie de toute branche d'activité
économique).
La centrale des risques, à travers les statistiques
qu'elle fournit, notamment sur la répartition des crédits
recensés suivant le secteur d'activité et la répartition
par secteur productif et non productif, est un outil qui peut éclairer
les banques primaires dans les décisions d'octroi et allocation du
capital en crédit . La limite actuelle du mécanisme de la
centralisation des risques, tient au fait que les états sont
établis par pays et pour le moment il n'existe pas un système
permettant d'identifier un bénéficiaire de crédit
auprès de banque situées dans les différents Etats.
Des réflexions en cours sont entamées pour la
mise en place d'une centralisation unique des risques et ainsi par là
l'établissement des fichiers à l'image de ceux existant à
l'étranger à l'image du FIBEN (fichier bancaire des
entreprises).
2. la centrale des incidents des
paiements :
La loi uniforme sur les instruments de paiement dans la zone
(cheque, carte de paiement, lettre de change, billet à ordre) a mis en
place un système de prévision et de répression des
infractions. Elle permet aux banques d'apprécier le risque encourus pour
les demandes de crédits.
3. la centrale des bilans :
Elle est mise en place en vue de la collecte des états
financiers pour la constitution d'un répertoire unique des entreprises.
En 2000, des fichiers ont été réalisés et leur
cartographie établie en vue de finaliser la première version du
dit répertoire.
4. les accords de classement :
Ils constituent un instrument important de contrôle
à posteriori des crédits distribués par les banques
primaires. En fait, la banque centrale laisse l'entière
responsabilité aux établissements financiers dans l'octroi des
crédits puis intervient pour surveiller la qualité
intrinsèque du crédit.
Les accords de classement visent principalement à
inciter les banques à détenir des actifs sains mais
également à encourager les entreprises à consentir des
efforts pour améliorer leur gestion et l'équilibre de leur
situation financière.
Les demandes sont introduites au niveau de la BCEAO agence
principale exclusivement par le banquier de l'entreprise. L'accord est
matérialisé à l'aide d'un formulaire.
Pour qu'une entreprise bénéficie d'un accord,
elle doit avoir :
- des ratios de base (comme l'indépendance
financière, la capacité de remboursement, le ratio d'endettement
et le ratio d'endettement acceptable) ;
- d'autres ratios qui complètent l'appréciation
de sa structure financière entre autre le poids des
intérêts dans ses activités, la durée moyenne des
crédits ; ...
Mais également, elle doit disposer d'une bonne cotation
de ses signatures.
Chacune de ses institutions participent à l'analyse et
à la gestion du risque de crédit dans la mesure où ces
organes devraient constituer des bases de données externes pour les
banques.
TROISIEME PARTIE :
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Aujourd'hui la plupart des banques ont fait des efforts et des
progrès énormes dans plusieurs domaines pour atteindre leurs
objectifs de rentabilité ou leurs impératifs de
compétitivité. Ces évolutions ont pour beaucoup
été provoquée par les profondes mutations du secteur au
cours des vingt dernières années.
Que ce soit avec le nouveau cadre réglementaire et le
ratio de solvabilité ou la pression de la concurrence notamment
liée au désencadrement du crédit, les banques ont du
profondément changer, évoluer, adapter leur approche de
l'environnement.
Les banques n'ayant pas réussi à opérer
ces changements ont été généralement
rachetées ou ont connu de très grosses difficultés
à chaque crise bancaire, allant parfois jusqu'à
disparaître.
Ce dernier phénomène est quand même
très rare. Les autorités bancaires, par leur
réglementation, ont réussi à renforcer le système
financier et pousser les établissements bancaires à une meilleure
prise en compte de leurs risques.
Etant au centre de la réforme du ratio de
solvabilité, le risque de crédit, sera désormais dans un
avenir proche considérablement mieux pris en compte par les banques.
Grâce à la notation interne et à une meilleure allocation
des fonds propres, la gestion du risque de crédit s'en trouvera
affiné et permettra un avantage compétitif ou une
différenciation pour ceux qui auront les meilleurs systèmes de
notation interne.
En revanche l'analyse crédit n'a fondamentalement pas
changé et ne risque pas d'évoluér encore
considérablement. La filière risque d'une banque est toujours la
même et l'analyste crédit sera toujours celui qui évaluera
les risques.
La dernière partie de cette étude sera
consacrée donc aux critiques et suggestions
Chapitre 1 : les critiques
Notre démarche sera d'orienter nos critiques non
seulement vers la forme mais également vers le fond
Section 1 : au niveau de la forme
Il apparait clairement que le manuel de procédure
d'octroi des crédits n'est pas actualisé d'une part et d'autre
part il n'existe pas des services spécialisés d'appui aux
entreprises en difficultés
Paragraphe 1 : les manuels de
procédures d'octroi des crédits non actualisés
Le manuel actuel de procédures d'octroi des
crédits date de 1998.il n'intègre donc pas les accords de Bale 2
sur le ratio de Mcdonough
En effet, l'accord de Bale 1 plafonne le montant des fonds
propres dans l'octroi des crédits et n'intègre pas les risques
opérationnels et les risques de Marché des emprunteurs
Ces risques évidemment pourraient amenuiser les
capacités de remboursement des emprunteurs, exemple,
l'instabilité politique est un risque opérationnel, contraint les
entreprises à réduire le volume de leurs activités et donc
leurs engagements contractuels
L'accord de Bale 2 à travers le ratio de Mcdonough,
validé par les normes prudentielles de la BCEAO en 2002 intègre
tous ces différents risques
Paragraphe 2 : le déficit
structurel d'appui aux entreprises en difficultés à la BNDA SA
Au niveau de la BNDA SA, la direction des engagements et des
risques doit se doter d'un pole d'expertise et de conseil pour détecter
très précocement les entreprises en difficultés
En effet, les besoins de financement des entreprises en
difficultés deviennent de plus en plus croissants lorsque celles-ci sont
entre la phase de déclin et celle de dépôt du Bilan
La Banque a non seulement des engagements financiers mais
également moraux envers celles ci
Les métiers de la Banque ont évolué dans
le monde ; en effet, elle est passée de sa vocation traditionnelle
d'octroi des prêts à celle du conseil dans le choix des
investissements de ses clients
L'échec constaté au niveau de sa
clientèle pourrait être interprété comme celui de la
banque en matière d'appui et de conseil
Section 2 : Au niveau du fond
Cette section prend en compte de façon plus
détaillée les aspects abordés dans la
précédente section
Les critiques pourront porter notamment sur le non
plafonnement des crédits d'une part et d'autre part sur la non existence
des produits financiers adaptés aux besoins des entreprises en
difficultés
Paragraphe 1 : le non plafonnement des
crédits
Il est mis en oeuvre avec la fixation des plafonds qui
conduisent à une allocation des risques par catégories de
crédit .Compte tenu du risque total qu'elle est disposée à
assumer, le niveau déterminé par actionnaire, et des fonds
propres dont elle est dotée, une banque fixe une limite maximale au
montant de ses actifs à risque de crédit et décline
ensuite cette limite sous forme de plafonds définis par les emprunteurs
ou les groupes d'emprunteurs, par les types de crédits ou par les zones
géographiques. Les nouvelles méthodes d'évaluation du
risque, les notations externes et internes, facilitent cette modalité de
prévention puisque les crédits sont attachés à une
catégorie de probabilité de défaillance et qu'il est donc
loisible de plafonner les encours à partir de ces catégories de
risques.
Il apparait clairement que l'activité bancaire est
à risque car elle opère non seulement avec ses fonds propres
mais avec ceux des fonds des déposants
Elle doit procéder à des octrois de
crédit plafonnés prenant en compte de façon graduelle les
préoccupations des entreprises en difficultés
Paragraphe 2 : le non existence des
produits financiers adaptés aux besoins des entreprises en
difficultés
Le banquier confronté à une entreprise en
difficulté, va devoir apprécier l'opportunité qu'il peut
avoir ou non de participer au règlement amiable compte tenu des effets
spécifiques que son adhésion entraînera sur sa situation.
Plus simplement, il nous faut démontrer ici, que face à une
entreprise qui ressent des difficultés, le règlement amiable est
le plus souvent la meilleure des solutions pour le banquier.
Pour limiter au mieux le risque juridique et économique
que le banquier recourt en participant au Règlement amiable. il doit
veiller lors de la négociation du plan de redressement de l'entreprise
à ce que certaines conditions préalables soient remplies au
niveau des créanciers participants d'une part, et au niveau des clauses
figurantes dans le règlement amiable d'autre part.
Le banquier ne doit pas financer une entreprise en situation
irrémédiablement compromise, voire en cessation des paiements
(étant donné que l'état de cessation des paiements est
nécessairement antérieur à celui de situation
irrémédiablement compromise).
