Introduction
Générale :
La mondialisation des échanges, le rythme
accéléré des innovations, la fragmentation et la
diversification croissante des marchés, la complexité des
variables politique et sociale ainsi que la montée des valeurs
écologiques représentent autant d'aspirations, de menaces que
d'opportunités pour les entreprises.
Ainsi, dans notre société moderne, les
entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus
concurrentiel, changeant et complexe.
Vu l'insatisfaction des clients et les
salariés des solutions standards, une demande a été
plutôt faite pour des solutions plus adaptables à leurs besoins
spécifiques. Alors, à partir de cet instant, ceux-ci deviennent
plus exigeants et demandent des qualités de produits plus
élevées et des services plus personnalisés. Toutes ces
mutations environnementales ne font en fait qu'augmenter l'incertitude, et par
conséquent, retarder une réponse appropriée et rapide de
l'entreprise moderne.
Par ailleurs, sur le marché de l'emploi
où règne une concurrence exacerbée, l'exigence
première est non seulement de recruter des ressources humaines de
qualité, présentant un haut niveau de qualification, mais
également de les fidéliser, c'est-à-dire de réduire
les comportements d'absentéisme et de démission, et d'inciter les
individus à agir conformément aux intérêts de
l'organisation. En effet, l'évolution de la société et ses
aspirations professionnelles, les Nouvelles Technologies d'Information et de la
Communication (NTIC) révèlent comme un moyen avantageux, car
elles donnent l'occasion aux organisations de trouver une adéquation
entre leurs objectifs propres et ceux divergents des salariés.
Cependant, en ce
21ème siècle avec l'avènement des
Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), il est
reconnu que l'obsolescence des compétences est plus vite atteinte par
rapport aux siècles précédents, notamment les
19ème et 20ème siècles
où les compétences avaient déjà existées
pendant des décennies. Désormais le maintien à niveau des
compétences des salariés ne dépend plus seulement de
l'entreprise qui les enverra en formation mais, du salarié lui
même qui doit désirer rester dans la course et prendre en main sa
propre employabilité.
Dans un environnement très concurrentiel et
compétitif, une plus grande attention devrait être accordée
aux nouvelles technologies de l'information de la communication (NTIC) à
la gestion et au perfectionnement dans les entreprises.
L'avènement des NTIC prend une importance
grandissante de nos jours, cela est dû à la
nécessité d'une adaptation permanente de plus en plus rapide et
réactive de l'entreprise moderne et des hommes aux environnements
techniques, économiques, politiques et sociaux afin d'atteindre les
objectifs de performance, d'où une
compétitivité.
La véritable richesse d'une organisation est
non seulement sa Ressource Humaine, mais aussi l'intégration des NTIC.
Comme le dit un proverbe arabe, « la différence entre
un désert et un jardin, ce n'est pas l'eau, mais
l'homme ». Aussi, ce qui distingue une entreprise performante
d'une entreprise non performante, ce sont avant tout les hommes, leur
enthousiasme, leurs compétences et leur créativité. Les enjeux et les défis des NTIC sont multiples et
élevés et surtout connus. La valeur et l'importance des NTIC dans
une entreprise, et dont l'objectif est l'amélioration de la croissance,
et de la pérennité ne sont plus à démontrer. Mais,
plutôt la «guerre des talents » est bel et bien
ouverte.
Fort de ce constat, suscite notre
problématique suivante : dans quelle mesure les NTIC
utilisées par BGFIBank Congo permettraient-elles à sa
compétitivité face à la concurrence?
Afin de mieux répondre à notre
problématique, nous avons articulé notre travail en trois
chapitres : un premier qui consiste tout d'abord, de présenter les
fondements théoriques de la relation entre NTIC et
compétitivité de l'entreprise, et ensuite, un second qui permet
de faire la présentation de l'organisme d'accueil : BGFIBank
Congo et enfin, un troisième chapitre permettant de faire valoir
l'impact des Nouvelles TIC utilisées par BGFIBank Congo sur sa
compétitivité.
Chapitre 1 :
Fondements théoriques de la relation entre NTIC
et compétitivité de l'entreprise
INTRODUCTION
Le XXI ième siècle s'ouvre sur des
mutations dont il est difficile de mesurer d'ores et déjà
l'ampleur pour les entreprises et les salariés. Ainsi, les Nouvelles
technologies d'information et de la communication constituent un facteur
d'accélération des échanges commerciaux. Les
marchés se mondialisent en même temps qu'ils se segmentent pour
fidéliser des clients de plus en plus mobiles. Ce qui permet à
l'entreprise de pouvoir procéder à des adaptations de plus en
plus rapide de sa structure pour être compétitive. Le recours
intensif au travail en équipe, la restructuration des niveaux
hiérarchiques, ainsi qu'une plus grande polyvalence conduisent au
développement d'organisation apprenante.
En effet, les Nouvelles Technologies de l'Information et
de la Télécommunication (NTIC) sont perçues comme un
nouveau vecteur de plus en plus important de la croissance économique de
l'entreprise, elles ont transformé la planète en un petit village
(l'ère numérique). De même, les NTIC ont changé le
comportement du personnel. L'association de l'informatique et des
télécommunications a permis de véhiculer, vulgariser etc.
l'information dans le monde ; A tel enseigne que de nos jours, celui qui
la détient, a le pouvoir. Les NTIC exigent des compétences
élevées et la maîtrise pour un développement durable
et rapide.
Par ailleurs, le partage de l'information et le
partenariat s'impose au sein de l'organisation. Face à ces exigences
telle que la mondialisation: ouverture du marché, alliance partenariat
etc.), l'entreprise dans sa généralité doit s'adapter et
adapter son organisation avec les outils appropriés. En cela, les
Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication;
abréviation souvent utilisée (NTIC) offrent une meilleure
opportunité pour l'entreprise. L'économie du 3e
millénaire ne peut être en dehors du contexte de la globalisation
des économies et la mondialisation des échanges et
l'accélération de ces NTIC vue que la compétitivité
des entreprises se fait grâce à l'innovation et les techniques
Dans ce chapitre premier, nous présenterons dans
une première section les NTIC et leurs utilités pour
l'entreprise, ensuite l'examen de la compétitivité de
l'entreprise voire définitions et déterminants feront l'objet de
la deuxième, et enfin une mise en relation entre NTIC et
compétitivité sera consacrée à la
dernière section.
Section 1 : les NTIC et leurs utilités pour
l'entreprise
1.1 Définitions des NTIC :
Selon Institut National de Recherche et de
Sécurité de Paris (2008), les Nouvelles
TIC se définissent comme l'ensemble de matériels,
de réseaux et de méthodes qui intègrent essentiellement la
gestion des activités à travers : L'échange des
données informatisées (EDI), LE GROUPWARE, L'INTERNET
L'INTRANET, L'EXTRANET. ».
Une autre définition des Nouvelles Technologies
de l'Information et de la Communication (NTIC) de Charpentier
(2000) sont perçues comme un ensemble de technologies
utilisées pour traiter, modifier et échanger de l'information,
plus spécifiquement des données numérisées.
Selon SIMON.H(1998) et qui paraît la plus
acceptée, est basée sur les caractéristiques des TIC.
Ainsi, pour l'auteur, les technologies d'information et de communication
peuvent être définis comme étant:" L'ensemble des
technologies d'informatiques et de télécommunication, elles sont
les résultats d'une convergence entre technologies. Elles permettent
l'échange des informations ainsi que leurs traitements. Elles offrent
aussi de nouveaux moyens et méthodes de communication".
Quant à Brousseau et Rallet (1997), ils soulignent
à cet égard trois propriétés importantes de ces
technologies. Ainsi les TIC interviennent comme :
ü Un outil de communication qui permet la communication
interindividuelle.
ü Un outil informatique qui joue le rôle d'un
système d'information permettant la collecte, le traitement, le stockage
et le partage d'information entre les employés dans le cadre d'une
relation client/
serveur.
ü Un outil téléinformatique employé
dans la coordination des unités et l'automatisation des
procédures d'échange d'information où l'intervention d'un
système intégré.
Les nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) ont un impact profond sur le potentiel de croissance
économique: elles sont devenues l'une des principales sources de la
compétitivité et de la croissance des revenus.
1.2 : Typologies et utilités des NTIC
Les NTIC présentent plusieurs types qui sont entre
autres :
1.1.1 : Internet :
Internet est un réseau de réseaux,
interconnectant à l'échelle mondiale des systèmes
informatiques selon un jeu de protocoles de communication communs. Internet a
connu un développement fulgurant en standardisant et en simplifiant les
échanges d'informations électroniques ainsi que l'accès
à celles-ci.
Internet pousse à l'accroissement des
capacités des réseaux et de manière plus
générale des moyens de communication dont le coût marginal
tend vers zéro. Il pousse aussi à rendre l'information gratuite
pour les individus et donc à rechercher d'autres modèles
économiques pour en assurer la productivité (et donc sa
rentabilité).
1.1.2 : Intranet :
L'Intranet s'appuie sur le réseau de
l'entreprise en utilisant les protocoles issus du monde Internet. Pour
simplifier, l'Intranet est en partie l'Internet de l'entreprise. Par
conséquent, les Caractéristiques de l'Internet sont transposables
à celui-ci. L'Intranet engendre une forte standardisation, assurant
ainsi la continuité entre l'extérieur et l'intérieur de
l'entreprise.
Avec l'Intranet, on assiste à une certaine
banalisation des fonctions documentaires tandis que s'affirme la disparition
des intermédiaires pour accéder à l'information. Bon
nombre d'informations hier difficilement accessibles ou faiblement tenues
à jour, sont désormais à portée de tous les
utilisateurs connectés au réseau, tandis que les moteurs de
recherche permettent à l'utilisateur de faire lui-même ses
recherches d'informations spécifiques. Une maîtrise des
savoir-faire documentaires sera pourtant toujours plus nécessaire pour
exploiter avec plus de pertinence une masse d'informations croissantes.
En outre, l'accès direct du salarié
à une grande masse d'informations le renvoie à une prise de
responsabilité qui peut se révéler anxiogène. En
effet, l'opérateur encadré par un responsable hiérarchique
avait pour tâche d'exécuter cette tâche à partir des
décisions que le responsable avait élaborées suite
à la prise d'informations. La prise et la recherche d'informations
étant actuellement potentiellement réalisées par
l'opérateur, il ne s'agit donc plus seulement d'exécuter, mais
aussi de décider. Une autre évolution de l'entreprise est
à signaler ; elle concerne l'approvisionnement du contenu informationnel
de l'Intranet. Jusqu'à présent les gestionnaires et responsables
des Intranet sont plutôt des techniciens, des responsables de services
opérationnels qui mettent en accès des informations. Dans ce
cadre, les informations sont rédigées et formulées avec
les termes utilisés par les utilisateurs avec l'idée de
l'objectif d'utilisation de ces informations. En d'autres termes, la
transmission d'information se fait de gens de terrain vers d'autres
également sur un terrain similaire. Avec ce type d'alimentation du site,
l'opérateur considère l'information pertinente et en voit
l'intérêt. Le principe de l'Intranet a pu être de donner un
outil aux exécutants afin d'établir un contact entre ces derniers
et les décideurs en termes de diffusion d'informations entre ces
acteurs ou en termes de portail d'accès aux besoins exprimés par
les exécutants. Depuis quelques temps, certaines entreprises pensent en
termes d'éditeurs ou de rédacteurs en chef, fonctions plus
proches de la communication interne. En confiant l'alimentation de l'Intranet
à des professionnels de l'édition ou de la communication, le
contact risque d'être rompu au niveau de la communication transversale et
donc de la manifestation des besoins des exécutants.
1.2.3: Extranet :
D'une part, l'Extranet met en oeuvre les mêmes
protocoles que l'Internet mais en vue de constituer un réseau
privé pour que l'entreprise puisse échanger et partager, de
manière sécurisée, des informations avec les partenaires
de son choix. L'Extranet peut être apprécié comme un
élargissement de l'Intranet d'une entreprise à ses partenaires.
Et d'autre part, l'Extranet a pour effet de
renforcer beaucoup plus les relations entre les divers partenaires dans la
mesure où il concrétise ces relations, leur donnant une assise
matérielle. En même temps, il contribue à rendre plus
mouvantes les frontières de l'entreprise. Des collaborations diverses se
nouent et vont au-delà des cellules économiques et juridiques que
constitue l'entreprise.
Ø Nuance entre Extranet et Intranet
L'Extranet est un Intranet étendu à des
partenaires sur le plan technologique. Sur le plan du contenu, l'Extranet se
distingue par des objectifs et une diffusion d'informations bien ciblée
(informations comptables, veille technologique, relations commerciales etc.).
L'Extranet est plus étendu que l'Intranet mais présente un
contenu généralement plus restreint.
1 .2.4 Le Data Warehouse ou « entrepôt
de données »
Ce type de technologie est une application
orientée métiers ; regroupant les données issues de
diverses applications de production. C'est plutôt une application
transversale. Les données sont répertoriées selon un
historique : c'est-à-dire que les données sont
conservées dans de divers états d'une banque de données
opérationnelles. Sur la base du Data Warehouse, une démarche
itérative, des requêtes, des outils de Data Mining permettent de
dégager ou d'affiner des règles de comportement utiles à
la stratégie ou de fournir des informations utiles à la prise de
décision. Le "Data Mining" est un processus qui permet de
découvrir dans de grosses bases de données consolidées des
informations jusque là inconnues, mais qui peuvent être utiles, et
d'utiliser ces informations pour soutenir des décisions tactiques et
stratégiques. L'objectif est de construire un modèle dont le
pouvoir de prédiction soit satisfaisant. Le Data Warehouse se distingue
des bases de connaissances classiques par deux aspects : d'une part,
l'organisation des données selon un historique (les bases de
connaissances n'utilisent pas forcément l'historique des connaissances)
et d'autre part, l'absence de système automatique de traitement des
connaissances. En effet, outre les systèmes d'interrogation de la base
de connaissances au travers des requêtes, les bases de connaissances
mettent en général en place un système d'inférence
de nouvelles connaissances que n'intègre pas le Data Warehouse.
Le Data Warehouse est une autre manière de
présenter de l'information à partir d'une production et de
systèmes hétérogènes. Seuls sont concernés
les services souhaitant une information de type décisionnel (Direction,
Direction Marketing etc.).Toutefois, le Data Warehouse se présente
comme un coût supplémentaire dont le retour sur l'investissement
se mesure à travers un accroissement des ventes, une amélioration
de la certitude dans la prise de décision.
Il n'est pas un outil de productivité. Il
participe à la logique de l'entreprise qui cherche à mieux
maîtriser un environnement incertain en exploitant via la machine, des
données et des corrélations entre ces données
inaccessibles au cerveau humain.
1.2.5 : L'EDI :
L'EDI ou Echange de Données
Informatisées (Electronic Data Interchange) est le transfert de
données structurées par des moyens électroniques entre les
ordinateurs de partenaires de cet échange sur la base de « messages
» normalisés, pré-définis par les partenaires. Les
données sont définies par un format, une codification et une
définition précise. Ces données peuvent être
combinées selon une « grammaire » pour donner des «
données composites » ou des « segments » eux-mêmes
constitutifs des « messages ». Ce qui distingue l'EDI d'un envoi de
fichier classique par messagerie porte sur les aspects de structuration et de
normalisation des données. Un exemple d'EDI est le formulaire de
production d'une pièce dans une entreprise et hors de l'entreprise. Ce
formulaire est complété selon un protocole
pré-établi et suit l'élaboration de la pièce, dans
ses différentes phases de conception, et ceci, dans chaque
entreprise.
