DEDICACE
A mon frère OMGBA Dieudonné
Vincent
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier sincèrement Madame BIKOY
Jeanne-Marie épouse MOTTO MALLO, qui, en tant que Directeur de
mémoire, s'est toujours montré à l'écoute et
très disponible tout au long de la réalisation de ce
mémoire, ainsi pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'elle a bien
voulu nous consacrer et sans lesquels ce mémoire n'aurait jamais vu le
jour.
Nos vifs remerciements vont également au corps
professoral et administratif de l'ENIEG "LA GAIETE", pour la richesse et la
qualité de leur enseignement, pour les grands efforts
déployés pour assurer, à leurs élèves
maîtres une formation actualisée.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance envers
à Monsieur AMADOU Salmon pour tout son soutien moral, affectif,
matériel, financier et actif à la réalisation de ce
mémoire.
Nous n'oublions pas notre oncle KOPLA Barthélémy
Emmanuel et notre tante NGO KOPLA Nina Adèle Epouse NKOUEI, qui n'ont
ménagé aucun effort pour notre réussite.
Nous exprimons nos sincères remerciements à nos
parents, frères, soeurs, tantes, et oncles pour le soutien moral et les
encouragements. Leur présence et leur patience nous ont
été d'un très grand soutien.
Nous exprimons notre gratitude à nos ami(e)s pour tout
l'amour et le soutien qu'ils m'on témoigné pendant ces trois
années de dure labeur. Nous remercions également nos camarades de
classe pour leur amitié, leur humour communicative et leur collaboration
sans faille.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui, de
près ou de loin, ont contribué à la réalisation de
ce travail.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
TABLE DES MATIERES
III
LISTE DES TABLEAUX
VI
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGNES ET SYMBOLES
MATHEMATIQUES
VII
RESUME
VIII
ABSTRACT
IX
INTRODUCTION GENERALE
- 1 -
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE
L'ETUDE
- 4 -
I.1 FORMULATION ET POSITION DU PROBLEME
- 5 -
I.2 QUESTION DE RECHERCHE
- 8 -
I.3 OBJECTIF DE L'ETUDE
- 8 -
I.3.1 L'OBJECTIF GENERAL
- 9 -
I.3.2 LES OBJECTIFS SPECIFIQUES
- 9 -
I.4 INTERET DE L'ETUDE
- 9 -
I.4.1 INTERET FONDAMENTAL
- 9 -
I.4.2 INTERET APPLIQUE
- 9 -
I.4.3 POUR L'ENSEIGNANT
- 10 -
I.4.4 POUR L'ELEVE
- 10 -
I.4.5 POUR LE PARENT
- 10 -
I.4.6 POUR LES AUTORITES
- 10 -
I.4.7 INTERET ACADEMIQUE
- 10 -
I.5 DELIMITATION DE L'ETUDE
- 11 -
I.5.1 AU PLAN THEMATIQUE
- 11 -
I.5.2- AU PLAN SPATIO-TEMPOREL
- 11 -
CHAPITRE II : INSERTION THEORIQUE DU
SUJET
- 12 -
II.1 DEFINITION DES CONCEPTS
- 13 -
II.1.1 IMPACT
- 13 -
II.1.2 EFFECTIF PLETHORIQUE
- 14 -
II.1.3 ENCADREMENT PEDAGOGIQUE
- 14 -
II.1.4 ELEVE
- 15 -
II.2 LES THEORIES EXPLICATIVES
- 16 -
II.2.1 THEORIE DE L'ENCADREMENT SCOLAIRE DE
DELANDSHEERE
- 16 -
II.2.2 LA THEORIE DE L'APPRENTISSAGE CONTROLE DE
RAYMOND TAVERNIER
- 17 -
II.3 REVUE DE LA LITTERATURE
- 18 -
II.3.1 ACCROISSEMENT DES EFFECTIFS ET CONDITION DE
L'ENSEIGNANT
- 19 -
II.3.2 TAILLE DES CLASSES ET GESTION DES
CLASSES
- 22 -
II.3.3 IMPACT DE LA TAILLE DE LA CLASSE SUR LA
QUALITE DE L'EDUCATION
- 22 -
II.3.4 EFFET DE LA GESTION DES CLASSES SUR LA
PERFORMANCE DES ELEVES
- 23 -
II.4 FORMULATION DES HYPOTHESES
- 25 -
II.4.1 HYPOTHESE GENERALE (HG)
- 25 -
II.4.2 HYPOTHESES DE RECHERCHE (HR)
- 26 -
II.5 DEFINITION DES VARIABLES
- 26 -
II.5.1 LA VARIABLE INDEPENDANTE (VI)
- 26 -
II.5.2 LA VARIABLE DEPENDANTE (VD)
- 27 -
II.5.3 TABLEAU SYNOPTIQUE DES HYPOTHESES,
VARIABLES, INDICATEURS ET MODALITES
- 28 -
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE
L'ETUDE
- 29 -
III.1 TYPE DE RECHERCHE
- 30 -
III.2 POPULATION D'ETUDE
- 31 -
III.2.1 POPULATION PARENTE
- 31 -
III.2.2 POPULATION CIBLE
- 31 -
III.2.3 POPULATION ACCESSIBLE
- 32 -
III.3 METHODE D'ECHANTILLONNAGE ET
ECHANTILLON
- 32 -
III.3.1 ECHANTILLON
- 32 -
III.3.2 METHODE D'ECHANTILLONNAGE
- 32 -
III.4 DESCRIPTION DE L'INSTRUMENT DE
COLLECTE DES DONNEES
- 34 -
III.5 VALIDATION DE L'INSTRUMENT DE
COLLECTE DES DONNEES : LA PRE-ENQUETE
- 35 -
III.5.1 VALIDATION INTERNE
- 35 -
III.5.2 VALIDATION EXTERNE
- 36 -
III.6 PROCEDURE DE COLLECTE DES
DONNEES : L'ENQUETE
- 36 -
III.7 LE DEPOUILLEMENT
- 36 -
III.8 METHODE D'ANALYSE DES DONNEES
- 36 -
III.8.1 LA STATISTIQUE DESCRIPTIVE
- 37 -
III.8.2 LA STATISTIQUE INFERENTIELLE
- 37 -
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES DONNEES
- 40 -
IV.1 PRESENTATION DES RESULTATS
- 41 -
IV.1.1 IDENTIFICATION DES ENQUETES
- 41 -
IV.1.2 RESULTATS RELATIFS A LA PREMIERE HYPOTHESE
DE RECHERCHE
- 42 -
IV.1.3 RESULTATS RELATIFS A LA DEUXIEME HYPOTHESE
DE RECHERCHE
- 43 -
IV.2 VERIFICATION DES HYPOTHESES
- 45 -
IV.2.1 VERIFICATION DE LA PREMIERE HYPOTHESE DE
RECHERCHE
- 45 -
IV.2.2 VERIFICATION DE LA DEUXIEME HYPOTHESE DE
RECHERCHE
- 49 -
IV.3 INTERPRETATION DES RESULTATS
- 53 -
IV.3.1 INTERPRETATION DU RESULTAT DE LA PREMIERE
HYPOTHESE DE RECHERCHE
- 53 -
IV.3.2 INTERPRETATION DU RESULTAT DE LA PREMIERE
HYPOTHESE DE RECHERCHE
- 54 -
IV.4 IMPLICATIONS THEORIQUES ET PRATIQUES
DES RESULTATS
- 54 -
IV.4.1 IMPLICATIONS THEORIQUES
- 54 -
IV.4.2 IMPLICATIONS PRATIQUES
- 55 -
IV.5 LIMITES DE L'ETUDE
- 55 -
IV.5.1 LIMITES GEOGRAPHIQUES
- 56 -
IV.5.2 LIMITES TEMPORELLES
- 56 -
IV.5.3 LIMITES DOCUMENTAIRES
- 56 -
IV.5.4 LIMITES METHODOLOGIQUES
- 56 -
IV.6 SUGGESTIONS
- 57 -
IV.6.1 AUX ENSEIGNANTS
- 57 -
IV.6.2 AUX ELEVES
- 57 -
IV.6.3 AUX PARENTS
- 58 -
IV.6.4 AUX AUTORITES
- 58 -
CONCLUSION GENERALE
- 59 -
BIBLIOGRAPHIE
- 62 -
A. OUVRAGES GENERAUX
- 62 -
B. DICTIONNAIRES
- 62 -
C. MEMOIRES
- 63 -
D. WEBOGRAPHIE
- 63 -
ANNEXES
I
ANNEXE I : QUESTIONNAIRE
II
ANNEXE II : AUTORISATION DE
RECHERCHE
IV
ANNEXE III : CERTIFICAT DE
JUSTIFICATION DE RECHERCHE
V
ANNEXE IV : TABLE DU KHI-CARRE
VI
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°1 : SYNOPTIQUE DES
HYPOTHÈSES, VARIABLES, INDICATEURS ET MODALITÉS
- 28 -
TABLEAU N°2 : DISTRIBUTION DE
L'ÉCHANTILLON
- 34 -
TABLEAU N°3: RÉPARTITION DES
ENSEIGNANTS PAR ÉCOLE
- 41 -
TABLEAU N°4 : RÉPARTITION DES
ENSEIGNANTS PAR CLASSE
- 42 -
TABLEAU N° 5 : AVIS DES ENSEIGNANTS SUR
LE RATIO MAÎTRE-ÉLÈVE
- 42 -
TABLEAU N° 6 : RELATION ENTRE LE RATIO
MAÎTRE - ÉLÈVE ET L'ENCADREMENT PÉDAGOGIQUE DES
ÉLÈVES
- 43 -
TABLEAU N°7 : AVIS DES ENSEIGNANTS SUR LE
NOMBRE D'ÉLÈVE DANS LEUR CLASSE.
- 43 -
TABLEAU N°8 : RELATION ENTRE LE NOMBRE
D'ÉLÈVES ET LEUR ENCADREMENT PÉDAGOGIQUE
- 44 -
TABLEAU N°9 : CONTINGENCE DE LA RELATION
ENTRE LE RATIO MAÎTRE-ÉLÈVE ET L'ENCADREMENT
PÉDAGOGIQUE DES ÉLÈVES.
- 46 -
TABLEAU N° 10 : COMPILATION DES
DONNÉES STATISTIQUES ET CALCUL DU ² DE LA PREMIÈRE
HYPOTHÈSE DE RECHERCHE.
- 47 -
TABLEAU N°11 : CONTINGENCE DE LA RELATION
ENTRE LE NOMBRE D'ÉLÈVES ET L'ENCADREMENT PÉDAGOGIQUE DES
ÉLÈVES.
- 49 -
TABLEAU N°12 : COMPILATION DES
DONNÉES STATISTIQUES ET CALCUL DU ² DE LA DEUXIÈME
HYPOTHÈSE DE RECHERCHE.
