4. Intérêt de l'étude
La politique d'électrification rurale avait longtemps
gérée dans un contexte de politique de deconcentration. Avec la
mise en place de la décentralisation, l'Etat devenant simplement le
gendarme des activités au sein des CTDs tout en respectant la politique
nationale des investissement, contraint les collectivités à
s'impliquer de maniére participatif au développement de leur
cité. A ce effet l'élaboration des projets de
développement communaux dans le secteur de la production
décentralisée de l'électricité et le raccordement
des populations au réseau local ou national devient la premiére
preoccupation de développement des CTDs. Ainsi notre étude
ressort plusieurs intérêts :
a) Intérêt scientifique
Le développement de nouvelles technologies favorable
à l'augmentation du taux de croissance d'électrification rurale,
constitue un apport favorable à la reduction du côut des
infrastructures d'électrification. Avec la production de
l'énergie électrique à base des panneaux
photovoltaîques ou la valorisation des courts d'eaux conduisant à
la construction des mini barrages hydroélectriques, ou bien
l'exploitation des dechets menagers pour produire l'énergie
électrique ou du butane gaz nécessaire à la cuisson des
aliments, les populations ayant constituées un projet communal de
développement
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énergetique ne devraient plus rester orphelins car leur
dévellopement repose en leur main. Sur le plan national conduisant
à une intégration sous-régionale, la mise en place d'une
politique visant à interconnecter les trois grands réseaux
natioanux du Cameroun et leur transformation en réseau intelligent afin
de maîtriser la demande en énergie électrique, reduire les
pertes lors du transport d'électricité et la normalisation des
équipements installées, conduisant à une planification
satisfaisante et une interconnection avec les pays de la sous-région
pour une meilleur ouverture du marché de l'électricité
représente les grands enjeux de ce travail.
b) Intérêt social
Avec des grands projets de développements en vue ou
bien en cours de réalisation et des politiques incitative encourageant
les groupements de développement locaux, et l'instauration des outils de
lutte contre la corruption, le citoyen vivant en zone rurale ne semble par
ressentir les retombés du développement dans les secteurs des
infrastructures, la santé , l'éducation...etc. Conscient que tout
développement véritable n'est possible que si une planification
énergetique locale est bien élaborée pour une fourniture
en énergie électrique suffisante, la formation des cadres
communaux spécialisés en énergie électrique, la
création d'un service au sein des communes en charge des
problémes de production-transport-distribution d'énergie
électrique, le partage d'expérience entre commune dans le domaine
de développement, la maîtrise des problémes liés
à l'éfficacité énergetique au sein de la commune,
les voies de communications entres différentes localités à
l'intérieur du pays existent ou bien entre les Etats de la CEMAC. La
mise en vigueur d'une stratégie de gestion de la politique
énergetique des collectivités territoriale dite
décentralisée présage des lendemains meilleurs. Mais cette
force d'agir des communes sur les richesses disponibles au sein de leur
territoire avec l'accord du pouvoir centrale constitue un atout de
développement réel de ces dernières surtout pour celle qui
maîtrise le montage des projets de développement et comment
disposer des recettes fiscales nécessaires aux financement des projets
communaux.
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