A cet effet, l'EDI est tout d'abord pour l'entreprise
l'occasion de vérifier sa situation sociale suivant qu'elle jouera un
rôle moteur dans son implantation ou qu'elle y sera contrainte par ses
clients et fournisseurs. L'EDI est aussi l'occasion de développer des
partenariats et donc de renforcer les relations clients/fournisseurs. Un
travail est effectué pour être ensuite réutilisé en
autant de lieux où l'information est utile.
1.2.6 : La GED ou GEIDE (gestion
électronique de documents)
La GED ou GEIDE pour reprendre la définition
donnée par l'APROGED (Association des Professionnels de la GEIDE), est
un ensemble d'outils et de techniques qui permettent de
dématérialiser, classer, gérer et stocker des documents
à partir d'applications informatiques dans le cadre normal des
activités de l'entreprise .
Cette gestion est caractérisée par trois
éléments :
ü la numérisation de documents à l'aide
d'un numériseur (scanner) ;
ü l'utilisation d'un logiciel capable de visualiser et de
manipuler les documents numérisés ;
ü l'archivage de ces fichiers sur des supports optiques
(disques optiques numériques). Initialement, cette gestion de document
portait sur la reprise de documents papiers et de leur mise sous format
électronique. Depuis 1994, il ne s'agit plus seulement de transformer en
fichier informatique des images de documents après numérisation,
mais aussi de gérer un ensemble de documents et d'informations dont une
bonne partie est déjà créée sous forme de fichiers
informatiques. L'acronyme GED (Gestion Electronique de Documents) s'est
transformé en GEIDE (Gestion Electronique d'Informations et de Documents
Existants) afin d'intégrer cette dimension. Cette dimension nous laisse
entrevoir ainsi les différentes catégories de la GEIDE.
· Les différentes catégories de la
GEIDE
Les applications de GEIDE se classent en cinq (5) grandes
familles qui sont les suivantes :
ü La GEIDE Administrative ; elle concerne la Gestion de
Dossiers Electroniques et correspond au classement de documents administratifs
divers et variés souvent sous la forme d'image numérisée.
On trouve parmi ces documents des bons de commandes, des factures fournisseurs,
des correspondances, des fax etc. Elle fait classiquement partie d'une
application globale de gestion et permet à l'utilisateur
d'accéder rapidement aux images des documents dont il a besoin. Bien
souvent et particulièrement dans les secteurs d'activité du
tertiaire, on intègre des outils de communication et de gestion des flux
(workflow) l'ensemble de l'application ; ils permettent d'échanger des
documents via le réseau, de demander un complément d'information
à un collègue, de soumettre à sa réflexion les
documents extraits d'un dossier, de valider un document avec une signature
électronique, etc.
ü La GEIDE Bureautique est illustrée par les
produits de Lotus et Microsoft. Ces produits sont en concordance avec les
plates-formes bureautiques classiques qui se veulent de plus en plus
communicantes dans un concept de « travail en groupe » (groupware).
Les outils de GEIDE Bureautique ont pour visée de permettre de manipuler
des documents dans leur format bureautique d'origine (Word, Excel etc.), de
centraliser leur classement sur un ou plusieurs serveurs, d'échanger ces
documents par messagerie électronique etc. Bien souvent, ils
intègrent aussi des fonctions de distribution et de
télécopie, d'agenda électronique etc.
ü La GEIDE COLD est utilisé en
référence aux applications de COM (Computer Output on Microfilm)
car c'est une technique qui se substitue à celle de la micrographie. Ce
type d'application, appelée "Archivage Electronique" dans les
années 80, est certainement la toute première application de la
GEIDE. Aussi, elle permet de stocker et d'indexer automatiquement l'ensemble
des documents générés par des applications de gestion et
destinés à l'impression. Le principe consiste à
récupérer le fichier d'impression (spool), à le
découper suivant une logique définie par paramétrage et
à en extraire les critères et valeurs nécessaires à
l'indexation. Les documents concernés sont les états comptables,
les factures, les bulletins de salaire, les relevés de compte etc.
ü La GEIDE Documentaire est directement issue de la
recherche documentaire particulièrement utilisée dans le cadre
d'applications du type bibliothèque, documentation scientifique,
éventuellement revue de presse. La GEIDE a apporté à cette
catégorie d'applications, l'accès à l'image du document
physique ou encore l'accès à des photos (application de type
photothèque). Ce type de GEIDE se caractérise principalement par
ses méthodes d'indexation et de recherche qui font le plus souvent appel
à des thésaurus, au full text (indexation et recherche en texte
intégral) avec opérateurs de proximité à une
recherche par concept et parfois à un mode d'interrogation en langage
naturel. A l'inverse des applications traditionnelles de gestion, l'indexation
n'y est pas structurée au sens classique du terme.
ü La GEIDE Technique, aussi appelée dans certains
cas GEIDE Métier, concerne toutes les applications dans lesquelles le
concept de Gestion Electronique de Documents est directement lié
à une profession. Très souvent, cela se caractérise par la
manipulation de documents dont le format est propre à un
métier.
De nombreux projets de GEIDE contribuent à fractionner
la chaîne de travail et à « tayloriser » les
activités. L'activité de numérisation devient par exemple
une activité en soi, séparée des autres phases de
traitement. De plus, c'est un travail qui requiert une certaine
technicité. Par exemple, si les documents d'origine sont de
qualité hétérogène, il faut adapter les
réglages du numériseur afin d'obtenir un document lisible.
1.2.7 : INTÉGRATION
MATÉRIELLE
L'intégration matérielle est une
fonctionnalité qui relève de la centralisation des outils sur
lesquels les opérateurs vont venir travailler à distance. Les
opérateurs ne disposent pas des outils et des données sur leur
poste de travail individuel ; tout est concentré sur des serveurs
informatiques distants que ce soit les outils ou les données.
1.2.8 : L'ERP ou Enterprise Resource
Planning
C'est un logiciel intégré dont les
divers modules permettent de traiter l'ensemble des fonctions (finance,
production, ventes, comptabilité etc.) de l'entreprise. L'ERP est le
« descendant » des MRP (Material Requirement Planning).
Les logiciels les plus connus sur le marché sont S.A.P
(Système, Applications, Produits du traitement des données),
Oracle.
La mise en place d'un logiciel intégré
s'accompagne fréquemment d'une remise à plat de l'ensemble des
procédures de l'entreprise. Elle se traduit par une
ré-ingénierie des services ou par un calage plus strict de
l'organisation sur celle spontanément dictée par le logiciel.
Parfaitement rodés pour des activités
régulières et les fonctions sociales traditionnelles de
l'entreprise, les logiciels intégrés sont souvent démunis
pour faire face à des situations de crise pour gérer
l'inattendu. Ce qui est gagné en rationalité de l'organisation
peut être perdu en innovation, réactivité,
adaptabilité.
1.1.9 Groupware ou collecticiel
Il regroupe les architectures matérielles et
logicielles permettant à un groupe ou des groupes de personnes dans
l'entreprise de travailler en commun, tout en étant
éventuellement distantes, en leurs apportant la logistique pour :
ü communiquer (messagerie, forums, réunion
à distance etc.) ;
ü coopérer (espaces virtuels, élaboration
collective de documents etc.) ;
ü coordonner (agendas, plannings électroniques
etc.) ;
ü collaborer (bases d'informations, bases de
données etc.).
Favorisant sans intermédiaire la
coopération du travail associé, sans pour autant
nécessiter absolument la présence physique des individus, le
groupware approfondit le décalage entre le potentiel de la technologie
et l'organisation traditionnelle de nombreuses entreprises. Ainsi, on peut
s'interroger sur l'intérêt de disposer d'un outil technologique
surpuissant par rapport à l'inertie de l'organisation traditionnelle ou
même s'inquiéter des impacts que ne peut manquer de faire survenir
un tel décalage. Toutefois, sous d'autres aspects, quand le groupe de
travail est orienté dans une logique de tâche collective et qu'un
workflow peut être mis en place, la menace est plutôt celle d'un
nouveau taylorisme.
1.2.10 : La monétique
Selon la définition du petit Larousse, la
monétique regroupe " l'ensemble des dispositifs utilisant l'informatique
et l'électronique dans les transactions bancaires?.
Pour rappel historique, le terme
"monétique? né de la contraction des mots
"monétaires? et "Informatique" est apparu au début des
années 80 en France. Au sens strict du terme et à l'origine, la
monétique est étroitement liée au système de
paiement électronique qui intègre le triptyque :
ü Carte à puce ou à piste
magnétique ;
ü Terminal de paiement électronique (TPE) /
Distributeur (ou guichet) automatique de billets (DAB / GAB) ;
ü Etablissement bancaire.
Les experts de l'ENSICAEN (Ecole Normale
Supérieure des Ingénieurs de Caen) définissent de leur
côté le secteur de la monétique comme l'ensemble des
techniques électroniques, informatiques et télématiques
permettant d'effectuer des transactions, des transferts de fonds ou toute autre
opération qui relie un utilisateur équipé d'une carte avec
un ensemble de services.
Aujourd'hui, les technologies issues de la
monétique permettent un large champ d'applications, possibles même
si, dans l'esprit, beaucoup intègrent encore une transaction ou une
compensation financière (
porte-monnaie
électronique, carte de fidélité, carte
téléphonique prépayée etc.)
La carte à puce ou carte bancaire fait partie
des principaux systèmes de paiement scripturaux que sont le
chèque, le virement, etc. L'une des parties les plus visibles de la
monétique est donc la carte bancaire qui repose sur toute la
complexité technologique (système informatique, réseau de
télécommunication, sécurité, expertises bancaires,
etc.)
Perspectives de l'introduction des procédés
de paiement électronique au sein de l'institution de microfinance
ECLOF-CI
Nous distinguons trois (3) types de cartes dans le domaine de
la monétique :
ü Les cartes accréditives (cartes émises
par des organisations souvent non financières)
ü Les cartes bancaires (cartes émises par les
banques et établissement financiers, Visa International, Master Card
International) ;
ü Cartes privatives (cartes opérant sur un
réseau privé ou émises par les enseignes des grandes
distributions pour fidéliser leur clientèle).
a. La monnaie électronique
Selon l'article premier du règlement N° 15 /
2002 / CM BEAC, relatif aux systèmes de paiement, la monnaie
électronique est une valeur monétaire représentant une
créance sur l'émetteur qui est stockée sur un support
électronique ou sur un support même nature, émise contre la
remise de fonds d'un montant dont la valeur n'est pas inférieure
à la valeur monétaire émise et acceptée comme moyen
de paiement par des entreprises autres que l'émetteur.
Comme moyen de stockage électronique de valeur
monétaire reposant sur un support technique, la monnaie
électronique peut être utilisée pour effectuer des
paiements à des entreprises autres que l'émetteur sans faire
intervenir nécessairement des comptes bancaires dans la transaction. La
monnaie électronique peut reposer sur un support matériel comme
la carte à puce ou sur tout autre moyen similaire. Elle peut aussi
reposer sur un logiciel.
b. Le porte-monnaie électronique
Le porte-monnaie électronique est une carte de
paiement prépayée, c'est-à-dire sur laquelle une certaine
somme d'argent a été chargée, permettant d'effectuer des
paiements électroniques de montants limités.
c. Le virement électronique
Le virement électronique est une série
d'opérations commençant par l'ordre de paiement du donneur
d'ordre effectué par des moyens ou procédés
électroniques de paiement dans le but de mettre des fonds à la
disposition d'un bénéficiaire. Il peut notamment être
effectué au moyen d'une carte bancaire, d'un porte-monnaie
électronique ou par le procédé du
télépaiement ou de tout autre mode de paiement.
d. Le télépaiement
Le télépaiement est un procédé
technique qui permet de transférer un ordre de paiement à
distance par l'utilisation d'instruments ou de mécanismes
d'émission d'ordre sans contact physique entre les différents
intervenants (participants).
1.2.11 : Knowledge Management
C'est la création de valeur ajoutée à
partir de la mobilisation du patrimoine immatériel de l'entreprise. En
France, le management des connaissances distingue trois aspects :
- la transmission de la mémoire ;
- la connaissance et la mobilisation optimale des savoirs
individuels des salariés ;
- l'élaboration, le partage, la diffusion des
savoir-faire collectifs propre à l'entreprise.
Deux (2) stratégies de mise en place du
Knowledge Management peuvent être distinguées :
· la modélisation (on fait confiance à la
formalisation pour assurer le partage et la transmission de l'information en
se basant sur un fort appareillage technologique) ;
· la personnalisation (on vise la
créativité par l'échange permanent d'informations entre
les individus). Pour autant qu'il soit opérationnel, le Knowledge
Management vise à améliorer la productivité du travail
intellectuel. Par ailleurs, lorsque la modélisation des savoir-faire
peut intervenir sous forme de méthodologie, le transfert de
l'activité vers du personnel plus jeune, moins
expérimenté, avec un prix de revient moindre est possible. Le
management des connaissances suppose également l'existence de personnel
spécialisé pour impulser, organiser cette activité
porteuse de retour sur investissement.
Section 2 : Compétitivité de
l'entreprise : définitions et déterminants
2.1 : Définitions :
A l'origine, le verbe
« compétir » est tiré du
latin « competere » qui signifie
« chercher ensemble ». Le verbe
lui-même veut dire « être adapté ».
Cependant, en 1620, lorsque le mot a été adopté dans la
langue française, sons sens avait évolué. Compétir
voulait dire « s'efforcer de façon consciente ou inconsciente
d'atteindre un objectif ».
De nos jours, la notion de compétitivité
fait également intervenir celle de concurrence. Ainsi, être
compétitif, c'est « être apte à affronter dans
des conditions favorables la concurrence qui s'exerce dans un domaine de la vie
économique et sociale ». La
compétitivité n'est donc pas une notion exclusive au domaine
économique ; quoique celui-ci reste son champ d'application
habituel.
Dans le champ de l'économique, la notion de
compétitivité s'applique en premier lieu à l'entreprise, même si son usage tend à le déborder.
En effet, si on peut s'interroger sur la compétitivité d'une
entreprise, il est aussi possible de s'interroger sur celle d'une branche
industrielle ou encore de l'économie d'une nation, etc. Selon Claire
MAINGUY, du point de vue économique, la
compétitivité peut être appréhendée à
deux principaux échelons : au niveau de la nation et au niveau de
l'entreprise.
Egalement, certains auteurs ont défini la
compétitivité comme étant une notion complexe et composite
pouvant prendre en considération aussi bien des facteurs quantifiables,
que des aspects non quantifiables (Dhaoui M.L, 1996)1(*). Il n'existe pas une définition universelle et exacte
de la compétitivité. Cependant, ce concept peut avoir
différentes signification pour différentes entreprises. Quelques
organisations considèrent la compétitivité comme la
capacité de persuader ses clients de choisir leurs offres et d'acheter
ses produits, alors que d'autres entreprises l'observent comme la
capacité de s'améliorer d'une façon continue (Rainer et
Kazem, 1994). Par conséquent, par référence à
Little (2004) nous définissons la compétitivité, selon la
perspective microéconomique, comme sa capacité de fournir, plus
efficacement que ses principaux concurrents, des produits et/ou des services.