La question essentielle pour le banquier est de savoir si les
crédits qu'il va octroyer dans le règlement amiable, pourront
engager sa responsabilité pour soutien abusif ?
Cependant, la réalité est qu'il existe un
déficit de communication entre les praticiens
La Banque doit orienter son assistance financière au
renouvellement du fonds de roulement nécessaire au maintien minimal de
l'entreprise menacée de faillite
Chapitre 2 : les suggestions
Face à toutes ces critiques, nos suggestions se feront
sous deux approches notamment à court terme et à long terme
Section 1 : suggestions à court
terme
Renforcer les capacités du personnel impliqué
dans l'octroi des crédits aux entreprises en difficultés
Procéder à l'actualisation du manuel de
procédures d'octroi du crédit,
Veiller à la mise en place d'un observatoire paritaire
entre l'ordre des experts comptables et l'association professionnelle des
banques et établissements financiers,
S'impliquer davantage dans les plans de redressement
judiciaire
Section 2 : suggestions à long
terme
I- Réception des demandes
Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Directeur
Commercial
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Les demandes de crédit reçues au Service
Courrier sont transmises au Directeur Commercial conformément à
la procédure de gestion du courrier.
Le Directeur Commercial prend connaissance de la demande, y
appose ses instructions éventuelles et son visa, puis les impute
à son tour aux différents Gestionnaires de Compte selon leur
portefeuille.
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II- Instruction des demandes
Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Gestionnaire de
Compte
Gestionnaire de
Compte
Gestionnaire de
Compte
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A la réception de la demande, le Gestionnaire de
Compte ouvre un dossier physique de demande de crédit.
Il appelle le client ou effectue une visite d'exploitation au
besoin pour compléter le dossier de crédit. La visite qui a pour
objet d'apprécier de visu le projet fera l'objet d'un mémo de
compte rendu à classer au dossier de crédit après revue
par le Directeur Commercial.
Il étudie le dossier constitué qui doit
comporter les informations suivantes :
- les états financiers des trois derniers exercices
;
- le compte d'exploitation prévisionnel ;
- le plan de trésorerie ;
- le plan de financement ;
- les éléments recueillis sur le terrain lors de
la visite
d'exploitation ;
- les demandes de renseignements commerciaux chez les
confrères ;
- les garanties proposées.
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Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Gestionnaire de
Compte
Gestionnaire de Compte
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Compte tenu de toutes les informations recueillies, il retient
un programme de financement qu'il présente au client.
Il établit :
- une fiche signalétique de proposition de
crédit à partir de toutes les informations recueillies,
- une fiche d'autorisation avec un bref descriptif de la
demande et des conditions de récupération des fonds.
Il les met dans le dossier avant sa transmission au Directeur
Commercial
Les facilités de caisse ne font pas l'objet de dossier
de crédit.
Le Gestionnaire de Compte analyse la demande de
facilités de caisse du client ainsi que les moyens de couverture du
solde dès sa réception.
En général, les moyens de couverture du solde
sont des chèques déposés sur le compte non encore
crédités, des effets présentés non échus,
des virements émis en faveur du client et non encore
crédités sur son compte, etc.
Il établit une fiche d'autorisation en cas d'avis
favorable avec un descriptif de la demande et des conditions de
récupération des fonds.
Il transmet la fiche à laquelle est joint le
justificatif découverture au Directeur Commercial.
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Fiche
signalétique de crédit
Fiched'autorisation
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III- Prise de décision
Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Directeur Commercial
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Le Directeur Commercial s'assure que le dossier de
crédit est complet, et qu'il est cohérent par rapport à la
politique de crédit de la Banque. Il vérifie que :
- la relation est satisfaisante à travers le
fonctionnement du compte ;
- le financement sollicité est acceptable ;
- les résultats prévisionnels sont
réalistes ;
- les garanties proposées assurent correctement la
couverture du risque.
Il donne son avis sur la fiche signalétique de
proposition de crédit et transmet le dossier au Directeur des Risques
qui le remet au Responsable du Service Contrôle et Administration des
Crédits pour l'attribuer à l'Analyste des Crédits.
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Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Analyste des Crédits
Directeur des Risqués
|
Il effectue une contre analyse du dossier pour laquelle son
avis est formalisé sur une fiche d'analyse de crédit reprenant
les informations essentielles du dossier.
Il remplit également une fiche de cotation qu'il joint
au dossier.
Il transmet ensuite le dossier au Responsable du Service
Contrôle et administration des Crédits qui l'envoie après
vérification au Directeur des Risques.
A la réception du dossier, le Directeur des Risques
vérifie l'existence de l'avis favorable du Directeur Commercial sur la
fiche synoptique. Il vérifie également selon le type de
crédit :
- la situation globale du secteur concerné ;
- la moralité des dirigeants ;
- la rentabilité du projet ;
- le niveau des encours dans le secteur concerné ;
- du respect des instructions de la Direction
Générale ou du barème des conditions applicables aux
clients ;
- du respect des ratios prudentiels que sont le ratio de
couvertures des risques, des emplois à moyen et long terme par les
ressources stables, le ratio des divisions des risques et le ratio de structure
du portefeuille ;
- apprécie la capacité financière du
client ainsi que les garanties proposées ;
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Fiche d'analyse de crédit
Fiche de cotation
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Intervenants
|
Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Directeur
Administratif et Financier
Directeur des Risques
Directeur Général et Comité de
Crédit
Conseil d'Administration
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Le Directeur Administratif et Financier fournit les
différents ratios cités ci-dessus sur demande expresse du
Directeur des Risques.
Il donne son avis sur la fiche signalétique
Il donne son avis sur la fiche signalétique de
proposition de crédit et transmet le dossier au Directeur
Général.
Le Directeur Général porte l'avis de la
décision de crédit sur la fiche synoptique après la
vérification du respect de la procédure à travers les avis
des différents intervenants et la consultation du Comité de
Crédit.
Pour les montants de crédit qui relèvent de la
compétence du Conseil d'Administration, le dossier est transmis à
cette instance pour prise de décision.
Les dossiers nécessitant l'accord du Conseil
d'Administration feront l'objet d'un procès verbal.
Les dossiers sont ensuite renvoyés au Responsable du
Service Contrôle et Administration des Crédits par le Directeur
des Risques.
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Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Responsable du Service Contrôle
Administration des crédits
Gestionnaire de Compte
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Trois cas peuvent se présenter :
Cas 1 : accord de la banque
Il informe la Direction Commerciale pour la mise en oeuvre de
la notification.
Le dossier de crédit est transmis au Service Juridique
pour la prise de garantie.
Cas 2 : ajournement
L'ajournement peut être prononcé pour plusieurs
raisons dont les plus courantes sont :
- étude ou garantie complémentaire,
- complément de pièces à recueillir.
Dans ce cas, le dossier de crédit est remis aux agents
concernés conformément aux tâches à effectuer.
Cas 3 : refus de la banque
Le dossier de crédit est transmis au Gestionnaire de
Compte qui informe le client par écrit du refus de la Banque.
Le Gestionnaire de Compte prépare la notification
écrite de l'accord de l'octroi du crédit au client qu'il remet au
Directeur Commercial pour signature.
Il rappelle dans le courrier, les différents
crédits accordés et leurs caractéristiques ainsi que les
conditions de mise en place du prêt.
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Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Directeur Commercial
Directeur des Risques
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Le Directeur Commercial signe le courrier de notification et
le remet au Directeur des Risques pour une seconde signature avant son envoi au
client.
Le Directeur des Risques signe le courrier après que le
Responsable du Service Juridique ait certifié que la banque n'est pas
exposée et l'envoie au Service Courrier pour expédition.
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IV- Prise de garanties
Intervenants
|
Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Responsable Service Juridique
Gestionnaire de Compte Client
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Si le client accepte l'offre qui lui a été
notifié, il s'occupe de la prise des garanties exigées par
l'instance qui a approuvé le crédit (mentionnées dans la
notification).
Le Responsable du Service Juridique établit le contrat
de crédit conformément à la lettre de notification
acceptée par le client et le remet au Directeur des Risques pour
être remis au
Gestionnaire de Compte par l'intermédiaire du Directeur
Commercial.
Il invite le client pour la signature de la convention de
crédit.
Le client devra matérialiser son acceptation par
signature de la convention de crédit
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Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Responsable
Service Juridique
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Les garanties sont scindées en deux catégories
:
- Les garanties usuelles ;
- Les garanties spécifiques.