- 50 -
TABLEAU N° 13: SYNOPTIQUE DE LA
VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES
- 52 -
LISTE DES ABREVIATIONS,
SIGNES ET SYMBOLES MATHEMATIQUES
APC
|
Approche Pédagogique par les Compétences
|
C
|
Coefficient de contingence
|
CAPIEMP
|
Certificat d'Aptitude Pédagogique des Instituteurs de
l'Enseignement Maternel et Primaire
|
CONFEMEN
|
Conférence des Ministres de l'Education des pays ayant le
Français en partage
|
ENIEG
|
Ecole Normale d'Instituteurs de l'Enseignement
Général
|
fe
|
Effectifs théoriques
|
fo
|
Effectifs observés
|
Ho
|
Hypothèse nulle
|
Ha
|
Hypothèse alternative
|
HG
|
Hypothèse Générale
|
HR1
|
Première Hypothèse de Recherche
|
HR2
|
Deuxième Hypothèse de Recherche
|
INS
|
Institut National de la
Statistique
|
MINEDUC
|
Ministère de l'Education Nationale
|
N
|
Taille de l'échantillon.
|
nddl
|
Nombre de degré de liberté
|
PASEC
|
Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la
CONFEMEN
|
TL
|
Total des fréquences des lignes
|
TC
|
Total des fréquences des colonnes
|
T S
|
Taux de sondage
|
UNESCO
|
Organisation des Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture
|
VD
|
La variable dépendante
|
VI
|
variable indépendante
|
|
seuil de signification
|
2
|
Khi carré ou Khi-deux
|
RESUME
« Impact des effectifs pléthoriques sur
l'encadrement pédagogique des élèves » tel est
le thème de cette étude. Dans ce travail, il s'agit de montrer
que les effectifs pléthoriques ont une incidence négative sur
l'encadrement pédagogique des élèves. Pour cela, nous
sommes partis d'une problématique selon laquelle la relation entre le
nombre d'élèves dans la classe et l'encadrement
pédagogique n'a jamais été de tout repos. De cette
problématique s'est dégagée une question de recherche
à savoir : quel est l'impact des effectifs pléthoriques sur
l'encadrement pédagogique des élèves ? Pour cerner ce
problème, nous avons émis une hypothèse
générale : les effectifs pléthoriques influencent
l'encadrement pédagogique des élèves. Afin
d'opérationnaliser cette hypothèse générale, nous
l'avons décomposée en deux hypothèses de
recherche :
HR1 : le ratio maître/élève a une
influence sur l'encadrement pédagogique des élèves.
HR2 : le nombre élevé
d'élèves influence leur encadrement pédagogique.
Pour traiter notre sujet nous avons opté pour la
méthode exploratoire et de nature relationnelle et l'échantillon
a été constitué par les méthodes probalistes ;
notamment l'échantillonnage proportionnel stratifié. Afin de
recueillir les données, nous avons utilisé un questionnaire,
lequel a été adressé aux 62 instituteurs répartis
dans les écoles publiques de Tsinga, des Sources et de Messa
Vallée. Après présentation des données recueillies
sur le terrain sous forme de tableaux, nous avons procédé
à l'analyse et à l'interprétation de ces données.
Les résultats de ces analyses et interprétations nous ont permis
de confirmer nos hypothèses de recherche ; de répondre par
l'affirmative à la question de recherche et par conséquent
d'arriver à une confirmation de l'hypothèse
générale. Enfin, des suggestions ont été
formulées à l'endroit des enseignants ; des parents ;
des élèves et des autorités responsables de
l'éducation de base.
ABSTRACT
«Impact of overstaffing on the teaching of students»
is the theme of this study. In this work, it is shown that the overstaffing
have a negative impact on the teaching of students. For that, we started with a
problem that the relationship between the number of students in the classroom
and educational support has never been easy. This problem has emerged a
research question, namely: what is the impact of overstaffing on the teaching
of students? To identify this problem, we issued a general hypothesis: the
bloated influence educational support for students. In order to operationalize
this general hypothesis, we split into two research hypotheses: HR1: the
ratio of teacher / student has an influence on the teaching of
students. HR2: the high number of students affects their educational
support. To treat our subject we chose the method of exploratory and
relational nature and the sample was constituted by the probalistes methods,
including proportional stratified sampling. To gather the data, we used a
questionnaire which was sent to 62 teachers in public schools spread of Tsinga,
Sources and Messa Valley. After presenting data collected in the field in
tabular form, we performed the analysis and interpretation of these data. The
results of these analyzes and interpretations we have confirmed our research
hypotheses, responding positively to the research question and thus to arrive
at a general confirmation of the hypothesis. Finally, suggestions were made
against teachers, parents, students and authorities responsible for basic
education.
INTRODUCTION GENERALE
Le phénomène de plus en plus récurrent du
non encadrement pédagogique continue de se poser avec autant
d'acuité qu'on en vient à se demander si les recherches n'ont
jamais eu lieu sur le phénomène. Les recherches pourtant il y en
a eu certainement et qu'il continuera d'y en avoir. Ces recherches sont
d'autant plus variées que les causes sous-jacentes à l'origine du
phénomène sont nombreuses.
Cette pléthore de causes témoigne à
l'évidence des difficultés éprouvées tant par les
acteurs que sont les enseignants qui sont chargés de la formation du
type d'homme défini par la politique éducative. C'est donc aux
regard de ce phénomène du non encadrement pédagogique, et
dans le souci d'apporter notre modeste contribution que nous avons choisi de
focaliser notre attention sur le problème à travers le
thème de recherche qui est le suivant : « Impact des
effectifs pléthoriques sur l'encadrement pédagogique des
élèves ». La spécificité de ce
thème trouve sa justification dans les difficultés
qu'éprouvent les enseignants à se mouvoir dans cette
nébuleuse que sont les l'effectifs pléthoriques et pouvoir
encadrer les élèves.
Cette recherche débouche sur un certain nombre
d'interpellation : les effectifs pléthoriques influencent-ils
l'encadrement pédagogique des élèves ? Existe-t-il un
lien de dépendance ou d'indépendance entre l'encadrement
pédagogique et le nombre élevé d'élèves dans
la classe ?
Au demeurant, telles sont les questions fondamentales qui
posent les bases de notre étude. Et pour mener à bien notre
recherche et apporter des solutions sur ce thème, nous avons entrepris
une recherche articulée autour de quatre axes principaux :
- Problématique de l'étude ;
- Insertion théorique du sujet ;
- Méthodologie de l'étude ;
- Présentation, analyse et interprétation des
données.
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
La problématique d'une étude est l'ensemble
construit autour d'une question principale et des signes d'analyse qui
permettent de traiter le sujet choisi. Selon Michel BEAUD, (1994) c'est
l'ensemble construit, autour d'une question principale, des hypothèses
de recherche et des lignes d'analyse qui permettent de traiter le sujet choisi.
C'est aussi selon Raymond QUIVY et Luc VAN CAMPENHOUDT, (1985 :203)
«l'approche ou la perspective théorique qu'on décide
d'adopter pour traiter le problème posé par la question de
départ». Selon le dictionnaire le Petit
Larousse (2010) : « La problématique est l'ensemble de
questions qu'une science ou une philosophie se pose dans un domaine
particulier ». Elle comporte plusieurs articulations, à
savoir :
ü La formulation et la position du problème
ü La question de recherche
ü Les objectifs de l'étude
ü L'intérêt de l'étude
ü La délimitation de l'étude.
I.1 FORMULATION ET POSITION
DU PROBLEME
L'explosion démographique et l'insuffisance des
structures d'accueil constituent des casse-tête pour les gestionnaires
des systèmes éducatifs africains. L'explosion des effectifs
d'élèves accentue la crise de l'école. On note en effet,
une insuffisance des infrastructures et capacités d'accueil des
établissements qui n'augmentent pas proportionnellement à
l'accroissement du nombre d'élèves. Cette situation poserait un
problème particulier dans les écoles où l'on retrouve des
salles surpeuplées de 100 élèves et plus. Elle se traduit
notamment par la révision des méthodes, des techniques et des
procédés pédagogiques d'enseignement.
Tous ces éléments permettent une bonne
structuration des connaissances aux apprenants par le biais de l'enseignant et
dans le système enseignement et apprentissage. Malgré tous ces
efforts, lors des stages pratiques académiques nous avons
constaté que les enseignants éprouvent des difficultés
dans l'encadrement pédagogique des élèves ceci à
cause des effectifs pléthoriques constatés à cet effet.
C'est ce qui entraîne une absence de motivation particulière et
réelle chez l'enseignant et dont l'implication directe serait le non
encadrement pédagogique des élèves.
De ce constat émane des opinions qui tentent
d'expliquer ce phénomène. Selon d'autres enseignants, ces
effectifs pléthoriques conduisent à des notes qui ne
reflètent pas le niveau véritable des élèves.
D'après Séraphin ASSONGO, les effectifs pléthoriques sont
à la base de l'échec et des déperditions scolaires car un
enseignant qui doit préparer son cours, le dispenser, ensuite
évaluer ses élèves et effectuer des corrections, ne peut
s'en sortir avec 150 ou 180 élèves dans une classe.
Au Cameroun, la question des effectifs pléthoriques
porte essentiellement sur le nombre trop important d'élèves dans
une salle de classe. Dans les écoles primaires publiques, l'enseignant
se retrouve avec plus d'une centaine d'élèves dans la classe. Les
établissements scolaires privilégiés ont autour de 75
élèves. Dès lors on se demande comment un enseignant peut
accorder la parole à chacun des élèves de la classe, pour
une période de cours. Dans de telles situations, il est certain que le
nombre freine très fortement l'activité pédagogique. C'est
ce que laissent entrevoir les effectifs dans certains établissements
scolaires du Cameroun. Ils dépassent de loin ceux prévus par
l'UNESCO (2010). Selon cette organisation, la taille d'une classe ne devrait
pas dépasser 25/30 élèves. Ce seuil est conseillé
pour toutes les écoles. Mais l'Afrique, continent de forte
démographie, où se trouve un nombre important de pays en voix de
développement et parfois vivant en dessous du seuil de pauvreté,
ne peut pas respecter ces normes.
C'est peu de dire qu'il s'agit d'un pis aller. C'est un
assassinat collectif. La «pédagogie des grands groupes »
a été inventée dans les années 1990
comme une fausse réponse au vrai problème posé par
l'augmentation exponentielle de la population scolarisable couplée
à la stagnation voire au recul de l'offre en éducation. La
très forte demande en éducation et l'exigence de l'école
primaire gratuite pour tous ont servi de prétextes à certains
chefs d'établissement pour recruter à tour de bras des enfants
que l'on parque tel du bétail dans des salles surchargées. Et
pourtant la Circulaire N° 48/G/8/MINEDUC de 1996 fixe les effectifs
maximaux dans les établissements d'Enseignement
Général à 60 élèves par classe. Il faut
guérir le mal à la racine en consacrant des ressources
nécessaires et suffisantes à la construction des infrastructures,
à la formation, au recrutement et au maintien du personnel enseignant et
d'encadrement, au lieu de se contenter de l'effet placebo que constitue ce
qu'on appelle chez nous la «pédagogie des grands
groupes». Il ne s'agit pas de pédagogie et d'éducation,
mais de garderie d'enfants.
Pour Cécile BALLA, enseignante et spécialiste en
sciences de l'éducation, cette situation est en rupture totale avec les
principes pédagogiques. «Quand un enseignant donne son cours, il
doit circuler dans la salle pour contrôler les élèves, et
s'assurer qu'ils captent bien le message qu'il délivre «,
souligne-t-elle. A l'observation, les établissements scolaires de la
ville de Yaoundé enregistrent une moyenne de 90 élèves par
salle. La réalité est plus saisissante dans les écoles
primaires où les effectifs franchissent allègrement la barre des
100 élèves. L'école d'Ekoudou, ou encore l'école
publique de Tsinga, sont de véritables boîtes de conserves
où les élèves se serrent parfois à quatre sur un
minuscule banc. La moyenne des effectifs est de 100 élèves par
salle. La question est de savoir comment résoudre le problème des
effectifs pléthoriques et organiser au mieux les classes dans les
écoles.
Pour Angelina Solange BONONO, cela pose aussi un
problème moral : » dans une de classe où
vous avez 150 à 180 élèves qui se serrent sur un banc
à trois voire quatre, il est difficile de travailler sans regarder chez
le voisin, ça fait qu'on forme des générations de
tricheurs, ce qui rejaillit sur notre société qui est
déjà assez pourrie ».
