4) L'utilisation d'un compte normal
Lorsque l'on découvre pour la première fois
Linux, il est fortement conseillé de ne pas utiliser le compte root
(encore appelé « compte administrateur ») mais bien un compte
normal. La raison en est simple : nous serons soit perdu parmi les centaines de
programmes accessibles depuis l'interface graphique, soit bloqué
à l'invite du mode texte - sans avoir la moindre idée des
commandes à y entrer. Une fausse manoeuvre est alors vite
arrivée, ce qui peut, suivant que l'on soit l'utilisateur root ou un
simple utilisateur, avoir des conséquences désastreuses ou...
aucune importance ! En effet, en tant que simple utilisateur nous ne pourrons
jamais dérégler le système ni effacer de fichiers
importants. Dans le pire des cas, nous pourrions complètement
dérégler nos paramètres de configuration, par exemple
à un point tel qu'il sera impossible de récupérer la
configuration d'origine de ce compte utilisateur en particulier. A ce
moment-là, il n'y aurait qu'à créer un nouveau compte
utilisateur (seul l'utilisateur root a ce droit)....
5) La procédure de reboot
Linux est installé sur notre système et nous
sommes capables de nous y connecter, mais il nous reste encore bien des choses
à apprendre. En effet, même si l'interface graphique de Linux (que
nous utilisions Gnome ou KDE) présente des similitudes avec Windows, il
en va tout autrement du mécanisme intrinsèque du système
d'exploitation. Les différences se situent, entre autres, au niveau du
système de fichiers, du mode multi-utilisateurs, de l'installation de
nouveaux programmes, de l'interface graphique, etc. Avant d'approfondir ces
sujets, voici la démarche à suivre pour quitter Linux. Tout comme
c'est le cas pour Windows, il vaut mieux quitter Linux proprement. Il ne suffit
pas simplement de couper l'ordinateur : cela pourrait endommager le
système de fichiers (voire même, mais c'est très rare,
endommager physiquement le disque dur). Si l'ordinateur n'est pas éteint
correctement, cela se traduira par un prochain démarrage de Linux
ralenti (le système vérifiera si la coupure impromptue n'a pas
entraîné la perte de fichiers). Aucune méthode n'est
meilleure qu'une autre et il n'est pas nécessaire d'apprendre par coeur
des commandes fastidieuses (par exemple shutdown -h 0). Nous en
présentons simplement quelques-unes afin que nous puissions nous faire
une idée de ce qu'il se passe « sous le capot ».
6) L'arrêt depuis l'interface graphique
Si notre système est configuré, comme c'est le
cas par défaut avec la distribution Linux Red Hat 9, pour
démarrer en mode graphique, il suffit de quitter la session en cours
(par exemple en choisissant dans le menu Quitter puis Quitter KDE) : nous nous
retrouvons devant l'écran de connexion en mode graphique et il nous
suffira de cliquer sur Arrêter. Cette technique ne fonctionne pas si
notre ordinateur démarre en mode texte. En effet, lorsque nous quittons
l'interface graphique nous nous retrouvons alors devant l'écran de login
en mode texte, qui ne propose pas de bouton Arrêter. Il est
également possible d'ouvrir un terminal virtuel depuis l'interface
graphique et d'appeler manuellement la commande reboot (ou shutdown).
|