1.5.2.1. Etude de Faget MARIE
En 2009, FAGET Marie de l'Université de
Panthéon-ASSAS PARIS II, a mené une étude sur
« les réseaux sociaux en ligne et la vie
privée ». La vie privée sur les réseaux sociaux
tels que Facebook, dit l'auteur, n'est donc pas exempte de toute protection
juridique puisque les dispositions de la loi Informatique et Libertés,
du droit de la personnalité et de la loi de 1881 sur la liberté
de la presse lui sont applicables.
L'engouement pour les sites de réseaux sociaux et
la diffusion devenue courante des données les plus intimes mettent
toutefois en exergue deux problèmes essentiels.
D'une part, la révélation excessive
d'informations très intimes sur Facebook fait courir le risque aux
internautes d'être gênés tout au long de leur vie par la
republication ultérieure de ces éléments. Un travail de
sensibilisation doit être opéré par les réseaux
sociaux et au niveau national pour que les membres de ces sites apprennent
à dévoiler les informations les concernant, en connaissance de
cause et avec vigilance. Le site Facebook devrait prendre exemple sur la
politique de confidentialité du site Google, qui tente d'expliquer de
manière simple et claire comment et pour quelles finalités les
données qu'il collecte.
D'autre part, la dimension universelle inhérente
à Internet montre la faiblesse du droit positif national pour
protéger les données à caractère personnel. A ce
titre, il serait nécessaire de promouvoir l'adoption d'une convention
internationale réglant les principes essentiels tels que la loi
applicable, la conservation des données, le consentement de la
personne.
Enfin une protection effective de la vie privée
nécessite une action combinée des gouvernements et des acteurs
privés car la régulation étatique doit s'enrichir des
pratiques d'autorégulation. Toutes ces solutions peuvent être
résumées par le principe proposé par M. Thoumyre de la
« covigilance » c'est-à-dire qu'il conviendrait de « ne
pas attendre que des lois régulent des phénomènes
apparaissant mais que tous les individus sur Internet s'organisent afin de
prévenir l'apparition des dangers numériques. Il faut donc
éduquer les enfants aux menaces, sensibiliser les citoyens et
élaborer des outils d'alerte et de protection performants
».
Cette étude menée par Faget MARIE
présente un lien de convergence avec le notre dans le sens que l'auteur
parle des réseaux sociaux et dans notre étude nous faisons aussi
appel aux réseaux qui sont considérés comme une partie des
usages de web 2.0.
La différence se présente du faite que Faget
MARIE, dans son étude se limite par les réseaux sociaux seulement
et pourtant nous dans le cadre de notre étude nous prenons les
réseaux sociaux comme un ensemble des sites communautaires
présentant quelques nombres d'usages de web 2.0.
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