I.2 QUESTION DE
RECHERCHE
Elle consiste à poser la question centrale qui servira
de fil conducteur pour le chercheur. La question de recherche doit être
précise, crutiale et centrale par rapport au thème choisi. Elle
vise non seulement à décrire le phénomène à
étudier, mais aussi à le faire comprendre. La question de
recherche de notre étude est la suivante : « quel est
l'impact des effectifs pléthoriques sur l'encadrement pédagogique
des élèves ? »
I.3 OBJECTIF DE L'ETUDE
Selon LEIF (1979 :192), l'objectif est le
« but précis d'une action éducative, d'un
enseignement ». Nous préciserons ici vers quoi doit
tendre ce travail de recherche. De l'avis de John DEWEY (1983 :133),
« avoir un objectif, c'est avoir l'intention de faire quelque
chose et percevoir la signification des choses à la lumière de
cette intention ». Cela suppose qu'on a une base à partir
de laquelle on peut observer, choisir et ordonner les objets et nos propres
capacités ; qu'on a une activité intentionnelle
contrôlée par la perception des faits et leur relation les unes
avec les autres ; qu'on a un plan pour sa réalisation. Nous avons
dans le cadre de cette recherche un objectif général et des
objectifs spécifiques.
I.3.1 L'OBJECTIF GENERAL
L'objectif général de notre étude est de
montrer l'impact des effectifs pléthoriques sur l'encadrement
pédagogique des élèves.
I.3.2 LES OBJECTIFS
SPECIFIQUES
À partir de l'objectif général, nous
formulons deux objectifs opérationnels :
ü Etudier l'impact du ratio
maître/élèves sur l'encadrement pédagogique des
élèves ;
ü Etudier l'impact du nombre élevé
d'élèves sur leur encadrement pédagogique.
I.4 INTERET DE L'ETUDE
L'intérêt de l'étude : c'est
l'utilité, l'importance, le profit, qu'on peut tirer de
l'étude.
I.4.1 INTERET FONDAMENTAL
Notre étude va permettre de déterminer
l'importance de « l'impact des effectifs pléthoriques sur
l'encadrement pédagogique des élèves ».
I.4.2 INTERET APPLIQUE
Il s'agit de déterminer les bénéficiaires
des résultats de cette recherche sur le plan particulier.
I.4.3 POUR L'ENSEIGNANT
Nos résultats rendront la tâche des enseignants
moins pénible avec moins d'élèves par classe. Ils pourront
accomplir aisément leurs tâches.
I.4.4 POUR L'ELEVE
La réduction des effectifs pléthoriques dans les
salles de classe permet a l'élève d'être mieux suivi et
encadré par son enseignant. Elle conduit ainsi à la
réduction du taux d'échec et de déperdition scolaire.
I.4.5 POUR LE PARENT
Elle permet aussi de rappeler aux familles (parents, oncles,
tantes,...) que inscrire leurs enfants dans les établissements où
les classes sont à effectifs pléthoriques n'est pas à leur
avantage. Sans le savoir beaucoup sont ainsi en partie responsables des
déperditions scolaires (redoublement et abandon) de leurs
progénitures.
I.4.6 POUR LES AUTORITES
La problématique des effectifs pléthoriques
à l'école primaire est une interpellation à l'endroit des
pouvoirs publics sur la nécessité de prendre promptement des
mesures thérapeutiques pour que l'école primaire soit
dotée d'effectifs raisonnables et ainsi combattre d'une certaine
manière le redoublement et les déperditions scolaires et rendre
à l'enseignant la gestion de sa classe moins ardue.
I.4.7 INTERET ACADEMIQUE
Enfin cette recherche fait partie de la formation reçue
à l'Ecole Normale d'Instituteurs de
l'Enseignement Général (ENIEG). Elle va nous
permettre de rédiger, présenter et de soutenir notre
mémoire de fin de formation en vue de l'obtention du
Certificat d'Aptitude Pédagogique des Instituteurs de
l'Enseignement Maternel et Primaire (CAPIEMP).
I.5 DELIMITATION DE
L'ETUDE
Délimiter une étude revient à
déterminer son cadre thématique et son cadre géographique.
Cette recherche aurait pu s'étendre au niveau national, mais compte tenu
d'un certain nombre de contraintes, nous n'avons pas eu la possibilité
de le faire. Néanmoins, la ville que nous avons choisie, capitale
politique du pays, et les établissements sélectionnés
révèlent des spécificités qui témoignent
effectivement d'une représentativité nationale.
I.5.1 AU PLAN THEMATIQUE
Le sujet qui est au centre de cette étude se rapporte
dans les domaines de la pédagogie et de politique éducative.
I.5.2- AU PLAN
SPATIO-TEMPOREL
Le travail proprement dit se limitera dans la ville de
Yaoundé où nous avons sélectionné deux
établissements d'enseignement primaire publics à savoir :
l'école publique de Tsinga et celle des Sources et Messa Vallée
de septembre 2011 à mai 2012.
CHAPITRE II :
INSERTION THEORIQUE DU SUJET
Les exigences de la recherche scientifique imposent à
tout chercheur de confronter toujours son travail aux recherches
antérieures. C'est ainsi que dans le cadre de ce chapitre nous sommes
amenés à élucider d'abord les concepts, à
présenter les théories explicatives et à procéder
ensuite à la revue de la littérature. Cette revue de la
littérature se présente comme le tour d'horizon des recherches
réalisées dans le domaine d'étude concerné. Ce
chapitre s'articulera autour de quatre points :
ü La définition des concepts
ü Les théories explicatives
ü La revue de la littérature
ü La formulation des hypothèses et des
variables
II.1
DEFINITION DES CONCEPTS
Cette étude est organisée autour d'un certain
nombre de concepts fondamentaux dont la récurrence dans le texte traduit
la place centrale qu'ils y occupent. Il s'agit donc de les définir, afin
d'en préciser le sens et le contenu dans cette étude. Au risque
de considérer toutes les notions rencontrées dans un travail,
nous n'en retiendrons que quelques-uns.
II.1.1 IMPACT
Du petit Larousse illustré (2010), il ressort que
l'impact tiré du mot latin « impactus » qui
désigne heurter, effet produit par quelque chose, influence qui en
résulte.
D'après GEDEL (1999) l'impact est la situation issue de
l'ensemble des changements significatifs et durables, positifs ou
négatifs, prévus ou imprévus, pour lesquels un lien de
causalité direct ou indirect peut être établi.
Dans le cadre de notre étude, le terme impact se
rapporte à l'influence négative que produit l'effectif
pléthorique sur l'encadrement pédagogique des
élèves.
II.1.2 EFFECTIF PLETHORIQUE
Il s'agit de préciser dans cette partie ce que nous
entendons par «effectifs pléthoriques» et de présenter
quelques exemples tirés du contexte camerounais.
D'après le petit Larousse (2010), le terme effectif
signifie : « nombre réel des individus composant un
groupe. Selon le même petit Larousse, pléthorique
signifie : » en nombre excessif, surabondant ».
DE LANDSHEERE (1992 : 414) le définit comme
« le taux d'encadrement au ratio maître/élèves
dans une salle de classe ».
Dans le cadre de notre étude les effectifs
pléthoriques sont définis comme le nombre élevé ou
surabondant d'élèves régulièrement inscrits dans
une salle de classe au cours d'une année scolaire.
II.1.3 ENCADREMENT
PEDAGOGIQUE
Selon le dictionnaire petit Larousse (2010), l'encadrement se
définit comme : « l'action d'assurer auprès des
personnes un rôle de direction, de formation, de contrôler et de
diriger.
Ainsi DESCHENES et PAQUETTE (1996) l'envisage comme
« une intervention humaine pour assister l'apprenant dans sa
démarche d'apprentissage et dans le développement de son
autonomie ».
LEIF (1974 : 200) définit la pédagogie
comme « la réflexion sur les doctrines, les systèmes,
les méthodes, les techniques d'éducation et d'enseignement, pour
en apprécier la valeur, en rechercher l'efficacité ; pour
améliorer les démarches, les moyens élaborés en vue
des fins proches ou lointaines, des buts que se proposent l'éducation et
l'enseignement. ». C'est aussi d'après le petit Larousse
(2010) «relatif à la méthode d'enseignement, relatif
à la théorie, la science de l'éducation des
enfants».
Dans le domaine de l'éducation on utilise couramment
deux ratios pour apprécier l'encadrement des élèves : le
ratio élève/maître (E/M) et ratio
élève/classe (E/C).
Ratio élève/maître :
E/M = Nombre d'élèves scolarisés dans le
cycle / Nombre des maîtres qui tiennent les classes
E/C = Nombre d'élèves scolarisés dans le
cycle/ Nombre de salles de classes dans le cycle
L'encadrement pédagogique signifie donc pour
l'enseignant d'assurer le rôle de contrôler, diriger et enseigner
les élèves.
II.1.4 ELEVE
Le petit Larousse (2010) le mot l'élève
désigne un garçon ou une fille qui reçoit un enseignement
dans un établissement scolaire.
Pour BOUILHET (1857 :40), c'est une personne qui
reçoit ou a reçu un enseignement d'un maître ou qui se
réclame de lui.
Dans le cadre de notre étude, l'élève est
tout individu qui reçoit des enseignements ou des connaissances d'un
maître.
Après cette étape de clarification des concepts
employés dans ce travail, le recours aux théories explicatives
permet de compléter ce moment de l'étude consacré à
l'insertion théorique.
II.2 LES THEORIES
EXPLICATIVES
HOTYAT (1973 : 306) définit une théorie
comme « une synthèse hypothétique couvrant l'explication
d'un certain nombre de faits et s'appliquant à faire le point de
l'état d'une science». Selon COHEN (1980 : 69),
« une théorie scientifique est une ensemble
intégré d'énoncés comportant des définitions
et des relations supposées vraies et relatives à un domaine
particulier».
Parmi les multiples théories qui se rapportent à
l'éducation, quelques unes apportent de la lumière à notre
étude à l'instar de :
ü La théorie de l'encadrement scolaire de
DELANDSHEERE ;
ü La théorie de l'apprentissage
contrôlé de Raymond TAVERNIER.
II.2.1 THEORIE DE L'ENCADREMENT
SCOLAIRE DE DELANDSHEERE
Pour DELANDSHEERE (1992 :408), « ce sont
les fluctuations observées au taux d'encadrement qui influencent d'une
façon ou d'une autre les performances scolaires ».
Ceci suppose que les objectifs à atteindre à
partir de l'encadrement dépendent d'une manière ou d'une autre
des effectifs rencontrés dans les salles de classe. Ainsi, plus les
effectifs sont grands, moins l'enseignant encadre bien ses
élèves. Et plus un élève s'ajoute, plus le taux
d'encadrement est élevé. Toutefois pour bien encadrer
pédagogiquement les élèves et faciliter la tâche aux
enseignants, les effectifs doivent respecter la norme prévue par la
réglementation en vigueur. La mise en pratique de cette norme permet aux
enseignants de s'occuper individuellement de l'encadrement de chaque enfant. Il
facilite ainsi les échanges d'informations entre le maître et
l'élève.
II.2.2 LA THEORIE DE
L'APPRENTISSAGE CONTROLE DE RAYMOND TAVERNIER
Cette théorie nous fait comprendre que l'apprentissage
a besoin de temps et des exercices pour s'affirmer. La situation
d'évaluation est spécialement aménagée par
l'enseignant pour lui permettre de jauger si l'apprentissage nouveau qu'il a
cherché à faire construire par les élèves s'est
réellement effectué, puisque le maître sait d'avance ce
qu'il veut repérer et il met pour cela l'élève en
situation de montrer s'il maitrise ou non la compétence visée. Il
faut donc prendre un temps pour préparer la classe.
Dans des situations autres que l'évaluation, le
maître qui garde constamment une vigilance évaluatrice peut
repérer de manière occasionnelle les indices précieux qui
le renseignent sur le degré de maîtrise par tel ou tel enfant
d'une compétence récemment prise comme objectif
d'apprentissage.
Cette théorie cadre avec notre thème dans la
mesure ou elle parle de l'encadrement pédagogique que doit recevoir
particulièrement chaque élève. Pour un apprentissage
l'enseignant a un programme scolaire et un quota horaire à respecter
pour chaque discipline. Néanmoins pendant une leçon
d'apprentissage, un enseignant doit évaluer, corriger, donner les notes
et encourager les autres à travailler d'avantage.
