2.3.1.3. Pléistocène
supérieur : ( Soltanien : Formation de l'Oued Oggaz)
Ce sont des dépôts continentaux
rubéfiés constituant des terrasses plus ou moins continues le
long des oueds et occupent la périphérie de la plaine de
M'lèta. Us sont surtout répandus le long des premiers reliefs du
versant sud du Djebel Murdjadjo. Les terrasses fluviatiles sont situées
en contrebas des terrasses du pléistocène moyen. Elles
débutent souvent par des galets et des sables non rubéfiés
qui passent rapidement à des limons se raccordant à des
formations de versant (glacis, cône de déjection). Ce
matériel présente des horizons enrichis en calcaire
accumulé sous forme d'amas ou concrétions. A la
périphérie de la Plaine de la M'lèta, des glacis
d'accumulation peuvent y être rattachés. Ces glacis
résultent de la juxtaposition des cônes coalescents
édifiés au débouché de chaque petit cours
d'eau dans la plaine. Le sédiment est constitué par
des limons sableux ou argileux rubéfiés qui ne font jamais
l'objet d'un encroûtement induré continu. En revanche, ils sont
très fréquemment enrichis en amas ou nodules calcaires
discontinus. Ces limons sont recouverts par les limons gris rharbiens.
2.3.2.
HoIocène :
Les dépôts non rubéfiés rharbiens
se sont mis en place dans les mêmes aires
paléogéographiques que les sédiments
rubéfiés soltaniens auxquels ils succèdent. Les processus
sont variés puisqu'on peut distinguer des dépôts d'origine
alluviale et des dépôts d'origine éolienne.
2.3.2.1. Lunettes
éoliennes :
Elles sont présentes sous forme de bourrelets en
bordures de bas fonds salés. La plus spectaculaire, par son ampleur est
celle qui longe la bordure sud de la grande sebkha d'Oran. Edifiés dans
des matériaux argilo-sableux ou argileux sous formes de collines de
formes diverses dans le paysage, ces dépôts résulteraient
du produit de la déflation éolienne qui aurait été
à l'origine du creusement de la dépression. Ces lunettes sont de
formes anciennes, fixées et cultivées. Elles subissent
actuellement une évolution pédologique par lessivage où
sont dégradées par l'érosion.
2.3.2.2. Alluvions
récentes :
II s'agit de dépôts, largement répandus,
représentés par des terrasses, des limons d'inondation et de
cône de déjection. Ils occupent le pourtour de la sebkha et
garnissent les plaines de la M'lèta, du Figuier et du Maflak. Dans les
terrasses fluviatiles essentiellement limoneuses avec des passées
sableuses existent des horizons noirs à plusieurs niveaux correspondant
à des sols hydro morphes développés en fin de
séquences sédimentaires puis fossilisés par des apports de
sédiments alluviaux postérieurs.
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