2.4.3.6. Un nombre accru d'écoles
On enregistre un grand nombre d'écoles primaires et
secondaires à Agbonou comme l'indique le tableau N° 7 ci-dessous
:
Tableau N°8: Répartition du nombre
d'écoles à Atakpamé et Agbonou en
2008
NOMBRE D'ECOLES
|
PRIMAIRE
|
SECONDAIRE
|
LYCEE
|
TOT
|
%
|
Atakpamé
|
60
|
18
|
7
|
85
|
100
|
Agbonou
|
26
|
6
|
4
|
36
|
42,3
|
Source: Direction Régionale de l'Education -
Plateaux -
Suivant ce tableau, il compte en 2008 près de la
moitié (42,3%) des écoles primaires et secondaires de la ville
avec un effectif pléthorique (11.064 élèves sur 24.484 au
total). Le tableau suivant en donne une idée.
Tableau N°9: Nombre d'élèves
à Atakpamé et à Agbonou en 2008
NOMBRE D'ELEVES
|
PRIMAIRE
|
SECONDAIRE
|
LYCEE
|
TOT
|
%
|
Atakpamé
|
13016
|
7129
|
4339
|
24484
|
100
|
Agbonou
|
5489
|
2203
|
3372
|
11064
|
45,2
|
Source: Direction Régionale de l'Education
-Plateaux -
A la lecture de ce tableau, on constate que 45,2% des
élèves de la ville d'Atakpamé fréquentent les
établissements scolaires d'Agbonou. Ceci est dû au grand nombre
d'écoles créé dans la zone allant de la maternelle au
secondaire. En effet, la révision du schéma directeur de la ville
en 1997 a prévu une multiplication des écoles à la
périphérie. Ce schéma veut diriger l'extension de la ville
vers la plaine de Kamina, donc il procède par la création des
équipements socio-collectifs tels que les écoles, les centres de
loisirs, les marchés et autres équipements afin d'attirer la
population. C'est le rôle de la scolarisation à l'urbanisation
étudiée par plusieurs chercheurs dont Nyassogbo qui
écrivit dans un des travaux réalisés en 1980 sur
Atakpamé et Kpalimé que : « la création
de ces centres d'enseignement, dans un endroit au départ
désert,
sans habitation, attire rapidement la population,
les spéculateurs fonciers et immobiiers. Les terrains se vendent
immédiatement à une cadence accélérée autour
de ces équipements collectifs », entrainant la
croissance démo-spatiale de la zone. C'est dans cet idéal qu'on a
construit la nouvelle polyclinique ANNA-MARIA, créé le nouveau
lycée d'Agbonou-Kpotamé et commencé par construire les
bureaux de la préfecture dans la périphérie à
Agbonou.
2.4.3.7. Les centres de santé
Bien que le CHR (Centre Hospitalier Régional) se trouve
en ville dans le quartier administratif, Agbonou possède un centre de
santé public et deux grands centres de santé privé (la
clinique Fousséni et la clinique Bon Secours). Il existe aussi une
dizaine de cliniques privées détenues par les sages femmes et les
médecins qui consultent et soignent les patients à la maison ou
dans des cabinets médicaux. En clair, la population d'Agbonou ne souffre
pas de manque de centres de santé. Néanmoins, dans certains cas
graves le malade est évacué au CHR.
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