2.4. La collaboration entre nous
Toutes les deux avons choisi d'Ïuvrer ensemble sur ce
travail de recherche car nous avons effectué notre formation en emploi
dans la même classe et avons l'habitude de collaborer.
Nous nous sommes apercues que nous étions
complémentaires dans la rédaction des divers travaux de groupe.
En effet, Roseline ayant plus d'aisance avec les concepts théoriques et
Rachel avec la pratique.
Le choix de notre sujet s'est fait au fil du temps, durant nos
nombreuses discussions à refaire le monde dans un lieu mythique de la
rue de Carouge <<La Sportive È autour d'un verre de vin blanc.
Au départ, nous avons eu des divergences pour savoir
sous quel angle nous allions aborder le thème. Pour finir, nous avons su
nous mettre d'accord en alliant nos envies, nos craintes et nos doutes.
Au début du processus, nous étions
animées de motivations puis au fil du temps, nous avons eu par instant
des moments de relâchement. Cependant, il y en avait toujours une qui
avait l'énergie pour motiver l'autre. Nous savions que nous pouvions
nous reposer l'une sur l'autre dans ces moments-là.
Dans un premier temps, nous avons même pu accorder nos
temps de travail pour libérer une plage horaire pour travailler sur le
mémoire.
Dans un deuxième temps, à cause des contraintes
liées à nos emplois, nous n'avions plus les mêmes plages
horaires pour nous rencontrer. Nous avons donc par la force des choses dü
étudier chacune de notre côté et ceci a ralenti
l'avancement de ce travail. Mais il était important et indispensable de
nous rencontrer au moins une matinée toutes les deux semaines pour
mettre en commun les fruits de nos écrits.
Par moment, nous avons eu des mots, mais nous savions à
quel instant nous devions nous taire. Nous avons su respecter nos moments de
silence et nous avons profité aussi de longs moments de fous rires.
Ce fut un réel bonheur de collaborer ensemble.
2.5. Evolution dans le corpus théorique
Lorsque l'affectivité est abordée, nous avons
constaté que le sujet est vaste, beaucoup de concepts associés au
mot affectivité apparaissent. Invariablement, nous nous dirigions vers
une étude sociologique car la majorité des ouvrages utilise cette
approche.
Nous voulions comprendre certains termes comme << besoins
È, <<affect È, << affectivité È,
<<sentiment È, << échange È, <<
relations È.
Nous désirions également différencier la
relation du côté individuel et du coté collectif.
Il y avait tellement de concepts que pendant plusieurs mois,
nous avions perdu de vue notre premier objectif qui était de mieux
comprendre comment les individus échangent lorsque la vie quotidienne
est ponctuée par une rupture avec l'extérieur.
De cette manière, nous avons dü faire un choix parmi
les nombreux concepts pour garder notre fil rouge sur les moments
d'échange.
Notre directeur de mémoire a réussi à nous
centrer sur l'approche phénoménologique, soit la relation
homme-monde.
Cependant, comme de nombreux penseurs ont traité le
sujet et que leurs concepts s'imbriquent souvent les uns dans les autres, la
construction de notre corpus théorique a été longue et
compliquée.
Il a fallu de nombreux mois pour que nous puissions enfin
rédiger un texte cohérent et articuler les concepts entre eux.
Pour finir, ce sont les entretien s qui nous ont permis de cibler
certains concepts essentiels à notre mémoire et ainsi construire
l'ordre de nos chapitres.
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