III-1-1- L'oeuf
En forme de bâtonnet de 1,4 à 1,6
millimètres légèrement courbé enveloppé
d'une membrane blanc nacré poreuse.
L'oeuf est placé verticalement sur le fond de
l'alvéole par l'extrémité postérieure lors de la
ponte, il s'incline peu à peu jusqu'à se coucher
complètement à la fin du troisième jour (MEDORI et COLIN,
1982).
La membrane qui entoure l'oeuf : le chorion est percée, du
coté antérieur, par un orifice minuscule: le micropyle; c'est par
le que le spermatozoïde pénètre dans l'oeuf lors de la
fécondation (CHAUVIN, 1999).
III-1-2- La larve
A l'issue du troisième jour, une larve de couleur blanc
nacré sort de l'oeuf.
Entourée d'une cuticule inextensible, elle doit subir des
mues pour se développer.
D'abord couchée au fond de la cellule sur un lit de
gelée royale, aliment essentiel des trois premiers jours, elle
reçoit ensuite une pâtée de miel et de pollen si elle est
destinée à être ouvrière. Après six jour, la
larve de l'ouvrière tisse un cocon et se transforme en nymphe (MEDORET
et COLIN, 1982; Regard, 1988).
III-1-3- La nymphe
C'est une phase de la vie caractérisée par de
grands changements de structure, la plupart des tissus larvaires sont
détruits, c'est l'histolyse suivie d'une reconstruction de tissu propre
à l'imago donnant à l'insecte son aspect définitif. Cette
phase due de 12 à 21 jours (MEDORET et COLIN, 1982).
III-2- l'effet de la phéromone
Une ruche comporte un très grand nombre d'individus, et
la survie de la colonie dépend de la coordination des activités
au sein de celle-ci, en liaison avec les conditions du milieu (KIEVIIS,
2003).Une colonie d'abeille domestique (Apis mellifera) dont la
réussite sociale est en partie due à la communication chimique
par l'utilisation de phéromones (KIEVITS, 2003; MAISONNASSE, 2009).
|