LE COMMERCE ELECTRONIQUE EN TUNISIE
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SUPEPIEL11-1 ET LA DECHE 140-1 E 5CIENNTIFI E
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Min DE FIN D'ETUDE POUR L'OBTENTION D'UNE HIEN
EN ECONOMIE ET FINANCE INTERNATIONALES
Fia ree par:
Sauaihia Hamed
Encadré par:
Mr Chkiii Walid
vod
1
Dédicace
A mes très chers parents
Dont leurs mérites, leurs sacrifices, leurs
qualités humaines m'ont permis de vivre ce jour :
Les mots me manquent pour exprimer toute la
reconnaissance, la fierté et le profond amour que je vous porte pour les
sacrifices qu'ils ont consenti pour ma réussite, qu'ils trouvent ici le
témoignage de mon Attachement , ma reconnaissance, gratitude et respect,
que dieu leur préservent bonne santé et longue vie. Tous mes
sentiments de reconnaissance pour vous.
A mon Frère et ma Soeur
J'espère atteint le seuil de vos espérances.
Que ce travail soit l'expression de ma profonde affectation. Je vous remercie
pour le soutien moral et l'encouragement que vous m'avez accordés. Je
vous souhaite tout le bonheur que vous méritez.
A ma Famille
Que je ne pourrais nommer de peur d'en oublier mon
attachement et mes affectations les plus sincères.
A mes ami (e) s
A tout ceux qui ont su m'apporter aide et soutient aux
moments propices, je dédie ce travail, reconnaissant et remerciant
chaleureusement.
2
Remerciements
Au terme de ce simple travail, on adresse nos sincères
remerciements a Mr. Chkili Walid, notre encadrant, qui a veillé pas a
pas l'élaboration de ce travail, pour son aide, ses efforts
précieux pour pouvoir nous mettre dans le bon chemin.
J'adresse aussi mes remerciements à Mr. Smaoui
Mahmoud, PDG de la société Looka e-business, ainsi que toute
l'équipe de la société qui m'ont aidé tout au long
de mon stage.
Je ne saurais terminer sans adresser un mot de reconnaissance
à toute ma famille pour son soutien sans faille.
3
Table des matières
Dédicace P1
Remerciements P2
Table des matières P3
Liste des figures ..P7
Liste des tableaux ...P8
Liste des abréviations .P9
Introduction générale P10
Chapitre 1 : présentation de la société :
Looka e-business P11
Section 1 : la société Looka e-business P11
1.1.Présentation générale P11
1.2.Forme sociale P11
1.3.Forme juridique et législation particulier applicable
P11
1.4.Objet social ...P12
1.5.Registre de commerce ...P12
1.6.Capital ..P12
1.7.Les participants .P12
Section 2 : la place de marché :
Acombien.com : P14
2.1. Première place de marché virtuelle B to C en
Tunisie ..P14
2.2. Acombien.com, un atout pour
booster les ventes .P14
2.3. Créez le buzz sur les réseaux sociaux ! P15
2.4. Une boutique clé en main ..P15
2.5. Les promotions ..P15
2.6. Les événements .P16
2.7. Les insertions publicitaires P16
2.8. Une technologie avancée pour servir les clients
P16
2.9. L'offre financière ..P17
2.10. L'organigramme de la société : Looka
e-business ..P18
Section 3 : l'utilité du stage .P18
Conclusion ...P22
4
Chapitre 2 : le commerce électronique : P23
Section 1 : Des généralités sur l'e-commerce
.P23
1.1.Historique .P23
1.2.Définition du commerce électronique P23
? Le dictionnaire Hachette P23
? Le rapport de Lorentz .P24
? L'association française de commerce électronique
et l'association française de
la télématique .P24
1.3.Les différents types du e-commerce .P25
|
1.4.Enjeux
|
..P26
|
1.5.Principaux avantages et inconvénients du e-commerce
|
...P26
|
? Les avantages
|
...P26
|
? Les inconvénients
|
.P26
|
1.6.Les services du commerce électronique
|
...P27
|
1.6.1. Les sites vitrines
|
P27
|
1.6.2. Les sites galeries marchands
|
..P27
|
1.6.3. Les sites boutiques virtuelles
|
P27
|
1.7.Les principales étapes de l'achat par internet
|
..P28
|
1.7.1.
|
La visite du site marchand
|
P29
|
1.7.2.
|
La consultation de la fiche produit
|
P29
|
1.7.3.
|
La commande de l'article choisit
|
...P29
|
1.7.4.
|
Validation de la commande
|
...P29
|
1.7.5.
|
Le reçoit de la confirmation
|
...P30
|
1.7.6.
|
L'attente de la préparation de la commande
|
P30
|
1.7.7.
|
Réception de la commande
|
P30
|
Section 2 : le commerce électronique au monde P30
2.1. Programme de travail de l'OMC sur le commerce
électronique (Genève 2011).P30
2.2. Le programme de travail .P31
2.3. Discussions récentes P31
2.4. Projet de décision P32
Section 3 : le paiement électronique ..P33
3.1. Définition P33
3.2. Les acteurs du commerce électronique P33
3.2.1. Le consommateur ..P33
3.2.2. Le commerçant .P34
3.2.3. La banque du commerçant P34
3.2.3. L'autorité de certification .P34
5
3.3. Les types de paiement électronique
|
P34
|
3.3.1. Paiement par carte bancaire
|
..P34
|
3.3.2. Paiement par carte à puce
|
.P35
|
3.3.3. Paiement par Digicash
|
..P35
|
3.3.4. Paiement par visa cash
|
.P35
|
3.3.5. Paiement par Mondex
|
...P35
|
Section 4 : le commerce électronique en Tunisie
|
...P35
|
4.1. La situation actuelle du commerce électronique en
Tunisie
|
.P35
|
4.2. Les principales réalisations
|
...P36
|
4.2.1. Sur le plan juridique et réglementaire
|
.P36
|
? Modification des lois
|
P36
|
? Promulgation des lois
|
...P37
|
4.3. Les stratégies adoptées par l'Etat
4.3.1. Les programmes et mesures aux profils des entreprises
4.3.2. L'aide du ministère de commerce et de l'artisanat
4.4. Les applications de la certification électronique en
Tunisie
4.4.1. Sécurité des sites marchands : le certificat
serveur
|
P38
P39 P39 .P40
P40
|
4.4.2. L'E-dinar : la Poste tunisienne
|
...P40
|
4.5. L'avenir du commerce électronique en Tunisie
|
...P40
|
4.6. Les freins au développement du commerce
électronique en Tunisie
|
..P41
|
4.6.1. Freins et obstacles généraux
|
..P41
|
4.6.2. Freins et obstacles dans les entreprises tunisiennes
|
..P42
|
4.6.3. Le manque de formation adéquate
|
P42
|
Conclusion
|
P42
|
Chapitre 3 : l'E-commerce en Tunisie
|
P43
|
Section 1 : Etude de cas
|
P43
|
1.1.Présentation de l'enquête
|
P43
|
1.2.Processus d'échantillonnage
|
..P43
|
1.2.1. Plan d'échantillonnage
|
P43
|
1.2.2. Taille de l'échantillon
|
.P43
|
1.2.3. Description de l'échantillon
|
P43
|
1.2.4. Le questionnaire (voir annexe)
|
P43
|
6
1.3.Le résultat de l'étude empirique P43
1.3.1. Analyse du questionnaire et commentaires .P43
> La notion du commerce électronique en Tunisie
..P44
> Types d'opérations effectuées ..P45
> Appréciation des services en ligne ...P46
> Degré de confiance envers le paiement
électronique en Tunisie..P47
> Le commerce électronique en Tunisie .P49
> Les obstacles au développement du e-commerce en
Tunisie P50
> Les raisons des obstacles au développement du
e-commerce P51
Section 2 : interprétation des résultats P52
Conclusion P52
Conclusion générale P53
Annexe P54
Bibliographies P57
7
Liste des figures
Figure 1 : L'offre financière d'
Acombien.com.
Figure 2 : L'organigramme de la
société Looka e-business.
Figure 3 : Administration du site.
Figure 4 : L'interface de l'ajout des produits,
marques et autres.
Figure 5 : Nom et mot de passe d'une
boutique.
Figure 6 : La gestion du logo, du slogan, de la
bannière.
Figure 7 : La gestion des informations de la
boutique.
Figure 8 : L'ajout des produits.
Figure 9 : La gestion des opportunités et
des coups de coeur.
Figure 10 : L'ajout des
événements.
Figure 11 : Notion du e-commerce chez le
tunisien.
Figure 12 : Répartition des internautes
selon le pourcentage.
Figure 13 : Répartition des effectifs
selon les types d'opérations effectuées.
Figure 14 : Répartition des internautes
selon leurs appréciations des services en ligne.
Figure 15 : Répartition des internautes
selon le pourcentage d'appréciation des services en
Ligne.
Figure 16 : Répartition des effectifs
selon leurs degrés de confiance envers le paiement
Electronique en Tunisie.
Figure 17 : Répartition des effectifs
selon leurs pourcentages de confiance envers le paiement
Electronique en Tunisie.
