Etude de la dépression chez l'adolescent haà¯tien devenu handicapé( Télécharger le fichier original )par Mario MARCELLUS Universite d'Etat d'Haiti, Faculte des Sciences Humaines - Licence en psychologie 2005 |
5.9- Procédure de passation5.10- Avantages et LimitesPRESENTATION, ANALYSES ET INTERPRETATION DES RESULTATS CHAPITRE VI : PRESENTATION, ANALYSES ET INTERPRETATION, DES RESULTATS Tableau 1 : Répartition des enfants selon l'âge Age Moyen des enfants interviewés = 14 ans. Tableau 2 : Répartition des sujets selon le sexe Tableau 3 : Répartition des sujets selon le sexe et l'âge
Les tableaux 1 et 2 présentent une répartition des sujets selon l'âge (Tableau 1) et selon le sexe (Tableau 2). Il faut noter que l'âge moyen des sujets ayant été interviewés est de 14 ans. Il faut aussi remarquer un fort pourcentage de filles parmi ces sujets soit 58.3 % de filles et 41.7% de garçons, comme c'est indiqué dans le graphe précédent. Le troisième tableau fait ressortir la corrélation entre le sexe et l'âge des sujets. Les sujets de sexe féminin de 13 et de 15 ans représentent chacun 16% de la population de recherche. Tandis que, chez les garçons, on retrouve ce même pourcentage chez les sujets âgés de 15 ans. Tableau 4 : Répartition des sujets selon le type de prise en charge
Tableau 5 : Répartition des sujets selon l'âge d'acquisition du handicap
Age Moyen des enfants interviewés = 10.3 ans. Nous avons tenu au cours de notre recherche de mettre un peu d'emphase sur le type de prise en charge dont faisait parti les sujets. Nous pensons que cette information n'est pas négligeable dans la mesure ou elle nous permet de voir comment les adolescents handicapés moteur interviewés évoluent tenant compte de l'environnement dans lequel il se retrouve, dépendamment de la ou des personnes qui le prend en charge son handicap moteur. Parmi les sujets, 25% vivent dans des centres résidentiels ; dans notre cas c'est l'orphelinat Mefibochet, sise à Tabarre. Les autres 75 % eux vivent au sein de leur famille et sont des externes à St Vincent. Un des autres facteurs que nous avons pris en compte au cours de notre recherche c'est l'âge d'acquisition du Handicap. Les sujets ayant acquis leur handicap à l'âge de 8 et de 10 ans représentent chacun d'eux 16.7 % de la population de notre recherche. Il faut noter que l'âge moyen d'acquisition du Handicap parmi les sujets de notre étude est de 10.3 ans. Tableau 6 : Répartition des sujets Selon le sexe et l'âge d'acquisition du handicap
Le tableau 6 établit la corrélation entre le sexe des sujets et l'âge d'acquisition de leur handicap. 16.7% des sujets féminins on acquit leur handicap à 8 ans. Tandis que nous avons le même pourcentage pour les sujets masculins âgés de 11 ans. Les garçons de 10 et de 13 ans représentent chacun d'eux 8.3 % de la population de recherche et nous retrouvons à chaque fois ce même pourcentage chez les filles de 9, 10, 11 et de 12 ans. Selon ce qu'indique le tableau ci-dessus, la majorité des sujets ont atteint leur handicap à l'âge de 11 ans. Tableau 7 : Répartition des sujets selon le niveau scolaire
Tous les adolescents ayant participé dans notre recherche ont un niveau scolaire leur permettant de comprendre le français car le test (l'IDB) est en français. Certains d'entre eux ont eu des difficultés à comprendre certains mots tels « libido » « irritation ». Nous nous sommes gardés de faire la traduction en créole du test afin d'éviter toute altération du sens et du fond. Le tableau ci dessus est un tableau indiquant le niveau scolaire des différents adolescents testés. 41 % d'eux sont en 4e AF ; 25 % en 2e AF e t 8.3% en 7e et en 8e AF. Tableau 8 : Répartition des sujets selon l'âge et le type de prise en charge
Tableau 9 : Répartition des enfants selon le sexe et le type de prise en charge
Tenant compte du tableau 8, nous constatons que 8, 25% des sujets testés vivent dans un centre résidentiel, soit un orphelinat ; les autres 75 % sont pris en charge dans leur famille et sont des externes à St Vincent. Et 8.3 % des sujets vivant dans les centres résidentiels sont des filles et 16.7% sont des garçons. Selon ce qu'indique le tableau 9, tandis que 50% des adolescents testés sont des filles qui vivent dans leur famille. Les autres 25% vivent dans leur famille et sont des sujets masculins. Nous avons constaté que les adolescents qui vivent dans le centre résidentiel souffrent d'un plus haut degré de dépression par rapport a ceux qui dont la prise en charge est faite au sein de leur famille.