*les garanties usuelles
Les garanties usuelles sont celles que tous les dossiers de
crédit doivent comporter. Il s'agit :
- de la signature de la convention d'ouverture de
crédit ;
- du billet à ordre ;
- de l'engagement de domiciliation des recettes et /ou la
domiciliation du salaire (ou de la pension) ;
- du questionnaire médical et du contrat d'affiliation
à l'assurance vie.
*les garanties spécifiques
Les garanties spécifiques consistent en des
sûretés réelles ou personnelles.
Les garanties sont prises lorsque :
- elles sont expressément prévues dans
l'étude du dossier ;
- elles ont été jugées nécessaires
par un organe du circuit de décision.
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Intervenants
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Description de la procédure
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Documents
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Référence
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Responsable Service Juridique
Directeur des Risques
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Les garanties personnelles sont constituées par l'aval,
le cautionnement et la lettre de garantie.
Les garanties réelles sont constituées :
ü ??de l'hypothèque ;
ü ??des nantissements ;
ü ??de la clause de réserve de
propriété
ü ??etc.
Une fois la procédure de prise des garanties
terminée, il enregistre les garanties prises sur la fiche
d'autorisation. Il la vise et envoie le dossier de crédit au Responsable
du Service Contrôle et Administration des Crédits qui peut alors
effectuer la mise en place du crédit.
Si toutes les garanties n'ont pas pu être
réunies, le Responsable du Service Juridique établit une demande
motivée pour autorisation à titre exceptionnelle de la mise en
place du crédit qu'il remet au Directeur des Risques.
Cette demande est transmise à l'instance qui a
initialement approuvé le crédit pour décision.
C'est seulement en cas d'avis favorable que le dossier de
crédit est transmis au Responsable du Service Contrôle et
Administration des Crédits pour la mise en place du crédit.
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C'est donc au terme de toutes ces démarches, que la
banque consent au déblocage des fonds.
Chapitre 3: Les Annexes
3.1. Ratios des accords de classement
BCEAO
Avis aux banques et établissements financiers
n°4/AC/02 relatif au dispositif des accords de classement (extraits)
Les ratios de décision
La suite réservée aux demandes d'accord de
classement dépend de la situation des ratios dits de décision.
Les ratios de décision sont au nombre de quatre (4) :
Autonomie financière ;
Capacité de remboursement ;
Rentabilité ;
Liquidité générale.
Ratio d'autonomie financière :
Ce ratio mesure l'effort de capitalisation des actionnaires,
à savoir l'importance des capitaux propres par rapport à
l'ensemble des ressources financières de l'entreprise. Il est
défini comme le rapport entre les capitaux propres corrigés et le
total du passif du bilan. Les capitaux propres corrigés sont obtenus
après déduction des non-valeurs et des distributions de
dividendes décidées par l'Assemblée Générale
Ordinaire des Actionnaires.
Cependant, il est possible d'intégrer les comptes
courants d'associés dans le calcul du ratio d'autonomie
financière en les assimilant à des quasis fonds propres aux
conditions suivantes certification de l'existence de ces comptes courants
d'associés par un Commissaire aux comptes ;
production d'un acte notarié de blocage sur une
durée minimale de 5 ans avec cession d'antériorité des
créances.
En tout état de cause, les comptes courants
d'associés ne peuvent être inclus dans les fonds propres que dans
la limite de 100 % du montant des capitaux propres.
La norme minimale du ratio d'autonomie financière est
fixée à 20 % pour toutes les entreprises.
Ratio de capacité de
remboursement :
Ce ratio permet de mesurer la capacité de l'entreprise
à faire face à ses échéances. Il se calcule par le
rapport entre les dettes financières et la capacité
d'autofinancement globale (CAFG).
Le ratio de capacité de remboursement doit être
inférieur ou égal à 4.
La norme maximale de 4 années a été
retenue pour tenir compte notamment du fait que la CAFG doit couvrir certains
éléments : règlement des dividendes, paiement des dettes
et renouvellement des immobilisations.
Ratio de rentabilité :
Il mesure les performances de l'entreprise et se
détermine en rapportant le résultat net de
l'exercice au chiffre d'affaires hors taxes.
Le ratio de rentabilité doit être positif.
Ratio de liquidité
générale :
Il permet d'apprécier les risques de faillite de
l'entreprise à partir d'éléments de son exploitation. Il
est défini par le rapport entre l'actif circulant incluant la
trésorerie (Actif) et le passif circulant y compris la trésorerie
(Passif).
La norme minimale est fixée à 1 pour le ratio de
liquidité générale.
Les ratios d'observation :
Les ratios dits d'observation permettent d'approfondir
l'analyse de la situation financière des entreprises,
indépendamment de toute décision d'accord de classement. Ils sont
d'une grande utilité dans la perspective d'une évolution des
accords de classement vers un système de rating. Les ratios
d'observation sont établis à titre indicatif.
Les quatre (4) ratios d'observation retenus sont les
suivants :
Rotation des stocks : stock moyen x 360/chiffre d'affaires
hors taxes
Ø Délai clients : clients x 360/chiffre
d'affaires toutes taxes comprises
Ø Délai fournisseurs : fournisseurs x 360/achats
toutes taxes comprises
Ø Equilibre financier : fonds de roulement/besoin de
financement global.
procédures de décision
Les normes fondant la décision d'accord de classement
dépendent de la taille de l'entreprise, conformément aux
critères retenus par l'OHADA qui permettent d'établir les
classifications ci-après :
Ø moyennes et grandes entreprises ;
Ø petites entreprises ;
Ø et enfin, très petites entreprises.
De même, il n'y a plus de rejet automatique d'une
demande d'accord de classement pour non-respect de la norme d'un ratio ; les
nouvelles procédures prévoient un examen complémentaire du
dossier.
En tout état de cause, un accord de classement ne
pourra être délivré si l'entreprise, au moment de la prise
de décision, est déclarée interdit bancaire ou judiciaire.
L'accord octroyé est également suspendu si l'interdiction
intervient au cours de sa période de validité.
Cas des petites, moyennes et grandes entreprises
Hypothèse 1 : respect des quatre (4)
ratios de décision au cours du dernier exercice L'accord de classement
est délivré.
Pour les entreprises de commercialisation de produits
agricoles de rente, il n'est cependant pas tenu compte du ratio de
liquidité générale dans l'appréciation du dossier
de demande d'accord de classement.
Hypothèse 2 : non-respect de la norme
minimale du ratio d'autonomie financière au cours du dernier exercice
S'il n'existe pas de comptes courants d'associés.
L'accord de classement est refusé.
Ø S'il existe des comptes courants
d'associés.
Lorsque le ratio d'autonomie financière est positif et
que les normes des trois autres ratios décisionnels sont
respectées, un accord de classement pourrait être octroyé,
à condition que l'entreprise dispose de comptes courants
d'associés susceptibles d'être intégrés aux fonds
propres (au numérateur) sous les conditions précisées dans
la détermination des critères financiers.
L'accord de classement ne serait délivré le cas
échéant que si le ratio d'autonomie financière ainsi
ajusté des comptes courants d'associés respecte la norme minimale
fixée à 20 %.
Hypothèse 3 : non-respect du ratio de
rentabilité la dernière année Si le non-respect est
jugé d'ordre conjoncturel.
L'origine conjoncturelle du non-respect de la norme de
rentabilité au cours de la dernière année sera
appréciée à travers les éléments suivants
:
Ø la tendance observée par rapport aux trois
derniers exercices ;
Ø l'identification précise de l'origine du fait
: crises énergétiques, sociopolitiques, etc. ;
Ø la quantification de l'impact du fait sur
l'exploitation : baisse de la production, augmentation
des charges...
Une fois l'origine conjoncturelle du non-respect de la norme
de rentabilité établie, la rentabilité moyenne sur les
trois derniers exercices est calculée. Deux cas de figure peuvent se
présenter :
Ø la rentabilité moyenne est positive : l'accord
de classement sera délivré si les normes des trois autres ratios
de décision sont respectées ;
- la rentabilité moyenne est négative : l'accord
de classement ne sera délivré que si l'entreprise présente
des mesures de redressement à la satisfaction de la Banque Centrale.
Si le non-respect est jugé d'ordre structurel.
L'accord de classement est refusé.
Hypothèse 4 : non-respect de la norme
de capacité de remboursement la dernière année L'accord de
classement ne pourrait être délivrée que si la demande est
sous-tendue par un crédit bénéficiant d'une garantie
institutionnelle ou de toute autre garantie approuvée par la
Banque Centrale.
Les garanties susceptibles d'être prises en compte sont
celles dont la nature permet une réalisation aisée en cas de
défaillance du débiteur principal. Ainsi, sont retenues les
garanties
Ø des institutions financières
spécialisées dont la vocation première consiste à
garantir des concours bancaires obtenus par les entreprises (Fonds GARI,
FAGACE, FSA ..) ;
Ø des institutions financières internationales
;
Ø des fonds spécifiques ;
Ø des banques et établissements financiers ;
Ø des administrations centrales et leurs
démembrements.