En effet, l'enseignant doit contrôler ses
élèves, les réactions de tout un chacun pendant ou
après une leçon. S'il comprend oui ou non la leçon qui
vient d'être dispensée. En d'autres termes, l'enseignant
vérifie à partir des exercices que les enfants ont
assimilé le savoir que le maître veut véhiculer. Dans la
mesure où l'effectif est élevé, le temps imparti au
maître est limité, les exercices sont réduits d'où
le maître ne parvient plus à individualiser son enseignement.
C'est-à-dire à suivre chaque élève. Toutefois,
l'enseignant, malgré les effectifs pléthoriques gardent une
vigilance sur l'évaluation et détecte parfois les
difficultés rencontrées par les élèves de
manière occasionnelle.
Après ce recours aux théories explicatives
permettant de compléter ce moment de l'étude consacré
à l'insertion théorique de notre sujet, nous procéderons
dans la suite à la revue de la littérature. Nous
évoquerons succinctement les travaux qui ont été
menés sur l'impact des effectifs pléthoriques sur l'encadrement
pédagogique des élèves.
II.3
REVUE DE LA LITTERATURE
D'après AKTOUF (1985 : 55) « la revue de
la littérature est un état des connaissances sur un
sujet ». Dans un travail de recherche comme celui que nous menons, la
revue de la littérature porte sur les différents écrits
des auteurs qui ont traités de notre thème d'étude ou tout
au moins de quelques aspects de celui-ci. Ainsi donc, loin de faire un
inventaire exhaustif des travaux qui ont précédé notre
étude, nous allons plutôt nous pencher sur les pensées des
auteurs dont les ouvrages nous ont été disponibles.
Il s'agit ici de déterminer l'état des
connaissances sur la prise en compte de l'impact des effectifs
pléthoriques sur l'encadrement pédagogique des
élèves. Avant de présenter l'état de la
littérature sur la question au Cameroun, il nous revient de prime abord
de parcourir les travaux qui ont été réalisés par
des auteurs majeurs sur l'impact des effectifs pléthoriques sur
l'encadrement pédagogique des élèves.
II.3.1 ACCROISSEMENT DES
EFFECTIFS ET CONDITION DE L'ENSEIGNANT
Selon D. KOM (2007), dans certaines régions du Cameroun
et surtout dans les grandes agglomérations, les ratios de 100
élèves ou plus par classe et par enseignant sont devenus la
norme. Ils risquent d'aller croissant si l'accélération du rythme
d'urbanisation se confirmait. Cet état de choses est de nature à
donner un surcroît de travail à l'enseignant autant au niveau de
l'action de classe que des corrections et autres activités d'encadrement
pédagogique et périscolaire. Dans ces conditions cauchemardesques
de travail et d'apprentissage (INS, 2006), l'enseignant accumule une fatigue
excessive qui est préjudiciable à sa santé. De plus, Son
temps de repos et de loisirs est réduit au minimum, et il
développe «les nerfs « comme on dit dans le milieu,
c'est-à-dire qu'il souffre de surmenage aigu et de stress professionnel
chronique. Ce lien direct entre la détérioration précoce
de la santé de l'enseignant et le phénomène des effectifs
pléthoriques n'est évalué en perte nulle part pour
l'enseignant.
Si une des solutions à cet épineux
problème réside dans le recrutement massif d'enseignants pour
décongestionner les classes comme c'est le cas actuellement, le plus
important pour l'enseignant demeure la reconnaissance de ce lien de cause
à effet entre effectifs pléthoriques, santé de
l'enseignant et précarité salariale. Cette reconnaissance doit se
traduire par une redéfinition plus conséquente des termes de
service selon la loi de compensation proportionnelle, et par la reconnaissance
comme accident de travail, des maux de santé liés aux risques et
contraintes du métier.
Parmi les problèmes auxquels est confrontée le
Cameroun, figure la croissance démographique exponentielle, dont le
corollaire est l'augmentation constante des demandes en matière
d'éducation. En effet, depuis trois décennies, la croissance des
populations scolarisables constitue un casse-tête pour les responsables
éducatifs camerounais, qui font face à des difficultés de
plus en plus insurmontables. Les salles de classe prévues pour
accueillir une trentaine d'élèves il y a vingt ans en accueillent
aujourd'hui deux, voire trois fois plus. Quelques chiffres illustrent mieux la
situation: en 1961 la population scolaire au niveau primaire était de
421000 élèves, en 1968-69 elle est passée à 938 000
élèves, puis à 2 400 000 en 90-91; en 2003-2004, elle se
situait à 3 500 000 élèves. Dans le même temps le
nombre de maîtres est passé de 13407 en 1970 à 38 429 en
1990, et se situe en 2004-2005 à moins de 50 000, dont plus des deux
tiers constitués de maîtres vacataires. Quant à celui des
salles de classe, il n'a pas suivi cette croissance. Déjà en
65-66, sur les 4954 salles que comptait l'enseignement primaire officiel, 390
avaient plus de 70 élèves, et 761 comptaient plus de 80
élèves. Raymond LALLEZ constate en 1974 que «c'est au
niveau de la Section d'initiation que les effectifs d'élèves par
classe dépassent souvent la centaine». La première
conséquence de cette surpopulation scolaire est évidemment le
faible rendement interne de l'institution scolaire.
L'expression « grand groupe « est une expression
utilisée pour éviter les termes négatifs et
démobilisateurs que sont les classes surchargées ou les effectifs
pléthoriques. Ainsi le grand groupe commence dès que l'effectif
de la classe gêne, stérilise ou paralyse la mise en oeuvre des
techniques de classe qui ont été conçues pour les groupes
moyens pendant qu'en France, les pouvoirs publics négocient serré
avec les enseignants pour qu'ils admettent un dix septième
élève dans les classes du primaire. Au Cameroun comme dans la
plupart des pays d'Afrique francophone d'ailleurs, les techniques
pédagogiques en promotion ont pour objectif principal de faire en sorte
que les enseignants puissent amener « tous les élèves,
malgré leur grand nombre, à participer activement aux
activités d'apprentissage à travers une organisation de la classe
en sous groupes de travail avec des techniques appropriées «. les
enseignants détestent travailler dans des classes ayant des effectifs
pléthoriques, (MICHAELOWA 2002, p. 11).
Trente ans après l'indépendance, ni le nombre
d'élèves par classe, ni les rendements internes et externes de
l'école n'ont connu une amélioration qualitative
subséquente. Aline COOK note qu'au Cameroun le ratio
élèves-maitre est loin de l'idéal, car «la norme
officielle prévoit 60 élèves par enseignant. Or on voit
parfois jusqu'à 200 élèves pour un seul
maître». Ces chiffres illustrent bien l'une des tristes
réalités auxquelles est confrontée l'école, et
partant de l'enseignement au Cameroun : les grands groupes ou classes à
effectifs élevés. Alors que dans la plupart des pays
industrialisés, où les taux de natalité sont en constante
décélération depuis plusieurs années, la tendance
est à une réduction de la taille des classes, au Cameroun, comme
dans la plupart des pays africains, elle connaît une croissance
vertigineuse ; d'où la problématique des classes à
effectifs pléthoriques.
II.3.2 TAILLE DES CLASSES ET
GESTION DES CLASSES
Au niveau international, il y a eu un débat
interminable sur la pertinence de la taille des classes. Des auteurs tels que
HANUSHEK (1998) ont abouti à la conclusion que les résultats
disponibles ne sont pas probants et il recommande de ne pas trop insister sur
cet aspect. D'autres auteurs aboutissent à des conclusions
opposées et prétendent qu'il est possible de réaliser des
gains importants de qualité en réduisant la taille des classes,
notamment les petites classes (voir par exemple BIDDLE et BERLINER, 2002).
Quels que soient les résultats de ces études,
qui concernent essentiellement les pays industrialisés, on peut
s'attendre à ce que l'effet du nombre d'élèves par classe
en Afrique (où la taille moyenne des classes du primaire
représente deux ou trois fois celle des classes en Europe ou aux
Etats-Unis) soit incontestablement négatif. Or, même dans les pays
participant au PASEC, les résultats obtenus sont loin d'être
tranchés. Différentes approches méthodologiques, ont
révélé un impact négatif de la taille de la classe
dans une spécification linéaire. On peut donc admettre que
l'augmentation (jusqu'à un certain niveau) de la taille de la classe ne
réduit pas nécessairement les performances des
élèves (HANUSHEK, 1998, p. 20 et suite; MINGAT et SUCHAUT 2001).
L'obtention d'un coefficient globalement positif reste néanmoins
difficile à expliquer.
II.3.3 IMPACT DE LA TAILLE DE
LA CLASSE SUR LA QUALITE DE L'EDUCATION
MICHAELOWA (2001 a et b) a utilisé, une autre
spécification quadratique pour modéliser des effectifs de classes
de CM1 du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, de Madagascar
et du Sénégal qui a produit une image plus plausible de l'impact
de la salle de classe. Dans cette spécification, il a été
décidé que les estimations du coefficient indiqueraient
qu'au-delà d'un seuil (de 60 élèves environ), l'adjonction
d'élèves supplémentaires aurait un effet (de plus en plus)
négatif sur l'apprentissage. Il importe de souligner qu'en utilisant une
taille de classe réaliste, cet effet négatif reste modeste,
même en Afrique. Ainsi, l'adjonction de 10 élèves à
une classe de 80 élèves n'en réduit la performance que de
1,25 point de pourcentage. Dans le cas le plus extrême, avec une classe
témoin comportant un maximum de 139 élèves, l'adjonction
de 10 élèves supplémentaires ne réduirait les
performances que de 4,5 points de pourcentage, soit une réduction de la
performance moyenne de 10%. Le rendement médiocre du système
scolaire africain serait dû en partie, à ces différentes
pratiques qui concourent au manque de valorisation des enseignants aux prises
à des effectifs pléthoriques d'élèves dans les
salles de classe.
II.3.4 EFFET DE LA GESTION DES
CLASSES SUR LA PERFORMANCE DES ELEVES
Dans l'ensemble, l'effet de la taille de la classe sur la
qualité de l'éducation semble plutôt modeste. Une analyse
des données PASEC sur les stratégies d'enseignement
suggère une explication possible à ce résultat : il semble
que dans la plupart des pays analysés, les enseignants tendent à
pratiquer l'enseignement dit «frontal» et qu'ils n'adoptent pas
d'approches pédagogiques plus participatives même lorsque la
taille de la classe est réduite (MICHAELOWA 2001 b, pp. 90 f.). Cette
remarque renvoie à la question de la formation des enseignants. Si l'on
réduit la taille des classes sans former simultanément les
enseignants à un nouveau style d'enseignement, aucun effet significatif,
sur la qualité de l'éducation, ne peut être
escompté.
La taille de la classe ayant été
considérée, plus haut, comme une variable importante dans la
satisfaction professionnelle des enseignants, Il se peut donc que cette analyse
ne tienne pas compte de l'ensemble des effets indirects.
Les questions de taille de classes avec les effets d'une
mesure que l'on utilise assez fréquemment pour répondre aux
problèmes des effectifs pléthoriques. Il s'agit de la gestion des
classes à double flux. Cette expression signifie que deux ou trois
classes travaillent dans la même salle, généralement, avec
le même enseignant, à divers moments de la journée. Il
s'agit d'un outil qui permet de gérer un nombre élevé
d'élèves avec des infrastructures et un nombre d'enseignants
fixes.
Le système des classes de double flux a eu un impact
significativement négatif. Bien qu'on ait obtenu deux coefficients
significatifs de signe positif, le PASEC a nettement démontré que
le système des doubles flux a des inconvénients
considérables pour les élèves.
Les effectifs des classes sont généralement
pléthoriques en Afrique francophone (Katharina MICHAELOWA, 2003).