Figure 18 : Répartition des effectifs
selon leurs perceptions de la situation du e-commerce en
Tunisie.
Figure 19 : Répartition des effectifs
selon le pourcentage perspective de la situation du
E-commerce en Tunisie.
Figure 20 : Répartition des effectifs
selon le pourcentage de l'existence des obstacles au
Développement du e-commerce en Tunisie.
Figure 21 : Répartition des effectifs
selon les raisons de freins au développement du
E-commerce en Tunisie.
8
Liste des tableaux
Tableau 1 : Fiche signalétique.
Tableau 2 : Répartition des internautes
selon leurs réponses.
Tableau 3 : Répartition des internautes
selon les opérations effectuées.
Tableau 4 : Répartition des effectifs
selon leurs appréciations des services en ligne.
Tableau 5 : Répartition des effectifs
selon leurs degrés de confiance envers le commerce
Electronique en Tunisie.
Tableau 6 : Répartition des effectifs
selon leurs perceptions de la situation du e-commerce en
Tunisie.
Tableau 7 : Répartition des effectifs
selon les raisons des freins au développement du
E-commerce en Tunisie.
9
Liste des abréviations
· OMC : Organisation Mondiale de
Commerce.
· ADPIC : l'Accord sur les aspects des
Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au Commerce.
· EDI : Electronic Data Interchange. /
(Fr.) : échange de données informatisées.
· CEPEX : Centre de Promotion des
Exportations.
· FAMEX : le Fonds d'Accès aux
Marchés d'Exportation.
· FOPRODEX : le Fonds de Promotion des
Exportations.
· TIC : Technologies de l'Information et
de la Communication.
· ANCE : Agence Nationale de la
Certification Electronique.
· ATI : Agence Tunisienne d'Internet.
· CMS : content management system/ (Fr.) :
système de gestion de contenu.
· CRM : Customer Relationship
Management.
10
INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre de notre formation a l'Ecole Supérieure
de Commerce de Tunis, l'établissement cherche à évoluer
les compétences et le savoir faire de ses étudiants par divers
moyens tel que le stage, les projets et en particulier les projets de fin
d'études, pour cela, on a réalisé un projet qui a comme
thème : « le commerce électronique en Tunisie ». Le
rapport que vous feuilletez est donc le fruit de 4 mois de travail.
Les nouvelles innovations technologiques et informatiques
sont considérées comme un grand défi dans le monde qui
transforme le commerce traditionnel en commerce électronique, en offrant
des modes de communication qui permettent un accès plus large et plus
facile au monde des affaires. Le e-commerce joue un rôle très
important à travers les changements du commerce international. A cause
de son effet positif sur l'économie, il facilite l'accès à
des nouveaux marchés. Le e-commerce est considéré comme un
dossier prioritaire par des nombreuses organisations internationales.
En Tunisie, le commerce électronique reste encore peu
développé, pour ne pas dire marginal. Le problème
s'avère beaucoup plus complexe dans la mesure où il fait
intervenir un nombre illimité de variables liées tant au
consommateur qu'à l'entreprise et tant aux tiers qui relient ces
derniers, à savoir les banques et les autorités de
certification.
Tout au long de ce travail, nous allons essayer de
répondre à la question suivante : Quelle est la situation
du commerce électronique en Tunisie ?
Ce rapport est organisé de la manière suivante
:
Le premier chapitre est consacré à la
présentation de la société Looka-e-business. Des
généralités sur le commerce électronique, le
e-commerce au monde, le paiement électronique et le commerce
électronique en Tunisie font l'objet du deuxième chapitre. Dans
le troisième chapitre, nous allons présenter l'étude de
cas effectué sur le commerce électronique en Tunisie.
11
Chapitre 1 : Présentation de la
société :
« Looka e-business »
Dans de ce chapitre, nous allons essayer de présenter
dans une première section la société Looka e-business.
Dans une deuxième section, nous mettons l'accent sur le produit :
Acombien.com. L'utilité du
stage fait l'objet de la troisième section.
Section 1 : la société Looka e-
business
1.1. Présentation générale
Issue d'une réelle passion pour Internet, la
société Looka e-business met son expertise et son savoir faire au
service de projets innovants à forte valeur ajoutée. Consciente
du potentiel considérable que représente Internet, Looka
e-business se spécialise dans le développement de contenus
commerciaux et marketing en ligne.
1.2.Forme sociale
? Dénomination sociale : LOOKA
E-BUSINESS
? Siège social : Rue Lac
Léman, Résidence Lac Prima 2001, Bloc B Apt 21 1053 BERGES DU LAC
TUNIS.
?
|
Tél : 71
|
862
|
908
|
?
|
Fax : 71
|
862
|
909
|
|
? Site web:
www.acombien.com.
1.3.Forme juridique et législation particulier
applicable
Looka e -business est une société anonyme (SA)
ayant comme matricule fiscal le numéro : 11777068/E.
12
1.4. Objet social
La société Looka e-business est
propriétaire du site internet
www.acombien.com, exploite une
place de marché sur Internet qui fonctionne comme portail web avec un
moteur de recherche destiné aux internautes dont l'objet est de trouver
les produits et les services des marchands tunisiens ayant préalablement
conclu un accord d'affiliation avec la société Looka
e-business.
1.5.Registre de commerce
B 01204802010.
1.6. Capital
292.000 milles dinars tunisiens (MDT).
17. Les participants
? L'Etat tunisien .
Le projet a d'ores et déjà
bénéficié du statut de projet innovant à forte
valeur ajoutée et l'Etat Tunisien participe dans l'investissement global
via le fonds de l'innovation technologique.
? Une institution financière
Tunisienne.
Tableau 1 : fiche signalétique
Dénomination
|
LOOKA E -BUSINESS
|
Signe
|
|
Forme juridique
|
Société anonyme
|
Nationalité
|
Tunisienne
|
Durée
|
99 ans
|
Capital
|
292.000 MDT
|
Matricule fiscale
|
11777068/E
|
Registre de commerce
|
B 01204802010
|
Adresse
|
Rue Lac Léman, Résidence Lac Prima 2001, Bloc B
Apt 21 1053 BERGES DU LAC TUNIS.
|
Téléphone
|
71 862 908
|
Fax
|
71 862 909
|
Site web
|
www.acombien.com
|
|
e-mail
|
acombien@acombien.com
|
|
|
13
14
Section 2 : la place de marché :
Acombien.com
2.1. Première place de marché virtuelle B to
C en Tunisie
V'
Acombien.com est une plateforme
d'échange virtuelle fédérant les offres et demandes de
clients et de vendeurs professionnels pour plusieurs secteurs
d'activités.
V' Une réelle solution performante qui offre aux
entreprises commerciales de toutes tailles un cadre professionnel leur
permettant d'exposer leurs produits, leurs promotions et leurs
événements sur le web.
V'
Acombien.com s'adresse aussi bien aux
entreprises possédant un site web qu'a celles qui n'en disposent pas et
qui souhaitent affirmer leurs présences sur internet.
V'
Acombien.com abolit ainsi les
barrières géographiques et réunit tous les acteurs de
marché de divers secteurs sur une même place dans des boutiques
virtuelles distinctes, en vue de proposer à leurs clients un contenu
commercial diversifié en quelques clics.
V' Etre sur
acombien.com, c'est cibler des
millions de consommateurs potentiels motivés par une réelle
intention d'achat. C'est aussi l'opportunité d'agir sur la
décision d'achat des consommateurs en leurs proposant les meilleurs
offres.
V' Avec la révolution du web participatif et des
réseaux sociaux, internet prend de plus en plus de place dans la
question des tunisiens. Il s'agit aujourd'hui de leurs médias
préféré notamment prisé pour rechercher des
informations, suivre l'actualité, créer des liens, émettre
des opinions mais surtout pour satisfaire les besoins d'un consommateur de plus
en plus pressé.
V' L'internaute qui visite une place de marché dispose
d'un fort pouvoir d'achat et suit une démarche claire en vue de gagner
du temps. Il ne visite plus des sites marchands spécifiques et
privilégiera des offres regroupées. Il va ainsi collecter un
maximum d'informations sur un produit puis rechercher la bonne affaire pour
enfin se diriger vers un marchand et finaliser l'acte d'achat.
15
y'
Acombien.com met tous les outils d'une
stratégie marketing réussie permettant un retour sur
investissement élevée et un « feed- back » en temps
réel des actions. On
peut ainsi faire des campagnes publicitaires plus longues,
ciblées et a faible cout.
2.3.Créez le buzz sur les réseaux sociaux
!
y' Sur
acombien.com, bénéficiez
des avantages du web 2.0, interagissez directement avec les clients ou les
prospects et amplifiez les messages commerciaux sur Facebook et Twitter.
y' Dans une approche participative web 2.0, l'internaute
convaincu par les produits devient un acteur a part entière de sa
stratégie web marketing. En effet, il représente un maillon
essentiel dans la diffusion de ces messages publicitaires et commerciaux sur
les plus grands réseaux d'interaction sociale du web.
y' Les internautes qui visitent
acombien.com ont la possibilité
de partager toute l'information relative aux produits et services, participant
ainsi activement à la création d'un « BUZZ » autour des
offres et à l'affirmation de l'e-réputation sur la toile de
l'internaute.