C'est aussi une notion dynamique qui prend en compte les prospectives et les
tendances futures des paramètres des entreprises. La
compétitivité, ne s'hérite pas, les entrepreneurs et les
salariés la créent eux-mêmes et doivent la défendre
chaque jour à nouveau. Selon les commentaires du BCG (Boston Consulting
Group, 1981), l'entreprise compétitive est celle qui a les coûts
les plus bas et qui a un taux d'innovation technologique important. Or cette
position est critiquée par Roger Percerou (1984, cité par BCG
(1981)), en effet selon ce dernier le niveau des coûts varie
considérablement avec la stratégie adoptée par
l'entreprise et aussi avec le segment stratégique choisi, quant à
l'innovation technologique, elle n'est pas en tout temps et en tout lieu une
recette de compétitivité. Pour synthétiser les
définitions relatives au concept de la compétitivité, on
peut dire qu'elle se traduit par la performance résultante d'une lutte
sur un marché concurrentiel pour assurer non seulement la survie mais
aussi le développement de l'entreprise. La concurrence est au centre de
la réussite ou de l'échec des entreprises. Elle sanctionne leurs
activités comme elle renforce leur prospérité. Face
à des rivaux (obstacles), la stratégie consiste à
rechercher une position favorable dans un secteur où la concurrence se
manifeste principalement (Porter M, 1985, p.11). Pour cela toute entreprise
doit acquérir une stratégie ou un avantage compétitif pour
se prémunir contre la concurrence aigüe.
En fin, pour Zarifian(1999, p 70) la compétence
est perçue comme « la prise d'initiative et de
responsabilité de l'individu sur des situations professionnelles
auxquelles il est confronté... La compétence est une intelligence
pratique des situations qui s'appuie sur des connaissances,... la
faculté à mobiliser des réseaux d'acteurs autour des
mêmes situations, à partager des enjeux, à assumer des
domaines de responsabilité». La prise d'initiative vient d'une
personne capable d'imagination et d'inventivité, en vue d'une
réponse adaptée à un événement. Elle est
couplée à la responsabilité de domaines à
assumer.
Zarifian explicite la définition en la
référant à la question de la responsabilité qu'il
rattache à une éthique professionnelle versus une
question purement morale. Il reformule ainsi la définition de la
compétence : c'est « la prise d'initiative et
l'assumer des responsabilités de l'individu sur des problèmes et
événements auxquels il s'affronte au sein de situations
professionnelles » (ibidem, p. 82). « L'assumer de
responsabilité » signifie : - aller jusqu'au bout
des initiatives prises - répondre de la portée de son action - se
soucier du destinataire dans la production du service - exercer son
activité professionnelle dans un champ de responsabilité
La compétence est ainsi vue comme une
médaille
à deux versants : la responsabilité, attribuée
à un individu acteur, et l'initiative, attribuée à un
individu sujet.
2.2 : Déterminants de la
compétitivité :
La compétitivité présente des
déterminants qui constituent que des indicateurs et facteurs :
2.2.1 : Indicateurs de la
compétitivité :
Selon KOTLER et DUBOIS (2006) définissent la part
de marché comme « Le pourcentage des ventes détenu par
chaque concurrent sur le marché considéré». C'est
donc l'étude de cet indicateur qui peut permettre à l'entreprise
de savoir si elle a gagné ou perdu du terrain par rapport à ses
concurrents. Toutefois, avant de procéder à l'analyse de la part
de marché, l'entreprise doit d'abord choisir la mesure à
privilégier. Pour KOTLER et DUBOIS, elle a le choix entre trois
approches :
ü La part de marché globale : c'est le
rapport des ventes de l'entreprise sur les ventes totales du secteur. Elle peut
s'exprimer en unités ou en valeur ;
ü La part de marché
« servi » : c'est le rapport des ventes de
l'entreprise sur son marché cible. Elle est toujours supérieure
à la part de marché globale ;
ü La part de marché relative : c'est le
rapport entre les ventes de l'entreprise et le chiffre d'affaire de son
concurrent le plus important.
Quel que soit, l'approche choisie, l'entreprise peut se
considérer compétitive dès lors que sa part de
marché est supérieure à celle des concurrents ou est en
progression par rapport à la moyenne du marché.
b- Les autres indicateurs de mesure de la
compétitivité
La compétitivité peut également se
mesurer grâce à des ratios. Ces ratios peuvent servir à
faire une analyse de la performance de l'entreprise. Il s'agit des ratios de
marge, des ratios de rendement et des ratios de rentabilité.
Les ratios de marge ou de profitabilité
Lorsqu'on parle de profitabilité, cela suppose
que le résultat est rapporté au niveau d'activité. Par
conséquent, diverses formulations de ce ratio peuvent être
définies grâce à la spécification du terme retenu au
numérateur : résultat d'exploitation, excédent brut
d'exploitation, capacité d'autofinancement ou résultat global. On
parlera généralement de taux de marge brute lorsque
l'élément retenu au numérateur sera l'EBE et de taux de
rendement lorsque ce sera le résultat de l'exercice.
Tableau n° 1: Quelques ratios de
rendement
Ratios
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Interprétation
|
R4
|
Résultat d'exploitation
|
Actif total
|
Ce ratio traduit l'efficacité dont l'entreprise fait
preuve en utilisant son patrimoine économique pour dégager un
résultat sur son activité courante.
|
R5
|
Excédent brut d'exploitation
|
Actif total
|
Variante du ratio précédent, utilisant au
numérateur un indicateur plus fiable de la performance
d'exploitation.
|
R6
|
Résultat de l'exercice
|
Actif total
|
Contrairement aux deux précédents définis
sur la seule activité d'exploitation, il tient compte de la performance
globale.
|
Source : SIMON Y., JOFFRE P., 1997, Page
94
Les ratios de
rentabilité : Les ratios de rentabilité
permettent de cerner le taux de profit dégagé sur les capitaux
avancés. Ils se mesurent en comparant le résultat obtenu par
rapport aux moyens utilisés pour l'atteindre. Plusieurs ratios peuvent
être calculés pour mettre en évidence divers aspects de la
rentabilité.
Tableau n° 2 : Quelques ratios de
rentabilité
Ratios
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Interprétation
|
R7
|
Résultat de l'exercice
|
Capitaux propres
|
C'est un ratio de rentabilité des capitaux propres.
C'est l'expression classique du taux de profit dégagé sur les
capitaux fournis par les propriétaires.
|
R8
|
CAF, Capacité d'autofinancement
|
Capitaux propres
|
Variante du ratio précédent. Il permet de mettre
en évidence le rythme auquel l'autofinancement permet de reconstituer
les capitaux des propriétaires.
|
Source : SIMON Y., JOFFRE P., 1997, Page
94
Ainsi, la compétitivité apparaît
comme un vaste ensemble dans lequel se retrouvent tous les
éléments faisant référence à la performance
tels que la rentabilité, la productivité ou encore la
profitabilité. Mais comme le souligne Elie COHEN, « L'approche
en termes de compétitivité est manifestement plus large et plus
riche. D'une part, elle englobe l'analyse de la productivité et de la
rentabilité puisqu'elle s'intéresse à toutes les sources
d'avantage concurrentiel. Mais d'autre part, elle dépasse chacune de ces
approches spécialisées de la performance puisqu'elle s'applique
à tous les aspects majeurs de la gestion, de l'organisation de
l'entreprise et des relations avec l'environnement ». Ces propos de
COHEN conduisent à une réflexion concernant les sources et les
facteurs de la compétitivité concurrentielle dans une
entreprise.
· Les sources de l'avantage
Avantage concurrentiel et compétitivité
sont des notions qui sont très souvent associées, l'avantage
concurrentiel étant source de compétitivité. Avant
d'approfondir les différents facteurs de compétitivité
(B), nous allons présenter les principaux éléments sur
lesquels les entreprises se font généralement concurrence (A).
A. Les terrains de l'affrontement concurrentiel
Les entreprises en concurrence peuvent s'affronter
sur différents terrains ; ces terrains correspondent à ce
que Michael PORTER considère comme les grandes catégories de
stratégie face à la concurrence. Il s'agit de : la
domination globale au niveau des coûts, la différenciation et
la concentration de l'activité.
1) La domination globale par les
coûts
Traditionnellement, l'affrontement concurrentiel se
situait au niveau des prix de vente pour les entreprises. Être
compétitif c'était alors et surtout être capable de
produire des biens et des services à un coût de revient tel que le
prix de vente permette à l'entreprise de rentrer dans ses fonds. Pour
ce, certaines entreprises ont adopté la stratégie de domination
globale par les coûts de PORTER. En effet, pour cet auteur, lorsqu'une
firme parvient à une situation de domination par les coûts, elle
réalise des profits supérieurs à la moyenne du secteur. En
outre, elle est à l'abri de l'agression de ses concurrents parce que la
faiblesse relative de ses coûts signifie qu'elle peut continuer à
faire des profits après que ses concurrents aient épuisé
les leurs dans le conflit. Aussi, une situation favorable au niveau des
coûts défend la firme contre les clients qui ne pourront exercer
leur pouvoir pour amener l'entreprise à baisser ses prix jusqu'au niveau
des concurrents les plus efficaces.
Toutefois, même si la compétitivité prix
reste un impératif fondamental de gestion pour bon nombre d'entreprises,
il ne conserve son caractère absolu que lorsque la concurrence porte sur
des produits homogènes. En effet, il n'y a que dans cette optique que le
prix peut influencer la décision d'achat, puisque l'acheteur n'aura
aucune raison rationnelle d'éviter un producteur pour se procurer un
article banalisé plus cher chez un autre producteur.
Cependant, dès lors qu'il existe une quelconque
différenciation entre les produits, la compétitivité prix
devient moins contraignante.
2) La différenciation
La différenciation du produit ou du
service vise à le rendre unique, sinon, à le démarquer des
autres produits ou services de sa catégorie. La démarche de
différenciation peut prendre diverses formes : conception ou
présentation du produit, performance, etc. Dans ce cas, les
caractéristiques objectives ou subjectives du produit empêchent la
comparaison avec d'autres produits et peuvent amener les acheteurs à
accepter un prix plus élevé.
En effet, comme le souligne PORTER, lorsque la
différenciation est réussie, la firme peut obtenir des profits
supérieurs à la moyenne du secteur. De plus c'est un moyen de
fidéliser la clientèle et de faire face aux produits de
remplacement.
Ainsi, avec la différenciation des produits,
l'affrontement concurrentiel est déplacé sur le terrain du
qualitatif. Pour cause, seul, le prix ne suffit plus pour conquérir de
nouveaux clients. C'est pour cette raison, que les entreprises
s'intéressent aux caractéristiques du produit telles que ses
caractéristiques d'usage (durabilité, confort, commodité,
puissance, fiabilité), son statut social (prestige, séduction) ou
son esthétique.
3) La concentration de l'activité
Si habituellement les entreprises s'affrontent sur le prix des
produits ou sur leur « personnalisation », il arrive
souvent que celles-ci se battent également pour un groupe de clients
particuliers, pour un segment de la gamme des produits ou sur un marché
géographique. Cet affrontement est à l'origine des
stratégies de concentration.
Contrairement aux stratégies de domination globale et
de différenciation qui visent à atteindre des objectifs au niveau
de l'ensemble du secteur, la stratégie de concentration s'organise
autour d'une cible particulière. C'est un concept qui repose sur
l'idée que la cible stratégique de l'entreprise peut lui
permettre d'être plus rentable que les concurrents qui luttent dans un
domaine plus large. Il en résulte que la firme parvient soit à
une différenciation, parce qu'elle satisfait mieux les besoins de la
cible particulière, soit à des coûts plus faibles pour
desservir cette cible, soit aux deux à la fois.
Enfin, selon Elie COHEN, de nos jours la
compétitivité tient aussi compte des conditions dans lesquelles
l'entreprise assure sa production de biens ou de services en réponse
à la demande. L'entreprise peut ainsi valoir d'autres arguments dans le
jeu concurrentiel :
Ø Capacité d'adaptation à
l'évolution de la demande en termes quantitatifs (accroissement ou
diminution des volumes commandés) ou qualitatifs;
Ø Ponctualité des livraisons ;
Ø Homogénéité des
produits ;
Ø Rigueur des contrôles de
qualité ;
Ø Services annexes : formation des distributeurs,
information pour le consommateur, service après vente, etc.
La compétitivité est donc un impératif
pour l'entreprise qui peut se manifester à différents
niveaux : prix, qualité du produit, organisation et fonctionnement
de l'entreprise, etc. Cependant, pour atteindre cet objectif, l'entreprise doit
maîtriser les facteurs sur lesquels elle peut agir.
Outre, l'analyse des indicateurs d'une entreprise devra
être soutenue par l'examen de ratios plus précis concernant sa
rentabilité, sa productivité et sa profitabilité. Par
exemple comme indicateurs, les taux de marges permettent de mesurer : la
capacité de l'entreprise à contrôler ses coûts et
à fixer ses prix, l'excellence de ses processus de production
(qualité, fiabilité, sécurité, etc.) et ses
compétences en matière de gestion des ressources humaines. La
rentabilité financière constitue un autre indicateur de
compétitivité qui mesure le rendement du capital investi par
l'actionnaire majoritaire (Mucchielli, 2002). Outre les indicateurs financiers
tels que ROI (return on investments) et ROA (return on assets), il existe des
«proxies» conventionnels de la compétitivité et des
indicateurs non financiers qui sont aussi importants, ces indicateurs incluent
la satisfaction des clients, la part du marché, le volume des ventes et
la productivité, ...etc. (Sharma et Fisher, 1997). Dans l'étude
de Little (2004), on a extrait cinq indicateurs de la
compétitivité : - La vitesse : Comment l'entreprise
répond rapidement aux besoins de ses clients. Cela ne couvre pas
seulement la vitesse de livraison, mais aussi comment cette entreprise peut
donner des réponses aux questions des consommateurs dans les
délais les plus courts. - La fiabilité : Comment
l'entreprise tient ses promesses. - La flexibilité : Comment
l'organisation réagit convenablement vis-à-vis les changements
environnementaux. - La qualité : Comment les produits ou les
services de l'organisation répondent aux besoins des clients en termes
de qualité, et comment elle assure la livraison d'une façon
régulière. - Les prix : Comment l'entreprise contrôle
sa politique des prix envers ses clients et ses fournisseurs.
2.2.2 : Facteurs de
compétitivité :
Si les terrains de l'affrontement concurrentiel sont
variés, il en est de même pour les sources d'avantage
concurrentiel. Ceux-ci doivent être recherchés à la fois
dans la gestion des entreprises elles mêmes et dans certaines
caractéristiques de leur environnement.
1) Les facteurs internes
Comme facteurs de compétitivité internes, Sylvie
De COUSSERGUES3 distingue les avantages concurrentiels liées à
l'organisation, ceux liés à la production, les avantages
concurrentiels liés à la vente et ceux liés à la
taille et à la croissance.
a- Les avantages concurrentiels liés à
l'organisation
Pour Sylvie De COUSSEGUES, « les modes
d'organisation constituent une source importante d'avantages
concurrentiels ». Au niveau global, il s'agit de s'assurer, de la
façon la plus efficiente possible de la coordination de toutes ses
composantes. D'un point de vue pratique, on peut considérer que peuvent
procurer un avantage concurrentiel :
Le statut juridique de l'établissement de
crédit, car la pression exercée par les actionnaires, la
réglementation et les marchés est fonction de catégorie
d'entreprise ;
La culture d'analyse de risque et de contrôle
développée dans l'établissement ;
La flexibilité organisationnelle et l'aptitude
à s'adapter à un environnement changeant.
