? Introduction générale
ses conditions de paiement. Un mauvais choix peut engendrer
des conséquences financières et commerciales graves pour
l'entreprise exportatrice. Ainsi, une trop grande frilosité
financière risque de faire perdre des marchés, tandis qu'une
attitude laxiste pourra provoquer une perte financière en cas de
défaillance du débiteur. Face à une concurrence
commerciale accrue, l'exportateur se doit de bien connaître les
différents outils dont il dispose, afin d'adapter son choix selon le
pays, voire selon le client. À l'importation, l'acheteur dispose d'une
panoplie d'instruments dont l'utilisation suit les mêmes exigences
qu'à l'exportation.
Pour répondre aux exigences des deux opérateurs,
les banques n'ont pas cessé d'imaginer des techniques de paiement et de
financement, de plus en plus sophistiquées visant à
sécuriser les opérateurs du commerce extérieur et de
proposer des techniques de couverture adaptées à chaque
risque.
Parmi ces techniques, nous distinguons l'encaissement simple
de l'encaissement documentaire. Dans le premier cas, le paiement par l'acheteur
se fait contre marchandise à l'expédition ou après
l'expédition. Dans le second cas, le paiement à vue ou à
échéance se fait contre des documents préalablement
définis qui transitent par les banquiers. Ces derniers peuvent donner un
engagement irrévocable de paiement comme dans le crédit
documentaire.
A partir de ce qu'a été dit, il serait
intéressant de poser La question pivot pour laquelle nous essayerons de
porter un éclairage sur les contraintes nombreuses et parfois complexes
qui entourent la concrétisation des transactions du commerce
extérieur, en apparence très simple. Certes il existe plusieurs
techniques et modalités de paiements et de financements qui pourraient
s'offrir aux opérateurs, mais, comment apprécier les mieux
adaptées et les plus avantageuses pour une activité d'importation
ou d'exportation ?
A partir de cette question centrale d'autres sous questions
peuvent être posées :
· Quels sont les documents et les règles usuels du
commerce extérieur ?
· Quelles sont les techniques de paiement du commerce
international offertes par les banques algériennes ?
· Quels sont les principaux risques auxquels sont
confrontés les opérateurs lors de leur opération
commerciale à l'international ? Comment y faire face ?
· Comment la banque BNA procède-elle à la
réalisation d'une opération d'importation par crédit
documentaire et par remise documentaire ?
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? Introduction générale
Pour guider notre travail, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
· Le crédit documentaire procure une
sécurité optimale pour l'importateur et l'exportateur.
· Le crédit documentaire est plus coûteux
que la remise documentaire.
· la procédure de la remise documentaire est
moins complexe par rapport au crédit documentaire.
Afin de répondre à notre principale question, et
vérifié aussi nos hypothèses, nous avons consulté
différentes sources d'informations (ouvrages, journaux, internet,
mémoires projet de LFC 2009, 2011,...), et nous avons effectué un
stage pratique au niveau de l'agence BNA 356, dont l'objectif principale est de
comparer entre le crédit documentaire et la remise documentaire.
Pour mener à bien notre travail, nous avons
structuré notre travail en quatre chapitres comme suit :
Dans le premier chapitre : nous aborderons les fondements
relatifs aux opérations du commerce extérieur qui sont
préalables à l'exécution de toute transaction
internationale
Dans le deuxième chapitre : sera consacré
à mettre en évidence les différents modes de financement
du commerce extérieur.
Dans le troisième chapitre : quant à lui portera
sur les principaux risques et garanties liés au commerce
extérieur.
Enfin, dans le quatrième chapitre : qui constitue le
cas pratique, nous allons comparer deux cas pratique, l'un concerne la
réalisation d'une importation par un crédit documentaire, et
l'autre porte sur la réalisation d'une remise documentaire à
l'importation, au niveau de l'agence BNA 356.
? Chapitre I: Les Fondements du Commerce
Extérieur
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