2.4.Une boutique clé en main
L'internaute peut :
y' Affilier les produits accessibles 7j/7 et 24h/24 sur
acombien.com !
y' Créer et gérer sa boutique commerciale en toute
simplicité sur
acombien.com.
y' la solution clé en main s'adresse à tous types
de sociétés commerciales souhaitent
présenter les offres sur
acombien.com et augmenter leurs
visibilités sur internet.
2.5.Les promotions :
y' La réussite d'une promotion, aussi attractive
soit-elle, dépend essentiellement da sa visibilité sur le
marché. Sur
acombien.com, on peut toucher
directement des millions de consommateurs en début de processus d'achat,
proposant nos meilleurs offres, créant le buzz sur les réseaux
sociaux et dopez les ventes.
16
2.6.Les événements
V' Un lancement de produit, une démonstration, une
journée porte-ouvertes, une présentation commerciale, un
séminaire...autant d'événements dont le succès
dépend du nombre et de la qualité des participants.
2.7.Les insertions publicitaires
V' Soyez vu par des millions d'acheteurs a travers des
campagnes publicitaires ciblées et rentables (photo et vidéo).
Acombien.com propose des emplacements
de choix a moindre frais en vue d'amplifier les messages publicitaires et de
réussir la stratégie marketing du client sur internet.
2.8.Une technologie avancée pour servir les
clients
V' Un portail dynamique web 2.0 conforme aux standards
internationaux W3C.
V' Un applicatif adapté à l'internet sur
téléphone mobile.
V' Une plateforme multisessions avec un niveau de
sécurité élevé.
V' Une solution CRM (Customer Relationship management)
intégrée dans la plateforme
pour gérer les clients et les internautes.
V' Une technologie d'indexation avancée pour limiter le
temps de réponse.
V' Des techniques de référencement
optimisées et une équipe dédiée pour garantir
aux
clients l'apparition de leurs produits dans les premières
pages de résultat dans les
moteurs de recherche.
V' Technologie avancée d'hébergement.
V' Plusieurs serveurs dédiées a haute
capacité et performance avec séparation entre
l'applicatif, base de données, fichiers et
publicité.
V' La plateforme
acombien.com est
hébergée directement par l'agence tunisienne
d'internet. (ATI).
2.9.l'offre financière
Figure1 : l'offre financière d'
Acombien.com
:
17
2.10. l'organigramme de la société : Looka
-e-business
PDG
responsable systéme d'information
responsable comptabilité
responsable gestion de contenu
représentant commercial
18
Figure 2 : l'organigramme de la société
Looka e-business
Section 3 : l'utilité du stage
Durant le stage, nous avons appris a comment utiliser le back
office qui est une partie du site web :
acombien.com. Elle permet de
gérer le site.
Chez Looka E-business, grâce à un login et un
mot de passe fournit par le développeur du site (Medianet).
19
Figure 3 : Administration du site
On se trouve sur une interface qui nous permet :
? D'ajouter ou modifier les produits.
? D'ajouter ou modifier les marques des produits. ? D'jouter ou
modifier les villes. Etc.
Figure 4: l'interface de l'ajout des produits, marques
et autres.
Aussi bien, le front office qui représente un terme
d'architecture logicielle. Il désigne la partie qui prend en charge
l'interface d'une application.
Grâce au front office, on peut gérer les boutiques
des clients dans notre exemple d'
Acombien.com. ce front office
correspond a la partie hypertexte (web) de l'application, en d'autres termes ce
qui est visible par le consommateur.
Nous avons pris un exemple d'une boutique sur
acombien.com, il s'agit de : Tunisie
Telecom. ? Avec un nom et un mot de passe :
Figure 5 : Nom et mot de passe d'une boutique
On accède à l'interface de la boutique qui permet :
? La gestion du logo, du slogan, de la bannière.
Figure 6: La gestion du logo, du slogan, de la
bannière
? La gestion des informations de la boutique.
Figure 7 : La gestion des informations de la
boutique.
20
21
? L'ajout des produits : (référencer vos produits)
:
Figure 8 : L'ajout des produits
? La gestion des opportunités et des coups de coeur :
Figure 9 : La gestion des opportunités
et des coups de coeur ? L'ajout des événements :
Figure 10: L'ajout des
événements
22
Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons présentés
la société « Looka- e-business », ainsi que son produit
:
Acombien.com qui représente un
guide d'achat tunisien. Nous avons achevé le chapitre par le
développement de l'utilité du stage.
23
Chapitre 2 : Le commerce électronique
L'objectif de ce chapitre est de présenter le commerce
électronique.
Nous présentons dans une première section les
généralités sur le e-commerce (définition, types,
enjeux...). Le commerce électronique au monde et en particulier les
applications de l'OMC font l'objet de la deuxième section. La
troisième section est consacrée au paiement électronique.
Enfin, dans la quatrième section, nous étudions le e-commerce en
Tunisie.
Section 1 : Des généralités sur
l'e- commerce
1.1 Historique
Nous vous épargnerai l'historique d'internet et nous
consacrerions a un très bref historique de ce qu'est le e-commerce. Un
des pionniers du e-commerce est étonnamment Pizza Hutt. La chaine de
pizzeria a en effet proposée dés 1994 d'offrir une pizza à
ses clients passant commande depuis le site internet de la marque. En 1995 deux
futurs géants du e-commerce naissaient : il s'agit d'Amazon et d'EBay.
En 1998, les premiers timbres électroniques apparaissent (il suffit de
les acheter, les télécharger et les imprimer). En 2002,
première énorme achat d'entreprise spécialisée dans
le e-commerce : EBay rachète Paypal, pour la somme record de 1.5
milliards de dollars. Le commerce électronique met très longtemps
à être rentable, et c'est ainsi qu'il faut attendre 2004 pour
qu'Amazon réalise enfin une année pleine de
bénéfices.1
1.2. Définition du commerce électronique
D'après :
? Le Dictionnaire Hachette :
« Le commerce est l'activité qui consiste en
l'achat et la vente des marchandises, de biens ou de services. Lorsque cette
activité devient électronique : réalisée par le
traitement et la communication d'information, on parle de commerce
électronique. »
1 Gibbe J.F (2009), commerce électronique
24
V' Le rapport de Lorentz
Le commerce électronique est « l'ensemble des
échanges électroniques liées aux activités
commerciales : flux d'information et transaction concernant les produits ou les
services ».
Il précise que : « il s'étend aux
relations entre entreprises, entre entreprises et administrateurs, entre
entreprises et particuliers et utilise diverses formes de transmissions
numérisés : téléphone, TV, réseau
informatique, Internet (lorentz1998).
V' L'association Française du Commerce
Electronique et l'association Française de la Télématique
Multimédia
Ils ont donnée 2 définitions :
Une définition restreinte : « le commerce
électronique désigne l'ensemble des échanges commerciaux
dans lesquels l'achat s'effectue sur un réseau de
télécommunication. Le commerce électronique recouvre aussi
bien la simple prise de commande que l'achat avec paiement et concerne autant
les achats de biens que les achats de services, qu'ils soient eux-mêmes
en ligne (service d'information, logiciels, jeux...) ou non. D'une telle
définition, on peut comprendre que le commerce électronique
s'opère de deux manières différentes :
? Le commerce électronique direct : dans ce cas, la
prise de commande, le paiement et la livraison se font en ligne sans passer par
les réseaux traditionnels de vente. Les produits et les services vends
sont intangibles et peuvent être soit des informations, des logiciels,
des produits, etc.
? Le commerce électronique indirect : dans ce second
cas, la prise de commande et le paiement s'effectuent en ligne, alors que la
livraison se fait par l'intermédiaire des réseaux traditionnels
de livraison a savoir, la logistique, la poste .les produits vendus sont
tangibles et ne peuvent pas généralement être livrés
directement comme dans le cas des services ou des informations.
Une définition extensive : on peut inclure dans le
commerce électronique, l'ensemble des usages commerciaux des
réseaux y compris ceux dans lesquels une entreprise ne fait que
présenter ses présenter ses produits, la commande s'effectuant
hors ligne.
25
A l'échelle nationale (Tunisie), Mr Zouheir Trabelsi,
ex DGA de l'agence tunisienne d'Internet (ATI) a donnée cette
définition : " la définition du commerce électronique peut
être prise dans son sens restreint, à savoir vendre ou acheter des
produits, des services ou des informations à travers un réseau de
télécommunication. Cependant, il est préférable de
s'en tenir à une définition plus large à savoir : tous les
échanges et toutes les transactions qu'une entreprise peut être
amenée à faire au travers d'un média électronique
et d'un réseau.
Techniquement, le commerce électronique peut
apparaître sous deux formes. La première (business to business)
touche aux relations entre deux entreprises, via un serveur Intranet ou
Internet commun. La deuxième forme (business to consumer) consiste
à ouvrir une boutique virtuelle sur Internet, comme si on ouvrait une
boutique dans une rue passante ou à rejoindre une galerie marchande
virtuelle, réunissant de multiples boutiques."
