2.3 Cas des pays anglophones (exemple le Ghana)
a) - Présentation des pays anglophone d'Afrique
Les pays anglophones sont les anciennes colonies britanniques en
Afrique.
Nous comptions 19 pays en Afrique à savoir Afrique du
Sud, Botswana, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Libéria, Malawi,
Maurice, Namibie, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Seychelles,
Sierra Leone, Soudan, Swaziland, Zambie, Zanzibar et Zimbabwe.
Le Ghana fait l'objet de notre étude sur le
développement des Technologies nouvelles à savoir les TIC. Le
Ghana constitue une enclave anglophone de 238.000 km2 dans un
ensemble de pays francophones, avec au nord le Burkina Faso, à l'ouest
la Cote d'Ivoire. Il compte 24 millions d'habitants sur une superficie de
238.537 km2, sa capitale est Accra.
Graphique 4 : Situation géographique du
Ghana en Afrique
b) - Historique et développement des TIC au
Ghana
Le Ghana est rentré dans le système des
Nouvelles Technologie de l'Information et de la Communication avec la
création de Ghana Telecom en 1995 pour substituer la division des
télécommunications de Ghana Posts and
Télécommunications Corporation.
Quelque temps après le secteur est
libéralisé. Cela s'intègre dans la politique du
gouvernement car le Ghana avait besoin de promouvoir le secteur des TIC. Ainsi
une deuxième licence pour l'exploitation nationale a vu le jour
.L'opérateur indépendant (Westel) en est le
bénéficiaire.
Ghana télécom a été
privatisé en 1996, un consortium dirigé par la Malaisie (Telecom
Malaysia) ayant pris une participation de 30% dans l'entreprise. Les licences
délivrées autorisent les deux sociétés à
fournir des services nationaux et internationaux de
télécommunications à l'intérieur du
20
Ghana: téléphonie classique lignes
louées, taxiphones, télégraphe et télex,
données, mobilophonie et communications à valeur
ajoutée.
La plupart des Ministères et administrations sont
informatisées compte tenu de la politique interne de communication
établit par les pouvoirs en place afin de tirer profit des Nouvelles
Technologies de l'Information et de la Communication. Ainsi, nous pouvons
constater une forte utilisation des TIC dans les entreprises et organisations
ghanéennes, relativement élevées par rapport à
l'ensemble de l'Afrique. Mais la pénétration des internautes
reste faible. Elle est inférieure à 10% de la population, compte
tenu du mauvais état du réseau national fixe et le coût
élevé de la connectivité.
En plus, la croissance du secteur des TIC reste encore
fortement entravée par le manque de compétences et d'absence de
développement des infrastructures. Le développement du secteur
local des TIC dépendra dans une grande mesure des efforts
déployés par les secteurs public et privé pour
répondre aux carences vitales de compétence en matière de
TIC.
Cependant, les développements ont désormais
accéléré l'introduction de la 3G sans fil et des
technologies mobiles à large bande et sans fil tels que HSPA, WiMAX et
iBurst, et l'arrivée de trois nouvelles liaisons à fibres
optiques internationales entre 2010 et 2012,
Cette politique d'innovation occasionnée par le
ministre des TIC a permis de réduire les tarifications très
élevés des coûts de la connexion internet. Mais
l'accès à internet reste encore très difficile aux
entreprises et aux particuliers.
De plus, outre le programme de développement
accélère (ADP 2000) pour le secteur des
télécommunications, le pays pourrait tirer profit d'une politique
intégrée des TIC.
Kofi Annan Centre d'excellence est une
initiative conjointe Ghana / Inde. Le projet a été
commandé avec la responsabilité de produire les capacités
humaines nécessaires pour l'industrie émergente des TIC au Ghana.
Le Centre multimédias a aussi pour but de servir les nouvelles
entreprises privées de l'industrie. Son transfert au centre de
technologie d'affaire est prévu dans la zone libre de Tema
Par exemple, le programme Ghana Vision 2020 reconnait la
nécessité de déploiement des TIC pour le
développement socio-économique, mais l'adoption d'une approche du
développement intégré basé sur les TIC pourrait
beaucoup aider le pays à relever les défis
socio-économiques auxquels il est confronté. Ce qui serait une
étape vers la création d'une économie de l'information et
de la connaissance.
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