VI.4. Autres complications du diabète
sucré
a. Complications
rhumatologiques
L'on rencontre plus fréquemment la maladie du
Dupuytren, le syndrome du Canal carpien et la périarthrite
scapulohumérale. Ces maladies articulaires et tendineuses sont dues
à la glycation excessive scapulohumérale. Ces maladies
articulaires et tendineuses sont dues à la glycation excessive du
collagène ; celle-ci provoque alors une rigidité et un
vieillissement accéléré.
b. Complications
dermatologiques
Elles sont très fréquentes et très
variées : nécrobiose lipoïdique : assez rare, mais
plus spécifique. Située dans la région pré tibiale,
elle se traduit par de grandes plaques, surélevées, rouges (sur
la peau claire) avec un carton polycyclique. (8)
Les infections cutanées
Les causes favorisantes sont la microcirculation
diminuée et probablement une immunité cellulaire
inadaptée :
· Les infections dues aux candidoses : elles sont
tellement fréquentes que la constatation d'une mycose inexpliquée
doit faire penser à un diabète. Les lésions les plus
habituelles sont situées au niveau des espaces interdigitaux des
orteils, la région du périnée surtout chez la femme mais
aussi chez l'homme. (8)
· Les infections bactériennes : le
staphylocoque est le principal agent causal suivi du streptocoque. Les
lésions sont : impétigo, folliculite, furoncle, anthrax,
ecthyma, cellulite, érésipèle. Au niveau de la jambe, la
lésion peut évoluer vers des lésions bulleuses, la
cellulite, la myosite, la gangrène. Les infections peuvent aussi
être causées par un grand nombre de germes anaérobies.
(8)
VII.
TRAITEMENT
La prise en charge de diabétique réponse sur la
diététique, l'exercice physique, les médicaments
(antidiabétiques oraux et l'insuline).
VII.1. Traitement diététique
Ses principes sont une alimentation équilibrée
au plan quantitatif et qualitatif. Les recommandations nutritionnelles pour les
diabétiques ne différent donc plus de façon fondamentale
de celle formulées pour la population générale. Il faut
tout simplement veiller à adapter correctement les repas au traitement
hypoglycémiant et à l'activité physique. (5,8)
VII.2. Activité physique
Une activité physique régulière est en
principe recommandée aux patients diabétiques. Dans le
diabète de type 1, les sujets sont généralement jeunes au
moment du diagnostic. La pour suite d'une activité physique ou sportive
semblable, voire supérieure à celle qu'ils exerçaient
avant leur maladie contribue au bien être physique et psychologique. En
pratique, si le patient a bénéficié d'une éducation
au diabète, il n'y a que peu de limites aux possibilités
sportives.
Dans le diabète de type 2, l'exercice physique est un
élément déterminant dans la stratégie de
traitement. Il favorise la perte de poids, (amélioration) augmente la
sensibilité périphérique (musculaire) à l'insuline.
Il contribue à rendre meilleur le profil athérogène et
thrombotique de ces malades.
Mais quel que soit le type du diabète,
l'activité physique doit toujours être adaptée au patient.
L'exercice physique doit être pratiqué qu'en période de bon
contrôle métabolique. (15)
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