Les sûretés mobilières et
immobilières sont écartées du fait des difficultés
liées à leur évaluation et leur réalisation.
La garantie sera acceptée si après examen, la
BCEAO juge que la situation financière de l'institution garante est
satisfaisante.
Le montant de l'accord de classement délivré ne
saurait excéder la marge maximale de remboursement (montant du
crédit couvert par la garantie).
Hypothèse 5 : non-respect de la norme
du ratio de liquidité générale la dernière
année En cas de non-respect du ratio de liquidité
générale la dernière année, un examen
complémentaire du dossier est effectué tenant compte :
Ø de son origine conjoncturelle ou structurelle ;
Ø du cas des sociétés de
commercialisation de produits agricoles d'exportation.
v Non-respect conjoncturel
L'origine conjoncturelle du non-respect du ratio de
liquidité générale au cours du dernier exercice est
appréciée à travers les éléments
ci-après :
Ø l'analyse de la liquidé générale
au cours des trois exercices précédents révèle que
l'entreprise n'avait pas un problème particulier de liquidité;
Ø l'identification précise du fait conjoncturel
: événements imprévisibles notamment fermeture de
frontières, embargos, crises sociopolitiques etc ayant
entraîné une détérioration des produits rendant
ainsi difficile la couverture du passif circulant augmenté des
crédits courants bancaires par l'actif circulant, défaillance de
clients importants ;
Ø la quantification de l'impact de la conjoncture sur
le bilan de l'entreprise : augmentation des provisions sur stocks,
dépréciation importante du poste client ...
Si le non-respect est d'origine conjoncturelle, la
décision d'octroi d'un accord de classement est fondée suivant
les deux cas de figure ci-après :
Ø la moyenne du ratio de liquidité
générale calculée sur les trois dernières
années est conforme
à la norme fixée ;
Ø la moyenne du ratio des trois dernières
années est inférieure à la norme requise mais l'entreprise
présente des mesures de redressement à la satisfaction de la
Banque Centrale.
Le non-respect du ratio de liquidité
générale pour des motifs conjoncturels n'est donc pas un
critère de rejet définitif de la demande d'accord de
classement.
Si le non-respect est jugé d'ordre structurel, l'accord
de classement est refusé.
Cas des sociétés de commercialisation de
produits agricoles d'exportation Il n'est pas tenu compte du ratio de
liquidité générale dans l'examen des demandes d'accord de
classement des entreprises de commercialisation de produits agricoles
d'exportation.
Dispositions diverses Le présent dispositif entre en
vigueur le 1er mars 2003.
Un délai de grâce d'un an est prévu,
pendant lequel aucune sanction ne sera appliquée, afin de permettre aux
établissements assujettis de s'adapter aux nouvelles mesures qui
annulent et remplacent les dispositions précédentes.
Fait à Dakar, le 31 décembre
2002.
|
3.2.1 Demande et projet
|
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ToureNotes2.13
|
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|
1. Objet et forme d'intervention
|
|
|
|
|
|
Le financement partiel de ses besoins en fonds de roulement et
d'investissement (l'achat de matières premières). L'intervention
sera faite sous forme de plafond de découvert, d'avance sur stocks,
d'importation sous forme de crédit documentaire et de crédit
à moyen terme pour le renouvellement de certaines immobilisations.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2. Motifs
|
(cas de financement d'investissements)
|
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|
Renouvellement des immobilisations.
|
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|
3. Justification de la demande
|
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|
|
SIMPLAST a connu au cours des trois exercices une crise qui
s'est traduit par des problèmes financiers (non respect de délais
de règlements par des clients, la rupture de stocks) et technique (la
qualité des marchandises n'était pas constante,
défaillance de la politique commerciale). Des mesures de restructuration
ont été prise en 2008, entre autre (changement de direction,
mesure financière) capitalisation, transformation.
|
|
|
|
|
|
|
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|
4. Adéquation plafonds demandés avec
Chiffre d'affaires, délais clients, fournisseurs, stocks
|
|
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|
|
|
|
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|
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|
|
Rubriques
|
2009
|
2 010
|
2 011
|
Nombre de jours de chiffre d'affaires financé par les
banques à CT
|
105
|
98
|
93
|
Délai client
|
96
|
56
|
75
|
Délai fournisseur
|
272
|
195
|
269
|
Vitesse de rotation des stocks
|
240
|
127
|
122
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5. Desciption du projet ou objet demande
|
|
|
|
|
La présente demande porte sur la rénovation du
parc des machines et moules de la société. Cette
rénovation qui s'avère indispensable pour SIMPLAST vu le taux
d'obsolescence (74,32%) a été élaboré en
concertation avec les instances dirigeantes de la société. Ce
programme d'investissement comprend : l'achat de (04) machines à
injection, (03) machines souffleuses, une dizaine de moules, l'achat d'un
granilateur, d'une machine de sérigraphie, d'un transformateur de
tension électrique (EDM), palan électrique et fourchette.
|
|
|
|
|
|
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|
6. Schéma de financement
|
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|
Le plan d'investissement fait ressortir un besoin de
financement de 605.180.320 FCFA qui sera couvert par les ressources suivantes
:
|
|
|
|
|
|
|
|
Autofinancement : 300.000.000 FCFA, soit 49,57% du montant
total des investissements
|
|
Crédit à moyen terme : 305.180.320 FCFA, soit
50,43% du montant des investissements
|
|
|
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|
|
|
|
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|
3.2 ETUDE DE CAS : Exemple SIMPLAST
FICHE DE PRESENTATION
|
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|
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|
Année
|
2010
|
Date d'ouverture compte
|
15/04/2003
|
|
|
|
Numéro client
|
0100711
|
Nom client
|
SIMPLAST-SA
|
|
|
|
Forme Juridique
|
SARL
|
|
|
|
|
Secteur d'activités
|
Fabrication de produits plastiques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
Situation financière
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CA total
|
1 327
|
1 330
|
1 604
|
2 351
|
2 473
|
2 589
|
2 718
|
CA à la BNDA
|
81
|
406
|
800
|
69,43
|
|
|
|
% part BNDA
|
6%
|
31%
|
50%
|
3%
|
0%
|
0%
|
0%
|
Endettement total
|
1 133
|
740
|
403
|
675
|
556
|
461
|
445
|
Endettement BNDA
|
50
|
346
|
485
|
791
|
|
|
|
% Endettement BNDA
|
4%
|
47%
|
120%
|
117%
|
0%
|
0%
|
0%
|
Nombre de jours de CA financé
|
222
|
307
|
218
|
4 101
|
-
|
-
|
-
|
Solde moyen créditeur compte
|
7
|
3
|
-
|
|
|
|
|
Solde moyen débiteur compte
|
2
|
3
|
41
|
|
|
|
|
DAT
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres dépôts
|
|
|
|
|
|
|
|
Capitaux propres
|
- 225
|
402
|
419
|
998
|
1 276
|
1 636
|
2 061
|
Fonds de roulement
|
186
|
196
|
211
|
479
|
648
|
863
|
1 222
|
Besoin de financement global
|
279
|
449
|
256
|
- 48
|
- 152
|
1 001
|
897
|
Trésorerie nette
|
- 93
|
- 253
|
- 45
|
527
|
800
|
- 138
|
325
|
CAFG
|
25
|
133
|
167
|
351
|
338
|
360
|
405
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements antérieurs
|
|
|
Situation actuelle du Client
|
|
|
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
Plafond
|
Utilisation
|
Disponible
|
Date d'échéance
|
Découvert
|
50
|
50
|
50
|
50
|
27
|
23
|
31/05/2010
|
Escompte
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Enagements par signature
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Crédit court terme
|
-
|
126
|
265
|
265
|
-
|
265
|
31/05/2010
|
Crédit moyen terme
|
-
|
-
|
-
|
63
|
30
|
33
|
30/04/2011
|
Crédit documentaire
|
-
|
170
|
170
|
170
|
-
|
170
|
31/05/2010
|
Impayés
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
50
|
346
|
485
|
548
|
57
|
491
|
|
Engagements extérieurs
|
|
|
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Demande (1)
|
|
|
Situation après accord
Comité
|
|
|
|
|
Utilisation
|
Dépassement
|
Renouvellement
|
Plafond
|
Utilisation
|
Disponible
|
Date échéance
|
Découvert
|
|
-
|
50
|
50
|
-
|
50
|
30/06/2011
|
Escompte
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Enagements par signature
|
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
|
Crédit court terme
|
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
30/06/2011
|
Crédit moyen terme
|
|
306
|
-
|
369
|
30
|
339
|
30/04/2011
|
Crédit documentaire
|
|
-
|
170
|
170
|
-
|
170
|
30/06/2011
|
Total
|
-
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
|
Garantie
|
|
-
|
|
1 146
|
1 146
|
|
|
Rapport Garantie/Engagements
|
0%
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
#NOM?
|
0%
|
(1) Remplir les différentes colonnes selon le cas
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires et observations
|
|
|
|
|
|
|
Demande de renouvellement et d'augmentation de plafonds pour
le financement partiel du besoin en fonds de roulement et d'investissement.
