I.5. Conclusion
Il était question dans ce chapitre, de parcourir
l'histoire de la théorie de la connaissance, afin de dégager les
différentes conceptions qui ont abordé la question de l'espace.
A vrai dire, nous nous sommes rendu compte que, deux tendances ont
dominé l'histoire de la théorie de l'espace du point de vue
physico-cosmologique. D'une part, il y a eu la conception de l'espace absolu
qui a commencé déjà avec les grecs anciens (les atomistes)
qui attestaient l'immensité de l'espace, son ultime illimité et
son incommensurabilité. Une telle conception était
récupérée par Newton dans le temps moderne. Tous
projetaient la problématique de l'espace absolu à la nature
divine. Car, Dieu, est infini, illimité, indéterminé, et
s'identifie donc à l'espace. C'est ainsi cette idée a
engendré un débat entre les différentes tendances. Les
unes affirmaient l'existence absolue de l'espace et d'autres contredisaient
cela. Kant se plaça comme l'arbitre et impose son opinion de l'espace
comme forme apriorique de l'intuition.
D'autre part, une deuxième tendance, celle des
empiristes s'est opposée avec véhémence aux conceptions
rationalistes et absolutistes de l'espace. Cette tendance affirme que l'espace
est produit par la perception du sujet connaissant lui-même. Pour
éviter le malentendu entre les différentes conceptions de
l'espace, Cassirer distingue les niveaux de chaque représentation par
son espace. C'est ce qui fait son innovation. C'est l'objet du deuxième
chapitre.
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