A cet effet, Sylvie De COUSSERGUES souligne que les grandes
fonctions de l'entreprise sont exercées dans les entités
autonomes, notamment la fonction commerciale et la fonction financière.
C'est donc sur ces fonctions que l'entreprise peut s'appuyer pour cerner son
environnement puis agir ;
La qualité du management, c'est-à-dire son
aptitude à concevoir et mettre en oeuvre une stratégie gagnante.
On rejoint ici le talent entrepreneurial de Michael PORTER. En effet, pour cet
auteur, l'entrepreneur talentueux est celui qui sait innover, prendre les
bonnes décisions dans son environnement et les mettre en oeuvre,
grâce à sa capacité à planifier, contrôler,
coordonner et animer. L'entrepreneur talentueux peut donc tirer davantage
d'outputs de la même quantité d'inputs.
b- Les avantages concurrentiels liés à
la production
La réalisation d'avantages concurrentiels au niveau de
la production se fait essentiellement à travers la minimisation des
coûts. Les coûts concernés sont principalement le coût
des ressources clientèle pour la banque de détail, et le
coût d'accès aux marchés des capitaux. Ce coût
dépend de la note décernée à la banque par les
agences de notation ou alors de la réputation et de l'image de cette
banque dans son environnement.
c- Les avantages concurrentiels liés à
la vente
Les avantages concurrentiels qu'une banque peut s'approprier
à ce niveau sont nombreux : gestion de la relation client, image et
réputation, tarification, réseau d'agences bien
dimensionné et bien implanté. Autrement dit, il s'agit de tout ce
qui se rapporte au marketing. Tous ces éléments peuvent
contribuer à rendre l'établissement de crédit plus
compétitif.
d- Les avantages concurrentiels liés à
la taille et à la croissance
La taille constitue selon Sylvie de COUSSERGUES l'une des
toutes premières sources d'avantage concurrentiel. D'une part, elle
confère des avantages en termes de coûts liés aux
économies d'échelle. En effet, seules les entreprises de grande
taille peuvent supporter les coûts élevés d'investissement
en informatique ou télématique.
D'autre part, la taille favorise aussi la domination des
marchés avec tous les avantages qui en découlent pour tenir
à distance les concurrents. Elle procure une grande
notoriété et donne une image de dynamisme et de
réussite ; ce qui est très gratifiant pour le personnel et
constitue un attrait pour le recrutement des meilleures équipes. Elle
représente également une bonne protection contre la faillite et
les Offre Publiques d'Achat (OPA), la prise de contrôle de la cible
nécessitant la mobilisation de capitaux considérables.
Pour ce qui est de la croissance, l'avantage concurrentiel
proviendra de l'aptitude à mettre en oeuvre un processus de croissance
externe. Car ce n'est qu'ainsi que l'on peut accéder rapidement à
la taille critique ou même prendre le contrôle d'un concurrent
dangereux, notamment lorsque le marché est saturé.
Même si les facteurs internes ont une grande importance,
seuls, ils ne suffisent pas à déterminer la
compétitivité d'une firme. Celle-ci peut aussi être
conditionnée par l'environnement dans lequel il évolue.
2) Les facteurs externes
L'environnement socioculturel, l'environnement
économique, l'environnement politique et juridique et le réseau
de relations dans lequel s'inscrit la firme constituent les facteurs externes,
sources d'avantage concurrentiel.
a- L'environnement économique
C'est celui sur lequel la plupart des entreprises se focalise.
Généralement, ils effectuent des analyses portant sur des
indicateurs tels que : le volume de la demande intérieure, la
quantité et qualité des facteurs de production disponibles, le
revenu moyen par habitant, les dépenses en consommation, le niveau de
l'épargne, la concurrence, etc. Avec la mondialisation, l'environnement
économique est devenu encore plus important pour les entreprises qui
n'hésitent plus à se rapprocher autant que possible des
conditions qu'ils estiment propices à leur croissance.
b- L'environnement politique et juridique
C'est un autre déterminant de l'investissement pour les
firmes. La stabilité politique ou encore la qualité des
institutions est autant d'éléments qui captent l'attention des
investisseurs. Bien entendu, ils s'intéressent aussi aux lois en vigueur
relatives à leurs activités en se demandant si dans l'ensemble
elles sont contraignantes ou si elles sont plutôt souples.
c- Le réseau de relations
La compétitivité des entreprises est
fréquemment influencée par le réseau de relations dans
lequel elles sont inscrites. Ainsi, le rattachement à un groupe, des
accords de partenariat, des contrats de fourniture exclusive, par exemple,
peuvent renforcer la position concurrentielle des unités qui en
bénéficient.
En effet, le concept de la compétitivité n'est
pas statique. C'est un concept relatif dont la perception change avec le niveau
d'analyse menée. Ainsi, une multitude de facteurs, aussi bien
domestiques qu'internationaux, peuvent avoir des effets profonds sur la
compétitivité d'une entité donnée (Lachaal.L,
2005). D'où vient le fait qu'une entreprise dispose à un moment
précis d'un avantage sur ses concurrents ? Dans des métiers, les
services, où l'immatérialité est le plus souvent, la
production finale, l'origine de l'avantage se trouve renfermé dans des
capitaux eux-mêmes immatériels qui forment au bout de la
chaîne la rente qui se matérialisera par un surprofit ou une
sur-rentabilité (Dhaoui. M.L, 1996). Ces capitaux immatériels
sont en nombre de cinq (5) : - Le capital humain est la donnée
essentielle dans des métiers où la relation expertise client est
la dimension majeure ; - La capitale innovation se caractérise par la
capacité d'une entreprise de services à sortir de nouvelles
prestations et d'être à l'origine de nouveaux concepts ; le
capital organisation exprime la possibilité d'une entreprise de services
à s'adapter en permanence aux aléas du marché, à
ses secousses et à ses besoins. - Le capital clients illustre l'attrait
qu'exerce une entreprise de services dans le fait d'attirer vers elles les
clients les plus stratégiques au plan régional, national ou
international ; et - Le capital apporteur de fonds est le reflet de la
fidélité et la confiance qu'accordent ceux qui accompagnent
l'entreprise dans le financement de sa stratégie. Ces cinq (5) facteurs
immatériels fondent l'avantage concurrentiel qui sera la manifestation
de la compétitivité de l'entreprise.
* Section 3 : Relation entre NTIC et
compétitivité
Dans la présente section, il s'agit
d'établir la relation existante entre les différentes NTIC
précitées et leurs utilités dans le travail de
l'entreprise.
3.1 : L'impact des outils technologiques dans la
compétitivité de l'entreprise
Tout d'abord, la déspécialisation des lieux de
travail ; avant tout le monde se rendait physiquement au bureau.
Aujourd'hui, grâce aux outils technologiques l'on peut travailler
à distance et dans n'importe quel endroit de la planète.
Ensuite, l'on peut signaler que l'avènement des NTIC a
engendré une dérégulation des temps. Ainsi, le travail
peut s'effectuer de nos jours à n'importe quelle heure de la
journée ou de la nuit malgré les services ou tâches
à exécuter.
Enfin, la capacité à échanger des
idées et des savoirs a explosé avec les réseaux
numériques. C'est la fin des « effets
frontières », cadres seniors et cadres peuvent
échanger sur le Net ou sur des réseaux (intranet, skype etc.). On
voit ainsi de réel développement et véritables
réseaux de compétence et d'excellence.
3.1.1 : L'impact de ces évolutions sur les comportements des
individus :
Sans vouloir généraliser, l'impact des NTIC sur
le comportement n'est pas négligeable, au contraire. Dans la
société actuelle l'individu est soumis à une forme de
harcèlement médiatique. L'explosion des échanges par
e-mail, et surtout par téléphone portable, se mesure
quotidiennement dans une entreprise.
Certains sont même persuadés qu'il faut
être équipé pour être " branché". C'est une
grave erreur. Certains individus sont absolument incapables de contrôler
les sollicitations trop nombreuses, qu'elles soient effectuées par tel
ou tel média, à n'importe quelle heure. Attention donc aux
débordements.
3.1.2 : L'usage des TIC comme un avantage pour l'entreprise :
Grâce aux technologies de plus en plus
perfectionnées, l'entreprise améliore considérablement sa
productivité globale et ses services, que l'on peut qualifier
d'hyper-productivité. L'efficacité globale n'en est que nettement
supérieure. A partir du moment où il y a un certain
équilibre dans l'usage collectif ou individuel des technologies,
l'impact ne peut être que positif. Malgré tout, l'entreprise est
loin d'être dépassée par les nouvelles technologies.
Sur Internet, mettre les clients en confiance est essentiel.
Ils doivent donc se sentir rassurés lorsqu'ils livrent les informations
personnelles. Or, de plus en plus, ils réalisent que ces données
(goûts, habitudes, comportements...) ont une valeur, et qu'elles peuvent
être utilisées à des fins commerciales.
L'utilisation de ces technologies optimise la façon
à travailler avec un redéploiement des ressources vers des
tâches à plus grande valeur. En libérant ces ressources et
moyens, l'entreprise doit aussi savoir les préserver en adoptant bien
sur la méthode de gestion des connaissances comme le (knowledge
management) indispensable à la réussite d'un changement
organisationnel.
En effet, la maîtrise des NTIC comme
éléments de l'efficacité, l'usage des NTIC est d'autant
mieux maîtrisé qu'il s'intègre au travail des personnes.
Mais la maîtrise d'usage requiert des compétences
particulières dont l'acquisition dépend du processus
d'implantation des NTIC, et de ses conditions d'apprentissage. Les
transformations organisationnelles que les NTIC favorisent, ne créent
pas forcément de bonnes conditions d'apprentissage.
Les NTIC et les formes d'organisation qui leur sont
associées mobilisent des compétences sociales et comportementales
c'est-à-dire des compétences techniques et professionnelles.
Les usages qui s'intègrent au travail quotidien
favorisent l'appropriation, pour que l'usage des NTIC soit efficace, il faut
qu'il soit bien intégré au travail quotidien des personnes.
Les compétences évoluent avec les NTIC, qui
visent à développer une utilisation de plus en plus performante
et stratégique du traitement de l'information, d'où les mutations
sur la nature, le contenu...et les modalités du travail.
Les NTIC doivent être considérées comme un
outil, une technique, une infrastructure. Elles relèvent de
l'horizontalité et de la multiplicité donc une démarche
participative des utilisateurs. Elles ouvrent tous les espaces, mais aussi tous
els aspects de la vie sociale, du développement et de
l'aménagement. Les NTIC sont un véritable levier
désenclavement. Elles redonnent des potentialités, au travers de
projets initiés. Elles permettent à tout usager de travailler, de
communiquer, d'échanger des informations en temps réel. Ceci un
outil interactif fabuleux.
Les NTIC offrent à l'entreprise de nouvelles
opportunités d'évolution qui peuvent avoir des
répercussions en termes de développement local et d'emploi, du
fait de l'adoption de nouveaux modes de répartition des
activités, de changements dans l'organisation du travail à
l'avenir comme (par exemple : télétravail), de la création
de nouvelles activités (téléconseil ou
télégestion d'équipement par exemple) ou du recours
à de nouveaux services externes (exemple ;
télésecrétariats).
Ce nouveau mode est à la fois organique et
mécaniste, adaptable et adapté, efficace et efficient,
différencié et intégré, idéocratique et
rentable. L'organisation en réseau est en fait le résultat: d'une
part, de la réduction de l'espace - monde (ou village planétaire)
conséquence de l'introduction des NTIC, et d'autre part, d'une tendance
à l'externalisation des activités en dehors des frontières
habituelles de l'entreprise.
Toutefois, l'impact de l'émergence des NTIC
s'étend aussi au mode de distribution du pouvoir dans l'entreprise
grâce à une décentralisation plus grande de
l'autorité et à une transversalité
généralisée Dans une structure de réseau le
rôle des NTIC est en effet déterminant car c'est de ces derniers
qui dépendent de la cohérence d'un réseau et la bonne
coordination entre les différents pôles.
3.2 : L'impact des TIC sur la gestion de l'entreprise
Les impacts les plus mise en avant sont liés à
l'organisation et aux ressources humaines. Ces ressources sont entre
autres :
ü autonomie des salariés,
ü décentralisation des décisions,
ü structuration de l'entreprise et développement
de l'auto-formation.
Par conséquent, en permettant de nouvelles
possibilités d'échange et de partage d'information, elles
facilitent et peut-être accélèrent un certain nombre de
changements. La clé aujourd'hui, ce n'est pas un problème de
taille, c'est un problème de stratégies des acteurs. C'est un
défi stratégique d'une ampleur nouvelle.
L'impact des NTIC sur le champ d'action du management :
l'organisation, les structures et le travail quotidien du personnel sont
progressivement touchés par la propagation des NTIC et leur influence
dans l'ensemble des fonctions. En effet, les NTIC ne sont pas utilisées
comme n'importe quel outil dont on garantirait la simple modernisation.
Elles proviennent d'orientations prises par la direction sur
des axes stratégiques de nature très différente :
commerciale, administrative ou technique. Elles peuvent être le
résultat d'arbitrages entre telle ou telle fonction, qui voit un
avantage à se moderniser.
La maîtrise des flux d'information en réseau lui
assure une cohérence organisationnelle tout en améliorant son
efficacité. L'information est ainsi détectée "en temps
réel" et avec peu d'effort une fois programmée, l'agent peut
passer ses nuits à surfer sur la toile pour trouver les informations
désirées. Il devient ainsi facile de mettre à jour les
informations sur la concurrence et de connaître les informations qui
circulent sur votre propre entreprise.
Trois indicateurs nous semblent intéressants pour
qualifier l'impact des TIC sur l'organisation du travail :
ü l'impact sur l'autonomie des utilisateurs,
ü l'impact sur le contrôle du travail,
ü l'impact sur le travail collectif.
Ainsi que trois facteurs qui nous semblent déterminant
:
ü la technologie NTIC concernée (type d'outil),
ü le mode management de l'entreprise,
ü l'association des utilisateurs dans la dynamique des
projets NTIC.
Par exemple à l'avenir les Intranets permettent aux
salariés de se tenir informés des informations
stratégiques de l'entreprise : mieux informés, ils se sentent
plus impliqués sur la bonne marche de l'entreprise, ce qui les rend plus
performants. A l'avenir l'Intranet, un outil de management
vers une entreprise en ligne :
Outre l'impact de l'Intranet sur
l'homogénéisation des applications et des documents
informatiques, l'Intranet est un formidable outil de management :
ü Gestion de temps réel,
ü Travail collaboratif,
ü Documents partagés et forums permettre
d'accroître sensiblement la réactivité de l'entreprise et
la circulation de l'information pertinente.
La généralisation de l'usage d'Intranet, qu'il
s'agisse de documents ou d'applications a pour conséquence l'apparition
de la notion « d'entreprise en ligne »
faisant des managers de véritables animateurs de réseaux. Mais
sauront-ils s'adapter à leur nouvel environnement ?
La communication individuelle dont l'outil est le courrier
électronique. L'e-mail permet à deux individus d'échanger
des informations et même des fichiers informatiques de manière
quasi privée. A la différence de l'Internet, l'Intranet assure la
confidentialité de messages grâce à l'utilisation d'outils
de sécurisation comme le cryptage des données et la diffusion de
clés d'identification des correspondants, indispensables aux
échanges de messages dans un environnement professionnel.
Le standard Web permet une gestion plus efficace de
l'information et donne la possibilité d'accès aux ressources
informatiques et à l'information simplifiée. Grâce à
ces technologies, la communication au sein même de l'entreprise peut
être améliorée.