L'augmentation porte sur le crédit à moyen terme pour le
renouvellement des immobilisations de la société.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 009
|
2 010
|
2 011
|
2 012
|
2 013
|
2 014
|
Nombre de jours CA financés par crédits à
CT
|
105
|
98
|
93
|
|
|
|
Délais client
|
|
96
|
56
|
75
|
|
|
|
Délais fournisseurs
|
|
272
|
195
|
269
|
|
|
|
Vitesse de rotation des stocks
|
|
240
|
127
|
122
|
|
|
|
Échéances / cash-flow
|
|
|
99%
|
161%
|
144%
|
109%
|
109%
|
Dettes financières /cash-flow
|
|
2
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Segment
|
2
|
sur 5
|
|
|
|
|
|
Client
|
3
|
sur 5
|
|
|
|
|
|
Demande
|
4
|
sur 5
|
|
|
|
|
|
Garanties
|
3
|
sur 5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Score
|
60%
|
ASSEZ BON RISQUE
|
|
|
|
|
3.2.2 Bases de projections
|
(exemple: Marchés futurs pour les BTP)
|
|
|
|
La nouvelle politique commerciale (éviter la
saisonnalité des activités) a donné de bons
résultats puisque sur les 3 dernières années, le
résultat net est passé de -143 MXOF en 2007 à 85 MXOF en
2009, soit une amélioration de la performance de plus de 140% entre 2007
et 2009. La Société est également de plus en plus active
dans la conquête du marché agro-industriel et a
développé des produits sur ce segment de marché.
Dans le souci d'assurer son approvisionnement correct en
matière première qui est un sous produit du pétrole, la
société sollicite le renouvellement de ses concours à la
BNDA qui lui ont permis de s'approprier plus de 85% des parts du marché
du plastique au Mali.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse du bilan prévisionnel
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
Eléments
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Total Actif immobilisé
|
994
|
934
|
934
|
934
|
934
|
Total Actif circulant
|
791
|
1 271
|
1 773
|
2 433
|
2 589
|
Trésorerie Actif
|
727
|
1 050
|
162
|
675
|
2 232
|
TOTAL ACTIF
|
2 512
|
3 255
|
2 869
|
4 042
|
5 755
|
Total des cap,propres
|
998
|
1 276
|
1 636
|
2 061
|
2 473
|
Total des ressources stables
|
1 473
|
1 582
|
1 797
|
2 156
|
2 494
|
Total Passif circulant
|
839
|
1 423
|
772
|
1 536
|
2 861
|
Total Trésorerie Passif
|
200
|
250
|
300
|
350
|
400
|
Total du Passif
|
2 512
|
3 255
|
2 869
|
4 042
|
5 755
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
La diminution du total bilan en 2010 se traduit au niveau de
l'actif par la diminution des stocks et au niveau du passif par celui des
dettes fournisseurs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse de l'équilibre financier
prévisionnel
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Eléments
|
2 010
|
2 011
|
2 012
|
2 013
|
2014
|
Evolution 2010 Pourcent
|
Evolution 2011 Pourcent
|
Ressources stables
|
1 473
|
1 582
|
1 797
|
2 156
|
2 494
|
119%
|
7%
|
Actifs immobilisés
|
994
|
934
|
934
|
934
|
934
|
116%
|
-6%
|
FDR
|
479
|
648
|
863
|
1 222
|
1 560
|
127%
|
26%
|
Stocks
|
508
|
517
|
549
|
738
|
982
|
0%
|
2%
|
Créances
|
283
|
754
|
1 224
|
1 695
|
1 607
|
0%
|
62%
|
Dettes d'exploitation
|
839
|
1 423
|
772
|
1 536
|
2 861
|
22%
|
41%
|
BFR
|
- 48
|
- 152
|
1 001
|
897
|
- 272
|
-119%
|
-68%
|
TRE
|
527
|
800
|
- 138
|
325
|
1 832
|
1271%
|
34%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
L'augmentation prévisionnelle des ressources stables
sera la résultante de l'incorporation des résultats
antérieurs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse des comptes de résultat
prévisionnels
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Soldes intermédiaires de gestion
|
2 010
|
2 011
|
2 012
|
2 013
|
2014
|
Evolution 2010 Pourcent
|
Evolution 2011 Pourcent
|
Chiffre d'affaires
|
2 351
|
2 473
|
2 589
|
2 718
|
2 912
|
47%
|
5%
|
Marge sur mach
|
25
|
0
|
0
|
-
|
-
|
517%
|
0%
|
Marge sur matières
|
1 214
|
1 241
|
1 209
|
1 263
|
1 291
|
54%
|
2%
|
Valeur ajoutée
|
727
|
728
|
630
|
660
|
683
|
43%
|
0%
|
Excédent brut d'expl,
|
547
|
536
|
426
|
456
|
467
|
97%
|
-2%
|
Résultat d'exploitation
|
475
|
476
|
426
|
456
|
467
|
142%
|
0%
|
Résultat activités ordinaires
|
405
|
400
|
360
|
405
|
412
|
293%
|
-1%
|
Résultat de l'exercice
|
279
|
278
|
360
|
405
|
412
|
228%
|
0%
|
CAFG
|
351
|
338
|
360
|
405
|
412
|
110%
|
-4%
|
Achats
|
1 412
|
1 514
|
1 702
|
1 948
|
2 179
|
64%
|
7%
|
Commentaires comptes de résultats
prévisionnels
|
|
|
|
|
Le chiffre d'affaires va augmenter de 47%, les achats vont
également augmenter de 64% et le résultat augmentera fortement si
les prévisions sont réalisées.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse des ratios prévisionnels
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Eléments
|
2 010
|
2 011
|
2 012
|
2013
|
2014
|
Norme
|
Equilibre financier
|
-998%
|
-426%
|
86%
|
136%
|
-574%
|
Min 60%
|
Solvabilité
|
40%
|
39%
|
57%
|
51%
|
43%
|
Min 20%
|
Capacité Remboursement
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Max 4 ans
|
Liquidité
|
146%
|
139%
|
181%
|
165%
|
148%
|
Min 100%
|
Rentabilité (CAFG/CA)
|
15%
|
14%
|
14%
|
15%
|
14%
|
Min 5%
|
Part CAFG payant les échéances
|
99%
|
161%
|
144%
|
109%
|
109%
|
Max 60%
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
De l'analyse de ces ratios généralement admis
par les dispositifs d'accord de classement de la BCEAO, il ressort que les
normes seront atteintes durant la période prévisionnelle.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Plan de financement
|
|
|
millions FCFA
|
|
|
-
|
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Distribution de dividendes
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges immobilisées
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Immobilisations incorporelles
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Immobilisations corporelles
|
181
|
-
|
605
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Immobilisations financières
|
-
|
20
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Remboursement de la dette
|
521
|
226
|
84
|
169
|
145
|
66
|
74
|
Diminution capitaux propres
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Augmentation BFG
|
170
|
-
|
-
|
-
|
1 153
|
-
|
-
|
Total Emplois
|
875
|
246
|
689
|
169
|
1 298
|
66
|
74
|
Augmentation fonds propres
|
579
|
94
|
300
|
-
|
-
|
20
|
-
|
Subvention d'investis,
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Emprunts à + 1
|
-
|
-
|
306
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Prdts cession Immob.incorp
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Prdts cession Immob.corp
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Prdts cession Immob.fin,
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
CAFG
|
133
|
167
|
351
|
338
|
360
|
405
|
412
|
Diminution BFG
|
-
|
193
|
304
|
104
|
-
|
104
|
1 169
|
Total Ressources
|
715
|
454
|
1 261
|
442
|
360
|
529
|
1 581
|
Excédent/insuf. Trésorerie
|
- 160
|
208
|
572
|
273
|
- 938
|
463
|
1 507
|
Contrôle
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
Le plan de financement fait ressortir un besoin de financement
de 605.180.320 XOF couvert par l'autofinancement à hauteur de 300 MXOF
et l'emprunt bancaire à hauteur de 306 MXOF