Autre définition qui est la référence en
Tunisie, est celle de la loi n°2000-83 du 09 aout 2000 relative au
commerce et aux échanges électroniques. Cette loi définit
le commerce électronique comme l'ensemble des opérations
commerciales qui s'effectuent à travers les échanges
électroniques.
Dans toutes ces définitions, le concept du commerce
électronique présente nécessairement les 3 traits suivants
:
? Echange à finalité commerciale.
? Multiplicité de la nature des échanges.
? Utilisation des technologies de l'information et notamment de
la technologie Internet.
1.3. Les différents types du e-commerce
Le e-commerce ne s'adresse pas uniquement aux consommateurs, il
existe plusieurs catégories de destinataires et d'émetteurs, ce
qui classe le e-commerce en 5 catégories :
? B to C (Business to Consumer): De l'entreprise vers le
consommateurs, par exemple: Amazon.
? B to B (Business to Business): Entre entreprises, par
exemple entre une entreprise et un de ses fournisseurs via un portail.
26
> C to C (Consumer to Consumer): Entre particuliers, par
exemple: eBay.
> B to E (Business to Employee): D'une entreprise vers ses
employés, souvent sous forme d'un Intranet.
> B to G (Business to Government): D'une entreprise vers un
gouvernement ou
une collectivité locale, par exemple sous forme de site
de réponse à un appel d'offre.
1.4. Enjeux
Pour les informaticiens, le e-commerce est aussi une question
de technique étant donné qu'ils sont derrière le
décor est amenés à participer au développement de
certaines solution de e-commerce pour nos entreprises. La
sécurité est bien évidement l'un des enjeux majeurs pour
le secteur. Sécuriser les transactions est crucial et très
encadré par la loi. Il faut un très bon niveau en informatique
pour participer au développement du coté
sécurité.
L'un des autres aspects de l'e-commerce du coté
technique est le CMS. Content management system : système de gestion de
contenu. Il permet facilement de développer un site de e-commerce et a
comme coté positif d'être un logiciel Open Source et donc
facilement modifiable.2
1.5. Principaux avantages et inconvénients du
e-commerce
1.5.1 Les Avantages
+ Visibilité a moindre couts des biens et services que
l'on propose.
+ Réduction du nombre d'intermédiaires entre
producteurs et consommateurs.
+ Accessible 24h/24, 7j/7 : suppose des infrastructures de
Datacenter (hébergement)
éprouvées et disponibles.
+ Le marché est potentiellement planétaire.
+ Pas de contrainte d'espace pour présenter son
catalogue.
+ Faible cout de fonctionnement, moins d'intervention humaine.
1.5.2 Les inconvénients
+ Cout de livraison.
+ Cout de mise à jour du site de e-commerce : maintenance
corrective et évolutive du
2 Gibbe J.F (2009), commerce électronique-
Exposé.
27
site web.
+ Confiance difficile à établir avec le client
final.
+ Risque de fraude plus important.
+ Dans le cadre d'exportation de biens, prendre en compte des
contraintes de législation,
de langues, de fiscalité et d'habitudes culturelles.
+ Requiert un professionnalisme à toute épreuve du
service après-vente.
1.6. Les services du commerce électronique
Sur internet, on trouve plusieurs services du commerce
électronique. Parmi ces services, on trouve :
1.61. Les sites vitrines
Représente des sites qui offrent plusieurs produits sur
le réseau .exemples :
y' Des biens réels : ordinateurs, TV, produits
électroménagers. Etc. y' Des logiciels, musiques et vidéos
téléchargeables ; y' Des journaux ou des magazines ;
1.6.2. Les sites « galeries marchands »
Ces sites sont généralement
dédiés aux artistes, en particulier aux artistes peintres qui
veulent présenter leurs collections via internet en réservant un
espace sur un site web pour faire leurs expositions sur le réseau.
1.6.3 les sites « boutiques virtuelles »
Elles permettent aux clients d'effectuer leurs achats
à l'aide d'un système de panier électronique. Cela permet
aux visiteurs de se promener virtuellement dans un ou plusieurs sites.
Le commerce électronique permet aux consommateurs et
aux entreprises d'établir des relations commerciales en ligne, de
l'offre en vente jusqu'à la conclusion éventuelle du contrat,
voire dans certains cas jusqu'à la livraison en ligne du service ou du
produit commandé.
28
Ainsi, le commerce électronique englobe également
:
y' le paiement en ligne.
y' La réalisation de devis en ligne.
y' Le conseil aux utilisateurs.
y' Un plan d'accès aux points de vente.
y' La gestion du temps réel de la disponibilité
des produits.
y' Le suivi de la livraison.
y' Le service après vente.
La plupart des sites de commerce électronique
représente des boutiques en ligne comprenant les éléments
suivants au niveau du « front office » :
> Un catalogue électronique en ligne
: représente l'ensemble des produits disponible,
leurs prix, leurs disponibilité ;
> Un moteur de recherche :
qui permet de trouver plus facilement un produit a l'aide des
critères de recherche (prix, marque .etc.)
> Un système de « caddie virtuel
» : (appelés aussi : panier virtuel) : il
représente le coeur du système du e-commerce. Ce panier virtuel
permet de conserver la trace des achats du client tout au long de son parcours
et de modifier les quantités pour chaque référence.
> Le paiement sécurisé en ligne
: est souvent assuré par un tiers de confiance
représente dans la plupart des cas une banque, via une transaction
sécurisée.
> Un système de saisie des commandes
: permettant de suivre le processus de traitement de la
commande et parfois d'obtenir des éléments d'information sur la
prise en charge du colis par le transporteur.
Au niveau du système de « back office »,
le site permet au commerçant en ligne d'organiser son offre en
ligne, modifier les prix, d'ajouter ou de retirer des références
de produit ainsi qu'administrer et gérer les commandes du client.
1.7. Les principales étapes de l'achat par Internet
L'achat sur internet est un processus de 6 étapes.
29
1.7.1 La visite du site marchand
Après avoir trouvé son nom sur un moteur de
recherche ou en saisirons l'adresse du site voulu dans le navigateur, vous
arrivez sur la page d'accueil du marchand.
Généralement, les produits sont classés
en plusieurs catégories. Chaque site propose le plus souvent un moteur
de recherche pour trouver plus rapidement les produits.
1.7.2 La consultation de la fiche produit
Lorsque vous cliquer sur le nom du produit, vous arrivez sur une
fiche descriptive.
Cette fiche contienne une photo, un descriptif, une liste des
accessoires
etc. il faut faire attention a la mention :
« disponibilité » car elle permet de connaître le
délai qans lequel vous recevrez l'article commandé.
1.7.3 La commande de l'article choisit
D'un simple clic sur le bouton « commander »,
l'article de votre choix sera ajouté dans votre panier. Ce dernier
contient les produits que vous envisager acheter. Il est à tout moment
possible d'accéder à votre panier, modifier le contenu, ou
supprimer un article.
1.7.4 Validation de la commande
Après l'affichage du panier, il faut cliquer sur le
bouton de validation de la commande. Au moins que vous soyer déjà
enregistré sur le site, saisissez votre nom, vos adresses
électroniques, de facturation et de livraison, optez ensuite pour un
mode de livraison et vérifier-en le cout, puis sélectionner le
mode de paiement.
Si le paiement est effectué par chèque ; vous
attendez e recevoir le mail de confirmation du vendeur et envoyer votre
chèque a l'adresse indiquée par le site.
Si le règlement est par carte bancaire ; indiquez celle
dont vous disposez et valider. Vous êtes redirigé dans un espace
sécurisée dans lequel vous devrez saisir les informations de
votre carte bancaire.
30
1.7.5 Le reçoit de la confirmation
Avec un règlement par carte bancaire, la validation de
la commande est généralement quasi-instantanée. Il peut
toutefois arriver qu'à la demande de son assureur, le marchand
réclame des justificatifs de votre identité, susceptibles de
retarder la livraison. Dans les minutes qui suivent la validation, un courrier
de confirmation récapitulant la commande vous est adressé.
1.7.6 L'attente de la préparation de la
commande
Si le produit acheté n'est pas en stock, le site
marchand le commande chez son fournisseur. Si non, il prépare
immédiatement le colis pour l'expédition dans l'entrepôt ou
sont stockés tous les produits.
1.7.7 Réception de la commande
Mieux vaut être chez soi lors de la livraison, sinon,
avec la poste, vous devrez aller au bureau pour récupérer votre
commande et avec un transporteur, vous serez obligé de fixer un
rendezvous. Pensez, avant la signature du bon de livraison de vérifier
que l'article est en bonne état et n'est pas endommagé de
façon a vous ménager la possibilité d'obtenir un
remboursement.
Section 2: le commerce électronique au
monde
2.1. Programme de travail de l'OMC sur le commerce
électronique (Genève 2011)
L'organisation mondiale de commerce (OMC) est une
organisation qui s'occupe des règles régissant le commerce
international entre les pays membres.
L'OMC a pour objectif de résoudre les problèmes
commerciaux qui existent entre les Etats membres de cette organisation.
Et dans cette section, nous allons examiner comment
l'organisation mondiale de commerce à examiner le dossier du «
commerce électronique » dans le monde a partir de la
dernière conférence ministérielle : `'Genève 2011
`'.