3.3 : L'impact des TIC dans l'entreprise moderne
L'information et la communication sont à la base du
progrès, de l'esprit d'entreprise et du bien être humain. Par
ailleurs, les NTIC ont une incidence immense sur presque tous les aspects de
notre vie. De ce fait, l'évolution rapide de ces nouvelles technologies
crée des occasions complètement nouvelles afin de parvenir
à des niveaux de développement plus élevés.
Ainsi, leur capacité à réduire bon nombre
d'obstacles classiques, notamment ceux que constitue le temps et la distance
permet de la première fois dans l'histoire de faire
bénéficier de leur potentiel des millions d'êtres humains
dans toutes les régions du monde.
3.3.1 : Travailler à distance:
Emettre et recevoir des données et des informations
à distance grâce à la téléphonie : Celle-ci
présente des avantages et inconvénients dans le travail. Ainsi,
le téléphone constitue, pour les télétravailleurs
et notamment pour els télétravailleurs nomades, un excellent
moyen d'échange des informations, à distance et en temps
réel, permettant :
3.3.2 : Des avantages :
· une communication rapide,
· avec un matériel peu coûteux,
· même en déplacement
(téléphonie mobile),
De ce qui précède, il convient de se
demander comment mettre sur pied un tel projet ?
Dans un projet inscrit dans le cadre d'une politique
générale de l'entreprise, la participation des salariés
est souvent réduite d'où la validation de choix fonctionnels
prédéfinis. Les réflexions sur l'organisation se limitent
souvent à la définition d'une cible et intègrent rarement
le processus de changement lui-même.
Il semble que l'avènement des NTIC permet d'atteindre
ces objectifs. Outre une plus grande flexibilité de la production, les
délais ont été raccourcis et la gestion interne et
administrative facilitée. Les salariés sont passés d'un
statut d'opérateur à celui de gestionnaires. Cependant, le
réseau intranet a augmenté la réactivité de
l'entreprise dans une sphère moderne ; la rapidité d'action
et l'autonomie. De même, l'outil Internet a optimisé la diffusion
de l'information en interne et en externe auprès des partenaires
(parties prenantes).
La mise en place du site Internet à différentes
répercussions pour les salariés est un gain de temps car chacun a
accès aux informations qu'il peut traiter directement. C'est
l'accès à une connaissance élargie des offres de chacun et
la possibilité de mieux orienter la clientèle dans sa recherche
en vue de s'informer sur les produits.
L'entreprise peut toucher une clientèle plus large,
répondre à des demandes croissantes et développer ses
contacts avec l'étranger pour lequel elle édite une documentation
en langue étrangère tel que l'anglais, arabe etc.
Outre l'embauche des responsables informatiques et nouvelles
technologies, l'introduction des NTIC a d'ores et déjà de
nombreuses répercussions comme on l'a vu auparavant. Ainsi, le domaine
d'activité stratégique (DAS) de l'entreprise s'est
diversifié, l'offre de services évolue vers l'anticipation des
besoins des adhérents, leur prise en charge est complète et
constante grâce à l'interaction du réseau Extranet. En
interne, la communication et la diffusion de l'infirmation sont
facilitées par la messagerie. La fonction des salariés
évolue vers le contact et le conseil du client. Enfin, le personnel est
impliqué dans le circuit d'informations par l'intermédiaire de la
base de données qu'il alimente dans un esprit de partage des
connaissances et des compétences.
L'introduction des NTIC est d'autant plus intéressante
qu'elle touche n'importe quel métier que ce soit artisanal ou industriel
ou service. On constate que le savoir-faire reste inchangé, il
bénéficie désormais d'une assistance informatique. Elle
permet aux salariés, une fois passé le temps d'adaptation
d'envisager leur travail de façon plus sereine toutefois en
évitant les répétitions, les erreurs et donc le stress. On
sait bien que l'automatisation des processus des entreprises et la mise en
réseau des systèmes d'information ont transformé
progressivement l'organisation et la compétence des salariés.
Par conséquent, l'introduction des nouvelles
technologies de l'information et de la communication s'accompagne-t-elle d'une
évolution au niveau de la structure de l'entreprise, des modes de
fonctionnement et de gestion visant à en maximiser les profits?
L'économie du savoir est issue de la prise de
conscience du rôle des NTIC pour la croissance de l'économie comme
le signale Dominique Foray (2000) : « La science et la technologie
jouent donc un rôle important dans l'économie fondée sur la
connaissance ».
Partant de cette affirmation, l'on peut émettre que la
nouvelle économie diffère de l'ancienne économie par
plusieurs caractéristiques : elle est de forte croissance et elle repose
sur la production et de la diffusion des NTIC. En tant qu'économie du
marché, elle nécessite une flexibilité dans le
marché du travail et demande des entreprises une stratégie
organisationnelle de leur patrimoine. (Jean Gadrey, 2000) :
« Cette nouvelle économie prospère sur
le savoir et l'innovation continue. Elle privilège l'information dans
l'entreprise économique et met l'accent sur l'utilisation du savoir et
de l'information symbolique susceptibles d'être intégrés
dans les biens et services matériels et non
matériels ».
La connaissance constitue un élément important
pour toute entreprise à la fois à des fins de production et de
survie. (Randall Morch & Bernard Yeu, 2001). A ce sujet, Surendra & al.
(2001) déclarent que : « Outre le capital humain, les
réseaux d'information et de communication et les services connexes
constituent une composante essentielle de l'infrastructure d'une
économie du savoir ».
Dans l'économie du savoir, l'innovation est
« un facteur clé de succès » de la
compétitivité et du développement pour les entreprises.
· De l'information courante à l'information
structurante :
· L'information au coeur de l'économie :
Nous évoluons dans une société de
l'immatériel où l'information et le savoir constituent une
capitale "matière grise" pour le développement des entreprises.
Mais l'information est une source intangible. D'où la difficulté
pour les entreprises d'identifier leurs besoins en information et la
complexité des dispositifs informatiques qui permettent de la
maîtriser et d'optimiser son usage.
3.3.3 : L'information stratégique.
Cependant, si les NTIC sont perçues comme un facteur
important dans le fonctionnement de l'entreprise (aide à la prise de
décision, participation à la performance économique et
gain en productivité, etc.), il convient de s'interroger sur l'impact
dans la transformation des entreprises à savoir la mutation vers de
nouvelles formes d'organisation à savoir les entreprises virtuelles
(entreprises réseaux, entreprises étendues, start-up, etc.), qui
contrastent, à bien des égards, avec les modèles
traditionnels de l'entreprise (domiciliation géographique, gros
bâtiments, horaires d'ouverture contraignants, modes de transaction
lents, etc.).
Enfin, les nouvelles technologies de l'information et de la
communication(NTIC) peuvent aider les entreprises à prospérer
dans une économie fortement concurrentielle, dite de l'information et
davantage orientée vers le client. Il est largement admis que ces
nouvelles technologies seraient un levier efficace pour mettre en oeuvre leurs
stratégies et revoir leurs organisations. Ces technologies devraient
leur permettre d'améliorer leur créativité et leur
efficacité.
Conclusion
Dans ce chapitre, eu égard une théorique
fondamentale de la relation entre les nouvelles technologies de l'information
et de la communication (NTIC) et la compétitivité de l'entreprise
après avoir présenté l'usage des NTIC dans l'entreprise,
cela nous a permis de nous focaliser sur leur apport dans le fonctionnement de
celle-ci.
En effet, les nouvelles technologies de l'information et de
la communication (NTIC) constituent un facteur indéniable dans la
compétitivité de l'entreprise, d'où l'intégration
des NTIC au sein de l'entreprise un « levier »
indispensable pour un développement rapide et durable à la
croissance économique de l'entreprise.
Outre, de telle révolution technologique dans
l'entreprise moderne a un impact conséquent sur l'organisation,
notamment le gain du temps, la circulation de l'information, et surtout la
communication environnementale de l'entreprise. A cela, s'ajoutent la
rapidité, l'efficacité des services en vue de satisfaire la
clientèle. En dépit de ce qui précède, cette
relation entre les NTIC et la compétitivité de l'entreprise nous
amène à présenter la BGFIBank qui, est l'objet du chapitre
suivant.
Chapitre 2 :
Présentation de l'organisme d'accueil : BGFIBank Congo
Introduction
Le secteur bancaire congolais est confronté par de
nombreux défis à relever. Ainsi, dans le contexte de la
mondialisation, de la globalisation et des grands ensembles économiques,
à l'heure où celles-ci battent leur plein en vue d'un
développement durable, la république du Congo doit consentir
d'énormes efforts pour répondre au besoin de mise à niveau
d'un niveau système devenu inadapté aux exigences nouvelles des
économies afin d'épouser le mouvement de l'intégration
initié par la Communauté Economique et Monétaire d'Afrique
Centrale (C.E.M.A.C) et le Nouveau Partenariat pour Développement
Economique de l'Afrique (N.E.P.A.D).
Alors, la République du Congo compte à ce jour
onze (11) établissement financier de crédits dont sept (7)
à caractère d'institutions financières bancaires (BCI,
ATTIJARIWAFABANK, BGFI, CAIC etc.) et un seul à caractère
mutualise : la mutuelle congolaise d'épargne et de crédit
(MUCODEC). A cela se greffent des investissements institutionnelles, les
grandes compagnies d'assurances, les caisses de retraite (ARC, CNE, CNSS, CRF,
CCP, TP, AGC, et la Banque des Etats de l'Afrique (BEAC) etc.
Originaire du Gabon, BGFIBank se veut la première
banque d'Afrique sub-saharienne. Créée par la Banque de Paris et
des Pays Bas en 1971, elle était spécialisée dans les
activités pétrolières, avant de devenir en 1996 la Banque
Gabonaise et Française Internationale et en 2000 BGFI Bank SA, lors de
son implantation au Congo et en Guinée équatoriale. Depuis 1998
elle dispose d'un bureau de représentation à Paris. La filiale
congolaise s'appuie (à 60%) sur deux agences implantées à
Brazzaville et Pointe Noire. Elle compte 177 salariés surtout
spécialisés dans le crédit-bail, le crédit à
la consommation et les valeurs mobilières.
L'importance dans ce chapitre est de présenter tout
d'abord, le secteur bancaire congolais entres autres son historique et sa
restructuration dans une première section ; et ensuite sa structure
actuelle qui a pour corollaires les caractéristiques majeures,
l'architecture de tarification et les différents secteurs bancaires au
Congo feront l'objet de la deuxième section de notre travail.
Section 1 : Historique de BGFIBank Congo et son environnement
bancaire
Créée en avril 2000, la filiale BGFIbank
Congo est la première implantation internationale du groupe BGFIBank.La
filiale a su accroitre sa crédibilité auprès de ses
partenaires et se place en position de leader du secteur financier, avec des
parts de marché de +30 % en crédits et +50 % en
dépôts, sur un marché congolais en plein essor et
très concurrentiel.
Cette performance n'a été rendue possible que
grâce a une forte présence auprès des principales
entreprises des secteurs porteurs (pétrole, transport, BTP, immobilier),
en faveur desquels ont été engagés d'importants
financements (+ 78% d'encours de crédits). Des opérations
significatives ont également été réalisées
avec les particuliers dans le cadre de la construction, l'aménagement de
l'habitat ainsi que dans les crédits a la consommation, avec notamment
le « crédit scolaire » qui a
rencontré un vif succès.
Tous métiers confondus, une progression de 57% des
ouvertures des comptes a été enregistrée.
Le total bilan a quasiment doublé. Le produit net
bancaire progresse de +29% par rapport a la même période 2010. Le
résultat net, quant a lui, enregistre une croissance de +15% par
rapport a l'exercice précédent, et ce malgré la perte de
1,2 million d'euros enregistrée lors de la fusion avec SOCOFIN et des
frais généraux restant relativement élevés.
En 2010 BGFIBank Congo atteint son objectif : elle
obtient l'accord du certificateur AFAQ pour obtenir son certificat ISO 9001
version 2008. Ainsi, BGFIBank Congo devient la première banque
congolaise certifiée selon les normes et les exigences internationales,
un succès remarquable obtenu au cours de l'année ou elle atteint
ses 10 ans d'existences. BGFIBank Congo comptes désormais un personnel
de près de 233 agents sur le territoire national.
1.2 : L'organigramme de l'entreprise
Dans cette section, nous présenterons l'organigramme
général et l'organisation détaillée BGFIBank Congo
2013 ainsi que sa direction de la banque de détail et également
le pole développement commercial et service client.
1.3 : Organigramme général
A l'aide de cet organigramme, nous avons une vue d'ensemble de
l'organisation de BGFIBank.
Organigramme général de
BGFIBANK
1.4: Organigramme de la Banque de Détail
Plus que jamais, le client attend de son
établissement financier qu'il lui permette d'avoir accès a une
gamme de prestations très diversifiée allant de la plus simple a
la plus complexe.
C'est d'un véritable accompagnement dont il a besoin
aux différents stades de sa vie et pour l'ensemble de ses projets. Les
conseils et services devront porter sur la gestion de son patrimoine, sa
protection individuelle et familiale, les crédits nécessaires
à des investissements personnels ou professionnels.
La Banque, toujours à l'écoute du marché,
a organisé ses activités autour des attentes de sa
clientèle.
Au travers de ses marques, la Banque de Détail offre
une large diversité de produits adaptés aux différentes
clientèles. Alors que la BGFIBank Congo s'adresse majoritairement
à des clients matures, aux revenus d'un niveau intermédiaire et a
bon potentiel.
ü Présentation des différentes
Directions
Cette présentation se répertorie par les
différentes directions suivantes:
o La Direction de la banque de détail est
assurée par le directeur de la banque de détail.
o La Direction de la banque de détail a pour rôle
essentiel de gérer la clientèle des particuliers, des PME/PMI et
des professionnels.
o Elle s'assure que les produits et services sont
adaptés aux besoins des clients et veille au respect des engagements de
service client.
o Elle est organisée comme suit :
1.5 : Le pole développement commercial et service client
Section 2 : Les concurrents et la part de marché de BGFIBank
Congo
2.1 : Les banques concurrentes de la BGFIBank Congo
Sur le secteur bancaire congolais, plusieurs
banques interviennent, et ce, celles-ci présentent des concurrents pour
la BGFIBank Congo. Ces banques concurrentes sont entres
autres commerciales et établissements financiers et de
crédits.
2.1.1 : Banques commerciales
v Crédit du Congo
Le Crédit Agricole (France) a réuni en 2003 ses
actifs congolais de l'ex Crédit Lyonnais pour donner naissance au
Crédit du Congo, doté d'une dizaine d'agences et près de
200 salariés. En 2009, la banque a été rachetée par
le groupe marocain Attijariwafa Bank. Le crédit du Congo est le leader
pour les activités de transfert d'argent Western Union, avec sept (7)
points de vente implanté à Brazzaville, Pointe-Noire et Pokola.
