3.1.3 Stabilité du modèle
Commençons par examiner la coercivité de la forme
quradratique :
ZK(X, Y) = Ù[c2
f r?(x) ·
Vø(x) - (V?0(x) ·
V?(x))(V?0(x) ·
Vø(x))]dx
+ q frs[Vs?0(s)
· V's?(s)v(s)
- Vs?0(s) ·
Vsç(s)ø(s)]ds
Z Z
+ gc2
ç(s)v(s)ds + óa
rsç(s) ·
rsv(s)ds,
f s s
Pour cela, considerons un élément quelconque
X de H1(Ù) ×
H1(s) , on a
Z Z
K(X, X) = c2 Ù
|r?(x)|2dx - Ù
|r?0(x)|2|r?(x)|2dx f
Z Z
+ c2
rs?0(s) ·
rs?(s)ç(s) -
c2 rs?0(s) ·
rsç(s)?(s)ds
f f
s s
Z Z
+ gc2
|ç(s)|2ds + óa
|rsç(s)|2ds,
f s s ,
(3.10)
u , le nombre de Mach
cff
posons m =
et
maxx?Ù|V?0|22
= u2 =
m2c2f,,
alors (3.10)) est minorée par :Z Z
K(X, X) = (c2 f -
u2) Ù |r?(x)|2dx
+ c2 rs?0(s)
·
rs?(s)ç(s)
f s )Z Z Z
- c2
rs?0(s) ·
rsç(s)?(s)ds
+ gc2
|ç(s)|2ds + óa
|rsç(s)|2ds,
f f
s s s
s
d'oùu
K(X ,X) =>
(c2fq---
u2)i?ii,Ù, +in f
(gc2 f ,
óa)kç(s)k2 1,s
sZ Z
+ c2
rs?0(s) ·
rs?(s)ç(s)ds
- c2 rs?0(s)
·
rsç(s)?(s)ds.
f f
s s .
Et puisque nous-nous sommes placéss dans le cas oùl
:
?p = 0 sur ?s..
la formule de Green permet d'obtenirr pour
?0(x)) = ux1i :
Äs?0) = 0 sur s..
Ainsi,
Z Z
rs?0(s) ·
rs?(s)ç(s)ds
= -
Äs?0(s)?(s)ç(s)ds
s s
Z
rs?0(s) ·
rsç(s)?(s)ds
s Z = -
rs?0(s) ·
rsç(s)?(s)ds,
s
ce qui permet d'obtenir une minoration de l'opérateur
K(., .) de la forme :
K(X, X) = (c2
f- u2) ?k21,Ù + inf
(gc2f,
óa)Iç(s)k2 1,s
Z
- 2c2
rs?0(s) ·
rsç(s)?(s)ds,
f s
et comme le gradient de ?0 est égale à
:
Vs?0 = 0,
l'inégalité de Cauchy-Schwarz appliquée au
troisième terme de gauche impose l'existence d'un nombre réel
positif noté á tel que :
Z Z c2 Z
f
2c2
rs?0(s)rsç(s)?(s)ds
= áu2c2
|rsç(s)|2ds +
|?(s)|2ds.
f f
s s á
s
l'inégalité précedente devient donc :
K(X, X) = (c2
f- u2)i?i21,Ù
+ inf (gc2f,
óa)kç(s)k2 1,s -
áu2c2 fkçk2
1,s -
|
cá
f k?k2 0,s.
á
|
L'application trace étant continue, en désignant
par c0 la constante de continuité on a,
?? ? H1(Ù);
I?I0,s = c0l?i1,Ù,
et l'opérateur K(., .) est bornée
inférieurement par un terme defini en fonction du paramètre
á
c0c2 f
K(X, X) = (c2 f -
u2 - )k?k2 1,Ù + (in f
(gc2 f , óa) -
áu2c2 f
)kç(s)k2 1,s.
á
?
????? ?
??????
c0c2 f
á = (c2 f -
u2)
Et pour que K(., .) puisse être est définie
positve, il suffit que l'on puisse choisir á > 0 tel que
:
ñ )
f
in f (gc2 f ,
ó c2
á = ,
u2c2f
ou encore sous forme plus explicite en simplifiant par
c2 f:
c0c2f
(c2 u2) = á = f
ceci etant possible si :
in f (gc2 f ,
óc2 ñ f )
,
u2 2
cf
u2 =1 - c2 m2 inf
(g, ó
Cette inégalité nous donne une condition suffisante
de stabilité.
En effet, en choisissant Y = Xÿ
dans le système matriciel, et puisque la matrice C définie une
forme bilinéaire antisymétrique :
C( ÿX,
ÿX) = 0
et on obtient :
d 1 ÿ ÿ 1K(X,
X)] = L(ÿX),
[_ M(X, X) + 2
dt 'z
par conséquent, lorsque L(.) = 0, le
système est conservatif vis-à-vis de l'énergie
définie par :
1 ÿ ÿ
= 2 M( X, X) + 1
2K(X, X).
Il apparaît donc clairement que la solution du
système mécanique reste uniformement bornée en temps. La
valeur exacte (au sens numérique) de u notée
uc pour laquelle la forme bilinéaire K(., .)
perd sa positivité sera calculée par une méthode
numérique à la suite de ce travail. Reste à montrer
l'existence et l'unicité d'une solution de l'équation (3.9).
|