6.3) Les contraintes culturelles :
o Le manque de confiance qu'accorde le citoyen aux banques.
o La réticence du consommateur envers les banques en
raison de la rigidité et la rusticité des prestations qu'elles
offraient avant leur libéralisation.
o L'importance du taux d'analphabétisme et d'illettrisme
dans la population.
o La préférence du paiement en liquide dans les
transactions commerciales à tout autre moyen de paiement
(chèques, virement, cartes, ...).
o Le peu d'importance accordé par les décideurs
à la monétique et le désintéressement des banques
publiques adhérentes au RMI.
o La « techno phobie » et la
méconnaissance de la monétique de la part des consommateurs.
6.4) Les contraintes techniques :
o Médiocrité de la qualité des services
bancaire quant aux délais d'exécution des opérations et de
l'information.
o Des produits bancaires très limités et des
innovations rares.
o Informatisation insuffisante des banques.
o Le manque d'expérience et de formation du personnel
dans le domaine de la monétique.
o Manque de moyens techniques et vétusté des
outils informatiques.
o Absence de transfert des données en temps
réel.
o Manque de réseaux intra et interbancaires,
d'où la difficulté de centraliser les informations des agences
d'une banque, et des différentes banques entre-elles.
o Manque de fiabilité du réseau national de
télécommunication et insuffisance de lignes
spécialisées.
o Les défaillances fréquentes constatées
au niveau des DAB.
6.5) Les contraintes commerciales :
o Insuffisance, ou absence parfois, de politiques commerciales
de la part des banques (communication, publicité, plan marketing,
...).
o Investissements très lourds et charges
élevées pour les banques.
o L'absence d'économie d'échelle sur les
coûts de transactions.
o Surfacturation, par les banques, des services offerts par la
carte de retrait du fait du nombre réduit des cartes en circulation
(absence de taille critique13(*)).
o Insuffisance du pouvoir d'achat du citoyen.
o Difficulté de segmentation du marché par
catégories de revenus en raison du développement important du
marché parallèle et la non fiabilité des
déclarations des revenus (fuite des impôts).
6.6) Les contraintes sécuritaires :
o Le vide juridique constaté quant aux cas de
litiges concernant les cartes bancaires.
o Les risques de vol et de fraude qui, même si dans
l'état actuel des choses ne se manifestent presque pas, grandissent avec
le développement des moyens de paiement.
o Les risques d'impayés du fait que la SATIM travaille
par délégation et ne possède pas l'aptitude de consulter
en temps réel le solde des comptes des clients auprès des
banques.
* 13 _ Taille critique :
nombre minimal de cartes en circulation à atteindre pour pouvoir
afficher des prix compétitifs
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