4.2 DiscrétisatioN eN espace
Soit une triangulation donnée du domaine Ù telle
que Ù = S K?g-K.
Le paramètre h, caractérise la finesse du
maillage, et est défini de la manière suivante :
h = maxK?g-hK,
avec hK le diamètre de la plus petite
sphère contenant l'élèment K. Nous
introduisons ensuite l'espace d'approximation
Vh = {vh ?
C0(Ù)/ vh/K ?
(P1)3, ?K ?
qui est le sous-espace vectoriel des fonctions à
valeurs vectorielles continues sur Ù et de restrictions affines sur
chaque élément et correspond à l'utilisation
d'éléments finis de Lagrange de type P1.
Celui-ci constitue une approximation conforme de l'espace
H1(Ù)3 et sa dimension est égale au
nombre de degré de liberté du problème, soit 3Nh
où Nh désigne le nombre de noeuds de la triangulation
g- appartenant à Ù.
A chaque noeud ni , i = 1, Nh, de la
triangulation sont alors associées
trois fonctions de bases : wi1, wi2,
wi3 appartenant à Vh et vérifiant :
1 0 0
wi1(nj) = (0) äi,j ,
wi2(nj) = (1) äi,j , et
wi3(nj) = (0) äi,j, j = 1, ....,
Nh
0 0 1
Où äi,jdésigne le
symbole de Kronecker.
Et tout champ vh de Vh se décompose
alors sous la forme :
Nh 3
vh = ? ?
vhá(ni)wiá.
i=1 á=1
Ainsi, tout élément de Vh peut
être identifié à un vecteur colonne formé des
valeurs réelles vhá(ni) , i
= 1, Nh et á = 1,2,3 des composantes de vh
aux noeuds du maillage.
A l'aide de cette base, on peut à partir de chacune des
formes bilinéaires M(., .), C(.,.) et K(.,.),
obtenir les matrices notées respectivement Ms,
Mf, Cf, Cs, Kf , Ks
appelées matrices des masses, des raideurs, d'amortissements et de
couplages définissant la discretisation spaciale du système
(3.9).
ZÙ ?iøj
Mf =
i,j
= fI r?i · røP-
u2 I (r?0 · r?i)(rñ0
· røj)
i,j
C = u I (r ?0 · r -
u I (r?0 · røj)?i
+ cf f ?iø
i,j
?2
et
Z
Ms i,j = 2åñ
çivj,
s
Z Z
Ks i,j = ñg
çivj + ó rsçi ·
rsvj
s s
Z Z
Cc1
i,j = c2 çiøj
et Cc2
i,j = ñf ?ivj
f s s
Bz) = uq f vs?0 ·
vsçiøj et
Bci2= uñ I
Vs?0 · vs?ivj
rs ,jrs
Et le problème approché consiste alors à
trouver un élèment Xh de Vh tel que
:
?Y ? H1(Ù) ×
H1(s) M(
·Xh,Y) + C(
ÿXh,Y) +
K(Xh,Y) = L(Y),
ce qui s'écrit de manière détaillée
sous forme matricielle, en considérant pour tout :
~
? ~X ? H1(Ù)
× H1(s) et Y =
(ø) ? H1(Ù) ×
H1(s) : ç v
? ?
|
Mf 0 0 Ms
|
?? ? ?
|
? +? Cf -Cc1
??ÿ? +? e. -Bc1 ??
=?0?
? Cc2 T ?çÿ? ?
Bc2 Ks ?Id F
|
Notons que la matrice T est explicitée
après, dans la section Résultats
Numériques.
Ainsi nous obtenons en posant respectivement :
? ? ? ? ?
Cf -Cc1 Kf -Bc1
? , C = ? ? , K = ? ?
Cc2 T Bc2 Ks
et F = [F0,
une équation différentielle matricielle du second
ordre en temps. M kt ozh KXh =
F
Pour pouvoir la résoudre, il faut prendre en compte les
conditions initiales en vitesses et en déplacements.
Pour cela, on construit un interpolé dans Vh du
champ de déplacements initial, X0h, et du
champ à vitesse initial, soit ÿX0h
On impose alors à t = 0 :
Xh(0, x) =
X0h(x), ÿXh(0,
x) = 10h(x).
|