Toutefois, les données PASEC montrent que l'impact négatif d'un
nombre élevé d'élèves par classe est moins
important et moins constant qu'escompté. En comparaison, l'impact
négatif des classes à double flux est typiquement plus fort.
L'organisation des classes en deux flux n'est généralement
efficace que lorsque les effectifs sont très importants : 100
élèves, environ. Il importe, cependant, de tenir compte des
différences qui existent d'un pays à l'autre dans l'application
de ce système de gestion des classes. Cette remarque s'applique
également aux spécificités nationales de la mise en oeuvre
du système des classes multiniveaux, qui, n'ont, globalement pas
d'effets négatifs. On note, au contraire, parfois, des effets positifs
de cette formule sur la qualité de l'éducation. Selon AMAKOE
DELALI ALOGNON (2009) il est difficile d'imputer les performances des
élèves à la taille réduite de leurs classes, un
effectif pléthorique de ces dernières ne favorise pas
l'acquisition des élèves.
II.4 FORMULATION DES
HYPOTHESES
D'après Madeleine GRAWITZ (2001 : 398)
« l'hypothèse est une proposition de réponse à
la question posée. Elle tend à formuler une relation entre les
faits significatifs. Même plus ou moins précise, elle aide
à sélectionner les faits observés, permet de les
interpréter, de leur donner une signification qui,
vérifiée, devient un élément possible de
théorie ».
Dans le cadre de notre recherche, nous émettrons deux
types d'hypothèses :
ü Une hypothèse générale ;
ü Des hypothèses de recherche.
II.4.1
HYPOTHESE GENERALE (HG)
L'hypothèse générale constitue la ligne
directrice vers laquelle le chercheur s'engage dans son investigation. En
d'autres termes, c'est la réponse directe à la question
principale de recherche. Celle qui est relative à notre étude est
la suivante :
HG : les effectifs pléthoriques
influencent l'encadrement pédagogique des élèves.
II.4.2 HYPOTHESES DE RECHERCHE
(HR)
L'hypothèse de recherche est celle qui rend
opérationnelle l'hypothèse générale. C'est une
affirmation qui met en rapport les indicateurs des mesures des variables
dépendantes et indépendantes. Dans le cadre de notre
étude, nous en formulons deux:
HR1 : le ratio
maître/élève a une influence sur l'encadrement
pédagogique des élèves.
HR2 : le nombre
élevé d'élèves influence leur encadrement
pédagogique.
II.5
DEFINITION DES VARIABLES
D'après DE LANDSHEERE (1976 : 216) « la
variable est un élément dont la valeur peut changer et prendre
différentes autres formes dans un ensemble appelé domaine de la
variable ».
La variable est un attribut, un élément dont la
valeur peut changer et prendre différentes formes quand on passe d'une
observation à une autre. C'est sur elle que repose la
vérification des hypothèses. Notre étude admet deux types
de variables :
ü La variable indépendante (VI)
ü La variable dépendante (VD)
II.5.1 LA
VARIABLE INDEPENDANTE (VI)
Selon YAO Joseph (2005 : 89), la variable
indépendante sert à expliquer les relations qui existent entre
elles et la variable indépendante.
Elle est la cause du phénomène qu'on
étudie. C'est elle qui fait subir l'action. Bref, c'est celle que le
chercheur veut mesurer et manipuler.
Dans notre étude, elle est la suivante :
« effectifs pléthoriques ».
II.5.2 LA
VARIABLE DEPENDANTE (VD)
D'après YAO Joseph (2005 : 89) La variable
dépendante est la variable que le chercheur veut expliquer par la
relation qu'il établit. Voilà pourquoi elle est l'effet
présumé d'un phénomène d'étude. C'est le
facteur que le chercheur essaye ou veut expliquer. Dans le cadre de notre
étude, elle est : « l'encadrement pédagogique des
élèves ».
Ce chapitre intitulé « Insertion
théorique du sujet » nous a posé les bases
théoriques de notre étude. Il est question maintenant d'aborder
le troisième chapitre intitulé
« Méthodologie de l'étude».
II.5.3 TABLEAU SYNOPTIQUE DES
HYPOTHESES, VARIABLES, INDICATEURS ET MODALITES
Tableau n°1 :
Synoptique des hypothèses, variables, indicateurs et
modalités
Hypothèse générale
|
Variables
|
Hypothèse de recherche
|
Variables
|
Indicateurs
|
Modalités
|
HG : les effectifs pléthoriques
influencent l'encadrement pédagogique des élèves.
|
VI : les effectifs pléthoriques
|
HR1 : le ratio
maître-élève influence l'encadrement pédagogique des
élèves
|
VI1 : ratio
maître-élève
VI2 : le nombre
d'élèves d'une classe
|
- Elevé ;
- Moyen ;
- Faible.
- Elevé ;
- Moyen ;
- Faible.
|
Oui
ou
Non
|
VD : l'encadrement pédagogique des
élèves
|
HR2 : le nombre
élevé d'élèves influence leur encadrement
pédagogique
|
VD : encadrement pédagogique
|
- Bon ;
- Moyen ;
- Mauvais.
|
Oui
ou
Non
|
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE L'ETUDE
De l'avis de ZUMATWO SOME cité par YEKEYE (2001 :
19) «la méthodologie est l'ensemble des démarches,
approches, réflexions, organisations, hypothèses, susceptibles de
permettre d'atteindre un objectif pédagogique ou de recherche à
caractère scientifique ou un autre». C'est aussi et surtout
l'ensemble des procédés, des techniques que le chercheur utilise
pour mener son enquête, collecter les données nécessaires
à la recherche. Ce chapitre nous permet de préciser et de
définir les réflexions méthodologiques qui serviront de
support à cette recherche. Nous mettrons en relief le type de recherche,
la population visée par l'étude, l'échantillon et la
méthode d'échantillonnage, l'instrument de recherche et la
méthode d'analyse des données.
III.1
TYPE DE RECHERCHE
Le type de recherche est la manière dont nous
utiliserons les individus et les variables pour la bonne marche de nos
investigations.
Le type que nous utilisons pour mener à bien nos
recherches est le type exploratoire.
La nature de la recherche se détermine donc par le
problème que le chercheur se propose de résoudre à l'issue
de son investigation. Notre étude est donc de type exploratoire et de
nature relationnelle.
Elle consiste à décrire les
phénomènes observés et à établir une
relation d'indépendance ou de dépendance entre les variables.
Elle s'effectue auprès d'une population précise qu'il convient de
définir.
III.2
POPULATION D'ETUDE
Selon RONGERE (1979 : 63), la population est
« l'ensemble d'individus qui peuvent entrer dans le champs de
l'enquête et parmi lesquels sera choisi
l'échantillon ».
Le terme population, dans le domaine de la recherche, englobe
les éléments, êtres animés ou inanimés,
événement, d'un groupe bien défini. C'est l'ensemble des
sujets soit homogènes, soit hétérogènes sur
lesquels le chercheur prévoit généraliser les
résultats de ses enquêtes. La population d'étude est
également l'ensemble dont les éléments sont choisis parce
qu'ils possèdent tous une ou plusieurs caractéristiques communes
et sont de même nature.
III.2.1 POPULATION PARENTE
La population parente est constituée de l'ensemble des
individus sur lesquelles le phénomène étudié peut
s'étendre. C'est en effet la population générale choisie
par le chercheur et sur laquelle il souhaite mener ses enquêtes. Elle
s'étend généralement sur une large échelle, sur le
plan national. Dans le cadre de notre étude la population parente est
l'ensemble des enseignants des écoles primaires du Cameroun.
III.2.2
POPULATION CIBLE
La population cible est l'ensemble des individus sur lesquels
les résultats d'une étude peuvent être appliqués. La
population cible de notre étude est constituée de l'ensemble des
enseignants des écoles primaires du département du Mfoundi. Etant
donné l'impossibilité pratique à travailler avec tout cet
ensemble nous avons préféré une franche accessible de
cette population cible.
III.2.3
POPULATION ACCESSIBLE
La population accessible est la partie de la population cible
dont l'accès s'offre aisément au chercheur sans
difficultés manifestes. En l'espèce ce sont les enseignants des
écoles primaires publiques de Tsinga, celles des Sources et Messa
Vallée de la ville de Yaoundé qui constitue cette population
accessible.
III.3 METHODE
D'ECHANTILLONNAGE ET ECHANTILLON
III.3.1 ECHANTILLON
P.TOUZAR (1188 :17) revient pour définir
l'échantillon comme : » Un ensemble de personnes
choisies au sein de la population mère pour la représenter afin
de recueillir les informations. »
Nous pouvons ainsi dire que l'échantillon est une
partie ou un sous groupe représentant la population d'étude sur
laquelle l'enquête est effectivement menée. Notre
échantillon est tiré de la population accessible.
III.3.2 METHODE
D'ECHANTILLONNAGE
L'échantillonnage est un moyen qui spécifie la
façon dont les éléments devant constituer
l'échantillon seront tirés de la population accessible ou
population de recherche. Nous distinguons deux techniques
d'échantillonnage à savoir :
ü Les techniques probabilistes ;
ü Les techniques non probabilistes.
Les techniques probabilistes sont les
techniques dans lesquelles on peut déterminer la probabilité, la
chance de choisir ou de tirer chaque élément ou chaque membre de
la population. Dans ce cas, la probabilité d'échantillon et la
liste de tous les membres de la population doivent être connues. Tous les
éléments ayant les mêmes chances d'être inclus dans
l'échantillon.
Les techniques non probabilistes sont des
techniques qui ne précisent par la chance qu'à un
élément de faire partie d'un échantillon. En d'autres
termes, ce sont les techniques dans lesquelles chaque membre de la population
n'a pas la chance d'appartenir ou d'être inclus dans
l'échantillon.
Dans le cadre de notre recherche, nous avons utilisé
les techniques d'échantillonnage en grappes qui consistent à
inscrire sur les bouts de papiers les numéros correspondants aux noms
des différentes écoles primaires publiques de notre population,
ensuite, nous les avons froissés, les avons mis dans un panier que nous
avons remué ; enfin nous avons procédé à deux
tirages au hasard sans remise ce qui nous a permis d'obtenir les écoles
publiques de Tsinga, des Sources et de Massa Vallée. Les écoles
publiques des Sources et de Massa Vallé constituent une seule grappe
dans la mesure où ces deux écoles sont dans la même
enceinte.
Dans le cadre de notre étude, compte tenu de l'effectif
très réduit de notre population comme l'indique le tableau
n° 2 ci-dessous, notre échantillon ce confondra à cette
population d'étude c'est-à-dire 62 enseignants.
Le taux de sondage (TS) est calculé à partir du
tableau ci-dessus.
TS =
|
Taille de l'échantillon x 100
|
Taille de la population
|
AN : TS =
|
62 x 100
|
= 100%
|
62
|
En voici présentée, de
façon détaillée, sa distribution :
Tableau n°2 : Distribution de
l'échantillon
Strates
|
Enseignants
|
Pourcentage (%)
|
Ecole Publique de Tsinga
|
31
|
50%
|
Ecoles Publiques des Sources et Messa Vallée
|
31
|
50%
|
Total
|
62
|
100%
|
Les données du tableau n° 2
ci-dessus montrent que 50% des instituteurs, soit 31 des 62 instituteurs que
constitue notre population accessible, sont de l'école publique de
Tsinga, l'on a également le même pourcentage (50%) d'instituteurs
de notre échantillon.
III.4 DESCRIPTION DE
L'INSTRUMENT DE COLLECTE DES DONNEES
Afin de recueillir les informations à analyser, il est
nécessaire de faire usage d'un outil d'investigation. En effet la
collecte des données s'opère au moyen d'instruments tels :
le questionnaire, le test, l'interview. Nous avons opté pour le
questionnaire.
