2.1.7. Activités des enquêtées
La profession joue un rôle important dans notre travail
car certaines fonctions exposent les filles aux grossesses non
désirées. Les sans emploi sont aussi
exposés à des risques de grossesse car elles sont à la
recherche de la vie en se livrant à la prostitution.
Tableau 11 : Répartition des
enquêtées selon leurs activités
Activités
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Effectif
|
%
|
Etudiantes
|
7
|
9
|
Commerce
|
19
|
24.6
|
Domestique
|
14
|
18.1
|
Prostituées
|
11
|
14.2
|
Sans activité
|
26
|
34.1
|
Total
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77
|
100
|
Source : Résultats de notre enquête, janvier 2011
Les résultats de l'enquête montrent que les sans
activités rémunératrices représentent la
majorité des filles-mères, soit 34.1% des enquêtées.
Ceci souligne que plus on n'a pas d'activités
rémunératrice, plus on a plus de risques d'être enceinte
sans toutefois en avoir envie. Lorsque l'on n'a pas de quoi faire qui peut
procurer de l'argent, on est obligé de chercher comment satisfaire ses
besoins, d'où les filles font recours à la prostitution à
la recherche des moyens de survie.
Un autre cas soulevé est celui des filles qui
pratiquent des petits commerces soit 24.6% des filles qui font ce commerce
à cause de la pauvreté et parfois ce commerce est une couverture
de la prostitution. Pour 18.1% des cas enquêtés sont des filles
qui travaillent à domestique. Ces dernières courent des risques
d'être obligée de coucher avec leurs chefs ou autres personnes
bien placées en espérant améliorer leur situation. Pour
les filles étudiantes, elles se livrent dans la prostitution à
cause de la vie qu'elles rencontrent à l'école, ou parce qu'elles
ont besoin d'une vie meilleure à leur situation actuelle comme l'envie
de bons habits, des bijoux, de l'argent, ...
On a remarqué la prostitution clandestine dans les
quartiers de Nyamirambo. Certaines prostituées font semblant d'exercer
certaines activités comme travaille dans des salons de coiffure, dans
des bars et reçoivent les hommes dans les chambres, moyennant
l'argent.
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