31
Lors de la deuxième conférence
ministérielle qui s'est tenue le 20 mai 1998 a Genève , la
déclaration sur le commerce électronique mondial adoptée a
inviter le conseil général de l'OMC a établir un programme
de travail qui a pour objectif d'examiner toutes les questions liées au
commerce qui se rapportaient principalement au commerce électronique
mondial.
Le 25 septembre 1998, le conseil général de
l'OMC a lancé des discussions du conseil du commerce des marchandises,
du conseil des ADPIC (propriété intellectuelles), du conseil du
commerce des services et du comité du commerce et du
développement liée aux questions qui touchent le «
e-commerce ».
De plus, les membres de l'OMC ont gardés leurs
pratiques actuelles qui a pour objectif de ne pas imposer de droits de douane
sur les transmissions électroniques.3
2.2.Le programme de travail
Ce programme s'oriente pour couvrir toutes les questions
liées au commerce se rapportant au commerce électronique mondial,
y compris les besoins économique, financières et de
développement des pays en développement.
2.3.Discussions récentes
Des initiatives relevant du programme du travail de la
conférence ministérielle (Genève 2009) ont
étés prises au conseil du commerce des services.
y' MAI 2011 : une demande
présentée par les Etats-Unis :
Le secrétariat a répondu à cette demande
en établissant une synthèse des éléments se
rapportant à la fourniture électronique de services ainsi que des
statistiques sur le commerce des services.
y' Juillet 2011 :
L'union européenne et les Etats-Unis ont
présentés une proposition qui vise à soutenir l'expansion
des réseaux et services liées aux technologies de l'information
et de la communication et à stimuler le développement du «
e-commerce».
y' Septembre 2011 :
Les USA présente une communication intitulée :
3 OMC (2011), les conférences
ministérielles,
http://www.wto.org
32
«Programme de travail sur le commerce électronique
-- Veiller à ce que les règles commerciales soutiennent les
innovations dans le domaine des applications et des plates-formes
informatiques, telles que les applications mobiles et la fourniture de services
d'informatique en nuage».
? Cuba, Equateur, Nicaragua, Bolivie et Venezuela, ont
présentés une communication
aux 3 conseils de l'OMC :
? Conseil général.
? Conseil du commerce des marchandises.
? Comité du commerce et de développement.
Cette communication intitulée : « participation
efficace des pays en développement au commerce électronique en
tant que moyen de lutte contre la pauvreté.»
Cette communication a évoquée aussi le projet
de décision sur le commerce électronique pour adaptation par les
ministres à la huitième conférence
ministérielle.
Après une série de réunions en octobre
et novembre 2011, les membres de l'OMC ont parlés du contenu d'un projet
de décision à transmettre aux ministres.
2.4. Projet de décision
Les membres de l'OMC ont décider de continuer à
redynamiser le Programme de travail sur le commerce électronique, sur la
base de son mandat actuel et des lignes directrices existantes et sur la base
des propositions présentées par les Membres, y compris les
questions liées au développement relevant du Programme de travail
et les discussions sur le traitement commercial, entre autres, des logiciels
livrés par voie électronique, et d'adhérer aux principes
fondamentaux de l'OMC, y compris la non-discrimination, la
prévisibilité et la transparence, en vue de renforcer la
connectivité Internet et l'accès à toutes les technologies
de l'information et des télécommunications et à tous les
sites Internet publics, pour développer le commerce électronique,
en accordant une attention spéciale aux pays en développement, et
en particulier aux pays les moins avancés Membres. Le Programme de
travail prévoira aussi l'examen de l'accès au commerce
électronique pour les « micros », petites et moyennes
entreprises, y compris les petits producteurs et fournisseurs,
33
De donner pour instruction au Conseil général de
souligner et de redynamiser la dimension développement du Programme de
travail, en particulier par l'intermédiaire du CCD, pour examiner et
suivre les questions liées au développement telles que
l'assistance technique, le renforcement des capacités et la facilitation
de l'accès au commerce électronique pour les micro, petites et
moyennes entreprises, y compris les petits producteurs et fournisseurs, dans
les pays en développement et, en particulier dans les pays les moins
avancés Membres. En outre, tout organe pertinent dans le cadre du
Programme de travail pourra étudier les mécanismes
appropriés pour examiner la relation entre le commerce
électronique et le développement d'une manière
ciblée et globale,
De donner également pour instruction au Conseil
général de procéder à des examens
périodiques à ses réunions de juillet et décembre
2012 et de juillet 2013, sur la base des rapports présentés par
les organes de l'OMC chargés de la mise en oeuvre du Programme de
travail, d'évaluer l'avancement de ce programme et d'examiner toutes
recommandations sur les mesures relatives au commerce électronique
pouvant être adoptées à la prochaine session de la
Conférence ministérielle.4
Section 3 : Le paiement électronique
3.1. Définition
Nous entendons par paiement électronique tout paiement
s'effectuent par internet en direct et en ligne au moyen d'argent
électronique. Il existe plusieurs modes de paiement électronique,
ces nouveaux modes de paiement posent des problèmes énormes de
sécurité à la fois pour les vendeurs, qui veulent
s'assurer de paiement de leurs produits ou services et pour les consommateurs
qui veulent s'assurer de la non réutilisation des numéros de
leurs cartes de crédit une autre fois par des pirates ou par le vendeur
lui-même.
Le paiement d'un mouvement commercial, quelque soit sa
catégorie, n'est qu'une méthode de paiement au même titre
qu'un chèque ou un virement.
3.2. Les acteurs du commerce électronique
3.2.1 Le consommateur
Il achète des biens et/ou services à partir d'un
commerçant.
4 OMC (2011), les conférences
ministérielles,
http://www.wto.org
34
L'utilisateur utilise un matériel informatique (exemple
: ordinateur, etc....) connecté au réseau pour
sélectionner le produit à acheter et passer par la suite a
l'achat et au payement.
3.2.2 Le commerçant
Il vend des produits qui peuvent être soit des biens
et/ou services à des consommateurs qui les achètent à
distance a travers un réseau.
3.2.3 La banque du commerçant
Le vendeur traite les autorisations de paiements ; pour
réaliser ces opérations, la banque du commerçant
entretient des liens avec les banques des acheteurs affiliées à
travers les réseaux bancaires. Elle saisit les paramètres
paiement et les envois à la banque de l'acheteur pour compensation et
alimentation du compte du commerçant pour le montant reçu en
contre partie du bien et/ou service vendu.
3.2.3 L'autorité de certification
Ce dernier garantie la sûreté du moyen de
paiement ; ce n'est pas nécessaire que le tiers de confiance soit une
banque ou un organisme de crédit. L'autorité de certification est
chargée de délivrer les certificats, et sensée de
gérer les clés utilisées pour le chiffrement et la
signature des données confidentielles échangées entre les
acteurs de paiement. Elle n'est pas directement impliquée dans les
transactions de paiement en ligne entre le consommateur et le
commerçant. Les relations entre les acteurs du paiement dépendent
du moyen de paiement et requièrent une autorité de
certification.
3.3. Les Types de paiement électronique
3.3.1 Paiement par Carte Bancaire
C'est le mode de paiement le plus répandu actuellement
et le plus utilisé. Le principe demeure simple : au moment de l'achat
"en ligne", le client transmet au vendeur les coordonnées de sa carte
bancaire (Numéro, date d'expiration, etc.) ; celui-ci les transmet
à l'organisme gestionnaire de la carte qui contrôle ces
données. Une fois ces coordonnées validées, le compte du
client sera débité et le compte du vendeur sera
crédité.
35
3.3.2 Paiement par Carte à Puce
On l'appelle aussi "smart card" ou bien "carte intelligente".
La puce contient le montant qu'on peut débiter, l'information concernant
la banque qui est derrière cette carte et les informations pour
authentifier le propriétaire de la carte.
3.3.3 Paiement par Digicash
On l'appel aussi "e-cash", c'est un système mettant en
jeu une véritable monnaie virtuelle. Dans ce monde de paiement, l'argent
est stocké non pas sur un serveur central ou sur une carte à
puce, mais directement sur le disque dur de l'utilisateur. Le consommateur qui
souhaite disposer d'un certain montant d'e-cash chez des banques lui demande de
débiter son compte de la somme correspondante. Une des
particularités du Digicash est de conserver l'anonymat des intervenants
ainsi que la confidentialité des transactions.
3.3.4 Paiement par Visa Cash
C'est un porte-monnaie électronique testé par
visa international et la "Bank of America". Il s'agit d'une carte pré
changée pour le paiement de petits montants, elle peut être
intégrée à une carte visa standard.
3.3.5 Paiement par Mondex
C'est un système de paiement, au comptant,
électronique faisant appel à la technologie de la carte à
monnaie. La carte Mondex est un porte-monnaie électronique sur carte
à puce. Elle permet de paies des biens et services au même titre
que l'argent liquide. Il est possible de transférer l'argent d'une carte
à une autre.
