II.6. CONCLUSION
Rares sont les maladies qui recouvrent autant de faits
disparates que les pathologies gastriques dont le diagnostic de certitude sur
base de donnés cliniques reste difficile et la classification discutable
(17). Ainsi, l'endoscopie aide tant soit peu à la précision du
diagnostic. Mais l'endoscopiste ne perçoit que la surface de la
muqueuse. Il ne peut préjuger de son état réel et s'il
réalise un meilleur score que la clinique, le défaut de
concordance persiste dans certains cas (1). Malgré ces
difficultés, à l'heure actuelle, le couple endoscopie-biopsie
restent la meilleure approche diagnostique sous réserve d'une
étude macroscopique précise et de l'utilisation des biopsies aux
sites multiples (6).
|