Tableau 10 : Degré de dépression des sujets et leur participation à une thérapie.
Dans ce tableau nous pouvons constater la répartition des sujets selon qu'ils ont suivi ou non une thérapie pour leur situation d'handicap. Il nous indique que 16.7% des sujets dont le degré de dépression est normal n'ont pas eu la chance de suivre des séances de thérapie. Nous retrouvons ce même pourcentage chez les sujets souffrant de dépression mais ayant suivi une thérapie. Par contre, 25% des sujets n'ayant pas suivi de thérapie souffrent de cas limites de dépression et 33% des cas n'ayant pas suivi une thérapie souffrent de dépression. La corrélation entre le degré de dépression et la participation des sujets à une thérapie est considérable car nous pouvons remarquer que le degré de dépression est plus élevé chez les sujets n'ayant pas suivi de thérapie. Considérant le fait que la prise en charge du handicap moteur par une thérapie doit aboutir à une facilitation de l'intégration de l'adolescent dans la vie sociale, nous pouvons dire que si on prend un en charge un adolescent handicapé en thérapie, son degré de dépression diminuera. Tableau 11 : Répartition des sujets selon qu'ils ont suivi ou non une thérapie
Pour ce qui concerne les adolescents qui ont pu suivre une thérapie nous pouvons voir, comme l'indique le tableau 11, que seulement 25% des sujets ont eu l'opportunité de suivre une thérapie avec une agence de prise en charge du handicap physique (cette agence est la Healing hands for Haïti). Parmi ces 25%. 16.7% sont des garçons et 8.3% sont des filles. Les autres 75% n'ont pas pu suivre de therapie, soit 50% de filles pour 25% de garçons Tableau 12 : Répartition des sujets selon le degré de dépression
Deux adolescents sur douze, soit 16.7% des sujets ne présentent pas de symptômes de dépression. Cependant la majorité d'entre eux souffre de dépression d'une manière ou d'une autre. 8.3% des sujets présentent un trouble bénin de l'humeur. 25% sont des cas limites de dépression tandis que 50% d'entre eux souffrent de dépression majeure. Tableau 13 : Répartition des sujets selon le sexe et le degré de dépression
Les tableaux ci-dessus montrent une répartition des sujets selon le sexe et le degré dépression. En effet, 16.7% des sujets présentent un degré normal de dépression; 8.3% d'entre eux souffre d'un trouble bénin de l'humeur soit une dépression légère tandis que 50% souffrent de dépression et 25% sont des cas limites de dépression. Pour ce qui concerne le sexe des sujets par rapport à leur degré de dépression il faut dire que 25% des sujets masculins souffrent de dépression. Nous remarquons ce même pourcentage de sujets déprimés parmi les sujets féminins. 16.7% des sujets féminins sont des cas limites de dépression et nous retrouvons le même pourcentage de sujets féminins ayant un trouble bénin de l'humeur. Il faut aussi remarquer que 50% des sujets qui souffrent de dépression sont des filles et 66.66% des sujets qui souffrent de cas limites de dépression sont des filles. Ce qui démontre que les adolescentes ayant pris part à notre étude sont plus dépressives que les adolescents. Tableau 14 : Répartition des sujets selon l'âge et le degré de dépression