Le questionnaire est un instrument très utilisé
en science sociale pour collecter les informations. C'est un moyen de
communication essentiel entre l'enquêteur et l'enquêté. Il
est le support, ou une suite de questions bien déterminée,
auxquelles on attend des réponses de la part des enquêtés.
Il comprend cinq parties :
ü La première partie : formulée sous
la forme d'une introduction, son but est de motiver le répondant en lui
expliquant pourquoi on sollicite sa collaboration ;
ü La deuxième partie est consacrée à
l'identification du répondant ;
ü La troisième partie est consacrée aux
questions relatives à la première hypothèse de
recherche ;
ü La quatrième partie est consacrée aux
questions relatives à la deuxième hypothèse de
recherche ;
ü La cinquième partie est consacrée
à la question relative à la variable dépendante.
III.5
VALIDATION DE L'INSTRUMENT DE COLLECTE DES DONNEES : LA PRE-ENQUETE
C'est l'étape qui précède l'enquête
proprement dite. Elle est un test préalable de l'outil d'investigation
élaboré. Etant donné le choix du questionnaire comme
instrument de collecte d'information, sa validation consister à
s'assurer que ce dernier mesure effectivement ce qu'il était
sensé mesurer.
A cet effet on a pu distinguer deux types de
validation :
ü La validation interne ;
ü La validation externe.
III.5.1
VALIDATION INTERNE
La validation interne est l'étape qui consiste à
préciser les items qui permettent de collecter les données
relatives à telle ou telle variable d'une hypothèse de recherche.
C'est précisément au cours de la pré-enquête que le
chercheur, à travers les réponses fournies par les
enquêtés, reformule ses items en éliminant tout malentendu
et incongruité de manière à atteindre ce qu'il recherche
effectivement.
III.5.2
VALIDATION EXTERNE
Elle consiste à essayer sur un échantillon
réduit les instruments de collecte des données prévues
pour effectuer l'enquête. Nous avons distribué cinq exemplaires de
notre questionnaire à cinq instituteurs.
Bref la pré- enquête nous a permis de
vérifier la pertinence de nos variables, et de conserver l'outil de
travail approprié ; elle nous a aidé à reformuler les
questions males libellées et mal comprises.
III.6
PROCEDURE DE COLLECTE DES DONNEES : L'ENQUETE
L'enquête est la démarche suivie par le chercheur
pour recueillir un certain nombre d'informations relatives à son
travail.
Nous avons à cet effet travaillé avec les 62
instituteurs des écoles publiques de Tsinga, des Sources et Messa
vallée tel que prescrit par notre échantillon, à qui nous
avons distribué 62 exemplaires de notre questionnaire ; tous ont
répondu ; en suite nous les avons tous
récupérés.
III.7
LE DEPOUILLEMENT
Il a été manuel parce que le nombre de
questionnaire était réduit.
III.8
METHODE D'ANALYSE DES DONNEES
Pour la vérification des hypothèses de recherche
nous avons fait appel à la statistique descriptive et à la
statistique inférentielle.
III.8.1 LA STATISTIQUE
DESCRIPTIVE
Elle permet de présenter les résultats de la
recherche et à pour principale objectif une brève description de
l'ensemble des mesures faites. Elle permet également de mesurer et
d'interpréter les faits observés. Nos résultats seront
présentés sous forme des tableaux et nous utiliserons d'abord le
calcul des fréquences. La fréquence est le nombre de fois qu'une
observation apparait dans une distribution. Et nous utiliserons les
pourcentages pour les exprimer.
Soit le pourcentage, le nombre de réponse, le total de répondants. Le pourcentage est le rapport entre le
nombre de réponse à une modalité sur le nombre total des
répondants. Sa formule est la suivante :
III.8.2 LA STATISTIQUE
INFERENTIELLE
Les données relatives à chaque hypothèse
de recherche sont présentées dans un tableau correspondant.
L'outil statistique utilisé est le Khi - carré
(²).
Le Khi - carré (²) est le test
d'indépendance qui sert à mesurer le degré de relation
entre les phénomènes représentés par les variables.
Il n'est utilisable que si l'une au moins des variables est qualitative. Cette
condition est bien remplie par nos hypothèses de recherche.
Le Khi - carré (²) se calcule par la
formule suivante :
Avec :
ü = effectifs observés
ü = effectifs théoriques
ü : Somme
ü ² : Khi - carré
ü ü : Taille de l'échantillon
Lorsque ² cal >
² lu alors l'hypothèse nulle est
rejetée et l'hypothèse alternative retenue.
Lorsque au contraire ² cal
< ² lu alors l'hypothèse nulle est
accepté et l'hypothèse alternative est rejetée.
Le Khi - carré doit aussi tenir compte de la largeur du
tableau de contingence ; nous allons donc calculer le « nombre de
degré de liberté «. Celui-ci correspond à : nddl =
(Nombre de lignes - 1) x (Nombre de colonnes - 1).
Nous devons ajouter un autre élément pour la
compréhension du test : il s'agit du risque d'erreur alpha (a) que nous
sommes prêts à accepter : « Il s'agit de définir quel
risque nous prenons quand nous affirmons que les variables sont liées
dès que le Khi - carré calculé est supérieur
à Khi - carré théorique. «
L'utilisation du test du Khi-carré suit la
démarche ci-dessous :
Etape 1 : Formulation des
hypothèses statistiques H0 et Ha ;
Etape 2 : Détermination du seuil
de signification ;
Etape 3 : Compilation des données
statistiques et calcul du Khi-carré ;
Etape 4 : Lecture du Khi-carré et
calcul du nombre de degré de liberté (nddl) ;
Etape 5 : Règle de
décision ;
Etape 6 : Prise de
décision ;
Etape 7 : la conclusion.
Ce chapitre nous a permis de planifier la méthodologie
à appliquer notre recherche. Pour y parvenir nous avons défini le
type de recherche, la population de notre étude qui s'est confondue
à notre échantillon du fait de sa petite taille. Il n'y a donc
pas eu d'échantillonnage, ce qui nous a permis d'aborder directement la
validation de l'instrument de collecte des données à savoir le
questionnaire. La méthode de présentation des résultats a
par la suite été amorcée greffé à
l'instrument de vérification des hypothèses.
CHAPITRE IV :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
Après avoir présenté la démarche
que nous avons suivie, pour mener notre investigation, nous abordons dans ce
quatrième chapitre, la dernière phase de notre travail. il sera
question de présenter à l'aide des tableaux affectés d'un
bref commentaire les résultats de l'enquête, de vérifier
les hypothèses préalablement émises suivies des
implications théoriques et pratiques du sujet. Enfin, des suggestions et
recommandations constitueront la dernière étape de ce
chapitre.
IV.1 PRESENTATION DES
RESULTATS
Notre échantillon comporte 62 enseignants comme nous
l'avons souligné au chapitre précédent. Après
dépouillement voici ce que nous révèle
l'enquête :
IV.1.1 IDENTIFICATION DES
ENQUETES
Tableau N°3: Répartition des enseignants par
école
Ecoles
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Ecole Publique de Tsinga
|
31
|
50%
|
Ecole Publique des Sources et Messa Vallée
|
31
|
50%
|
Total
|
62
|
100%
|
Le tableau N° 3 montre que les enseignants sont
répartis équitablement (50%) entre les écoles publiques de
Tsinga, des Sources et Messa Vallée, soit 31 enseignants par
écoles.
Tableau N°4 : Répartition des enseignants par
classe
Classe enseignée
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
SIL
|
11
|
18%
|
CP
|
9
|
15%
|
CE1
|
12
|
19%
|
CE2
|
11
|
18%
|
CM1
|
9
|
15%
|
CM2
|
10
|
16%
|
Total
|
62
|
100%
|
La répartition des enseignants par classe montre que 12
instituteurs sur 62, soit 19% enseignent au CE1. 11 instituteurs sur 62, soit
18% enseignent respectivement à la SIL et au CE2. 10 instituteurs sur
62, soit 16% enseignent au CM2. 9 instituteurs sur 62, soit 15% enseignent
respectivement au CP et CM1.
IV.1.2 RESULTATS RELATIFS A LA
PREMIERE HYPOTHESE DE RECHERCHE
HR1 : Le ratio maitre-élève influence
l'encadrement pédagogique des élèves.
Tableau N° 5 : Avis des enseignants sur le ratio
maître-élève
Avis des enseignants
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Elevé
|
26
|
42%
|
Moyen
|
27
|
44%
|
Faible
|
9
|
15%
|
Total
|
62
|
100%
|
Pour 26 enseignants sur 62, soit 42% pensent que le ratio
maître-élève est élevé dans leur classe. Pour
27 enseignants sur 62, soit 44% ce ratio moyen alors qu'il est faible chez 9
enseignants sur 62, soit 15%.
Tableau N° 6 : Relation entre le ratio maître -
élève et l'encadrement pédagogique des
élèves
Avis des enseignants
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
33
|
53%
|
Non
|
29
|
47%
|
Total
|
62
|
100%
|
Le tableau ci-dessus montre que pour 53% des enseignants, soit
33 enseignants sur 62 sont d'avis que le ratio maître -
élève permet un meilleur encadrement pédagogique des
élèves. Cependant 47% des enseignants soit 29 enseignants sur 62
ne sont pas d'avis que le ratio maître - élève permet un
meilleur encadrement pédagogique des élèves.
IV.1.3 RESULTATS RELATIFS A LA
DEUXIEME HYPOTHESE DE RECHERCHE
HR2 : le nombre élevé
d'élèves influence leur encadrement pédagogique.
Tableau N°7 : Avis des enseignants sur le nombre
d'élève dans leur classe.
Avis des enseignants
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Elevé
|
41
|
66%
|
Moyen
|
20
|
32%
|
Faible
|
1
|
2%
|
Total
|
62
|
100%
|
Le tableau N° 7 montre que 32% des enseignants, soit 20
enseignants sur 62 disent que le nombre d'élèves dans leur classe
est moyen, pour 66% des enseignants, soit 41 enseignants sur 62 le nombre
d'élève dans leur salle de classe est élevé. Seul
un enseignant sur 62, soit pour 2% des enseignants l'effectif
d'élèves dans les salles de classe dans laquelle ils enseignent
sont faible.
Tableau N°8 : Relation entre le nombre
d'élèves et leur encadrement pédagogique
Avis des enseignants
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
20
|
32%
|
Non
|
42
|
68%
|
Total
|
62
|
100%
|
32% des enseignants, soit 20 enseignants sur 62 sont d'avis
que le nombre d'élèves dans leur classe permet d'avoir un
meilleur encadrement pédagogique des élèves. Cependant
pour 42 enseignants sur 62, soit 68%, le nombre d'élèves dans
leur classe ne permet pas d'avoir un meilleur encadrement pédagogique
des élèves.
IV.1.4 RESULTAT RELATIF A LA VARIABLE DEPENDANTE
VD : l'encadrement pédagogique des
élèves
Tableau N° 9 : Avis des enseignants
sur l'encadrement pédagogique de leurs élèves.
Avis des enseignants
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Bon
|
16
|
26%
|
Moyen
|
42
|
68%
|
Mauvais
|
4
|
6%
|
Total
|
62
|
100%
|
68% des enseignants, soit 42 enseignants sur 62 jugent
l'encadrement pédagogique de leurs élèves moyen. 26%, soit
16 enseignants sur 62 jugent l'encadrement pédagogique de leurs
élèves bon. Seuls 4 enseignants sur 62, soit 6% des enseignants
enquêtés jugent l'encadrement pédagogique de leurs
élèves mauvais.
IV.2
VERIFICATION DES HYPOTHESES
Il est question de voir si nos affirmations de départ
coïncident avec nos résultats. Ainsi le travail à faire est
de vérifier la validité de nos hypothèses de recherche
à partir des données recueillies sur le terrain.
