4.5. La rentabilité des capitaux permanents
Résultat net après contribution x 100
R1 =
Capitaux permanents
Résultat économique global* x 100
R2 =
Capitaux permanents
*Le résultat économique global
comprend :
ü Les charges financières (compte 67) ;
ü Les dotations aux amortissements et provisions (compte
68) ;
ü Les résultats avant contribution (compte 85).
Le deuxième ratio permet de dégager une forme de
rentabilité comparable :
ü Aux différentes sociétés d'une
même branche professionnelle ;
ü A l'ensemble d'entreprises d'une nation ;
ü A l'ensemble d'entreprises de toutes les nations.
4.6. La rentabilité d'exploitation ou
commerciale
Résultat net après contribution x 100
R1 =
Chiffre d'affaires
Appelé aussi « taux de marge
nette », ce ratio permet de mesurer les conséquences et les
risques d'une baisse de prix de ou d'une hausse des coûts.
Ce taux est fort classique et parfois dangereux dans ses
conclusions pour au moins une courte durée. En effet, les
opérations hors exploitation peuvent être à l'origine du
résultat. Le rapport au chiffre d'affaires qui représente la
seule opération commerciale, peut fausser l'image de l'évolution.
Il faut donc, une interprétation prudente.
Résultat brut d'exploitation x 100
R2 =
Valeur ajoutée
Ce ratio indique la rentabilité en fonction de
l'activité propre de l'entreprise. C'est l'un des ratios les plus
caractéristiques de la rentabilité globale de l'entreprise ;
mais il nécessite de bien définir le terme « valeur
ajoutée ». Une fois définie, elle doit être
constante et précise.
Notons que, si sur de nombreux exercices, le niveau et
l'évolution des résultats seront des indicateurs très
intéressants de la rentabilité de l'entreprise, ils peuvent
toutefois induire en erreur. Les résultats (bénéfices ou
pertes) peuvent ne pas être réels car, ils tiendront compte des
produits et charges internes.
Le bénéfice net déclaré ajuster ou
non, ne constituera pas cependant un élément d'information
satisfaisant pour juger de la gestion d'une entreprise. D'une part, il ne
reflètera souvent que très imparfaitement l'ampleur de gains
réalisés, en raison du jeu des amortissements et des
prévisions. Cela apparaît d'autant plus vrai dans notre pays
longtemps marqué par une tradition de secret dans les affaires ou de
surcroît, le profit a été et est encore l'objet de
nombreuses contestations et ou enfin, les règles comptables relatives
à l'établissement des comptes et à leur certification, se
relèvent moins rigoureuses.
Signalons que les ratios sont tirés du bilan et des
comptes des résultats (tableau de formation du résultat) ;
cependant ces ratios n'ont pas un caractère de conformité pour
toutes les entreprises. Il est évident qu'une entreprise peut utiliser
d'autres ratios non mentionnés ici. Il est parfaitement possible qu'elle
peut utiliser une liste suivant ses besoins personnels.
Rappelons également qu'il est nécessaire
d'examiner les variations du numérateur et du dénominateur, car
chacun peut varier différemment alors que le ratio reste constant. Ceci
justifie le fondement de l'interprétation du résultat obtenu
à partir d'un quelconque ratio.
Après cette revue sur les
généralités sur les ratios qui apportent des
éclaircissements sur les éléments clés de notre
sujet de recherche, nous allons à présent passer à la
présentation de la REGIDESO, notre champ d'investigation, dans le
troisième chapitre de la deuxième partie.
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