Section 4 : le commerce électronique en
Tunisie
4.1. La situation actuelle du commerce électronique
en Tunisie
Avec la levée des barrières douanières,
la Tunisie ouvre son économie et stimule son commerce à
l'exportation. Cette stratégie nécessite l'intégration
d'un outil d'échange mondial, l'internet a travers lequel
différentes opérations commerciales (achats, ventes,
échanges...) peuvent êtres effectuées grâce aux
technologies d'information et de télécommunications, c'est le :
E-Commerce.
Relativement récent en Tunisie, le e-commerce
connaît un rythme d'évolution accélérée.
36
Grâce à un programme national et dans un cadre de
confiance entre les différents acteurs économiques, la Tunisie
vise l'augmentation de la compétitivité, l'expansion des
entreprises dans le monde et la création d'emplois et de services.
4.2. Les principales réalisations
4.2.1 Sur le plan juridique et
règlementaire
Dans sa stratégie nationale de promotion et de
développement du commerce électronique, la Tunisie a
adopté une démarche qui milite en faveur de la préparation
de cet environnement à l'avance en le représentant comme support
de promotion et de développement et c'est ainsi qu'elle a mené
les travaux suivants :
· Modification des lois :
Loi n°2000-83 du 9 Aout 2000 portant sur :
y' Echange électronique : les échanges qui
s'effectuent en utilisant des documents électroniques.
y' Commerce électronique : les opérations
commerciales qui s'effectuent à travers les échanges
électroniques.
y' Le certificat électronique : le document
électronique sécurisé par la signature électronique
de la personne qui l'a émis et qui atteste après constat la
véracité du contenu.
y' Le fournisseur de services de certification
électronique : toutes personnes physiques ou morales qui émet,
délivre, gère les certificats et fournit d'autres services
associés a la signature électronique.
y' Le cryptage : l'utilisation des codes ou signaux non usuels
qui permettent la conversion des informations à transmettre en des
signaux incompréhensibles aux tiers ou l'utilisation de codes et de
signaux indispensables a la lecture de l'information.
y' Dispositif de création de signature : un ensemble
d'éléments de cryptage publics ou un ensemble
d'équipements permettant la vérification de la signature
électronique.
37
y' Moyen de paiement électronique : le moyen qui permet
a son utilitaire d'effectuer les opérations de paiement direct a
distance a travers les réseaux publics des
télécommunications.
y' Produit : tout service ou produit naturel, agricole,
artisanal ou industriel, matériel ou immatériel.
? Promulgation des lois :
y' Décret n°2000-2331 du 10 octobre 2000, fixant
l'organisation administrative et financière et les modalités de
fonctionnement de l'Agence Nationale de Certification électronique.
y' Décret n°2001-1667 du 17 juillet 2001, portant
approbation du cahier des charges relatif a l'exercice de l'activité de
fournisseur de services de certification électronique.
y' Décret n°2001-1668 du 17 juillet 2001, fixant
les procédures d'obtention de l'autorisation d'exercice
de l'activité de fournisseur de services de certification
électronique.
y' Arrêté du ministre des technologies de la
communication du 19 juillet 2001, fixant les caractéristiques techniques
du dispositif de la création de la signature électronique.
y' Arrêté du ministre des technologies de la
communication et du transport du 19 juillet 2001, fixant les données
techniques relatives aux certificats électroniques et leur
fiabilité.
Une nouvelle loi n°2005-51 du 27 juin 2005, a
été adoptée par la chambre des députés
concernant le transfert électronique de fonds. En effet, la nouvelle loi
a définie les termes suivants :
y' Instrument de transfert électronique : tout moyen
permettant d'effectuer par voie entièrement ou partiellement
électronique une des opérations suivantes : (transfert de fonds,
retrait et dépôt de fonds, l'accès a un compte, le
chargement et le déchargement d'un instrument rechargeable)
y' Instrument rechargeable : tout instrument de transfert
électronique de fonds sur lequel des unités de valeurs sont
stockées électroniquement.
38
V' Emetteur : toute personne morale que la loi
autorise dans le cadre de son activité commerciale a mettre un
instrument de transfert électronique de fonds a la disposition d'une
autre personne en vertu d'un contrat conclu avec celle-ci.
V' Bénéficiaire : toute personne qui
détient un instrument de transfert électronique de fonds, en
vertu d'un contrat qu'elle a conclu avec un émetteur.
V' Carte : tout instrument de transfert
électronique de fonds dont les fonctions sont supportées par une
carte magnétique ou intelligente ;
V' Fonds : l'argent en dinars tunisien ou en devise
conformément aux règlements en vigueur relatifs aux changes.
De même, la dite loi a mis a la charge de
l'émetteur et du bénéficiaire certaines obligations. Des
sanctions pénales sont prévues.
4.3.Les stratégies adoptées par l'Etat
Depuis son introduction en Tunisie, l'Etat augmente le taux
des connexions (internautes, sites commerciaux...) et dynamise le paiement
électronique utilisé de plus en plus par les banques. Pour
aligner le niveau des services bancaires aux normes internationales, l'Etat
fait la promotion de l' « E-Banking » et vulgarise la carte de
paiement pour chaque compte bancaire et postal (soit 3 millions de cartes en
2009, contre 800000 en 2004).
Ainsi, la monnaie électronique locale (e-dinar) se met
en place, facilitant les achats sur internet. Parallèlement, le serveur
de paiement sécurisé de la société Monétique
de Tunisie (SPS-SMT) assure les transactions internes et externes.
Aujourd'hui, le secteur bancaire n'a plus le monopole de
l'e-commerce en Tunisie. Des secteurs comme la téléphonie mobile,
la poste, les supermarchés (UTIC, Magasin Général...), les
compagnies aériennes etc....ont totalement ou partiellement recours
à ce système.
Des opérations telles que le paiement des impôts
et des factures, mais aussi les inscriptions scolaires et universitaires
s'effectuent en ligne.
En revanche, l'achat en ligne reste très limité.
Les opérateurs économiques se contentent d'utiliser internet pour
exposer et publier leurs produits, ce qui ne répond pas aux besoins des
acheteurs en ligne.
39
4.3.1 Les programmes et mesures aux profils des
entreprises
Plusieurs mesures ont étés prises par l'Etat
tunisien afin d'encourager les entreprises tunisiennes et plus
particulièrement les entreprises exportatrices à utiliser les TIC
et le commerce électronique pour plus de compétitivité tel
que :
? La facilitation des procédures de commerce
extérieur à travers le réseau Tunisie Trade Net reliant
les différents acteurs du commerce extérieur. (ministère
de commerce, douanes, banques...) a travers un autre serveur EDI.
? Le programme FAMEX pour faciliter l'accès au
marché extérieur pour les entreprises exportatrices.
? Le programme FOPRODEX fédéré par le
centre de promotion des exportations permet de couvrir jusqu'au 50% des couts
pour la conception et la mise en ligne d'un site web ou d'un site marchand pour
une entreprise exportatrice.
4.3.2 L'aide du ministère de commerce et de
l'artisanat
Dans le but de faciliter la tache des opérateurs
économiques, le ministère tunisien du commerce et de l'artisanat
lance le guide de l'e-commerce, réalisé par la direction du
développement du commerce et de l'économie immatérielle,
en collaboration avec la Poste tunisienne, la société
monétique tunisienne et l'agence nationale de certification
électronique.
Ce guide présente le cadre général du
commerce électronique en Tunisie, les procédures d'utilisation
des principaux moyens de paiements électroniques ainsi que les
certifications électroniques nécessaires a la mise en oeuvre des
projets web. Il détaille également les principales étapes
de lancement d'un projet e-commerce : constitution juridique, création
et développement du site marchand, choix de la solution de paiement
électronique, intégration d'une certification
électronique, etc....
Cela constitue un cadre référentiel
d'information, pouvant contribuer au développement du secteur, devenu
aujourd'hui une nécessité, en phase avec la libération
économique adoptée par le pays.
40
4.4.Les applications de la certification
électronique en Tunisie
4.4.1. Sécurité des sites marchands : le
certificat serveur
Le certificat serveur ANCE authentifie et assure la
sécurité de vos sites marchands. Il permet ainsi d'établir
une relation de confiance avec les clients. Il associe l'identité d'un
serveur web à une clé publique. Il permet la sécurisation
des échanges entre le serveur et ses clients lors de
l'établissement d'une session sécurisé (SSL) par exemple
pour un achat ou paiement en ligne sur un site marchand.5
4.4.2. L'E-dinar : La Poste tunisienne
La Poste Tunisienne met à la disposition de ses clients
un moyen de paiement électronique via Internet : le dinar
électronique.
Le dinar électronique est conçu sous forme d'un
compte virtuel, débité d'un côté par le montant des
transactions par voie électronique et alimenté de l'autre
côté par la valeur des cartes de recharge, par virement d'un autre
compte virtuel ou par prélèvement à partir d'un compte
Postal ou d'un autre compte e-DINAR.
Les Cartes e-DINAR ainsi que les cartes de recharge sont
disponibles dans les Bureaux de Poste en différentes valeurs (20, 30,
50, 100, 200 et 500 dinars). La carte du Dinar Electronique comporte un
numéro en clair et livrée avec un code confidentiel sous
enveloppe scellée.
Ce site permet aux clients de gérer leurs comptes :
activation du compte, recharge et virement de compte à compte,
consultation du solde et des dernières transactions de paiement, blocage
et déblocage du compte ainsi que le renouvellement de sa
validité.