Selon le tableau ci-dessus, 50% des sujets souffrent de dépression; les adolescents âgés entre 13 et 14 ans représentent 33.2% de cette catégorie. Ceux de 12 et de 17 ans représentent quand a eux 8.3% chacun. 25% des sujets sont des cas limites de dépression; ils se repartissent entre l'âge de 12, 15 et 16 ans pour un pourcentage de 8.35 chacun. Tandis que 8.3% des sujets souffrent de trouble bénin de l'humeur, nous avons retrouvé le double de ce pourcentage, soit 16.7% parmi les sujets qui sont des cas normaux; ce dernier pourcentage se repartît entre les enfants de 15 et de 16 ans. Nous constatons que les adolescents dont la tranche d'âge se situe entre 13 et 14 ans sont plus dépressifs Tableau 15 : Répartition des sujets selon l'âge d'acquisition du handicap et le degré de dépression
L'âge d'acquisition du handicap est un facteur important dans notre recherche et sa relation avec le degré de dépression est montrée dans le tableau précédent. Nous avons constaté que la majorité des enfants, soit 50% des sujets, qui souffrent de dépression ont contracté leur handicap entre l'âge de 7 et 11 ans. 25% sont devenus handicapés a l'âge de 8, 13 et 14 ans; ces sujet sont des cas normaux alors que 8.3% des sujets souffrent de trouble bénin de l'humeur et on contracté leur handicap a l'âge de 11 ans. A la lumière des résultats qui sont ressortis dans le cadre de notre recherche nous pouvons déduire que plus l'adolescent devient handicapé tôt, plus il aura tendance à souffrir d'un plus haut degré de dépression. Tableau 16 : répartition des sujets selon le degré de dépression et le type de prise en charge Uk unisom Diclofenac order online Ordering cheap viagra professional online Usa tricor Actoplus met buy without prescription Buying bupropion no prescription Ordering requip Order levaquin no prescription Topamax purchase Protonix prescription cost Tetracycline purchasing no prescription
La prise en charge des différents sujets ayant pris part a notre étude n'est pas la même; certains d'entre eux vivent dans un centre résidentiel (MEFIBOCHET) et d'autres fréquentent le centre St Vincent. Le tableau plus haut nous aide à comprendre comment le degré de dépression des adolescents handicapés varie-t-il selon le type de prise en charge. En effet, 75% des sujets vivent au sein de leur famille. Ces adolescent fréquentent le centre St Vincent mais n'y restent pas. Ils sont des externes; ils viennent seulement pour l'école, puis ils rentrent chez eux après. Mais les autres 25% des sujets sont dans un
centre résidentiel. Parmi les 75% de sujets vivant au sein de leur famille, 50% sont dans la catégorie des cas limite de dépression, 8.3% souffrent de trouble bénin de l'humeur et 16.6% sont des cas normaux. Et d'un autre coté, parmi les enfants qui sont pris en charge dans le centre MEFIBOCHET, tous lez 25% des sujets la souffrent de dépression. Le rôle de la famille est essentiel dans la prise en charge du handicap physique. Une bonne collaboration, une bonne compréhension des problèmes existants et à venir, une relation de confiance sont les garants de l'aide que pourra apporter la famille à l'adolescent handicapé. Toutes ces considérations nous permettent de croire que plus l'adolescent handicapé est pris en charge au sein de sa famille et jouit de l'affection parentale moins il sera dépressif Nous allons vous présenter trois études de cas et nous tenterons plus bas de faire une discussion des données recueillies afin de faire ressortir leur sens et les nouvelles fenêtres de recherches sur lesquelles elles s'ouvrent 6.1- 3 études de cas |
|