Chapitre troisième : ETUDE SUR L'APPORT DU PRAPE
POUR UNE BONNE SECURITE ALIMENTAIRE
Introduction
La sécurité alimentaire tient une place non
moins négligeable dans la vie de l'homme, et par conséquent, dans
tout projet de société. Car, comme le dira une maxime
populaire : "ventre affamé n'a point d'oreille" ; ou encore
"il vaut mieux aller au boulanger qu'au médecin". En claire, la ration
alimentaire d'un individu est un indicateur direct de son bien être, et
elle peut expliquer de façon indirecte ses aptitudes et ses
capacités au travail.
En effet, les besoins alimentaires vont croissants. Et
lorsqu'ils vont grandissant, il est impératif que la production se doit
d'évoluer à un rythme au moins égal. Au cas contraire, des
risques de survenance d'une crise alimentaire se font plus grands. L'offre de
produits alimentaires émanant du secteur agricole a ainsi un rôle
pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire.
S'étant rendu compte de cette réalité, le PRAPE va
multiplier de stratégies pour répondre à ce besoin
primordiale de l'équatorien de Bumba. Nous avions eu le temps de le
montrer à travers les chapitres précédents.
Ainsi, au long de ce présent chapitre, nous allons
nous concentrer à exposer, mieux, nous allons tester, à notre
niveau, la contribution du PRAPE dans la vie socio-économique,
spécifiquement, dans la recherche de l'équilibre alimentaire des
habitants du territoire de Bumba.
Sur ce, nous allons partir de la production agricole sous la
conduite de PRAPE. A ce niveau, parler de la population agricole de Bumba
encadrée par PRAPE et de l'évolution de la production
vivrière sous l'emprise du même projet, sera là notre
préoccupation profonde. Outre ce point, nous allons aussi parler de
l'influence de PRAPE sur les ménages agricoles et tester en se basant du
critérium que doit avoir tout projet qui se veut pour objet la lutte
contre l'insécurité alimentaire.
Section 1 : PRAPE et la production agricole
Nous l'avions dit et nous ne le dirons jamais assez, PRAPE a,
à travers son programme quinquennal, lutter pour la promotion de la
sécurité alimentaire dans le territoire de Bumba en
réduisant le niveau de la pauvreté. Ses efforts ont
été couronnés par une grande production agricole.
Ainsi, partant de ce point, nous allons montrer comment a
évolué cette production. Autrement dit, parler de
l'étendue de terre cultivée et de rendement qui s'en est sorti
sera là notre préoccupation. Toute fois, nous nous donnons pour
point de départ une petite comparaison ou parallélisme entre la
population totale et la population agricole.
1.1 La
population totale et la population agricole
La population agricole du territoire de Bumba est très
minime par rapport à la population totale. Cette inégalité
est due par le fait que la majorité de ce peuple se donne plus aux
activités commerciales qu'agricole. Cette attitude peut bien s'expliquer
par ces faits : le peuple budja, comme d'ailleurs la plus part de
population congolaise, aime la facilité. Travailler la terre est vu par
d'aucun comme chemin détourné. Beaucoup ont été
appelé par PRAPE, cependant peu seulement ont répondu.
D'où l'inégalité telle que la graphique ci-dessous va nous
le montrer.
Source : SNSA
Par rapport au graphique, l'on se rend compte que le nombre de
la population agricole va décroissante. Cela se justifie par le fait
qu'après la guerre, la population n'avait plus assez de ressources.
Ainsi avec l'avènement du PRAPE et grâce à sa
stratégie, la population a su s'auto prendre en charge. Sur ce, un grand
nombre d'entre eux, a préféré abandonner l'agriculture
pour le commerce.
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