6. Dépression
et VIH/SIDA
La prévalence des troubles mentaux chez les personnes
infectées par le VIH est considérablement plus
élevée que dans la population en général. En outre,
le VIH tend à être essentiellement présent dans les
populations hautement vulnérables, marginalisées et
stigmatisées ; en particulier, on trouve chez les professionnels du
sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les toxicomanes et
les prisonniers des niveaux de troubles mentaux plus élevés que
dans la population en général. Une plus grande détresse
psychologique est fréquente chez les personnes infectées par le
VIH (MARIE- JOSE B., 2006).
Des études menées à la fois dans les
pays à faible revenu et dans les pays à revenu
élevé ont permis de constater des taux de dépression plus
élevés chez les personnes séropositives pour le VIH par
comparaison aux groupes de contrôle séronégatifs. Le niveau
de détresse semble souvent lié à la gravité des
symptômes de l'infection à VIH. L'expérience des
symptômes dépressifs et la capacité à se soigner
peuvent varier en fonction des attitudes face aux difficultés et de la
capacité acquise à réagir. L'entourage familial et le
soutien du partenaire peuvent aussi avoir une incidence sur les
conséquences dans le domaine de la santé mentale (OMS, 2008)
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