4.5.L'avenir du commerce électronique en Tunisie
D'ici 2014, le nombre de site électroniques marchands
s'élèvera a 750 sites et on comptera plus de 100 plateformes
électroniques B to B. des estimations encourageants pour le e-commerce
qui vise la modernisation du commerce du commerce de manière
générale en
5 E-commerce, sécurité des sites
marchands : Le certificat serveur.
http://www.certification.tn
41
garantissant la transparence des actions, d'une part, et le
développement régional a travers la liaison des zones
reculées avec des couts dérisoires , d'autre part.
Une démarche stratégique compte tenu des
chiffres enregistrées ces derniers temps. En comparant l'activité
au 31 décembre 2011 par rapport à la même période de
l'année précédente, les statistiques de la
monétique Tunisie montrent une évolution de 4% en termes de
transactions autorisés, soit l'équivalent de 278,174 actions.
Des chiffres qui soulignent les efforts fournis visant la
promotion du secteur, qui est entrain de grignoter lentement mais surement sa
part de marché. Des efforts qui reflètent aussi une
volonté d'asseoir les bases de la nouvelle économie.
Partant de cette idée, une nouvelle feuille de route
sera mise en oeuvre comme il est question de l'élaboration de nouvelles
mesures réglementaires et promotionnelles afin de stimuler le secteur
privé d'une part et gagner la confiance des consommateurs tunisiens
d'autre part.6
4.6.Les freins au développement du commerce
électronique en Tunisie
Les freins et obstacles liées au développement
du e-commerce en Tunisie se partage principalement en trois volets : freins et
obstacles généraux, freins et obstacles faces aux entreprises
tunisiennes, et le manque de la formation essentielle.
4.6.1 Freins et obstacles généraux
y' Obstacles juridiques : l'incertitude sur
le cadre légal et réglementaire applicable à pareille
forme du commerce et en particulier, aux opérations
transfrontalières.
y' Freins psychologiques : certaines
personnes sont inhérentes à toute vente à distance. Aussi
bien, l'absence du contrat tangible avec le produit et partant,
l'impossibilité de le contrôler avant l'achat.
y' La crainte des consommateurs d'effectuer
des paiements sur le Net.
y' L'absence de moyens de recours commode ,
rapide, efficace et peu onéreux en cas de non livraison, de
non-conformité du bien livré ou de défaillance dans les
services après vente. A cet égard, il est urgent de mettre sur
pied un système de règlement de litiges efficaces.
6 Tunisie-commerce électronique : 750
sites marchands à l'horizon 2014 (2012),
http://www.tunisieprojet.tn
42
y' Infrastructure non encore suffisamment
développée (connectivité internet, le débit est
souvent faible...)
4.6.2 Freins et obstacles dans les entreprises
tunisiennes
y' Certaines entreprises préfèrent conserver leur
modèle d'affaire actuelle.
y' Les entreprises ne sont pas sures des avantages.
y' Cout de développement et de maintenance trop
élevées.
y' Les clients et les fournisseurs ne sont pas prêts pour
le commerce électronique.
4.6.3 Le manque de formation adéquate
y' Manque d'employés qualifiés.
y' Manque de service en ligne.
y' Peu de cadres spécialisés dans le domaine du
commerce électronique.
Conclusion :
A travers ce deuxième chapitre, nous avons fait le tour
sur le commerce électronique dans le monde, ainsi qu'en Tunisie,
à savoir ; son apparition, les programmes Etatiques et en particulier
les obstacles liées au développement du e-commerce en Tunisie.
Ces obstacles qui vont faire notre étude de cas à travers un
questionnaire dans le chapitre suivant.
43
Chapitre 3 : l'E-commerce en Tunisie
Section 1 : Etude de Cas
1.1.Présentation de l'enquête
Nous avons pris un échantillon de 50 personnes, dans le
but de répondre à la question suivante : « Quelle est la
situation du commerce électronique en Tunisie ? »
1.2 Processus d'échantillonnage
1.2.1 Plan d'échantillonnage
Dans le cadre de notre recherche, nous avons besoins de toutes
personnes tunisiennes, tout âge confondu.
1.2.2 Taille d'échantillonnage
La taille choisie pour notre échantillon est de 50
personnes, (étudiants, lycéens, professionnelles, ouvriers et
autres).
1.2.3 Description de l'échantillon
Notre échantillon était constitué en sa
totalité par des internautes tout âge confondu. L'âge varie
entre 19 et 50 ans. Hommes et femmes.
1.2.4 Le questionnaire : (voir annexe)
1.3. Le résultat de l'étude empirique
1.3.1 Analyse du questionnaire et commentaires
Dans ce qui suit, nous allons procéder à l'analyse
des réponses collectées en ayant recours au logiciel tableur, qui
nous a permis de traiter les données et d'interpréter les
résultats.
44
? La notion du commerce électronique chez le
tunisien :
28 personnes des 50 ont répondu par OUI, d'où un
pourcentage de 56% des personnes interrogés connaît le commerce
électronique.
Tableau 2 : Répartition des internautes selon
leurs réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
28
|
56%
|
Non
|
22
|
44%
|
Total
|
50
|
100%
|
Figure 11: Notion du e-commerce chez le
tunisien
30
25 20 15 10
5
0
|
|
|
|
|
|
|
recours au commerce électronique
|
|
|
|
|
|
oui non
|
|
|
oui non
44%
56%
Figure 12 : Répartition des internautes selon le
pourcentage
45
? Type d'opérations effectuées
:
Tableau n°3 : Répartition des internautes
selon les opérations effectuées
Opération effectuée
|
fréquence
|
Pourcentage
|
Inscription universitaire
en ligne
|
26
|
52%
|
Achat de tickets de match
|
15
|
30%
|
Règlement de factures
|
8
|
16%
|
Autres
|
1
|
2%
|
Total
|
50
|
100%
|
30 25 20 15 10
5
0
fréquence
inscription universitaire
|
achats de tickets de match
|
réglement de factures
|
autres
|
Figure 13 : Répartition des effectifs selon les
types d'opérations effectuées
On remarque que la plupart des répondants ont eu
recours au commerce électronique. Par exemple, les étudiants qui
ont effectué une inscription en ligne (51%). On constate aussi que les
tunisiens font recours au commerce électronique pour l'achat de tickets
de match et d'articles divers avec un pourcentage de 30%. Ainsi 4% des
tunisiens ont répondus qu'ils utilisent l'e-commerce pour autres
raisons.
46
? Appréciation des services en ligne
:
Tableau 4 : Répartition des effectifs selon leurs
appréciations des Services en ligne
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Très avantageux
|
13
|
46.42%
|
avantageux
|
10
|
35.71%
|
Moyennant avantageux
|
2
|
7.14%
|
Pas avantageux
|
2
|
7.14%
|
Pas du tout avantageux
|
1
|
3.57%
|
Total
|
28
|
100%
|
14 12 10 8 6 4 2 0
|
|
|
|
|
fréquence
|
très avantageux moyennat pas pas du tout
avantageux avantageux avantageux avantageux
Figure 14 : Répartition des internautes selon
leurs appréciations des Services en ligne.
très avantageux avantageux
moyennant avantageux pas avantageux pas du tout avantageux
4%
36%
7%
7%
46%
47
Figure 15 : Répartition des internautes selon le
pourcentage d'appréciation des services
en ligne
En ce qui concerne l'appréciation du service, on
constate que 46.12% des répondants qui ont utilisé le commerce
électronique, jugent que ce recours étant bien avantageux, 35.71%
voient qu'il est seulement avantageux. 7.14% : moyennant avantageux de
même 7.14% ont affirmés qu'il n'est pas avantageux, tandis que
3.57% des répondants trouvent que le commerce électronique n'est
pas du tout avantageux.
? Degré de confiance envers le paiement
électronique en Tunisie :
Tableau 5 : Répartition des effectifs selon leurs
degré de confiance envers Le commerce électronique en
Tunisie.
|
fréquence
|
Pourcentage
|
J'ai beaucoup de
confiance
|
6
|
12%
|
J'ai confiance
|
10
|
20%
|
Je suis indifférent
|
12
|
24%
|
J'ai peu de confiance
|
19
|
38%
|
Je n'ai aucune
confiance
|
3
|
6%
|
Total
|
50
|
100%
|
20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0
|
|
|
|
|
effectif
|
j'ai bcp de j'ai je suis j'ai peu e je n'ai
confiance confiance indifférent confiance aucune
confiance
48
Figure 16 : Répartition des effectifs selon
leurs degrés de confiance envers le paiement électronique en
Tunisie
j'ai bcp de confinace j'ai confiance je suis
indifférent
je n'ai aucune confiance j'ai peu de confiance
38%
12%
24%
20%
Figure 17 : Répartition des effectifs selon
leurs pourcentages de confiance envers le E-commerce en Tunisie
On remarque d'après ce graphique que 19 personnes des
50 ont un peu de confiance envers le commerce électronique, ce qui
représente un pourcentage de 38%. 24% sont indifférents contre
20% qui ont confiance. Enfin, on peut constater que 12% ont beaucoup de
confiance contre 6% qui n'ont aucune confiance envers le commerce
électronique.
