Source : enquête, août 2011
II. BIEN ETRE SOCIAL DES POPUATIONS
II.1) Atténuement des contraintes socio-scolaires
des élèves
A Yamoussoukro, les élèves orientés sont
confrontés à certaines difficultés dont les plus
importants et récurrentes sont d'ordre sociales. Ce sont notamment
l'hébergement, la restauration et la santé. Mais, depuis la
création du collège de Kossou, favorisant ainsi l'orientation des
élèves sur place, l'on constate un changement net de la
situation.
En effet, la sédentarisation des élèves
à Kossou place ceux-ci en marge de plusieurs difficultés.
Surtout des difficultés d'hébergement, de restauration et
même de santé. En ce qui concerne l'hébergement, les
élèves de Kossou logent dans le domicile familial. Puisque
ceux-ci bénéficient avec le statut d'élèves de
l'assistance et de la protection familiale. C'est dans cette perspective que
les populations témoignent unanimement que depuis le fonctionnement du
collège de Kossou, les élèves n'ont plus de soucis de
logement. « Nos enfants louent plus maisons »,
« ils dorment bien à la maison », soutiennent
respectivement Sieurs A. et B. parents d'élèves à
Kossou. Mais aussi, à travers les entretiens, il est ressorti de
manière récurrente que les élèves qui habitent le
toit familial ont le privilège de bénéficier de certaines
commodités indispensables au bon déroulement des études
notamment tables, chaises, électricité. Par exemple, notre
passage chez le chef du village nous a permis de nous compte de
l'effectivité de ces affirmations.
Côté restauration, d'après Nanan H,
parent d'élève « ailleurs, c'est les
élèves eux mêmes qui préparent la nourriture le soir
de retour de l'école. Mais ici au village, c'est maman qui fait la
nourriture du soir ». Il ressort bien de ces informations que les
élèves de Kossou, fréquentant sur place le collège
ont le privilège de bien se nourrir.
Quant à la santé, les élèves de
Kossou ont la chance d'être prise en charge par leurs parents en cas de
malaise ou d'une quelconque maladie. Car, loin des parents et souvent sans le
moindre sous, il est impossible aux élèves de se rendre dans une
structure sanitaire. « Si mon enfant est malade, si ya pas l'argent
pour partir à l'hôpital, je peux aller en brousse pour chercher
médicaments pour le soigner », d'après A., parent
d'élève à Kossou.
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