Conséquences du mauvais lotissement dans le quartier katoyi en ville de Goma( Télécharger le fichier original )par Fabrice Prince LUSUNGU WITANDAY Université libre des pays des grands lacs - Licence en développement environnement 2011 |
V.3. Conséquences du mauvais lotissement sur l'environnementLes cultures de différentes sociétés au Congo causent problème. Certaines populations qui proviennent des différents villages, pour eux le fait d'être d'un même territoire fait de cette population un ensemble indissociable car ayant des trais socio-culturelscommuns. C'est ainsi que les conséquences du mauvais lotissement sur l'environnement se présente à travers les points suivants. V.3.1. manque d'espaces pour les installations sanitaires et hygiéniquesLes résultats obtenus dans notre étude présente, en ce qui concerne la taille du ménage, 148 personnes soit 38,7% vivent à 4 personnes dans le ménage, 102 personnes soit 27,1% vivent à 3 personnes dans le ménage et 88 personnes soit 23,4% vivent à plus de 6 personnes dans le ménage sur un total de 377 personnes enquêtées. Ici nous voyons que ces résultats ci haut représentent le standard de l'étude de la taille de la population qui varie entre 5 et 7 personnes par ménage dans le calcul de la taille de ménage tel que dit dans le plan d'action Humanitaire 2012 de la République Démocratique du Congo86(*). Et ces données donnent une image sur l'évolution de la population du quartier Katoyi. Pour la certification de l'acquisition de la parcelle, 285 personnes soit 75,7% ont affirmées être propriétaire de la parcelle où elles ont été enquêtées et 92 personnes soit 24,3% ont affirmées être des locataires dans le 100% des personnes enquêtées. A ce sujet, notons que les résultats obtenus ressemblent fortement à ceux du rapport annuel du quartier Katoyi 2011 et aussi du rapport des activités de descente sur terrain effectuées par les étudiants de l'ULPGL-Goma 2011. Pour ce qui est de la possession des installations sanitaires et hygiéniques dans les parcelles, nous avons constaté 128 répondants soit 45% ont affirmées avoir de les installations hygiéniques dans leur parcelles et 157 personnes soit 55% ont quant à elles affirmées que leurs parcelles ne possèdent pas d'installations sanitaires parmi les 285 personnes questionnées. Ces informations recueillies nous montrent que dans le quartier Katoyi, beaucoup de ménages n'ont pas d'installations sanitaires et comme selon le rapport WHO-EURO ; a montré qu'un logement dans un milieu à lotissement non convenable pouvait avoir des effets direct et indirect sur la santé physique et mentale de ses occupants, malgré que le bien être mental est plus difficile à conceptualiser par rapport au bien-être physique et fait appel à des notions complexes ou s'entremêlent les dimensions sociales, culturelles et individuelles. Ces résultats montrent ouvertement que le fait de manque d'installations sanitaires et hygiéniques à des répercutions sur la santé de la population87(*). Dans ce même angle d'idée, 86 personnes, soit 30%, ont affirmé avoir des installations sanitaires et hygiéniques dans leurs parcelles (latrine, douche, poubelle et robinier), et 7personnes soit 16,9% ont affirmé avoir une douche, une latrine et une poubelle, et 137 autres personnes soit 48% ont dit aussi qu'elles possèdent seulement la latrine. Toutes ces données reviennent toujours à consolider l'affirmation selon laquelle : « une bonne condition d'hygiène fait appel à une bonne santé »88(*). En enrichissant toujours ces résultats sur les conditions hygiéniques et sanitaires dans les parcelles du quartier Katoyi,sur 36 personnes questionnées, 12,7% des personnes ont des installations sanitaires en bonne état dans leurs parcelles, 21,7% des personnes, soit 62 répondants ont des installations sanitaires en moyen état et 65,6% personnes soit 187 ont des installations sanitaires en état très critique dans le quartier Katoyi. Ici ces résultats nous donnent la vraie photo du quartier et ces informations restent conformes à celles des différents rapports des descentes sur terrain ULPGL-Goma 2011. De notre côté, les résultats obtenu ont montré que dans les 285 ménages questionnés, 110 ménages soit 38,7% ont affirmé que leurs parcelles étaient trop petites et 118 ménages, soit 41,3%, ont quant à eux affirmé que leurs parcelles avaient beaucoup de maisons et 57 ménages, soit 20%, ont dit qu'ils n'avaient pas assez de moyens dans le quartier Katoyi. Nous référant à ce qu'a dit CICIBA, ces résultats confirment ses allégations sur l'exode rural et l'agglomération car ici nous voyons que c'est à force d'être très concentré dans un endroit, nous pousse à faire des morcellements et ceci a des influences négatives sur le bien-être de la population de ce milieu à environnement menacé89(*). * 86Humanitarian Action Plan -DRC-, OCHA. 2012 * 87WHO-EURO, 2004 * 88 Idem * 89CICIBA, Facteurs culturels et projets de développement rural en Afrique central. Éd Le Harmattan, Paris, 1989,182p. |
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