CHAPITRE 4
IV.3. EFFET DU NIVEAU D'ETUDE
Une enquête menée par l'Institut Scientifique de
Santé Publique vient confirmer le constant posé, en janvier 2010,
par une étude du Tacking Health Inequalities in Belgium (TAHIB). Le
niveau d'éducation est un facteur important de la santé : plus le
niveau d'éducation est élevé, plus le niveau de
santé est bon. Selon le TAHIB, une femme de 25 ans, en bonne
santé, disposant d'un diplôme de l'enseignement supérieur,
peut espérer vivre 18 ans de plus qu'une femme du même âge,
aussi en bonne santé, sans qualification(22).
Plus des 2/4 de nos enquêtés (44,4% ont
déclarées que la maladie hepatique est imputable à
l'alcool, contre 44,1% estimaient pour le cancer.
Notre étude pointe principalement trois différentes
maladies (le cancer, la maladie hépatique, et les troubles du
comportement).
Mais il appert aussi qu'une meilleure instruction engendre une
meilleure position sociale, donc un meilleur salaire et par corollaire plus de
moyens à consacré à la Santé. Un meilleur Salaire
permet aussi d'évaluer dans un meilleur cadre de vie qui est meilleur
pour la Santé.
Mais il y a encore une fois, la consommation qui entre en ligne
de compte. Les personnes instruites auraient tendance à consommer plus
intelligemment et sans se ruer sur les produits toxiques.
Historiquement, lorsque les revenus de la population
augmentaient, le nombre de consommateurs augmentait également. Depuis
30-40 ans, cette distribution s'être inversée, du moins chez les
hommes (5).
Ce qui explique ce fait est que, les contraintes que rencontrent
les gens dans la vie peuvent modifier leur comportement. Nous avons
observé ce fait dans notre étude que 50% des sujets
s'alcoolisaient à cause de l'accompagnement par les consommateurs
veterans, contre 36,4% des sujets consommateurs à cause de la
déception ; 4,5% par la publicité ; et le même pourcentage
due par manque d'argent .Le constant faite chez les consommateurss
occasionnels.
Nos résultats sont loin de ceux de Kan et Call (9)
où 28,4% n'avaient reçu aucune instruction. Pour nous, cette
proportion est 7 ,9% et 24,3% d'entre nos sujets avaient atteint le cycle
primaire. Ce dernier résultat est corroboré par
Gajalaksmi(26) en Inde.
IV.4. AGE DE LA PREMIERE PRISE DE
L'ALCOOL
L'alcool est la première substance psycho active
consommée par les jeunes Français : 29,4% des jeunes de 13-20
ans(filles et garçons confondus) sont des consommateurs réguliers
(enquete IREB 2001)
Les jeunes sont de plus en plus conscients des
conséquences sur la santé avec toute une série de maladies
liées à l'alcoolisme 36,5% et l'augmentation de
décès liés à ces maladies dont les principales sont
le cancer avec 26,2% et la maladie hepatique 26,2%..
Il existe aussi une autre conséquence moins citée
mais toute aussi meurtrière puisque elle tue plus de 5000
Français par an, c'est celle de l'accident vasculaire
cérébrale chronique. Mais avant de tuer, elle fait vivre dans
l'inconfort cardiorespiratoire un nombre encore bien plus nombreux de malades
dans ce qu'il faut bien appeler une véritable descente aux enfers
(10).
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