Un accord d'échange de participation a été signé
avec Attijariwafa Bank, qui dispose désormais des actifs du
Crédit Agricole, en Côte d'Ivoire (Société
Ivoirienne de Banque, 51% du capital), au Sénégal (Crédit
du Sénégal, 95% du capital), au Congo (Crédit du Congo,
91% du capital), au Cameroun (Société Commerciale de Banque, 65%
du capital) et au Gabon (Union
Gabonaise de Banque, 59% du capital), pour un montant global
de 250 Mio €. Pour mémoire,
Attijariwafa Bank, 7ème banque du continent africain,
est actuellement présente dans 22 pays, avec plus de 3 millions de
clients et un réseau de 1 250 agences. Elle est quottée à
la bourse de Casablanca depuis 1993et a réalisé en 2010 un
chiffre d'affaire de près de 15 Mds MAD.
v La Congolaise de Banque (LCB)
La Congolaise de Banque a été
créée en avril 2004, suite à la privatisation du
Crédit pour l'Agriculture, l'Industrie et le Commerce (CAIC),
lui-même issu de la restructuration en 1998 du Crédit Rural Congo
(CRC). L'objectif visé était la diversification hors du monde
rural. Dorénavant la LCB finance toutes sortes d'entreprises, quelque
soit leur forme juridique, du moment qu'elles opèrent dans le secteur
formel. Son capital de 4 Mds F CFA est réparti entre : les privés
congolais (64%); la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (25 %,
actionnaire de référence); l'Etat (10%) et le personnel (1 %).
Elle emploie près de 180 salariés, répartis dans 13
agences, et réalise
v La Banque Commerciale Internationale
(BCI)
La BCI, filiale de Natixis - Groupe Banques Populaires depuis
octobre 2006 - suite à la reprise des activités de l'ex COFIPA,
couvre l'ensemble du territoire avec 150 salariés répartis dans
17 agences. Cette banque s'est surtout spécialisée dans les
crédits aux PME ; elle bénéficie d'une ligne de
financement auprès de la BEAC. Le recours à un nouvel outil
informatique a permis de satisfaire une poignée des clients les plus
exigeants (généralement filiales de groupes internationaux) et de
mobiliser les dépôts des usagers. Ses principaux produits "grand
public" sont les cartes monétiques (plafond de 500K à 1Mio F
CFA), les différents types de prêts à la consommation
(remboursables de 3 à 36 mois) et les assurances complémentaires
(découvert, prévoyance etc.).
v ECOBANK
Incorporé en holding bancaire en 1985, ECOBANK
Transnational Incorporated (ETI) est la maison mère du plus important
groupe régional indépendant bancaire en Afrique. Le Groupe
Congo Brazzaville - Le secteur bancaire - 20 novembre 2011 -
ECOBANK Brazzaville basé à Lomé (Togo), compte
plus de 6500 employés répartis dans 450 agences. ECOBANK propose
un service commercial bancaire complet. Il fournit des services commerciaux,
d'investissement, de transaction, de banque de détail et
institutionnelle au gouvernement, entreprises et individus.
v United Bank for Africa (UBA)
La filiale congolaise d'UBA, dont le capital de 10 Mds F CFA,
a démarré ses activités le 1er juillet 2011.
Elle possède pour débuter trois agences, réparties entre
Brazzaville et Pointe Noire, pour un effectif de cinquante salariés.
v Société Générale
(SG)
La banque française étend son activité en
Afrique Centrale. Après s'être implantée au Cameroun et au
Tchad, elle a obtenu en novembre 2011 l'agrément de la COBAC pour
débuter ses activités au Congo. La filiale congolaise du groupe,
dont le directeur générale sera Charles Merlo, disposera de deux
agences - à Brazzaville et à Pointe Noire - et emploiera une
quarantaine de salariés. Dans un premier temps, elle traitera uniquement
les comptes de ses clients français.
2.1.2 : Etablissements financiers et de crédits
v Les Mutuelles Congolaises d'Epargne et de
Crédit (MUCODEC)
Depuis plus de trente ans, le Crédit Mutuel
français suscite la création et soutient le développement
de réseaux bancaires mutualistes en Afrique, au travers d'une
association autonome, le Centre International du Crédit Mutuel (CICM).
Au Congo, la première agence a ouvert en 1984, avant que les agences
locales se fédèrent et s'institutionnalisent pour devenir des
Mucodec en 1989. La Caisse Mutuelle centrale, ou "caisse
fédérale", apparaît au centre du réseau des
mutuelles d'épargne et de crédit.
La Caisse fédérale est agréée en
tant qu'établissement financier, habilité à effectuer des
transferts de fonds à l'étranger, par décision de la COBAC
en 1992 et l'ensemble des agences sont regroupées en
fédération des MUCODEC, sous régime d'association 1901. A
l'inverse de bien des établissements de micro finances (EMF) qui
affichent des difficultés en Afrique, les Mucodec, après une
phase de restauration, affichent une santé et des ambitions
étonnantes. En effet fin 2010, elle affichait un bilan de 220 Mio €
pour un effectif de 460 salariés, à côté de 310
élus bénévoles et 250 000 sociétaires.
v BCEMAC, projet de banque à vocation
régionale
La BCEMAC pourrait débuter au Congo avec deux agences,
à Brazzaville et Pointe Noire, relayées par les 38 caisses
locales des MUCODEC. Un "desk fédéral" aurait ainsi accès,
non seulement au marché monétaire local, mais encore
régional et aux grands réseaux de services financiers
internationaux (Swift, Western Union etc.), et aux possibilités de
refinancement sur les autres marchés.
Des activités qui pourraient devenir porteuses
dans le cadre des politiques actuelles de soutien de la part des gouvernements
et des bailleurs de fonds - des PME, de l'artisanat ou des activités
agricoles. Le tour de table est bouclé pour un capital souscrit de 3
Mrds FCFA, minimum souscrit pour les banques en zone CEMAC: Crédit
Mutuel (1 Mrd), Proparco (un peu moins de Congo Brazzaville - Le
secteur bancaire - 20 novembre 2011-Caisse de Participation à
la Promotion des Entreprises et à leur Développement (CAPPED),
créée en 1991 par l'association du Forum des Jeunes Entreprises
du Congo (FJEC). Elle emploie une soixantaine de personnes réparties
dans cinq (5) agences, à Brazzaville, Dolisie, Ouesso et Pointe Noire.
Elle collecte l'épargne - qu'elle rémunère à 4% -
et délivre des crédits pour les activités de commerce ou
transformation. Elle compte plus de 24 000 adhérents épargnants
qui alimentent un fonds de quelque 3,5 Mds FCFA (5,3 Mio €) et finance
près de 5 000 projets chaque année, 1 Mrd), le réseau des
Mucodec (0,5 Mrd), le fond d'investissement français "Investissements et
Participations" (0,5 Mrd).
v La Société Congolaise de Financement
(Alios Finance Congo)
Membre du groupement d'intérêt GIEFCA, Alios
Finance est spécialisé dans le financement des biens
d'équipement par crédit-bail et intervient dans les
opérations de location longue durée, d'affacturage, de
crédit réparation, et des garanties de crédits
documentaires. Alios Finance Congo (agréé Cobac), dont le capital
initial était de 1 Md F CFA, travaille exclusivement avec les PME-PMI
réalisant leurs affaires en Afrique et plus particulièrement dans
le BTP et l'exploitation du bois. Elle bénéficie de
refinancements des établissements financiers locaux.
v La Banque Congolaise de l'Habitat (BCH)
Créée en 2008 par l'Etat (17% des 9,5 Mds F CFA
du capital social) pour stimuler l'habitat social, la BCH avait reçu le
concours de l'établissement public immobilier SOPROGI (10%), d'un fonds
libyen (30%), de la Banque de l'Habitat de Tunisie (10%), de Maurel & Prom
(10%), du port autonome de Pointe Noire (10%), de la BDEAC (4%) et de plusieurs
articuliers (dont Me Gomez). Son lancement semble achopper et une mise en
administration provisoire est envisagée suite à de premiers
exercices très déficitaires.
2.2 : La part de marché de BGFIBank Congo
Le secteur bancaire congolais connait une forte concurrence,
notamment avec l'implantation des autres banques étrangères outre
la BGFIBank Congo. En occurrence des ces banques, nous pouvons en citer entres
autres la Congolaise des Banques (LCB) qui occupe 19% de part de marché
contrairement à la BGFIBaknk Congo qui en occupe 40%, d'où un
fossé de 21% entre les deux(2) banques.
Il est important de signaler aussi la présence des
grands groupes tels que la Société Générale (SG),
Attijari Wafa Bank, la BCH, la BCI etc. Ceci dit, vue l'importance d'une telle
concurrence sur le marché, la BGFIBank se doit de mener une veille
stratégique en toutefois intégrant de nouvelles technologies
davantage. Ainsi, l'intégration de nouvelles technologies rassure la
banque de son bon positionnement parmi ses rivales du secteur afin de
satisfaire pleinement et fidéliser sa clientèle.
En effet, la BGFIBank Congo est la filiale de BGFI Holding
Corporation, dont le siège social est à Libreville(Gabon).La
BGFIBank Congo fait partie des dix (10) principaux banques en République
du Congo. Partenaire important de l'économie Congolaise, elle participe
pleinement au développement de l'économie nationale qui
présente actuellement des forts potentiels de croissance, BGFIBank Congo
s'est rapidement positionnée en tête des banques commerciales en
République du Congo.
Dans un marché bancaire très concurrentiel, elle
détient à elle seule 40% des parts de marché, dans le
souci d'améliorer son service clientèle, elle s'est
engagée dans le processus de certification ISO 9001 version 2008 lui
permettant une gestion transparente et indépendante afin d'atteindre un
développement soutenu et rapide. Le projet de certification ISO 9001
version 2008 répond à deux préoccupations majeures :
les impératifs du Groupe et la concurrence bancaire au Congo.
La BGFIBank est organisée en trois pôles
d'activité : banque de détail et banque de financement et
d'investissement.
Elle compte en son sein :
v 233 collaborateurs au service de plus de 3000 milles
clients ;
v Plus de 5000 comptes ;
v Un réseau de 5 points de vente Bancaires ;
v Plus de 8 bureaux western Union ;
v 6 guichets automatiques de billets ;
Tableau 3 : BGFIBank Congo en milliards
de franc CFA
|
2010
|
2011
|
VARIATION
|
PNB
|
24, 030, 000,000
|
30, 980, 999,980.11
|
+29%
|
Dépôts
|
366, 386, 000,000
|
716, 574, 000,145.10
|
+96%
|
|
|
|
|
Clientèle
|
|
|
|
Crédit client
|
126,255, 000,000
|
203, 371, 999,779.55
|
+ 61%
|
Résultat Net
|
8, 833, 000,000
|
997, 340, 285,003.09
|
+15%
|
Source : Rapport d'activité de la BGFIBank Congo
des années 2010- 2011.
2.2.1 : L'analyse et son environnement
2.2.2 : Analyse de SWOT
SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) se
traduisant en français par les termes de menaces, opportunités
forces et faiblesses est une méthode d'analyses et d'évaluation,
mais aussi un outil d'aide à la décision, permettant
d'établir un diagnostic sur une entreprise.
Mais cependant, le Swot a un périmètre
large puisque la méthode peut porter sur une situation, un processus ou
encore un projet. De ce fait, nous avons l'analyse de SWOT de BGFIBank Congo
qui nous permettrait de bien mener notre étude.
Analyse SWOT (FFOM)
o Forces
Ø Notoriété sur le produit
Ø Leadership sur le marché
Ø Garanties offerts par la banqueo Faiblesses
Ø Absences de communication sur le produit
Ø Méconnaissance de ce type de financement par
les clients
o Opportunités
Ø La relance économique et la croissance
observée au Congo (2010-2015)
Ø Les besoins d'équipement des entreprises
opérants sur les secteurs d'activités à fort
potentiel : Hydrocarbures, Mines, Energie, Télécoms,
Transport, BTP, Forestiers, Industries & Services, ...
Ø Les grands chantiers de modernisation et
d'équipement engagé par les pouvoirs publics
o Menaces
Ø La réactivité des concurrents
Ø Arrivée de grands groupes bancaires
internationaux sur le marché
Ø Perspective d'emprise des compagnies d'assurances sur
le marché
Ø Dumping sur les taux
2.2.3 : Engagement et services clients
BGFIBank affirme son ambition d'être leader en
matière de Qualité de Service en Afrique. Afin de
concrétiser cet objectif, le réseau BGFIBank a pris neuf (9)
Engagements de Services Clients, qui décrivent le niveau de service
garantit à chaque client qui entre dans une agence BGFIBank ;
ENTRÉE EN RELATION
Toute demande d'ouverture de compte devra être
matérialisée par une confirmation écrite dans les 48H.
· SERVICES AUX GUICHETS
Tous nos Clients doivent être servis à nos
guichets en moins de 15 minutes. Tous les ordres reçus des Clients 2
heures avant l'heure de fermeture sont traités à J.
· ACCESSIBILITÉ DES SERVICES
OFFERTS
Tous les services Banque à Distance sont
disponibles 24/24h et 7j/7j. Tous les GAB sont disponibles 24/24 et 7/7. (hors
période de maintenance et approvisionnement de fonds). www.bgfi.com
· CONSEIL
Chaque client doit être l'objet d'au moins deux (2)
visites par an (Personnes morales) et une (1) visite par an (Particulier).
· DISPONIBILITÉ DES MOYENS DE
PAIEMENT
Tous les moyens de paiement sont livrés dans les
délais définis (15 jours à compter de la commande).
· DEMANDES DE CRÉDIT
Toute demande de crédit dûment
complétée fait l'objet d'une réponse dans les 10 jours
(dossier en pouvoirs) et 15 jours (dossiers hors pouvoirs) à compter de
la date de réception.
Tout dossier accepté en
Comité sans garantie doit être mis en place dans les 5 jours
ouvrés à compter de la notification.
Tout dossier
hypothécaire doit être mis en place dans les 5 mois à
compter de la notification.
Toute demande de crédit express
(crédit flash) doit être traitée dans les 72H (mise en
place).
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· TRAITEMENT DES RÉCLAMATIONS
Toute réclamation reçue devra faire l'objet
d'une réponse motivée dans les 5 jours ouvrés à
compter de la réception.
· INFORMATION/COURRIER
Tout client doit recevoir son relevé (hors
réclamation) doit faire l'objet d'une réponse dans les 72H.
2.2.4: L'offre stimule la demande
Véritable portail financier, le Groupe BGFIBank adopte
une démarche commerciale globale et proactive. Il adapte son offre en
continu pour satisfaire ses Clients et répondre à l'ensemble de
leurs besoins.
v
Nos priorités stratégiques
v
Deux métiers complémentaires pour un partenariat durable
v
Nos atouts stratégiques
v
Notre positionnement face à la concurrence
ü Nos priorités
stratégiques
La stratégie du Groupe BGFIBank repose sur la mise en
oeuvre du trinôme « croissance +
développement international +
leadership » décliné à travers
4 axes prioritaires :
ü Deux axes de
développement :
· le développement commercial,
· le développement humain.
ü Deux axes de maîtrise :
· le management global et maîtrise des risques,
· l'efficience.
ü Deux métiers complémentaires pour
un partenariat durable
Le Groupe BGFIBank propose à ses Clients un partenariat
durable en les accompagnants dans tous leurs projets personnels ou
professionnels grâce à un éventail de services
financiers.
Par la complémentarité de ses métiers,
BGFIBank s'adresse à toutes les segments de population et répond
à tous leurs besoins bancaires et financiers, même les plus
spécifiques.
ü La Banque Commerciale
· La Banque de Détail
dédiée à la clientèle des particuliers, des PME/PMI
et des professionnels,
· La Banque de Financement et
d'Investissement dédiée aux grandes entreprises,
· La Banque Privée
dédiée à la clientèle de particuliers disposant
d'un patrimoine important,
Les Services Financiers Spécialisés et la
Gestion d'Actifs qui fournissent une offre
complémentaire à celle des métiers de la banque
commerciale et qui couvrent :
· le crédit à la consommation,
· le crédit immobilier,
· le crédit bail,
· la micro finance,
· la promotion et la gestion immobilière,
· l'ingénierie financière,
· l'intermédiation boursière,
· la gestion de portefeuille,
· la gestion d'actifs,
· l'affacturage,
· l'assurance,
· le transfert d'argent.