? Le commerce électronique en Tunisie
:
49
Tableau 6 : Répartition des effectifs selon leurs
Perceptions de la situation De la situation du e-commerce en
Tunisie
|
effectif
|
Pourcentage
|
satisfaisante
|
15
|
30%
|
prometteuse
|
21
|
42%
|
Peu satisfaisante
|
13
|
26%
|
Sans avenir
|
1
|
2%
|
Total
|
28
|
100%
|
45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10%
5%
0%
|
|
|
|
|
perception de la situation nationale
|
satisfaisante prometteuse peu sans avenir
satisfaisante
Figure18 : Répartition des effectifs selon les
perceptions de la situation du e-commerce
peu
satisfaisante;
26%
prometteuse;
42%
sans avenir; 2%
satisfaisante;
30%
50
Figure 19: Répartition des effectifs selon le
pourcentage perspective de la situation Du e-commerce en Tunisie
On constate que 42% de répondants ont jugées que la
situation du e-commerce est prometteuse et que 30% la jugent satisfaisante .26%
trouvent que la situation est peu satisfaisante et seulement 2% pense que
l'e-commerce en Tunisie n'a aucun avenir.
? Les obstacles au développement du e-commerce en
Tunisie :
obstacles au développemnt du commerce
électronique??
35%
30%
15% 15%
5%
tout a fait d'accord myennant pas d'accord pas du tout
d'accord d'accord d'accord
Figure 20 : Répartition des effectifs selon le
pourcentage de l'existence des obstacles au développement du e-commerce
en Tunisie.
51
80% des répondants affirment qu'il existe des obstacles
au développement du commerce électronique en Tunisie.
? Les raisons des obstacles au développement
du e-commerce :
Tableau 7 : répartition des effectifs selon les
raisons des freins au développement du e-commerce en
Tunisie.
|
effectif
|
Pourcentage
|
L'immaturité de l'internaute tunisien
|
1
|
2%
|
Infrastructure non encore
suffisamment développé
|
24
|
48%
|
Hausse de frais
transactionnels
|
1
|
2%
|
Ignorance et manque de
formation
|
8
|
16%
|
Le non sécurité des services en ligne
|
16
|
32%
|
Total
|
50
|
100%
|
32%
16%
2%
2%
48%
hausse des frais transactionnels
ingnorance et manque de formation
infrastructure non encore suffisamment développé
la non sécurité des services en ligne
l'immaturité de l'internaute tunisien
Figure 21: Répartition des effectifs selon les
raisons des freins au développement du e-commerce en
Tunisie.
52
D'après ce graphique, 48% affirment que
l'infrastructure peut être considérée comme un obstacle
majeur au développement du commerce électronique en Tunisie. 32%
évoquent le problème du non sécurité des services
en ligne.
L'ignorance et la manque de formation vient en 3 éme
place avec un pourcentage de 16%. Alors que l'immaturité de l'internaute
et la hausse des frais transactionnels se trouvent à la dernière
place avec un pourcentage de 2% chacun.
Section 2 : Interprétation des
résultats
On peut conclure d'après notre étude que les
obstacles liés au développement du commerce électronique
peuvent être regroupés en 4 catégories :
y' Tout d'abord, divers freins psychologiques : beaucoup
d'internautes tunisiens sont inhérents a toute vente a distance, aussi
bien, l'absence d'un vendeur en chai et en os, avec lequel le consommateur peut
interagir ; l'absence du contact tangible.
y' Des obstacles juridiques, tel que l'incertitude sur le
cadre légal et réglementaire de l'application du e-commerce.
y' La crainte des consommateurs d'effectuer des paiements en
ligne explique la faiblesse du développement du commerce
électronique en Tunisie. Cette crainte s'explique, d'une part par
l'absence réelle ou supposé de la sécurité sur
internet. D'autre part, l'exigence du paiement anticipé avant la
réception du bien.
y' Une infrastructure assez développé en
matière de connectivité internet et du débit.
Conclusion :
Durant ce troisième chapitre, nous avons
présenté une enquête sur le commerce électronique en
Tunisie, et grâce aux réponses au questionnaire et ces analyses,
nous avons pris une idée générale sur le e-commerce en
Tunisie et en particulier les obstacles liées au développement de
ce secteur à l'échelle national.
53
CONCLUSION GENERALE
Aujourd'hui, la Tunisie a pris de nombreuses initiatives afin
d'assurer un environnement favorable a l'application du commerce sauf qu'il y a
toujours des efforts à consentir le retard considérable avec les
autres pays (l'Europe de l'ouest, les USA, l'Asie pacifique) dont le e-commerce
connaît une croissance rapide et continue nous incite à poser la
question suivante :
Qu'est ce qui entrave l'adoption de ce nouveau mode de commerce
en Tunisie ?
En effet, apporter une réponse a cette question
étant notre objectif dans l'étude effectuée.
Bien que pas mal des répondants répugnent ce
type de commerce, pour les dites raisons. Il y'en a ceux, qui au contraire, le
défendre pour les avantages qu'il leur apporte. Ceci dit que les choses
pourraient bien changer. Si la tendance continue à montrer des signes
positifs et si les tunisiens surmontent leurs obstacles et tirent parti d'une
législation favorable, il n'ya aucune raison pour que les entreprises en
Tunisie ne puissent pas se lancer dans le commerce en ligne.
Pour relever les défis et surmonter les obstacles, nous
proposons de :
y' Renforcer les actions de sensibilisation.
y' Inciter et encourager les entités économiques,
par des mesures concrètes telles que la
défiscalisation, l'octroi d'escompte lors de l'achat des
produits...
y' La formation des jeunes étudiants de différentes
disciplines et leurs intégrations dans
la société de savoir afin de bâtir une
culture numérique.
y' Améliorer l'infrastructure et
l'accessibilité.
y' Améliorer les réseaux de distribution.
y' Renforcer les serveurs de paiement électronique
existants et leurs sécurisations.
y' Réviser les lois et les réglementations.
54
Annexes
Questionnaire : « Le tunisien et le commerce
électronique »
Dans le cadre d'un mémoire de fin d'études ayant
pour objectif la détermination des obstacles au développement du
commerce électronique en Tunisie, nous avons dressé ce
questionnaire de 14 questions pour sonder les différentes opinions des
tunisiens :
Veuillez SVP, avoir l'amabilité de répondre a ces
questions :
1. Etes vous internaute ? Oui non
2. Avez-vous déjà entendu parler du commerce
électronique ? Oui non
3. Si oui, qu'est ce que vous en savez
4. Avez-vous déjà en recours au commerce
électronique ? Oui non
5. Si non, veuillez passer à la 7 éme question Si
oui, veuillez préciser le type d'opérations effectuées.
6. Comment avez-vous trouvé le service ?
o Très avantageux.
o Avantageux.
o Moyennant avantageux.
o Pas avantageux.
o Pas du tout avantageux.
7. Pour quelles raisons opteriez-vous pour le commerce
électronique ?
o La disponibilité.
o La personnalisation de l'offre.
o Gain du temps.
o Des prix moins chers.
55
8. Veuillez qualifier votre degré de confiance que vous
avez envers les moyens de paiement électronique :
o J'ai beaucoup de confiance.
o
J'ai confiance.
o J'ai peut de confiance.
o
Je n'ai aucune confiance.
o Je suis indifférent.
9. Vous pensez que la situation du commerce électronique
en Tunisie est :
o Satisfaisante.
o Peu satisfaisante.
o Prometteuse.
o Sans avenir.
10. On dit qu'il ya des obstacles au développement du
e-commerce en Tunisie, qu'en pensez vous ?
o Tout a fait d'accord.
o D'accord.
o Moyennant d'accord.
o Pas d'accord.
o Pas du tout d'accord.
11. Selon vous, parmi les freins au développement du
e-commerce en Tunisie :
o L'immaturité de l'internaute tunisien.
o Infrastructure non encore suffisamment
développée.
o Insuffisance des actions de sensibilisation.
o
Hausse de frais transactionnels.
o Ignorance et manque de formation.
o
Le non sécurité des services en ligne.
12. Votre genre :
o M o F
13. Votre âge :
o Moins de 20 ans.
o Entre 20 et 30 ans.
o Entre 30 et 40 ans.
o Plus de 40 ans.
14. Votre métier :
o Sans travail.
o
Etudiant.
o Ouvrier.
o
Lycéen.
o
Professeur.
o
Cadre supérieur.
o
Cadre moyen.
o
Fonction libérale.
56
Merci pour votre collaboration.
Bibliographie
Webgraphie :
+
http://www.wto.org
+
http://www.certification.tn
+ http://www.cepex.nat.tn/
+
http://www.ati.tn
+
http://www.memoireonline.com
+
http://www.oecd.org
+
http://www.tunisieprojet.tn
Ouvrages et articles :
+ Khabbab Hadhri : le commerce électronique en Tunisie
(2011).
+ Tunisie-commerce électronique : 750 sites marchands
à l'horizon 2014 (2012). + Khabbab Hadhri : guide e-commerce (2009).
57
59
|