1.5 Données scolaires
La population scolarisable (7 à 14 ans) de la commune
était estimée à deux mille trois cent neuf (2.309)
habitants en 1996, soit 24,20 % de la population.
Le nombre d'élèves inscrits en 1996 était
de mille six cent quatre vingt sept (1.687) enfants, ce qui donne un taux brut
de scolarisation de 73,06% pour l'ensemble de la commune. En 1998, selon la
DPEBA, ce taux a connu une légère augmentation car il
était de 74% pour les garçons et 80% pour les filles.
L'examen du tableau ci-dessous montre qu'au niveau des
infrastructures, la commune compte 4 écoles à 6 classes, et 4
autres à 3 classes.
42 Le revenu monétaire prend en compte les
entrées d'argent au niveau des ménages, grâce à la
production agricole, aux activités d'exploitation (entreprise ou
commerce), aux dons, etc. Ce revenu monétaire correspond à la
valeur, au prix du marché des biens et services produits par le
ménage et utilisés pour sa propre consommation
43 Les revenus non monétaires équivalent
à la somme totale qu'il aurait fallu débloquer pour
acquérir les biens autoconsommés, Ils seraient en moyenne de
212.113 F CFA par ménage et par an, soit 50,4 % du revenu global
moyen.
Tableau 3 : Répartition des
infrastructures scolaires par niveau et secteur
Ecole
|
Localisation
|
Date d'ouverture
|
Total du nombre de classes
|
Amitié
|
Secteur 1
|
Sept. 1999
|
3
|
Toma centre A
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Secteur 4
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Déc. 1942
|
6
|
Toma centre B
|
Secteur 4
|
Sept. 1921
|
6
|
Toma secteur 1
|
Secteur 1
|
Sept. 1996
|
3
|
Toma secteur 3
|
Secteur 3
|
Oct. 1998
|
3
|
Toma Nord
|
Secteur 2
|
Dec 1982
|
6
|
Toma Sud
|
Secteur 7
|
Oct. 1964
|
6
|
CAFT
|
Secteur 5
|
Oct. 1994
|
1
|
Kisson
|
Kisson
|
Sept. 1985
|
3
|
Source : monographie de la commune de Toma, rapport
définitif, DREP/BM, juillet 2000
A ces différentes écoles primaires, il faudrait
comptabiliser les trois (03) établissements secondaires que compte la
ville de Toma : le lycée provincial de Toma (LPT), le lycée Jean
Lessourd et le Centre d'Animation et de Formation de Toma (CAF/T).
1.6 Présentation des structures
Au total huit (08) associations ou structures qui oeuvrent
d'une manière ou d'une autre pour la scolarisation des Orphelins et
autres Enfants Vulnérables ont été concernées par
l'étude.
· · L'Association des Enfants
Défavorisés (AED) : Créée en 1999, elle a pour
objectif le parrainage des enfants défavorisés. Ce sont de nos
jours entre cent soixante (160) et cent quatre vingt (180) enfants qui
bénéficient de vivres, et dont les frais de scolarité sont
pris en charge grâce à la coopération entre cette
structure et l'AFDI (Agriculteurs Français et
Développement International) basée en France.
· · Le Comité Local de Jumelage de
Toma (CLJT) : créé en 1992, il compte aujourd'hui plus de trois
cents (300) adhérents. Il s'inscrit dans une double dynamique de
coopération décentralisée entre les villes du Sud et
celles du Nord d'une part, et d'autre part un échange de savoirs et
d'expériences SudSud. Par ailleurs, la question des orphelins et/ou des
déshérités est au centre de ses préoccupations et,
à ce titre il leur vient en aide en payant leurs frais de
scolarité. La particularité du CLJT réside dans le fait
que son intervention est axée sur les élèves des
lycées et collèges.
· · L'Association des Jeunes pour le
Développement Participatif de la Province du Nayala (AJDP/Nayala) :
même si la préoccupation majeure de cette jeune association
demeure la mobilisation des jeunes autour des problèmes de
développement de la province, il n'en demeure pas moins qu'elle vienne
en aide aux orphelins par l'octroi de vivres, d'habits, de manuels scolaires
même si elle reconnaît que le manque de moyens handicape beaucoup
son efficacité sur le terrain.
· · L'Association pour l'intégration
Socioéconomique des Mères en difficultés de la
région de Toma (ASEMERTOM) : jadis financée par le Programme
d'Appui au Monde Communautaire et Associatif (PAMAC) et le Réseau
Afrique Jeunesse, cette association a inscrit ses actions surtout dans la
promotion sociale et économique des mères en difficulté
à travers des Activités Génératrices de Revenus
(AGR) telles que la fabrique du savon, la production du beurre de
karité. Ces actions procurent des revenus substantiels aux mères
en difficulté pour leur permettre de supporter les charges liées
à l'éducation de leurs enfants.
· · Help For All Onlus : jeune structure
italienne créée en 2003, ses actions s'inscrivent dans la
recherche du bien-être et du confort des enfants. La
scolarisation étant sa priorité absolue, elle
oeuvre et entend oeuvrer davantage à procurer aux enfants
nécessiteux les meilleures conditions d'étude possible.
Association dont le siège est à Rome, la représentation
locale se charge de trouver pour chaque enfant un parrain qui fournit les
ressources pour l'éducation de son filleul.
· · La Fondation Diban Promo-Salut (FODIPS) :
cette fondation qui a treize (13) ans d'existence, s'est donnée pour
objectif de permettre aux orphelins d'avoir une vie épanouie. De nos
jours, elle vient en aide à quarante trois (43) enfants.
· · Association Bintou-Oihana : elle s'est
donné pour objectif non seulement de donner aux enfants les moyens
matériels (fournitures) et financiers (payement de frais de
scolarité) pour pouvoir aller à l'école, mais aussi de
jouer souvent un rôle de répétiteur en leur apprenant
à lire et à écrire. Elle compte de nos jours cinquante
trois (53) enfants suivis.
· · Direction Régionale de l'Action
Sociale et de la Solidarité Nationale (DRASSN) : structure mère
par excellence, elle a vu le jour en 1997. Elle entend traduire les politiques
et plans d'actions de la direction centrale et des services rattachés du
MASSN en activités opérationnelles. Six (06) domaines
d'intervention sont les siennes : la protection et la promotion de l'enfant, de
l'adolescent, de la famille et celle des groupes spécifiques
(handicapés, personnes âgés). Au plan provincial, ce sont
cent quarante huit (148) enfants qui bénéficient des actions de
cette structure.
Ce décompte en lui-même n'est pas exhaustif des
différentes structures qui interviennent dans la localité.
Cependant, il représente les structures les plus actives et qui
mènent des activités concrètes sur le terrain.
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