ü Nos atouts stratégiques
· un réseau d'agences étendu,
· un portail financier international avec une offre
bancaire et financière complète,
· un démarche de Qualité et un engagement
d'Excellence (Certification ISO 9001, version 2000),
· un fonctionnement souple, régi par des
règles strictes de bonne gouvernance,
· des équipes jeunes, avec une moyenne d'âge
de 35 ans, et impliquées (le taux de satisfaction interne est
supérieur à 85%).
2.2.5 : Notre positionnement face à la
concurrence
Le leadership est une force qui donne au Groupe BGFIBank un
ascendant sur ses concurrents et un avantage pour atteindre ses objectifs de
développement.
BGFIBank est la 1ère banque à être
certifiée ISO 9001, version 2000 et ISO 14001.
Premier groupe financier de la zone CEMAC, nous avons
dépassé les objectifs de notre Projet d'Entreprise AMBITIONS 2010
et nous avons lancés, avant l'échéance 2010, notre nouveau
projet
CAP
2015.
Section 3 : Les Nouvelles TIC dans la BGFIBank Congo
3.1 : Les NTIC intégrées dans BGFIBank Congo et leur
description
La banque dans sa politique de fonctionnement de mieux servir
et satisfaire sa clientèle a opté pour l'intégration de
nouvelles technologiques qui comprend entres autres :
3.1.1 : GBFIBank Online
BGFI Online est un produit de Banque à Distance
permettant à nos clients (particuliers et entreprises) de
consulter leurs comptes et d'effectuer des opérations bancaires via
Internet.
Ce service est disponible 24H/24 et 7j/7.
Pour répondre aux exigences de sécurisation
de ce produit, un certificat de cryptage SSL de norme internationale fournit
par la société VERISIGN a été
implémenté.
Cependant, toutes les données échangées
entre la banque et les clients via ce média sont cryptées.
3.1.2 : THEMIS Projet Congo
Qu'est-ce que c'est ?
THEMIS est une plateforme de communication bancaire
standardisée utilisée pour échanger des flux financiers
avec les banques dans lesquelles les filiales de du groupe Total ont des
comptes ouverts.
Toutefois, quels sont les objectifs de THEMIS Projet
Congo ? Ses objectifs en sont nombreux :
Objectifs de THEMIS :
· Uniformiser les outils de communication bancaire dans
le Groupe Total ;
· Améliorer la sécurité des
transactions bancaires du Groupe ;
· Permettre la visualisation des flux et de la position
du Groupe et de chaque entité ;
· Augmenter la qualité des services rendus aux
filiales ;
· Réduire les coûts externes et internes
liés à la gestion des flux bancaires ;
· Réduction des coûts d'exploitation.
3.1.3 : Internet
Comme toute autre entreprise, notamment les
banques, la BGFIBank Congo en occurrence face à l'évolution
technologique et le développement de l'Internet remet en cause sa
situation concurrentielle au quotidien. En effet, cela lui permet d'offrir des
services bancaires directement à sa clientèle et aussi à
la maison depuis le Gabon.
La BAGFIBank Congo consacre une partie de plus en plus
grande de ses investissements informatiques à l'amélioration,
d'une part, de leur système d'information client ; d'autre part, de ses
canaux de distribution
Enfin, avec l'usage de l'Internet est perçu par la
BGFIBank Congo comme premier canal d'information pour la souscription de
produits financiers, et de même l'Internet devient déterminant
pour la souscription de produits.
3.1.4 : L'Intranet
D'emblée, l'Intranet est un réseau vivant pour
BGFIBank Congo car il faut dire qu'avec l'Intranet, les demandes d'ouverture de
comptes et les réclamations traités en moins de 24 H. Ce qui
explique une perspective plus large dans des avantages d'adaptation d'Intranet
comme outil de travail au quotidien. Grace à l'Intranet, la banque
parvient à entres autres :
ü Augmenter la productivité faite par ses
employés ;
ü réduire les coûts
opérationnels ;
ü améliorer le service clientèle ;
ü de décrocher de nouvelles opportunités
d'affaires ;
ü Et donner un exemple en utilisant les nouvelles
technologies.
A ces précités, l'Intranet demeure le
réseau interne premier da la BGFIBank Congo puisqu'elle s'en sert pour
communiquer, diffuser l'information d'entre le personnel.
En effet, cet outil permet de mettre facilement à la
disposition des employés des documents divers et variés; cela
permet d'avoir un accès centralisé et cohérent à la
mémoire de la banque, on parle ainsi de capitalisation de connaissances.
De cette façon, il est généralement nécessaire de
définir des droits d'accès pour les utilisateurs de l'intranet
aux documents présents sur celui-ci, et par conséquent une
authentification de ceux-ci afin de leur permettre un accès
personnalisé à certains documents.
Les employés de la BGFIBank utilisent les documents de
tous types (textes, images, vidéos, sons, etc.) grâce à
l'Internet. Enfin, avec l'intranet qu'utilise le personnel, lui permet
réaliser une fonction de
groupware
très intéressante, c'est-à-dire permettre un travail
coopératif entre eux.
2.1.5: L'Extranet :
La BGFIBank a perçu l'Extranet comme une extension du
système d'information pour elle par rapport à ses partenaires
situés au-delà du réseau et surtout de rester en permanent
contact avec la maison mère depuis le Gabon.
Ainsi, l'accès à l'extranet par la banque lui
donne la confiance d'être sécurisée dans la mesure
où cela lui offre un accès au système d'information
à des personnes situées en dehors de l'entreprise comme nous
l'avons déjà mentionné ci-dessous.
Pour s'assurer d'être à l'abri d'un quelconque
dysfonctionnement, il s'agit pour la banque de procéder par
« authentification par nom d'utilisateur »
et « mot de passe ».
Pour la BGFIBank, l'extranet n'est donc ni un intranet, ni un
site internet, mais s'agit plutôt d'un système
supplémentaire offrant par exemple à ses clients, à ses
partenaires un accès privilégié à certaines
ressources informatiques de l'entreprise par l'intermédiaire d'une
interface Web.
3.1.6: Monétiques :
En son sein, la BGFIBank Congo, elle propose un réseau
des guichets automatiques de banques et une carte de retrait d'espèces :
la carte Vega. Prochainement la carte Visa.
Le taux d'équipement ne cesse de s'accroître de mois en mois, le
produit ayant rencontré l'engouement de la clientèle.
Conclusion
En guise de conclusion, il est pertinent de retenir que
le secteur bancaire congolais que malgré qu'il soit confronté
à de nombreuses difficultés par faute de projets fiables ;
les filiales des banques se trouvent obligées de transférer leurs
cumuls de fonds vers les maisons mères tels est le cas de BGFIBank qui,
retransmet vers la maison mère au Gabon ses cumuls afin de financer des
projets et ce, au profit de ce dernier. Pareilles pour Attijari Wfa Bank
(Maroc), BCH (Tunisie). La logique voudrait que ces fonds soient au profit des
financements de projets au Congo. Mais cependant, il n'ya aucun doute que le
secteur bancaire est l'un des secteurs promoteur et demeure un véritable
pilier dans le développement économique du pays.
Chapitre 3 :
L'impact des Nouvelles Technologiques de l'Information et de la
Communication (NTIC) intégrées par BGFIBank Congo sur sa
compétitivité
Introduction
L'évolution technologique dans ces dernières
décennies a conduit les sociétés modernes à adopter
de nouvelles habitudes face à l'organisation du travail. Ainsi, les
employeurs en quête de la perfection dans leur domaine d'activité
et dans le souci d'augmenter la productivité alors, ils exigent de leurs
employés des connaissances plus accrues.
L'apport des outils informatiques occupe positivement le
quotidien de tout travailleur conduisant celui-ci dans son monde de travail
tout en lui facilitant certaines tâches qui jadis lui paraissaient comme
des corvées. De nos jours, grâce aux nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC) les liens entre les entreprises
deviennent de plus en plus étroits et les métiers se
transforment, ainsi le monde du travail devient plus petit par l'entremise des
rapprochements issus des NTIC.
De ce fait, les nouvelles technologies de l'information
et de la communication permettront à l'entreprise qui s'en
équipera de réduire ses coûts et ses besoins en capitaux,
d'améliorer sa réactivité, de pouvoir s'accaparer de
nouveaux marchés notamment par le biais de bons alliés, de
pouvoir travailler plus simplement et plus efficacement avec ses partenaires
(gestion de projets ou de chantiers, sous-traitants et ce sans contraintes de
distances), d'être en mesure de mieux servir ses clients et donc de les
fidéliser (service après vente en ligne, personnalisation,
information, suivi des commandes, assistance technique), de recruter de
nouveaux collaborateurs, de les former et d'être mieux informés
sur la concurrence et les évolutions technologiques.
Afin de mieux cerner notre étude, l'articulation de
notre travail sera scindée en trois (3) sections
différentes : dans une première, il s'agira de
présenter le cadre méthodologique de la recherche, ensuite une
seconde traitera les analyses des résultats, et enfin la dernière
sera consacrée aux recommandations de notre travail.
Section 1 : Méthodologie de recherche
1.1: Méthode : Guide d'entretien mené face à face
auprès de 45 responsables (hauts cadres)
Après avoir achevé l'étude
théorique, nous essayons de mettre en évidence une étude
empirique axée sur l'impact des NTIC utilisées par BGFIBank
Congo sur sa compétitivité, et ce, à travers le
dépouillement de notre entretien eu face à face avec 45
responsables de l'organe, plus notamment dans les départements de la
clientèle et au département de la Monétique.
Dans le cadre de notre entretien, nous avons traité des
sources des questions relatives à l'apport des Nouvelles TIC sur la
compétitivité de la BGFIBank Congo lesquelles font recours
à la rude concurrence du secteur bancaire congolais.
Pour cerner notre analyse, nous avons en plus d'un stage
effectué au sein de la banque, eu l'occasion d'interroger 45 hauts
cadres comme mentionnés ci-dessus afin de recueillir non pas seulement
des réponses, mais également l'importance et utilité de
l'intégration des NTIC que s'est adoptées la banque.
Il est capital de noter au passage que nous avons
été émus par l'accueil chaleureux que nous a
réservé par le personnel. Cela nous a autant encouragé de
continuer notre étude empirique. Nous avons de même analysé
et compris quels étaient les outils de nouvelles technologies qu'utilise
la banque.
La taille de notre échantillon présentant 45
responsables interrogés sur un questionnaire qui a pour contenu 13
questions s'est définitivement réduite à seulement 6
d'entre elles jugées quantitatives vu que dans le cadre de notre
étude, il s'agit purement d'une étude quantitative qui
nécessite une analyse approfondie du contenu. A cela, ces questions sont
plus conceptuelles à notre problématique, et ce qui a permis
à notre travail d'être abouti.
1.2 : Le questionnaire
Annoncé déjà ci-dessus, notre
questionnaire a finalement retenu six (6) questions parmi les 13
présentées dont nous avons soumises dans le cadre de notre
entretien face à face avec les responsables de l'organe. Dans notre
questionnaire ci-après, nous allons présenter ces
dernières en vue de notifier les réponses recueillies
après le face à face avec nos responsables.
Section 2 : Analyse des résultats
Question 1 : Quelles sont les principales
technologies intégrées par BGFIBank Congo ?
Au niveau de cette question, les répondants sont
invités à citer les principales technologies
intégrées par la banque. Pour eux, l'usage de ces outils,
notamment l'Intranet qui est un réseau vivant pour BGFIBank Congo,
l'Intranet parmi bien d'autres outils intégrés, permet aux
demandes d'ouverture de comptes et les réclamations traitées en
moins de 24 H. Ce qui explique une perspective plus large dans des avantages
d'adaptation d'Intranet comme outil de travail au quotidien pour la banque vu
qu'il est le réseau de communication le plus interne de
l'organisme.
Question 2: Constatez-vous que ces
technologies permettent d'améliorer le travail au sein de la
banque ?
Diagramme 1 : relation entre technologie et
qualité du travail
Dans le diagramme n° 1 relatif à la
question N° 2 de notre échantillon, les 95 ,56% des cadres ont
répondu OUI dans la mesure où les nouvelles TIC
participent largement à l'amélioration du travail quotidien de
l'organisme. Pour ces derniers, le constat à l'égard de ces
outils est considéré comme une source de facilité du
travail et désignent de même, la meilleure qualité en
matière de rapidité dans le service vis-à-vis de sa
clientèle .Tandis que 4 ,44% n'ont répondu à
cette question que par NON. Pour eux, ils comparent les
nouvelles TIC comme un couteau à double tranchant car la connexion cause
parfois de problèmes dans le traitement rapide des données et
l'oubli des traitements des opérations peut entrainer des fautes graves
sur le bon fonctionnement de l'organisme.
Question 3 : Ces Nouvelles TIC permettent-elles
la relation avec la clientèle ?
Diagramme 2 : relation entre NTIC et relation
client
Dans notre échantillon relatif à la question
n° 3, plus que la moitié des répondants, d'où
55 ,56% ont répondu OUI du fait que la concertation avec sa
clientèle à Ponite Noire, plus de la moitié ont
été satisfaite, notamment le même pourcentage se fait
ressentir au niveau de BGFIOnline qui offre des services tels le virement de
compte à compte, la vérification des comptes etc... Mais par
contre, les 44 ,44% ont répondu NON pour la simple raison qu'il
existe encore un faible taux d'accès de la clientèle à ces
Nouvelles TIC.
Question 4: remarquez-vous un avantage
compétitif par rapport aux concurrents ?
Diagramme 3 : relation entre NTIC et avantage
compétitif
Dans l'échantillon ci-dessus relatif à la
question n° 4, 100% de nos répondants ont affirmé
OUI qu'il ya largement un avantage compétitif par
rapport à leurs consoeurs concurrentes. Ils avancent de même que
sans l'intégration de ces Nouvelles TIC, l'organisme ne sauraient se
prononcer à ce sujet concurrentiel du secteur. Enfin, pour les cadres,
ces Nouvelles TIC ont vraiment eu un impact compétitif et
référentiel au vu des concurrents.
Question 5: Ces Nouvelles TIC peuvent-elles
améliorer la rentabilité de la banque ?
Diagramme 4 : relation entre NTIC et
rentabilité
Dans notre échantillon ci-dessus relatif à notre
question n°5, nos répondants ont toujours tous affirmé par
OUI, d'où les 100% des cadres. Pour ces derniers,
à propos de la rentabilité de la banque, l'apport des nouvelles
TIC joue énormément un rôle primordial, qui constitue un
atout favorable à la réalisation des bénéfices
faits par la BGFIBank Congo. Ceci, se traduit sans doute par
l'intégration des Nouvelles TIC que s'est adaptées celle-ci.
Question 6 : Ces Nouvelles TIC permettent-elles
d'améliorer l'image de marque de la banque ?
Diagramme 5 : relation entre NTIC et image de
marque de la banque
Dans notre échatillon relatif à la question
n° 6, le nombre de nos cadres répondant à
OUI s'élève à 88,89% sur les 100%. Ici,
vu combien l'image de marque est importante et value, la BGFIBank Congo
s'appropriant des Nouvelles TIC, ne reste aucunement pas en marge de l'image de
marque. Selon ces répondants, se souciant ainsi, de la satisfaction de
sa clientèle, la banque use et priorise cette image de marque à
l'aide des ses Nouvelles TIC intégrées.