Pour vérifier nos hypothèses, nous allons
utiliser le test du Khi - carré (²) étant
donné que notre étude est de nature relationnelle sa formule est
la suivante :
Dans le cas ou nous avons des fréquences
observées inférieurs à 10 (), nous utilisons le ² corrigé donc la formule
est la suivante :
Cette vérification suit un protocole à sept (07)
étapes :
IV.2.1
VERIFICATION DE LA PREMIERE HYPOTHESE DE RECHERCHE
HR1 : le ratio maitre-élève influence
l'encadrement pédagogique des élèves.
1ère
étape : Formulation des hypothèses
statistiques
Hypothèse nulle (Ho) :
il n'y a aucune relation significative entre le ratio
maître-élève et l'encadrement pédagogique des
élèves.
Hypothèse
alternative (Ha) : il y a une relation significative
entre le ratio maître-élève et l'encadrement
pédagogique des élèves.
2ème
étape : Détermination du seuil de
signification
Soit le seuil de signification en sciences sociales.
3ème
étape : Calcul du ²
Pour calculer le ² nous traçons un
tableau à double entré appelé tableau de contingence qui
met en relation les deux variables indépendante et
dépendante :
Tableau n°9 : Contingence de la relation entre le
ratio maître-élève et l'encadrement pédagogique des
élèves.
Encadrement
pédagogique
|
Bon
|
Moyen
|
Mauvais
|
Total
|
Ratio maître-élève
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
6
|
8
|
27
|
22
|
0
|
3
|
33
|
Non
|
10
|
8
|
15
|
20
|
4
|
1
|
29
|
Total
|
16
|
42
|
4
|
62
|
Ce tableau est construit à partir des tableaux N°
6 et N° 9.
TL = total des fréquences des lignes ;
TC = total des fréquences des colonnes ;
N = taille de l'échantillon.
Tableau n° 10 : Compilation des données
statistiques et calcul du ² de la première hypothèse de
recherche.
|
|
|
|
|
|
|
6
|
8
|
-2
|
2
|
1,5
|
2,25
|
0,28
|
10
|
8
|
2
|
2
|
1,5
|
2,25
|
0,28
|
27
|
22
|
5
|
5
|
4,5
|
20,25
|
0,92
|
15
|
20
|
-5
|
5
|
4,5
|
20,25
|
1,01
|
0
|
3
|
-3
|
3
|
2,5
|
6,25
|
2,08
|
4
|
1
|
3
|
3
|
2,5
|
6,25
|
6,25
|
Total
|
10,83
|
² calculé = 10,83
4ème
étape : Détermination du nombre de
degré de liberté et lecture de la valeur critique du
²
Au seuil de et au degré de liberté 2 :
5ème
étape : Règle de décision
Si alors Ho est accepté et Ha est rejeté
Si alors Ho est rejeté et Ha est accepté
6ème
étape : La décision
Alors Ho est rejeté et Ha est accepté. Donc il y
a une relation significative entre le ratio maître-élève et
l'encadrement pédagogique des élèves.
7ème
étape : La conclusion
Ha est accepté donc notre première
hypothèse de recherche est confirmée. Ce qui nous amène
à conclure que le ratio maitre-élève influence
l'encadrement pédagogique des élèves.
Dans ce cas où Ha est accepté, il convient de
calculer le coefficient de contingence dont la formule est la
suivante :
avec = échantillon
Il permet de préciser le degré de relation qui
existe entre la variable dépendante et la variable
indépendante.
Si , alors la relation est faible.
Si , alors la relation est moyenne.
Si , alors la relation est forte.
Calcul de C :
Le coefficient de contingence est compris entre 0 et 0,5. Donc
la relation entre le ratio maître-élève et l'encadrement
pédagogique des élèves est faiblement significative.
IV.2.2
VERIFICATION DE LA DEUXIEME HYPOTHESE DE RECHERCHE
HR2 : le nombre élevé
d'élèves influence leur encadrement pédagogique
1ère
étape : formulation des hypothèses
statistiques
Hypothèse nulle (Ho) : Il n'y a
aucune relation significative entre le nombre d'élèves et
l'encadrement pédagogique des élèves
Hypothèse alternative (Ha) : Il y
a une relation significative entre le nombre d'élèves et
l'encadrement pédagogique des élèves
2ème
étape : Choix du seuil de signification
Soit le seuil de signification
3ème
étape : Calcul du ²
Tableau n°11 : Contingence de la relation entre le
nombre d'élèves et l'encadrement pédagogique des
élèves.
encadrement pédagogique
Nombre d'élève
|
Bon
|
Moyen
|
Mauvais
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
0
|
5
|
20
|
13
|
0
|
2
|
20
|
Non
|
16
|
11
|
22
|
29
|
4
|
2
|
42
|
Total
|
16
|
42
|
4
|
62
|
Ce tableau est construit à partir des tableaux n°
9 et 10.
Tableau n°12 : Compilation des données
statistiques et calcul du ² de la deuxième hypothèse de
recherche.
|
|
|
|
|
|
|
0
|
5
|
-5
|
5
|
4,5
|
20,25
|
4,05
|
16
|
11
|
5
|
5
|
4,5
|
20,25
|
1,84
|
20
|
13
|
7
|
7
|
6,5
|
42,25
|
3,25
|
22
|
29
|
-7
|
7
|
6,5
|
42,25
|
1,46
|
0
|
2
|
-2
|
2
|
1,5
|
2,25
|
1,13
|
4
|
2
|
2
|
2
|
1,5
|
2,25
|
1,13
|
Total
|
12,85
|
² calculé = 12,85
4ème
étape : Détermination du nombre de
degré de liberté et lecture de la valeur critique du
²
Au seuil de et au degré de liberté 2 :
5ème
étape : Règle de décision
Si alors Ho est accepté et Ha est rejeté
Si alors Ho est rejeté et Ha est accepté
6ème
étape : La décision
Alors Ho est rejeté et Ha est accepté. Il y a
donc une relation significative entre le nombre d'élèves et
l'encadrement pédagogique des élèves.
7ème
étape : La conclusion
Ha est accepté donc notre deuxième
hypothèse de recherche est confirmée. Ce qui nous amène
à conclure que le nombre d'élèves influence l'encadrement
pédagogique des élèves.
Dans ce cas où Ha accepté, il convient de
calculer le coefficient de contingence dont la formule est la
suivante :
avec = échantillon
Il permet de préciser le degré de relation qui
existe entre la variable dépendante et la variable
indépendante.
Si , alors la relation est faible.
Si , alors la relation est moyenne.
Si , alors la relation est forte.
Calcul de C :
Le coefficient de contingence est compris entre 0 et 0,5. Donc
le nombre d'élèves influence faiblement l'encadrement
pédagogique des élèves
Tableau n° 13: Synoptique de la vérification des
hypothèses
Hypothèse générale
|
Hypothèses de recherches
|
Hypothèses statistiques
|
|
|
|
|
Décision
|
coefficient de contingence
|
Conclusion
|
HG : les effectifs pléthoriques
influencent l'encadrement pédagogique des élèves
|
HR1 : le ratio maitre-élève
influence l'encadrement pédagogique des élèves
|
Ho : il n'y a aucune relation significative entre le
ratio maître-élève et l'encadrement pédagogique des
élèves.
Ha : il y a une relation significative entre le ratio
maître-élève et l'encadrement pédagogique des
élèves.
|
0,05
|
2
|
5,99
|
10,83
|
Ho : rejeté
Ha : accepté
|
C = 0,386
|
HR1 est confirmée
|
HR2 : le nombre élevé
d'élèves influence leur encadrement pédagogique des
élèves
|
Ho : Il y a aucune relation entre le nombre
d'élèves et l'encadrement des élève
Ha : Il y a une relation significative entre le nombre
d'élèves et l'encadrement des élèves
|
0,05
|
2
|
5,99
|
12,85
|
Ho : rejeté
Ha : accepté.
|
C = 0,414
|
HR2 est confirmée
|
IV.3
INTERPRETATION DES RESULTATS
Selon le petit dictionnaire Larousse de poche
(2005 :438), interpréter veut dire : « rendre
compréhensible, traduire donner un sens à ». Il s'agira
donc de donner les raisons possibles ou réelles aux faits
observés. Il sera question plus précisément de mettre en
relief les facteurs déterminants des résultats trouvés au
cours des recherches et présentés précédemment.
IV.3.1 INTERPRETATION DU
RESULTAT DE LA PREMIERE HYPOTHESE DE RECHERCHE
HR1 : le ratio maitre-élève influence
l'encadrement pédagogique des élèves
Au terme de la présentation, l'analyse, la
synthèse des résultats et la vérification des
hypothèses, il nous est facile à présent de leur donner
une explication.
L'hypothèse selon laquelle : » le
ratio maitre-élève influence l'encadrement pédagogique des
élèves » s'est belle et bien confirmée par les
résultats obtenus à l'aide du calcul Khi-carré. Car un
ratio maître-élève faible ou égale à 1/60
doit automatiquement avoir des incidences positives sur l'encadrement
pédagogique des élèves dans une classe. Par contre,
lorsque ce ratio est élevé, il est clair et extrêmement
probable qu'il a un effet négatif sur l'encadrement pédagogique
des élèves.
Le calcul du coefficient de contingence nous montre que la
relation qui existe entre le ratio maitre-élève et l'encadrement
pédagogique des élèves est faible. Ce qui nous
pousse à dire que le ratio maitre-élève n'est pas toujours
à l'origine de l'encadrement pédagogique des élèves
en milieu scolaire. Il existe aussi d'autres facteurs qui conditionnent
l'encadrement pédagogique des élèves qui n'ont
certainement pas été étudiés dans cette recherche.
Nous citons entre autres : le quotient intellectuel très bas de
l'enfant, l'attitude de l'enseignant en classe, les anciennes méthodes
d'enseignement utilisées au lieu de l'APC, etc.
IV.3.2 INTERPRETATION DU
RESULTAT DE LA PREMIERE HYPOTHESE DE RECHERCHE
HR2 : le nombre élevé
d'élèves influence leur encadrement pédagogique
De la vérification de l'hypothèse n°2
« le nombre d'élèves influence leur encadrement
pédagogique des élèves », il ressort qu'il
existe une relation significativement faible entre le nombre
d'élèves et l'encadrement pédagogique. Cette faible
relation s'explique par le fait que le nombre d'élèves n'est pas
toujours le seul facteur qui influence l'encadrement pédagogique.
De ce constat nous pouvons dire que le nombre non
élevé des élèves dans une salle de classe ne
constitue pas le seul gage d'un bon encadrement des élèves.
D'autres moyens doivent être pris en compte pour un meilleur encadrement
pédagogique des élèves.
IV.4 IMPLICATIONS
THEORIQUES ET PRATIQUES DES RESULTATS
D'après le dictionnaire petit Larousse, l'implication
est une relation logique qui consiste en ce qu'une chose implique sur
l'autre.
IV.4.1 IMPLICATIONS THEORIQUES
Au vue des résultats obtenus de nos investigations,
nous pouvons conclure que notre étude n'a pas été vaine
dans la mesure où nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que
les effectifs pléthoriques influencent l'encadrement pédagogique
des élèves. Nous notons que le ratio
maître/élève et le nombre élevé
d'élèves dans une classe ont une influence sur l'encadrement
pédagogique des élèves.
IV.4.2 IMPLICATIONS
PRATIQUES
Sur le plan pratique de notre étude, nous constatons
que les effectifs pléthoriques ont une incidence faible sur
l'encadrement pédagogique des élèves. C'est la conclusion
à laquelle nous sommes parvenus d'après les résultats de
nos deux hypothèses de recherche. Ceci démontre que bien que la
maîtrise des effectifs dans les salles de classe a une incidence directe
sur l'encadrement pédagogique des élèves demeure
néanmoins capitale bien qu'il faille combiner d'autres
éléments tels que la motivation et l'intelligence personnelle des
apprenants.
