3) Pré enquête de satisfaction pour le
paiement par carte :
Afin de confirmer l'exactitude des informations reçues par
la Satim, notamment en ce qui concerne les motivations et les freins des
porteurs par rapport à leur utilisation de la carte, j'ai pris soins de
préparer un petit questionnaire avec des questions ouvertes laissant
à la personne qui y répond l'espace nécessaire afin de me
faire part de des avantages et des inconvénients de ce mode de
paiement.
Sur un échantillon de 100 personnes, j'ai
déposé mon questionnaire (dont un exemplaire est à voir
dans la partie Annexes du mémoire) au sein d'une pharmacie et d'une
bijouterie acceptant la paiement par carte CIB.
A l'aide du logiciel SPSS, j'ai pu classer les résultats
des 100 personnes interrogées, voici les statistiques :
Statistiques
Qsts :
|
Possédez-vous une carte bancaire?
|
Avez-vous confiance en les retraits par DAB?
|
Avez-vous déjà effectué des achats par
carte?
|
Mieux vous connaitre
|
Vous avez?
|
N
|
Valide
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
1) Possédez-vous une carte bancaire?
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Valide
|
Oui
|
21
|
21 %
|
|
Non
|
79
|
79 %
|
|
Total
|
100
|
100 %
|
2) Avez-vous confiance en les retraits par
DAB?
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Valide
|
Pas du tout
|
16
|
16 %
|
|
Un peu mais je reste méfiant
|
57
|
57 %
|
|
Assez confiance
|
18
|
18 %
|
|
Totalement
|
9
|
9 %
|
|
Total
|
100
|
100 %
|
3) vous déjà effectué des achats par
carte?
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Valide
|
Oui
|
9
|
9 %
|
|
Non
|
91
|
91 %
|
|
Total
|
100
|
100 %
|
Pour les 9 % qui ont répondu oui, aux achats par carte,
c'était pour des achats de médicaments principalement, mais
aussi pour payer de l'essence grâce à Naftal Card, pour des
bijoux aussi, meubles de maison et objets design, assurances, hôtels,
restaurants et des produits alimentaires.
Pour les 91% restants, le motif du non achat par carte revient
principalement au fait que les TPE ne sont installés que dans quelques
quartiers et trouvent que payer en espèce est plus pratique et plus
répandu et ne voient pas la nécessité d'un paiement par
carte.
La majorité des personnes interrogées ont
été réfractaires par rapport à ce nouveau mode et
manquent de confiance par rapport aux prestations de leur banque surtout quand
cette dernière n'engage pas d'actions dans les relations clients.
Les personnes qui utilisent leur carte bancaire pour payer sont
vraiment très rares, le propriétaire de la pharmacie m'a
affirmé qu'en 5 ans, il n'y a eu que 3 paiements par carte CIB.
5) Mieux vous connaitre
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Valide
|
Une femme
|
37
|
37 %
|
|
Un homme
|
63
|
63 %
|
|
Total
|
100
|
100 %
|
6) Vous avez?
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Valide
|
Entre 18 et 29 ans
|
15
|
15 %
|
|
Entre 30 et 39 ans
|
28
|
28 %
|
|
Entre 40 et 49 ans
|
20
|
20 %
|
|
Entre 50 et 59 ans
|
24
|
24 %
|
|
60 ans et plus
|
13
|
13 %
|
|
Total
|
100
|
100 %
|
Quant aux commerçants, un petit entretien a montré
qu'ils restent retissants face au nouveau mode de paiement à cause de la
déclaration fiscale qu'ils se doivent d'établir s'ils acceptent
la carte CIB mais aussi à cause des lourds investissements liés
au TPE et aux commissions prélevées. Plusieurs d'entre eux m'ont
répondu qu'actuellement, le besoin ne se faisait pas sentir par leurs
clients donc pourquoi adopter ce mode de paiement si les clients ne suivent
pas ?
Et pour le E-commerce, j'ai pu m'entretenir avec le directeur
d'une PME spécialisée dans la vente d'équipements
informatiques, il m'a expliqué que l'accès Internet à haut
débit voir très haut débit demeure cher en Algérie,
d'où la charge importante liée à la création d'un
site marchand, de plus, les failles de sécurité laissent le
propriétaire du site et l'acheteur très retissants, et pour
cause même les réseaux sensés être très
sécurisés tel que celui d'Algérie Poste, était
souvent piraté par de jeunes groupes de hackers, empêchant les
clients d'accéder à leurs comptes CCP.
Autre objections évoquées, sont celles du vide
juridique concernant le E-commerce, ni l'état, ni les banques, ne sont
prêtes pour un tel changement du secteur financier pour le moment, et
celle de la taxe et impôts.
De plus, que le directeur attend d'abord une démarche des
banques, une simulation de projet, vu qu'elle demeure longue et lente avant de
se lancer.
D'après ces mots, on ne peut pas aborder un service, qui
n'est pas encore mis à la disposition de la population.
|