Question 7 : Ces Nouvelles TIC permettent-elles
d'augmenter la part de marche de la banque ?
Diagramme 6 : relation entre NTIC et part de
marché
Dans le dernier échantillon de notre analyse de
résultats, 77, 78% des cadres répondants ont répondu OUI
à la question n°7 relative l'augmentation de la part de
marché de la banque grâce à ses Nouvelles TIC
intégrées. Du vu de point de ces répondants, ils estiment
que ces Nouvelles TIC permettent éventuellement à la
rapidité d'ouverture des comptes, à la visibilité des
produits bancaires ; de passer également l'information à sa
clientèle sur ses différents produits, notamment sur son
site internet.
Section 3 : Les recommandations
Tout au long de notre travail, nous pouvons retenir jusque
là, quelques recommandations qui s'avèrent importantes à
l'égard de notre sujet :
3.1 : Au gouvernement :
Dans cette rubrique, nous convions vivement aux gouvernements
afin de rendre disponible l'énergie électrique et offrir un
service internet, notamment la fibre optique. Tout ce pour permettre à
ce que l'usage des NTIC soit fréquent dans toutes les entreprises de la
place surtout celles qui sont publiques.
Et surtout, veiller à fournir à des
établissements publics des outils des NTIC afin de les favoriser
à l'usage de ces derniers.
3.2 : Aux directeurs des entreprises
Il est vivement porté à la connaissance des
directeurs des entreprises de se procurer des outils des NTIC pour
améliorer la communication dans leur entreprise ;
d'également passer au recyclage des agents pour que l'usage des NTIC
soit bien maîtrisé, car son mauvais usage peut amener les agents
à des incompréhensions. Et enfin de mettre à jour ces
nouvelles technologies car elles évoluent du jour le Jour.
3.3 : Aux agents des entreprises
S'il est vivement porté à la connaissance des
directeurs des entreprises, il est exceptionnellement conseillé aux
agents des entreprises de prendre avec soin la manière à user
ces NTIC pour l'amélioration dans leurs services.
Conclusion :
Après analyse de résultats de notre
étude, il est nécessaire de mentionner que l'intégration
des Nouvelles TIC utilisées par la BGFIBank Congo a un impact
significativement positif sur sa compétitivité sur le
marché. Celle-ci occupent toutefois, une place importante dans son
environnement et d'autant plus indispensable pour la performance de cette
dernière. Pour mener à bien cette analyse, nous avons
respectivement structuré le travail par une méthodologie de
recherche, suivi des analyses des résultats et enfin par des
recommandations. Enfin, il est aussi clair que les nouvelles TIC qu'utilise la
banque laissent le choix à sa clientèle porter jugement sur son
rendement vue que celle-ci est satisfaite. En effet, plus sa clientèle
est satisfaite par ses services, plus la banque est inspirée et cela
l'amène à continuer l'améliorer de sa qualité des
services et se rassure de la maintenir par l'adaptation d'autres nouvelles TIC
davantage.
Conclusion Générale
Le but de notre sujet a largement porté sur
l'apport des Nouvelles Technologies de l'Information de la Communication (NTIC)
dans la compétitivité de l'entreprise en générale.
Nous pouvons dire que l'usage des NTIC est un atout essentiel dans une
organisation. Le fait qu'elles ont plus d'impact sur l'entreprise moderne, cela
marque un aspect de développement qui intervient dans
l'amélioration de l'entreprise, notamment les banques.
En effet, l'impact des Nouvelles Technologies de l'Information
de la Communication (NTIC) se manifeste pour tout agent de l'entreprise, et ce,
les fonctions de l'entreprise ne sont pas épargnées :
c'est-à-dire toute bénéficie de cet impact ; ainsi l'on
peut énumérer ces impacts entres autres :
A priori, avec l'usage de la téléphonie, le
réceptionniste ne s'inquiète pas de rejoindre son chef lorsque ce
dernier est sollicité par un client ou toute autre personne
étrangère à l'organisation par exemple. Cela dit, le temps
perdu dans le déplacement est compensé par l'usage de la
téléphonie.
La téléphonie intervient aussi entre deux agents
des fonctions différentes possédant à se communiquer. Avec
de tels moyens, la perte des temps est mise à l'écart.
A postériori, l'avènement des NTIC dans les
banques, notamment la BGFIBank Congo grâce à ses outils tant
interne qu'extérieur qu'elle utilise lui a permis de contribuer à
l'évolution de son service. Ainsi, dans ses rapports (journalier,
hebdomadaire, mensuel ou annuel) transmis au siège social situé
au Gabon sans le moindre déplacement est dû à
l'intégration des NTIC qu'elle s'est appropriées. Outre cet
avantage, il faut noter qu'avec les NTIC la satisfaction et la
fidélisation de la clientèle n'est plus une
« magie » pour la banque, vu que les
employés se sont familiarisés avec ces outils de nouvelles
technologies dans l'environnement du travail.
Outre les Nouvelles activités dont elles sont
porteuses, les NTIC constituent un facteur d'évolution des rapports
sociaux, des emplois et des métiers. Elles accompagnent également
une série de transformations concernant la stratégie, le contenu
et l'organisation du travail, les formes de management, les formes de
concertation et de négociation.
En effet, grâce à certains outils tel que
l'intranet, les employés au sein la banque se communiquent facilement et
rapidement à travers ce réseau que par l'usage de la valve. La
communication entre agents circule sans tarder. A cela, il faut ajouter avec
l'intégration des NTIC, la BGFIBank Congo s'est ouvert de nouveaux
horizons dans son domaine d'opération en acquérant de projet tel
que le THEMIS Projet Congo du groupe Total, qui consiste à effectuer des
opérations financières à distance.
Bien vrai que les NTIC connaissent aujourd'hui un
développement accéléré dans la production des
services, mais elles ont toutefois des limites. Les NTIC peuvent
présenter quelques limites dans leur fonctionnement qui pourrait
engendrer un dysfonctionnement à cause de la malveillance et
l'inflexibilité de la l'évolution technologique en cours.
Cependant, les NTIC posent des problèmes cognitifs forts comme la
maîtrise de systèmes informatiques qui repose sur quatre (4)
conditions que toutes les personnes ne réunissent pas :
· il faut savoir lire (ou décoder) les
informations qui sont affichées à l'écran ;
· il faut comprendre le vocabulaire (ou le code) et les
concepts utilisés ;
· il faut accepter les règles ;
· il faut découvrir le mode d'emploi au fur et
à mesure de l'utilisation de jeu, accepter d'obéir aux
instructions du système.
En définitive, il est pertinent de retenir que les
Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) restent
et demeurent un facteur indéniable à la fois rentable et
fidèle pour de la clientèle pour toute entreprise qui les use.
Mais cependant, l'intégration des NTIC dans
l'entreprise ne nécessiterait-elle pas un coût d'investissement
moins élevé afin de permettre à toute entreprise
l'intégration et d'adaptation pour une compétitivité ?
Bibliographie :
Brousseau et Rallet (1997)
BCG (Boston Consulting Group, (1981)
Charpentier P. (2000)
Claire MAINGUY
Dhaoui. M.L, (1996)
Dominique Foray (2000)
DICTIONNAIRE Larousse (2010)
Elie COHEN
Institut National de Recherche et de Sécurité de
Paris (2008),
Rainer et Kazem, 1994).
ibidem, p. 82
Jean Gadrey, 2000
KOTLER et DUBOIS (2006)
Lachaal.L, 2005).
Little (2004)
Mucchielli, (2002)
Porter M, 1985, p.11
Randall Morch & Bernard Yeu, 2001
Roger Percerou (1984, cité par BCG (1981))
Sharma et Fisher, 1997).
SIMON Y., JOFFRE P., 1997, Page 94
Surendra & al. (2001)
Sylvie De COUSSERGUES
Zarifian(1999, p 70)
ACRONYMES ET ABREVIATIONS
AGC (Assurance Générale du
Congo)
ARC (Assurance et Réassurance Congo)
BCI (Banque Commerciale Internationale)
BEAC (Banque Centrale des Etats de l'Afrique
Centrale)
BGFI Congo
BMCE (Banque Marocaine du Commerce
Extérieur)
BCH (Banque Congolaise de l'Habitat)
BTP (Bâtiment et Travaux Publics)
CAIC (Crédit pour l'Agriculture, l'Industrie et
le Commerce)
Caisse de Participation à la Promotion des
Entreprises et à leur Développement (CAPPED
CCP
Centre International du Crédit Mutuel
(CICM).
SNE (Société Nationale
d'Electricité)
CNSS (Caisse Nationale de la Sécurité
Sociale)
CRC (Credit Rural Congo)
DAS (Domaine d'activité
stratégique)
EBE (Excédent Brut d'Exploitation)
EMF (établissements de micro finances)
ECOBANK Transnational Incorporated (ETI)
FJEC (Forum des Jeunes Entreprises du
Congo)
ISO (International Organization for
Standardization)
LCB (La Congolaise des Banques)
MUCODEC (Mutuelle Congolaise d'Epargne et de
Crédit)
N.E.P.A.D (Nouveau Partenariat pour
Développement Economique de l'Afrique)
Offre Publiques d'Achat (OPA)
PME : Petites et moyennes entreprises
PMI: Petites et moyennes industries
ROA (return on assets)
ROI (return on investments)
SA: Société Anonyme
Société Congolaise de Financement (Alios
Finance Congo
Société Générale
(SG)
TP (Travaux Publics)
SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities,
Threats)
Table des matières
Dédicaces .................................................................................
Remerciements...................................................................
Introduction
Générale..........................................................
2
Chapitre1 : Fondements théoriques de la
relation entre NTIC et compétitivité de
l'entreprise.......................................................................................... 3
Introduction..........................................................................................
4
Section 1 : Les NTIC et leurs utilités
dans l'entreprise..........................................
1.1 : Définitions des
NTIC ........................................................................5
1.2 : Typologies et utilités des
NTIC............................................................6
1.1.1:
Internet .........................................................................................
1.1.2 :
Intranet ........................................................................................
1.2.3:
Extranet........................................................................................7
1 .2.4 Le Data Warehouse ou «
entrepôt de
données »........................................8
1.2. 5:
L'EDI ............................................................................................
1.2.6 : La GED ou GEIDE
(gestion électronique de
documents).............................
1.2.7 : INTÉGRATION
MATÉRIELLE.........................................................
1.2.8 : L'ERP ou Enterprise
Resource Planning................................................
1 .2.9 : Groupware ou
collecticiel...................................................................
1.2.10 : La
monétique................................................................................
1.2.11 : Knowledge Management
.................................................................
Section 2 : Compétitivité de
l'entreprise : définitions et
déterminants........................15
2.1 :
Définitions :........................................................................................
2.2 : Déterminants de la
compétitivité.............................................................17
2.2.1 : Indicateurs de la
compétitivité.................................................................
· Les terrains de l'affrontement
concurrentiel....................................................
· 1) La domination globale par les
coûts...................................................
· 2) La
différenciation.........................................................................
3) La concentration de
l'activité...........................................................
2.2.2 : Facteurs de
compétitivité..........................................................23
1) Les facteurs
internes.....................................................................
a- Les avantages concurrentiels liés à
l'organisation..................................
b- Les avantages concurrentiels liés à
la production.................................
c- Les avantages concurrentiels liés à
la vente........................................
d- Les avantages concurrentiels liés à
la taille et à la croissance..................
2) Les facteurs
externes....................................................................
a- L'environnement
économique.........................................................
b- - L'environnement politique et
juridique...........................................
c- Le réseau de
relations..................................................................
Section 3 : Relation entre NTIC et
Compétitivité.............................................26
3.1 : L'impact des outils technologiques dans la
compétitivité de l'entreprise.................27
3.1.1 : L'impact de ces évolutions sur les
comportements des individus........................27
3.1.2 : L'usage des TIC comme un avantage pour
l'entreprise...........................27
3.2 : L'impact des TIC sur la gestion de
l'entreprise...............................................29
3.3 : l'impact des NTIC dans l'entreprise
moderne........................................31
3.3.1 : Travailler à
distance..........................................................................
3.3.2 : Des
avantages..................................................................................
3.3.3 : L'information
stratégique..................................................................
Conclusion.............................................................................................35
Chapitre 2 : Présentation de l'organisme
d'accueil : BGFIBank Congo....................36
Introduction.............................................................................................37
Section 1 : Historique de BGFIBank Congo et son
environnement............................38
1.2 : L'organigramme de
l'entreprise..........................................................39
1.3 : Organigramme
général......................................................................
1.4: Organigramme de la Banque de
Détail...................................................41
· Présentation des différentes
Directions................................................
1.5 : Le pole développement commercial et
service client...................................42
Section 2 : Les concurrents et la part de
marché de BGFIBank Congo.....................43
2.1 : Les banques concurrentes de la BGFIBank
Congo......................................43
2.1.1 : Banques
commerciales........................................................................
2.1.2 : Etablissements
financiers et de
crédits...................................................45
2.2 : La part de marché de BGFIBank
Congo...................................................46
2.2.1 : L'analyse et son
environnement.............................................................48
2.2.2 : Analyse de
SWOT..............................................................................48
2.2.3 : Engagement et services
clients............................................................
50
2.2.4: L'offre stimule la
demande...............................................................51
2.2.5 : Notre positionnement face à la
concurrence...........................................53
Section 3 : Les NTIC intégrées par
BGFIBank
Congo ...........................................54
3.1.1: GBFIBank
Online ..............................................................................
3.1.2: THEMIS Projet
Congo........................................................................
3.1.3:
Internet ..........................................................................................55
3.1.4 :
L'Intranet......................................................................................56
2.1.5:
L'Extranet ...........................................................................................57
3.1.6:
Monétiques.............................................................................................
Conclusion.............................................................................................58
Chapitre 3 :L'impact des NTIC utilisées par
BGFIBank Congo et sa
compétitivité............................................................................................59
3.1 : Les NTIC intégrées dans
BGFIBank Congo et leur description.......................60
Introduction.............................................................................................60
Section 1 : Méthodologie de
recherche............................................................61
1.1: Méthode : Guide d'entretien mené
face à face auprès de 45 responsables (hauts cadres)
1.2 : Le
questionnaire.................................................................................62
Section 2 : Analyse des
résultats.....................................................................64
Question 1 : Quelles sont les principales
technologies intégrées par BGFIBank Congo ?
Question 2: Constatez-vous que ces
technologies permettent d'améliorer le travail au sein de la
banque ?......................................................................................................................
Question 3 : Ces Nouvelles TIC permettent-elles
la relation avec la clientèle ?...................
Question 4: remarquez-vous un avantage
compétitif par rapport aux concurrents ?.........
Question 5: Ces Nouvelles TIC peuvent-elles
améliorer la rentabilité de la banque ?.......
Question 6 : Ces Nouvelles TIC permettent-elles
d'améliorer l'image de marque de la
banque ?.....................................................................................................................................
Question 7 : Ces Nouvelles TIC permettent-elles
d'augmenter la part de marche de la
banque ?.......................................................................................................................................
Section 3 : Les
recommandations.......................................................................................70
3.1 : Au
gouvernement ....................................................................................
3.2 : Aux directeurs des
entreprises....................................................................
3.3 : Aux agents des
entreprises.......................................................................
Conclusion................................................................................................71
Conclusion
générale....................................................................................73
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