|
ToureNotes2.13
|
|
|
|
|
|
|
|
Relations avec la banque pendant les trois
dernières années
|
millions FCFA
|
Nature des concours
|
|
|
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
Découverts
|
|
|
|
|
50
|
50
|
50
|
Avances sur marchés
|
|
|
|
|
|
|
|
Avances sur stocks
|
|
|
|
|
|
126
|
265
|
Autres crédits CT amortissables
|
|
|
|
|
|
|
|
Escompte de traites
|
|
|
|
|
|
|
|
Cautions
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédits documentaires
|
|
|
|
|
|
170
|
170
|
Lettres de crédit
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédits à moyen terme
|
|
|
|
|
|
63
|
33
|
Crédit à long terme
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
50
|
409
|
518
|
Solde moyen débiteur dépôts
|
|
|
|
|
2
|
3
|
41
|
Solde moyen créditeur dépôts
|
|
|
|
|
7
|
3
|
-
|
Commentaire
|
|
|
|
|
|
|
|
La société a béneficié
régulièrement d'un accompagnement de la BNDA à travers les
autorisations de plafond ci-dessus.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Degré de fidélité à la
Banque
|
millions FCFA
|
|
|
|
Rubriques
|
2007
|
2008
|
2009
|
Chiffre d'affaires
|
1 327
|
1 330
|
1 604
|
Mouvements créditeurs à la Banque
|
81
|
406
|
800
|
Rapport Mouvements à la Banque et chiffre d'affaires
|
6%
|
31%
|
50%
|
Endettement bancaire global
|
1 133
|
740
|
403
|
Endettement à la banque
|
|
103
|
245
|
Rapport Endettement à la Banque et Endettement bancaire
global
|
0%
|
14%
|
61%
|
Charges financières totales de la
société
|
80
|
69
|
93
|
Charges financières payées à la Banque
|
-
|
6
|
21
|
Rapport charges financières payées à la
Banque et charges financières totales
|
0%
|
9%
|
23%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaire
|
|
|
|
|
|
|
|
Le chiffre d'affaires domicilié à la BNDA passe
de 6% en 2007 à 41% en 2009. L'endettement BNDA représente 61% en
2009 de l'endettement global du client. La société a payé
23% de ses charges financières totales à la BNDA en 2009.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Relations avec les autres banques et institutions
financières
|
millions FCFA
|
Nature des concours
|
BDM
|
BIM
|
ECOBANK
|
BICIM
|
BOA
|
AUTRES
|
TOTAL
|
1. Découverts
|
126
|
|
|
|
|
|
126
|
2. Crédits court terme
|
|
|
27
|
|
|
|
27
|
3. Crédits à moyen terme
|
201
|
|
|
|
|
|
201
|
4. Cautions
|
|
|
|
|
|
|
-
|
5. Crédits documentaires
|
|
|
|
|
|
|
-
|
6. Lettres de crédit
|
|
|
|
|
|
|
-
|
7. Crédits à long terme
|
|
|
|
|
|
|
-
|
Total
|
327
|
-
|
27
|
-
|
-
|
-
|
354
|
Commentaire
|
(on peut mentionner entres autres les concours à la
centrale des risques)
|
|
Le risque bancaire sur le client est de 872 millions de FCFA
et selon les déclarations de la centrale des risques de la BCEAO du mois
de mars 2009, la société SIMPLAST n'est pas
déclarée.
|
Analyse du bilan
|
|
ToureNotes2.13
|
millions FCFA
|
|
|
|
Eléments
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
|
Total Actif immobilisé
|
589
|
685
|
461
|
|
|
Total Actif circulant
|
811
|
1 062
|
943
|
|
|
Trésorerie Actif
|
40
|
8
|
105
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
1 440
|
1 755
|
1 509
|
|
|
Total des cap,propres
|
- 225
|
402
|
419
|
|
|
Total des ressources stables
|
775
|
881
|
672
|
|
|
Total Passif circulant
|
532
|
613
|
687
|
|
|
Total Trésorerie Passif
|
133
|
261
|
150
|
|
|
Total du Passif
|
1 440
|
1 755
|
1 509
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
L'analyse du bilan fait ressortir les commentaires suivants :
le total de bilan a augmenté entre 2007 à 2008. Cette
augmentation se traduit au niveau de l'actif par l'augmentation des stocks de
matières premières et au niveau du passif par celle du
résultat et des dettes fournisseurs. La société a
procédé à une recapitalisation en intégrant le
compte courant associer au capital d'une valeur de 569 millions de FCFA. Ainsi
les capitaux propres passent de -225 millions de FCFA à 402 millions de
FCFA. La dimunition du total bilan en 2009 est la résultante de la
baisse des immobilisations et des stocks.
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse de l'équilibre financier
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Eléments
|
2 007
|
2 008
|
2 009
|
Evolution 2008 Montant
|
Evolution 2009 Montant
|
Evolution 2008 Pourcent
|
Evolution 2009 Pourcent
|
Ressources stables
|
775
|
881
|
672
|
106
|
- 209
|
14%
|
-24%
|
Actifs immobilisés
|
589
|
685
|
461
|
96
|
- 224
|
16%
|
-33%
|
FDR
|
186
|
196
|
211
|
10
|
15
|
5%
|
8%
|
Stocks
|
372
|
658
|
491
|
286
|
- 167
|
77%
|
-25%
|
Créances
|
439
|
404
|
452
|
- 35
|
48
|
-8%
|
12%
|
Dettes d'exploitation
|
532
|
613
|
687
|
81
|
74
|
15%
|
12%
|
BFR
|
279
|
449
|
256
|
170
|
- 193
|
61%
|
-43%
|
TRE
|
-93
|
- 253
|
- 45
|
- 160
|
208
|
-172%
|
82%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
L'augmentation des ressources stables en 2008 est due en
partie à la récapitalisation de la société. Le FDR
est en augmentation sur la période, le BFR positif sur toute la
période a évolué de façon fluctuante, quant
à la trésorerie elle demeure négative sur toute la
période. alors que l'augmentation des emprunts moyen terme pour l'achat
de nouveaux matériels de production et à l'augmentation du
résultat qui a passé de -143 millions de FCFA à 58
millions de FCFA.
|
|
|
|
|
|
Analyse du compte de résultat
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Soldes intermédiaires de gestion
|
2 007
|
2 008
|
2 009
|
Evolution 2008 Montant
|
Evolution 2009 Montant
|
Evolution 2008 Pourcent
|
Evolution 2009 Pourcent
|
Chiffre d'affaires
|
1327
|
1 330
|
1 604
|
3
|
274
|
0%
|
21%
|
Marge sur mach
|
0
|
0
|
-6
|
-
|
- 6
|
0%
|
0%
|
Marge sur matières
|
496
|
599
|
790
|
103
|
191
|
21%
|
32%
|
Valeur ajoutée
|
201
|
321
|
508
|
120
|
187
|
60%
|
58%
|
Excédent brut d'exploit,
|
67
|
173
|
278
|
106
|
105
|
158%
|
61%
|
Résultat d'exploitation
|
-38
|
155
|
196
|
193
|
41
|
508%
|
26%
|
Résultat activités ordinaires
|
-118
|
86
|
103
|
204
|
17
|
173%
|
20%
|
Résultat de l'exercice
|
-143
|
58
|
85
|
201
|
27
|
141%
|
47%
|
CAFG
|
25
|
133
|
167
|
108
|
34
|
432%
|
26%
|
Achats
|
889
|
1 200
|
860
|
311
|
- 340
|
35%
|
-28%
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
Le chiffre d'affaires de la société stagne en
2008 par rapport à 2007. Cette situation se traduit par la rupture des
stocks de matières premières survenue au cours des trois
premiers mois de l'année 2008. Il a été mise en place une
comité de gestion stocks pour le suivi des approvisionnements.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Analyse des ratios
|
|
|
millions FCFA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Eléments
|
2 007
|
2 008
|
2 009
|
Norme
|
|
|
Equilibre financier
|
67%
|
44%
|
82%
|
Min 60%
|
|
|
Solvabilité
|
-16%
|
23%
|
28%
|
Min 20%
|
|
|
Capacité Remboursement
|
40
|
4
|
2
|
Max 4 ans
|
|
|
Liquidité
|
128%
|
122%
|
125%
|
Min 100%
|
|
|
Rentabilité (CAFG/CA)
|
2%
|
10%
|
10%
|
Min 5%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
De l'analyse des ratios généralement admis par
les dispositifs d'accord de classement de la BCEAO, il ressort que les normes
sont atteintes en fin de période.