En somme, il est clair que l'encadrement pédagogique
des élèves ne dépendent pas exclusivement du ratio
maître-élève et du nombre d'élèves dans une
classe; mais de la mise en commun d'une multitude de facteurs et
d'éléments tels que : L'environnement socio-affectif de
l'apprenant, son intelligence personnelle et la projection qu'il fait de
l'école. Comme l'a démontrée MICHAELOWA en 2001 dans ses
travaux, l'adjonction d'élèves supplémentaires aurait un
effet (de plus en plus) négatif sur l'apprentissage. Elle souligne
également que en utilisant une taille de classe réaliste, cet
effet négatif reste modeste.
IV.5 LIMITES DE L'ETUDE
Nous ne saurons achever cette étude sans toute fois
faire allusion aux limites. Plusieurs facteurs ont été à
l'origine des difficultés éprouvées à quelques
niveaux que ce soit : les moyens financiers, le temps de formation
limité ne permettant pas de mener les enquêtes partout dans le
pays. Le manque de documents adéquats servant à étayer de
plus en plus notre raisonnement.
IV.5.1 LIMITES
GEOGRAPHIQUES
Notre étude devrait être mené dans tous le
pays et surtout dans les zones rurales et à éducation prioritaire
où le nombre d'élèves dans les salles de classe n'est pas
élevé. Mais pour éviter les déplacements lointains
qui pourront nous porter préjudice par rapport à nos
études, nous avons préféré travailler dans les
écoles publiques de Tsinga, des Sources et Messa Vallée.
IV.5.2 LIMITES TEMPORELLES
Le temps imparti à notre recherche ne nous a pas permis
d'explorer judicieusement tous les contours de notre sujet.
IV.5.3 LIMITES
DOCUMENTAIRES
Nos recherches étaient pauvres en matériel
documentaire. Nous manquions des livres adéquats pour nos recherches
surtout pour la revue de la littérature.
IV.5.4 LIMITES
METHODOLOGIQUES
Nous ne saurons dire nous la maitrise du sujet. Mais
néanmoins nous avons fait des efforts de respecter l'essentiel de ce qui
nous a été demandé.
IV.6
SUGGESTIONS
Au vu de ce travail de recherche, nous ne pouvons pas le clore
sans émettre quelques suggestions dans le but d'améliorer la
prise en charge des enfants.
Ainsi, nos suggestions s'adressent aux pouvoirs publics, aux
enseignants, aux élèves et aux parents d'élèves.
IV.6.1 AUX ENSEIGNANTS
Nous suggérons aux enseignants d'oeuvrer eux aussi pour
la collaboration enseignant/parents. Ils doivent renforcer les liens entre
l'école et la famille en organisant de plus en plus non seulement des
réunions de l'association des parents d'élèves et
enseignants, mais en organisant aussi de petites autres réunions au
cours desquelles ils les éclaireront sur l'encadrement et le suivi
scolaire des enfants à domicile. Il revient à l'enseignant de
rendre la relation école-famille systématique afin de toucher du
doigt chaque parent pour mieux le sensibiliser. De ce fait, ils doivent aller
vers les parents d'élèves pour les informer des agissements de
leurs enfants et de leurs travaux scolaires surtout quand ces derniers sont
dans des classes à effectifs pléthoriques.
IV.6.2 AUX ELEVES
Les élèves doivent aider les parents dans
l'exercice de leur fonction ou activités pendant les heures libres. Ils
doivent aller vers les parents, soumettre leurs problèmes scolaires que
cela est la manifestation même d'une volonté à pouvoir
travailler car les parents oublient parfois de demander à l'enfant ce
qu'il a fait durant toute la journée à l'école. Ils
doivent être les artisans de leurs propres savoirs, faire toujours leurs
devoirs, être obéissant et se fixer des objectifs scolaires
à atteindre. Les élèves doivent tous chercher à
gagner et surtout à mériter dignement la confiance de leurs
parents.
IV.6.3 AUX PARENTS
Les parents doivent de plus en plus être conscients de
la responsabilité qui leur incombe. En tant que poseurs des premiers
jalons de l'éducation chez l'enfant, il ya lieu de toujours trouver un
peu de temps à consacrer à sa progéniture pour la
réussite scolaire de celle-ci. Ils doivent tout faire pour gagner la
confiance de leurs enfants. Egalement suivre avec minutie le travail scolaire
des enfants en famille, aller vers les enseignants et participer à la
bonne collaboration enseignants /parents, lorsque leur enfants sont dans des
classes à effectifs pléthoriques.
IV.6.4 AUX AUTORITES
Etant donné que certains parents
prennent à la légère la collaboration parents/ enseignants
et ignorent même encore l'implication et des objectifs de l'encadrement
pédagogique, nous proposons aux autorités de mettre tout en
oeuvre pour qu'une procédure de création de nouvelles
écoles doit se fasse en tenant compte avec l'évolution
démographie. Ils doivent également veiller à la
construction de salles de classe, les équiper en table-banc et
procéder au recrutement des enseignants à fin d'améliorer
le ratio maître-élève.
En somme tout responsable que nous interpellons doit tout
mettre en oeuvre pour appliquer ces suggestions pour une meilleure
éducation de nos enfants afin qu'on puisse améliorer de plus en
plus leur encadrement pédagogique dans notre pays où les
effectifs sont en général pléthores dans les classes et
les valoriser chez soi ou partout ailleurs dans le monde.
CONCLUSION GENERALE
Nous nous sommes donné corps et âme tout au long
de ce travail pour mettre en évidence l'impact des effectifs
pléthoriques sur l'encadrement pédagogique des
élèves. Ce qui à donné naissance à
l'hypothèse générale formulée de la manière
suivante : « les effectifs pléthoriques influencent
l'encadrement pédagogique des élèves ».
Pour mieux expliciter notre recherche, nous avons
élaboré deux hypothèses de recherche à
savoir :
HR1 : le ratio maître/élève a une
influence sur l'encadrement pédagogique des élèves.
HR2 : le nombre élevé
d'élèves influence leur encadrement pédagogique.
L'analyse des résultats obtenus suite aux
données recueillies sur un échantillon de 62 individus, à
l'aide d'un questionnaire constitué de 7 questions nous a permis de
vérifier nos deux hypothèses de recherche.
L'hypothèse générale a été
confirmée grâce à la confirmation de nos deux
hypothèses de recherche. Nous pouvons alors conclure qu'il n'ya pas
d'incidence directe négative entre les effectifs
pléthoriques dans les salles de classe et l'encadrement
pédagogique des élèves.
Enfin, quelques recommandations et suggestions ont
été données à l'endroit des enseignants,
élèves, parents et aux autorités politiques et
administratives en charge de l'éducation de base.
En limitant notre travail au seul volet relationnel, nous
n'avons pas la prétention de l'avoir réalisé sur tous les
plans. En outre nous invitons les futurs chercheurs à l'approfondir en
étudiant certes des champs thématiques, mais aussi ceux
impliquant d'autres variables qui conditionnent l'encadrement
pédagogiques des élèves et les effectifs
pléthoriques en milieu scolaire car l'on ne saurait affirmer avoir
épuisé les contours de ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES GENERAUX
ATANGANA Pierre Célestin, (2009) Education des
effectifs pléthoriques dans les écoles»
CONFEMEN, (1991) Répertoire méthodologique
sur les techniques d'organisation et d'enseignement dans les classes à
effectifs pléthoriques, Dakar, CONFEMEN.
DAKWEN Jeannette Prudence et MOTCHUE KAMGA Rose Georgette,
(2011) Eléments de statistique appliquée à
l'éducation.
DELANDSHEERE, (1991) L'éducation et la
formation. Paris. Quf.
MICHAELOWA, Katharina (2000), Dépenses
d'éducation, qualité de l'éducation et pauvreté:
L'exemple de cinq pays d'Afrique francophone, Document technique no. 157,
Centre de Développement de l'OCDE, Paris.
MINEDUC, (1999) Guide du directeur, CEPER,
Yaoundé.
MINEDUC, (1996) Actes du séminaire national de
l'enseignement primaire, Inspection Générale de
Pédagogie, Yaoundé.
MINGAT, Alain et Bruno SUCHAUT, (2000) Les systèmes
éducatifs africains: une analyse économique comparative,
Bruxelles (De Boeck).
B.
DICTIONNAIRES
Le petit Robert : (2011) « Normandie Roto
Impression » Dépôt légal: mai 2010
Petit Larousse: (2001) Imprimerie « La Tipogafica
Varèse S.P.A. » Dépôt légal: juin 2001.
Petit Robert: (1974). Avenue Parmentier, paris.
HOUSSAYE J., (1999) (sous la coordination de), Questions
pédagogiques, Encyclopédie historique, Paris, Hachette LIVRE.
LAROUSSE ILLUSTRÉ, (1976) Librairie Larousse, Paris.
C. MEMOIRES
FOTSIN Jean Paul, (2004) Impact de l'exploitation de la
nouvelle approche pédagogique sur la couverture des programmes scolaires
en histoire : cas des enseignants du niveau III des écoles
publiques de l'arrondissement de Yaoundé I. Mémoire de CAPIEM de
L'ENIP « la Gaieté ».
MPON A NYACK FRIDA, (2011) L'évaluation hebdomadaire
et la rétention des connaissances par les élèves en
sciences d'observation. Cas des élèves du niveau II.
Mémoire de CAPIEM de L'ENIP « la Gaieté ».
TSIMENE Florine, (2010) Effectif pléthorique et
performances scolaires des élèves en
géométrie : Cas des élèves du CMII des
écoles publiques annexes de Mfou groupe I de MEKOMBA. Mémoire de
CAPIEM de L'ENIEG de Mfou.
D. WEBOGRAPHIE
www.viepedagogique.gouv.qc.ca
www.iris-france.ca
www.viepedagogique.gouv.qc.ca
www.cafepedagoqique.net
www.corela.edel.univ-poitiers.fr
www.jolome.com/
www.varlyproject.wordpress.com
ANNEXES
ANNEXE I :
QUESTIONNAIRE
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX ENSEIGNANTS
Chères institutrices/Chers instituteurs,
Dans le cadre de notre recherche en sciences de
l'éducation en vue de l'obtention du CAPIEMP dont le thème
est : « Impact des effectifs pléthoriques sur
l'encadrement pédagogique des élèves »,
nous vous prions de bien vouloir répondre au questionnaire anonyme
ci-dessous dont le but est purement académique.
Nous vous remercions d'avance pour votre
compréhension et votre franche collaboration.
Veuillez cocher la case correspondante à votre
réponse.
I. IDENTIFICATION
1. Ecole :
1 Ecole
Publique de Tsinga 2
Ecole Publique les Sources et Messa
Vallée
2. Classe enseignée 1
SIL 2 CP
3 CE1
4 CE2
5 CM1 6 CM2
II. Questions relatives à la première
hypothèse de recherche HR1 : le ratio
maître-élève influence l'encadrement pédagogique des
élèves.
3. Comment pouvez-vous qualifier le ratio
maître-élève dans votre salle de classe
1
Elevé 2
Moyen 3
Faible
4. Ce ratio permet-il un meilleur encadrement
pédagogique des élèves ?
1 Oui
2 Non
III. Questions relatives à la deuxième
hypothèse de recherche HR2 : le nombre
d'élèves influence leur encadrement pédagogique.
5. Comment pouvez-vous qualifier le nombre
d'élèves dans votre classe ?
1
Elevé 2
Moyen 3
Faible
6. Ce nombre vous permet-il d'avoir un meilleur encadrement
pédagogique de vos élèves ?
1 Oui 2
Non
IV. Question relative à la variable
dépendante
7. Comment juger vous l'encadrement pédagogique de vos
élèves ?
1 Bon
2
Moyen 3
Mauvais
ANNEXE II :
AUTORISATION DE RECHERCHE
ANNEXE III :
CERTIFICAT DE JUSTIFICATION DE RECHERCHE
ANNEXE IV : TABLE DU
KHI-CARRE
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