Conclusion:
De nos jours, la science et la technologie se
développent rapidement. L'internet est une application des technologies
nouvelles. Il est un outil de communication externe, un outil de communication
interne, un outil de marketing.
Ces outils de communication permettent la création de
liens et favorisent la communication instantanée quel que soit l'heure
ou le lieu. Internet favorise aussi la communication simultanée entre
plusieurs internautes et devient un outil puissant pour le marketing.
Cependant, comment est-il perçu par les pays africains
? Est-il en mesure de se substituer aux autres supports de communication dits
conventionnels ?
Quel est son développement et son application au sein des
pays africains ?
Ainsi, dans le second chapitre, nous montrerons les impacts de
ces Technologies de l'Information et de la Communication(TIC) sur le
développement des pays africains.
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Chapitre 2 : Impact des Technologies de l'Information
et de la Communication sur le développement des pays africains
INTRODUCTION
Les (TIC) Technologies de l'Information et de la Communication
sont considérées aujourd'hui comme un facteur incontournable pour
accélérer le développement. Dans toutes les instances
internationales, dans tous les discours de chefs d'Etats ou de responsables
politiques, dans la plupart des journaux et des médias est
proclamée la nécessité pour les pays africains de se
connecter aux grands réseaux mondialisés.
Mais si les discours et les écrits à
caractère prescriptif convergent vers cette décision, on
connaît mal la réalité des processus d'insertion de ces
outils et leurs impacts en particulier sur les reconfigurations du pouvoir et
des territoires. En effet, le développement de ces technologies pose un
défi dans la mesure où elles diffèrent profondément
des réseaux matériels de communication sur lesquels s'est
fondé le développement industriel des pays africains. Elles
modifient profondément les règles de fonctionnement des
sociétés et des territoires. La téléphonie mobile
ou satellitaire et internet comportent le risque d'un contournement du
territoire
de l'Etat: Par le haut, en raison de la
dématérialisation des ces systèmes et par le bas, si ces
outils prolifèrent dans les réseaux de l'immense secteur dit
"informel" qui fonctionne à l'échelle internationale. Aux
facteurs proprement techniques qui peuvent jouer sur la remise en cause du
rôle de l'Etat, s'ajoute le facteur économique et politique
global.
Pour argumenter cette hypothèse, on s'appuiera sur des
exemples de pays d'Afrique francophone (la Côte d'Ivoire), anglophone (le
Ghana), lusophone (la Guinée Bissau) et Magrébin (le Maroc) qui
promeuvent le développement de ces nouveaux outils de nouvelles
Technologies de l'Information de la Communication.
1. Le contexte :
Depuis quelques années en effet, les Technologies de
l'Information et de la Communication connaissent un essor remarquable.
L'actualité du sujet s'impose à tous, le marché du
numérique affiche une forme olympique et tous les utilisateurs des TIC
sont confiants en l'avenir au regard de la cadence du renouvellement des
modèles grand public. De plus, ces nouvelles technologies se
développent dans tous les domaines de la vie et ne peinent pas à
séduire les foules, les particuliers comme les entreprises. Dans le
contexte qui nous concerne, à savoir les TIC dans leur
développement et application, ne font pas toujours bon ménage car
les acteurs qui sont censés prendre les décisions pouvant
conduire à l'adhésion à ce type de technologies dans les
pays africains sont eux même incapables d'écrire un SMS. Il faut
accepter que l'entrée dans un monde structuré, régi,
fonctionnel, ne soit pas une idée partagée par ceux-ci. Il leur
faudrait renoncer au système de corruption dans lequel ils sont plus que
ravis de s'embourber. La lutte contre la pauvreté demeurant la
préoccupation principale des dirigeants
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des Etats africains, cet objectif prime sur l'expansion des
TIC. Néanmoins, pour peu que l'on se donne la force de croire en une
orientation de développement par les TIC, nous osons croire que ces
technologies innovantes peuvent être la source de nouveaux emplois et
favoriser la croissance économique. Prenons l'hypothèse que l'on
essaie de combler la distance entre l'Europe et l'Afrique, c'est un vaste
chantier que l'on se doit de bâtir, mais de manière consentie et
mûrement réfléchie. Les TIC sont actuellement d'une part
des créateurs d'emploi beaucoup plus que les autres activités
économiques et d'autre part des facteurs de développement humain.
La construction de sociétés du savoir constitue à notre
avis, une vision des sociétés centrée sur les personnes et
privilégiant le développement, où l'accès à
l'information et à la communication permet à tous les gens de se
développer et d'atteindre leur potentiel, voire les Objectifs de
Développement du Millénaire.
Les TIC pour l'emploi sont l'un des facteurs clés qui
pourront par exemple permettre à l'Organisation Internationale du
Travail (OIT) et à ses partenaires d'obtenir des emplois décents
et productifs dans le respect de la liberté, de l'équité,
de la sécurité et de la dignité humaines. Ainsi, favoriser
le travail via internet peut permettre aux citoyens, en particulier dans les
pays en développement, les PMA2 et les petits pays de vivre
dans leur environnement et de travailler partout où besoin se fait
sentir, ce qui concourt à accroître les possibilités
d'emploi au profit des femmes et des personnes vulnérables. Pour ainsi
dire, on peut se poser la question de savoir si « les Technologies de
l'Information et de la Communication (TIC) seraient à l'origine de
nouveaux métiers? » Les TIC sont devenus un instrument
indispensable dans la lutte contre la pauvreté dans le monde.
D'après une déclaration du PNUD, « les pays qui
réussissent à tirer le meilleur parti des TIC peuvent
espérer enregistrer une croissance économique fortement accrue,
une protection sociale considérablement améliorée et des
formes de gouvernement plus démocratiques ».
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