|
3.2.3 ToureNotes2.13
|
|
|
|
|
|
Propositions de décision
|
|
|
|
Découverts
|
|
millions FCFA
|
|
|
Montant
|
50
|
|
|
|
|
Durée
|
12 mois
|
|
|
|
|
Taux d'intérêts
|
11% l'an + TAF(15%)
|
|
|
|
Commission de dossier
|
Conformément aux conditions en vigueur à la
BNDA
|
|
Périodicité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Avances sur stocks
|
|
millions FCFA
|
|
|
Montant
|
265
|
|
|
|
|
Durée
|
12 mois
|
|
|
|
|
Taux d'intérêts
|
11% l'an + TAF (15%)
|
|
|
|
Commission de dossier
|
Conformément aux conditions en vigueur à la
BNDA
|
|
Périodicité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédits documentaires
|
millions FCFA
|
|
|
Montant
|
170
|
|
|
|
|
Durée
|
12 mois
|
|
|
|
|
Taux de commission
|
Conformément aux conditions en vigueur à la
BNDA
|
|
Commission de dossier
|
Conformément aux conditions en vigueur à la
BNDA
|
Périodicité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédits à moyen terme
|
millions FCFA
|
|
|
Montant
|
306
|
|
|
|
|
Durée
|
60 mois
|
|
|
|
|
Taux d'intérêts
|
9,75% l'an + TAF (15%)
|
|
|
|
Commission de dossier
|
Conformément aux conditions en vigueur à la
BNDA
|
|
Périodicité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Garantiesmillions FCFA
|
Caution personnelle, solidaire et indivise des actionnaires de
la société
|
|
Hypothèque de second rang sur le TF N°21063
abritant l'usine
|
|
1 146
|
Nantissement et tierce détention sur les stocks
financés
|
|
|
Nantissement sur les matériels financés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 146
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conditions particulières
|
|
|
|
|
Déposit de 10% sur les ouvertures de crédit
documentaire
|
Domiciliation du CA de la société à la
BNDA.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conditions préalables
|
|
|
|
|
Versement de l'autofinancement dans le compte de la BNDA.
|
Conditions suspensives
|
|
|
|
|
|
|
3.2.4 Tableau de prévisions de
trésorerie-cash flow
|
|
|
|
|
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|
|
ModèleTourefin9.07_Copyright,
email:abdtoure@yahoo.fr
|
|
|
|
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|
|
Eléments
|
-
|
janv.-10
|
févr.-10
|
mars-10
|
avr.-10
|
mai-10
|
juin-10
|
juil.-10
|
août-10
|
sept.-10
|
oct.-10
|
nov.-10
|
déc.-10
|
2 010
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Investissements
|
-
|
303
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
302
|
-
|
-
|
-
|
605
|
charges
|
-
|
168
|
157
|
178
|
187
|
177
|
216
|
192
|
154
|
138
|
143
|
150
|
137
|
1 997
|
Diminution Dettes expl
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Augmentation créances
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des dépenses
|
-
|
471
|
157
|
178
|
187
|
177
|
216
|
192
|
154
|
440
|
143
|
150
|
137
|
2 602
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits
|
-
|
179
|
212
|
216
|
212
|
212
|
308
|
241
|
195
|
163
|
154
|
162
|
156
|
2 410
|
Subvention investis.
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Augment. Dettes expo
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
170
|
-
|
-
|
-
|
-
|
170
|
Diminution créances
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
85
|
-
|
75
|
-
|
160
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des recettes
|
-
|
179
|
212
|
216
|
212
|
212
|
308
|
241
|
365
|
248
|
154
|
237
|
156
|
2 740
|
Réajustements
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Besoins fin, mensuel
|
-
|
- 292
|
55
|
38
|
25
|
35
|
92
|
49
|
211
|
- 192
|
11
|
87
|
19
|
138
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Besoins cumulés
|
-
|
- 292
|
- 237
|
-199
|
- 174
|
- 139
|
- 47
|
2
|
213
|
21
|
32
|
119
|
138
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
|
300
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
300
|
Emprunts court terme
|
|
|
|
|
50
|
|
|
265
|
|
|
|
|
|
315
|
Emprunts moyen terme
|
|
-
|
-
|
306
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
306
|
Remboursement CT
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
100
|
-
|
-
|
165
|
|
Remboursement MT
|
-
|
4
|
4
|
4
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
|
charges financières
|
|
1
|
7
|
4
|
8
|
8
|
8
|
10
|
10
|
9
|
8
|
8
|
7
|
88
|
Trésorerie
|
105
|
108
|
152
|
488
|
547
|
566
|
642
|
938
|
1 131
|
822
|
817
|
888
|
727
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires sur la trésorerie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le fonds de roulement est négatif : les
ressources stables sont insuffisantes pour financer les emplois stables. Ces
derniers sont donc financés par des dettes d'exploitation. La situation
s'améliore en ex 2.
Les besoins en fonds de roulement sont négatifs et
représentent donc un excédent de financement. Cette situation est
normale du fait de l'activité de l'entreprise. En effet, la grande
distribution est caractérisée par des stocks relativement peu
importants (au regard des ventes), des créances clients inexistantes
puisque les clients paient comptant et des dettes fournisseurs importantes. Cet
excédent est très important en exercice 2 et est principalement
dû à une hausse des dettes fournisseurs.
La trésorerie reste largement
bénéficiaire (surtout en exercice 2)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau de prévisions de trésorerie-cash
flow
|
|
|
-
|
|
|
|
|
ModèleTourefin9.07_Copyright,
email:abdtoure@yahoo.fr
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Eléments
|
-
|
janv.-11
|
févr.-11
|
mars-11
|
avr.-11
|
mai-11
|
juin-11
|
juil.-11
|
août-11
|
sept.-11
|
oct.-11
|
nov.-11
|
déc.-11
|
2 011
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Investissements
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
charges
|
-
|
175
|
160
|
211
|
166
|
193
|
217
|
212
|
159
|
150
|
165
|
158
|
154
|
2 120
|
Diminution Dettes expl
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Augmentation créances
|
|
-
|
-
|
-
|
85
|
-
|
-
|
75
|
-
|
375
|
-
|
-
|
175
|
710
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des dépenses
|
-
|
175
|
160
|
211
|
251
|
193
|
217
|
287
|
159
|
525
|
165
|
158
|
329
|
2 830
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits
|
-
|
184
|
216
|
216
|
220
|
220
|
291
|
271
|
204
|
181
|
190
|
170
|
176
|
2 539
|
Subvention investis.
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Augment. Dettes expo
|
|
-
|
-
|
150
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
450
|
-
|
600
|
Diminution créances
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
225
|
-
|
-
|
225
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des recettes
|
-
|
184
|
216
|
366
|
220
|
220
|
291
|
271
|
204
|
181
|
415
|
620
|
176
|
3 364
|
Réajustements
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Besoins fin, mensuel
|
-
|
9
|
56
|
155
|
- 31
|
27
|
74
|
-16
|
45
|
- 344
|
250
|
462
|
- 153
|
534
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Besoins cumulés
|
727
|
736
|
792
|
947
|
916
|
943
|
1 017
|
1001
|
1 046
|
702
|
952
|
1414
|
1 261
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fonds propres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
Emprunts court terme
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
275
|
100
|
|
|
|
425
|
Emprunts moyen terme
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Remboursement CT
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
100
|
275
|
|
Remboursement MT
|
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
15
|
|
charges financières
|
|
6
|
6
|
6
|
6
|
6
|
6
|
7
|
10
|
11
|
11
|
10
|
7
|
92
|
Trésorerie
|
727
|
716
|
752
|
937
|
886
|
893
|
947
|
910
|
1 206
|
937
|
1 162
|
1 500
|
1 050
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaires sur la trésorerie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Après une année d'exploitation, l'équipe
semble avoir trouvé ses marques et la gestion de l'entreprise s'en
trouve très améliorée.
La rentabilité de l'entreprise est assurée et
l'activité de l'entreprise permet de dégager un excédent
de financement. Ce dernier est utilisé à financer une partie des
immobilisations, le reste a été laissé en
disponibilité.
L'entreprise peut utiliser cet excédent de
trésorerie pour :
- rembourser son emprunt ;
- faire des placements financiers ;
- investir sur l'ouverture d'un second magasin.
|
Résultat du diagnostic
|
|
|
|
|
|
Forces et opportunités
|
Faiblesses et contraintes
|
- simple à comprendre et à mettre en oeuvre
- par sa régularité il permet de
sécuriser le personnel
- il rémunère et fait accepter par le
salarié des tâches non directement liées à des
résultats (tâches administratives, de prospection, de
fidélisation...)
