Conclusion et
suggestions
Conclusion
En définitive de notre travail qui a
porté sur l'évolution des Droits de l'homme, humanisation du
Droit pénal, il a comporté deux chapitres dont le premier
était relatif à l'étude historique des Droits de l'homme
et du Droit pénal.
Dans ce chapitre, nous avons démontré que
l'historique et la notion des droits de l'homme remonte jusqu'à
l'Antiquité en 1.700 Avant Jésus-Christ à Babylone dans le
code d'Hammourabi. Et les premières codifications des Droits de l'homme
remontent en Angleterre en 1215. Il a été signalé que, on
a parlé des Droits de l'homme par les termes « Droits de
l'homme ou droits humains » en 1789 à la révolution
française.
Nous avons aussi donné la mission des Droits de
l'homme qui consiste à protéger tous les droits de l'homme pour
toutes les personnes, de contribuer à donner aux personnes la
possibilité d'exercer leur droits et d'aider les personnes
chargées de faire respecter ces droits à veiller à leur
application.
Dans ce chapitre, avons-nous dégagé les
caractéristiques des Droits de l'homme, son application, et une
historique du droit pénal a suivi en donnant celui-ci trois grandes
périodes.
En suite, nous avons parlé des Droits de l'homme
en République Démocratique du Congo par le constat fait par nous
tout en donnant le contexte législatif et un état de lieu
Congolais ainsi qu'un Etat de droit face au respect des Droits de
l'homme.
Le deuxième chapitre a, à son tour,
tourné sur l'évolution des Droits de l'homme, humanisation de
Droit pénal. Ici ; nous avons parlé que les Droits de
l'homme ont évolués jusqu'à donner des
générations. Mais cette évolution influe au Droit
pénal jusqu'au point de rendre ce dernier en droit humanitaire et le
faire perdre ses points le distinguant des autres branches du droit.
La place des Droits de l'homme dans l'évolution
du Droit pénal a été clairement démontrée et
comment les réactions humaines ont intervenu au
XVIIIème et XIXème siècle par les
philosophes comme Jean Jacques Rousseau, Voltaire, Jean Calas,
Montesquieu.
Avons-nous en plus brossé sur le nouvel
humanisme avec le mouvement de la défense sociale nouvelle et la
protection actuelle des Droits de l'homme par le Droit pénal même
si l'un intervient dans la sphère de l'autre. Une analyse a
été faite entre les droits de l'homme et le code pénal qui
s'est clôturée en disant que ce dernier est protecteur du
premier.
Une réflexion sur l'actualité et l'avenir
et d'un prolongement contemporain ont étaient données en
prédisant que dans les années qui suivent les Droits de l'homme
et le Droit pénal seraient pris ou piège de la guerre froide et
feront un marchandage idéologique empêchant la réalisation
d'un ordre international de paix et de justice.
Ce chapitre a en suite donné les points communes
et controverses entre les Droits de l'homme et le Droit pénal en ces
termes : et les Droits de l'homme et le Droit pénal sont tous
protecteur de l'individu et sont des instruments pour le maintien de l'ordre
public, de la paix et de la sécurité dans la
société. Ils bénéficient d'un caractère
universel dans la mesure où ils sont inhérents à la
personne humaine tout en étant des droits égaux et
interdépendants, enfin, tous sont incriminés dans la dimension
mondiale.
Leur controverse se mesure dans l'application de l'un et
de l'autre ainsi que des peines infligées par l'un et par
l'autre.
A la fin de ce chapitre, nous nous sommes posés
des questions sur : les Droits de l'homme et la peine de mort, les Droits
de l'homme et la procédure pénale ainsi que les Droits de l'homme
et l'exécution de la peine privative de liberté.
Eu égard de tout ce qui a été
développé dans le présent travail si laborieux, force nous
a été de constater bel et bien l'évolution des Droits de
l'homme dans sa philosophie religieuse, politique, moral et humaine finira un
jour à rendre le Droit pénal un droit humanitaire et le fera
perdre ses caractères intimidateurs contraignants, coercitifs et
éliminateurs qui le différencie de la morale, de la religion et
d'autres branches du droit.
Finalement, rentrant dans le cadre de tout ce que nous
nous sommes déjà dit du début à cette fin de ce
travail, il est à comprendre que, de près comme de loin, notre
hypothèse fait remarquer qu'une humanisation du Droit pénal
s'annonce suite à l'évolution des Droits de l'homme et qui le
fera perdre ses caractères. Et dessine clairement, tôt ou tard,
dans la répression des infractions et dans la restauration de la paix
sociale troublée au près des gouvernements par la philosophie des
Droits de l'homme si bien même que nous aurions pu estimer que cette
philosophie évolutive des Droits de l'homme s'avérait avoir la
raison d'être ; le criminel n'aura plus crainte du Droit
pénal.
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