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Analyse du plan communal de developpement et ses impacts sur la riziculture( Télécharger le fichier original )par Aulu Jean Hilaire MANJAKA Université de TOAMASINA - Maitrise 2012 |
a-1)-Calculs des taux de rentabilité et de rendement de l'investissement éducatif.1(*)§ La méthode du taux de rendement : - taux de rendement privé : il mesure la relation entre les coûts et avantages de l'éducation pour un individu. Il est l'un des facteurs qui déterminent la demande individuelle d'éducation ; - taux de rendement social : il mesure la relation entre tous les coûts sociaux qui doivent être supportés par la société dans son ensemble, et les avantages qui doivent lui revenir. Les taux de rendement sociaux ou privés sont tous deux des outils importants pour évaluer l'investissement. § La méthode de la valeur actuelle : La valeur actuelle de la rémunération prévisible au cours d'une année ultérieure quelconque peut se définir ainsi : V Ot = Et / (1+i) t'
Où : V Ot = Valeur actuelle de la rémunération au cours de l'année t ; Et = rémunération pendant l'année t ; i = taux d'intérêt, coût d'opportunité du capital des parents. La rémunération est actualisée au moyen du taux d'intérêt i. La valeur actualisée du flux total des rémunérations jusqu'à l'année n atteint, par conséquent : V= ? n t-1 Et / (1+i) t'
Il s'agit du volet bénéfices du calcul « coûts-bénéfices » a-2)- Analyse « coûts-bénéfices ».Elle peut également servir à évaluer le « capital humain » généré par le processus éducatif. Le « capital humain » tire sa valeur du flux de revenus qu'il générera à l'avenir, et que l'on capitalise en l'actualisant. La formule d'actualisation des gains générés par la formation d'une personne à partir de l'école primaire et jusqu'au niveau maximum atteint est donnée dans l'équation suivante : MPV=? n t=1 Et / (1+i) t'
Où : Et représente la somme supplémentaire gagnée chaque année par rapport à la personne qui n'a bénéficié d'aucune formation scolaire. On a remarqué que les diplômés des « meilleures » écoles gagnent beaucoup plus que ceux des établissements « inférieurs », et « un agriculteur éduqué et formé sera plus à même d'adapter de nouveaux modes de culture, mais il pourra être limité par des agriculteurs moins éduqués ».1(*) * 1 Roland MODONGY, Cours d'Economie des Ressources Humaines, 4ème Année 2007-2008 à l'Université de Toamasina. * 1 Roland MODONGY, Cours d'Economie des Ressources Humaines, 4ème Année 2007-2008 à l'Université de Toamasina. |
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