- engendre des coûts fixes et prévisibles.
|
|
Nom de l'entreprise:
|
|
SIMPLAST SA
|
|
|
|
-
|
-
|
Prévisions
|
|
2 010
|
2 014
|
ModèleTourefin9.07_Copyright,email:abdtoure@yahoo.fr
|
|
Devise
|
millions FCFA
|
-
|
|
|
|
Comptes de résultats
|
Compte de résultats
|
2 007
|
2 008
|
2 009
|
|
-
|
-
|
-
|
Ventes de march,
|
0
|
0
|
12
|
Achats march,
|
0
|
0
|
18
|
Variation stocks march
|
0
|
0
|
0
|
Marge sur mach
|
0
|
0
|
-6
|
Ventes de produits
|
1 324
|
1 317
|
1 588
|
Travaux Services
|
0
|
0
|
0
|
Production stockée
|
108
|
16
|
80
|
Production immobilisée
|
0
|
0
|
0
|
Achats matières et four
|
731
|
1 004
|
626
|
Variation stocks mat
|
-11
|
-270
|
252
|
Marge sur matières
|
496
|
599
|
790
|
Produits accessoires
|
3
|
13
|
4
|
Chiffre d 'affaires
|
1 327
|
1 330
|
1 604
|
Subvention d 'exploitat,
|
0
|
0
|
0
|
Autres Produits
|
12
|
16
|
30
|
Autres achats
|
158
|
196
|
216
|
Transports
|
5
|
1
|
4
|
Services extérieurs
|
99
|
76
|
77
|
Impôts et taxes
|
48
|
24
|
9
|
Autres Charges
|
0
|
10
|
4
|
Valeur ajoutée
|
201
|
321
|
508
|
Charges de personnel
|
134
|
148
|
230
|
Excédent brut d'expl,
|
67
|
173
|
278
|
Reprise &Transf chges
|
63
|
57
|
0
|
Dotations aux amort& prov
|
168
|
75
|
82
|
Résultat d 'exploitation
|
-38
|
155
|
196
|
Produits financiers
|
0
|
0
|
0
|
Charges financières
|
80
|
69
|
93
|
Résultat activités
ordinaires
|
-118
|
86
|
103
|
Reprise subvention invest
|
0
|
0
|
0
|
Produits HAO
|
2
|
0
|
23
|
Charges HAO
|
17
|
18
|
5
|
Impôt les bénéfices
|
10
|
10
|
36
|
Résultat de l'exercice
|
-143
|
58
|
85
|
ModèleTourefin9.07_Copyright,email:abdtoure@yahoo.fr
|
|
|
-
|
Bilans
|
|
|
|
Bilan
|
2 007
|
2 008
|
2 009
|
|
-
|
-
|
-
|
Charges immobilisées
|
45
|
0
|
0
|
amortissement
|
-
|
-
|
-
|
Immobilisations incorporelles
|
16
|
19
|
19
|
amortissement
|
- 16
|
- 19
|
- 19
|
Immobilisations corporelles
|
1 737
|
1 918
|
1 756
|
amortissement
|
- 1 198
|
- 1 235
|
- 1317
|
Immobilisations financières
|
5
|
2
|
22
|
amortissement
|
-
|
-
|
-
|
Total Actif immobilisé
|
589
|
685
|
461
|
Actif circulant HAO
|
0
|
0
|
0
|
Stocks bruts Mat 1ères
|
292
|
560
|
312
|
Stocks bruts March
|
80
|
98
|
179
|
Provisions
|
-
|
-
|
-
|
Créances brutes
|
439
|
404
|
452
|
Provisions
|
-
|
-
|
-
|
Total Actif circulant
|
811
|
1 062
|
943
|
|
0
|
0
|
0
|
Trésorerie Actif
|
40
|
8
|
105
|
|
|
|
|
Total Actif
|
1 440
|
1 755
|
1 509
|
capital
|
100
|
100
|
826
|
Réserves
|
0
|
0
|
0
|
Report à nouveau
|
-182
|
-325
|
-492
|
Résultat
|
-143
|
58
|
85
|
Subvention d 'investis,
|
0
|
569
|
0
|
Total des cap,propres
|
225
|
402
|
419
|
|
0
|
0
|
0
|
Emprunts à + 1
|
1 000
|
479
|
253
|
Total Dettes financières
|
1 000
|
479
|
253
|
Total des res, stables
|
775
|
881
|
672
|
Dettes circulantes HAO
|
111
|
88
|
26
|
Dettes d 'exploitation
|
421
|
525
|
661
|
Total Passif circulant
|
532
|
613
|
687
|
Crédits de trésorerie
|
133
|
261
|
150
|
Total Trésorerie Passif
|
133
|
261
|
150
|
|
0
|
0
|
0
|
Total du Passif
|
1 440
|
1 755
|
1 509
|
Conclusion Générale
Pour les banques commerciales, les objectifs et les
stratégies sont plus que jamais orientées vers la
rentabilité notamment pour les actionnaires. Les sanctions du
marché en cas de mauvaises performances sont en effet
impitoyables.
Dans cet environnement et selon cet objectif
primordial, la gestion du crédit est le facteur de réussite d'une
banque universelle. Sa gestion et son analyse est un enjeu très
important puisqu'une bonne gestion du crédit permet d'atteindre les
objectifs fixés.
Fort donc de cela, la conscience du risque doit émerger
dans toutes les activités de la banque et avant tout, s'intégrer
pleinement dans la démarche professionnelle quotidienne des
différents collaborateurs. Aussi, la prise en compte également
des questions organisationnelles, la patience des structures
décisionnelles, la formation d'équipes efficaces et la
spécialisation de certains agents dans les activités de
contrôle des risques apparaissent comme essentielles. A titre de rappel,
la faillite des systèmes de contrôle et de régulation fut
l'une des causes majeures de la crise financière de 2008. Aussi, il faut
que la culture du risque acquière une portée plus
générale, en touchant l'ensemble du personnel. Il doit y avoir,
à tout niveau et en permanence une réflexion sur ce thème,
une très forte capacité de réaction face à
l'incertitude et ses conséquences défavorables.
On retient également de cette étude qu'il n'y a
pas de modèle standard de gestion de risques mais plutôt
adapté aux spécificités de la banque. Chaque
établissement bancaire doit rechercher lui - même une large gamme
de possibilité, les solutions les mieux adaptées à son
activité, ses structures, ses ressources, sa culture. Il faut faire
adapter les risques dans les procédures afin d'attester de son
efficacité sur la maîtrise des risques tant en amont qu'en aval.
Il faut également savoir partager les risques avec d'autres
établissements en nouant des partenariats.
L'avenir est sans doute à la formation d'alliance
multiple et à la constitution des réseaux plus ou moins larges et
diversement structurés. La meilleure vertu ne serait elle pas alors
à l'imagination ? Ainsi, on peut estimer que les
établissements qui recherchent l'excellence dans cette voie tout en
acceptant les contraintes de discipline et de rigueur qui résultent de
la montée des risques, seront capables d'affronter avec moins d'angoisse
un monde devenu bien plus dangereux pour l'activité bancaire.
La plupart des banques aujourd'hui ont fait des
efforts et des progrès énormes dans plusieurs domaines pour
atteindre leurs objectifs de rentabilité ou leurs impératifs de
compétitivité. Ces évolutions ont pour beaucoup
été provoquée par de profondes mutations du
secteur.
Que ce soit avec le nouveau cadre réglementaire
et le ratio de solvabilité ou la pression de la concurrence, les banques
ont due profondément changer, évoluer, adapter leur approche
à l'environnement.
Les banques n'ayant pas réussi à
opérer ces changements ont été généralement
rachetée ou ont connu de très grosses difficultés à
chaque crise bancaire, allant parfois jusqu'à
disparaître.
Ce dernier phénomène est quand
même très rare. Les autorités bancaires par leur
réglementation ont réussi à renforcer le système
financier et pousser les établissements bancaires à une meilleure
prise en compte de leurs risques.
Etant au centre de la réforme du ratio de
solvabilité, le risque de crédit, sera désormais dans un
avenir proche considérablement mieux pris en compte par les banques.
Grâce à la notation interne et à une meilleure allocation
des fonds propres, la gestion du risque de crédit s'en trouvera
affiné et permettra un avantage compétitif ou une
différenciation pour ceux qui auront les meilleurs systèmes de
notation interne.
En revanche l'analyse crédit n'a
fondamentalement pas changé et ne risque pas d'évolué
encore considérablement. La filière risque d'une banque est
toujours la même et l'analyste crédit sera toujours celui qui
évaluera les risques.
Le risque existe et existera toujours. Il ne doit pas pour
autant figer les banques dans l'attentisme. Il n'ya pas de développement
sans entreprises et il n'ya pas d'entreprise sans crédit. Les banques
veulent bien prendre des risques mais il appartient aux autorités
étatiques et monétaires de veiller à ce que ces risques
soient minimisés.
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