5. Le cycle de lactation :
La sécrétion du lait dans le pis de la vache
précède de peu de temps le vêlage, si bien que le veau
commence à se nourrir dès sa naissance. La vache continue
d'allaiter pendant environ 300 jours. Cette période est appelée
lactation.
Un à deux mois après le vêlage, la vache peut
de nouveau être mise à la reproduction. Au cours de la
période de lactation, la production de lait diminue, et après
environ 300 jours, elle peut chuter par rapport à son volume maximum. A
ce stade, on interrompe la traite pour donner à la vache une
période de non-lactation allant jusqu'à 60 jours avant le nouveau
vêlage. Avec la naissance du veau, un nouveau cycle de lactation
commence. Le premier lait que la vache produit après le vêlage
s'appelle le colostrum. Sa nature est très différente du lait
normal dans sa composition et ses propriétés. (Bylund
Gosta, 2000)
6. La traite :
Une hormone, appelée oxytocine,
doit être libérée dans le flux sanguin de la vache pour que
le lait puisse descendre et le pis se vider. Cette hormone est
sécrétée et stockée dans l'hypophyse. Lorsque la
vache est prête pour la traite, grâce aux stimuli
appropriés, un signal est envoyé à l'hypophyse, qui
libère son stock d'oxytocine dans le flux sanguin. Chez la vache
primipare, le stimulus est fourni par le veau qui cherche à téter
le trayon.
L'oxytocine est libérée lorsque la vache sent
le veau téter. Une vache laitière actuelle n'a pas de veau mais
est conditionnée à réagir à d'autres stimuli, tels
que des sons, des odeurs et des sensations associées à la
traite. (Michel A. et Wattiaux, 2000)
7. composition du lait :
Les laits ont des caractéristique
communes (composés d'eau, de matières grasses, de lactose de
caséines et autres protéines, de sels minéraux, notamment
de calcium, des vitamines), Mais leur composition varie, qualitativement et
quantitativement, selon les espèces, Le lait est un aliment complet
répondant aux besoins physiologique du nouveau né (Voire tableau
03). (Marcel
Mazyoyer, 2007)
7-1.Les glucides :
Le lactose, présent en quantités importantes.
Il est synthétisé par la glande mammaire au départ du
glucose prélevé dans le sang. Sa faible contribution à
l'apport énergétique du lait (30 %), ne fait pas de ce dernier un
aliment équilibré en termes de répartition calorique (les
recommandations théoriques prônent un apport de 50 à 60 %
de calories glucidiques).
Le lait contient une cinquantaine d'oligosaccharides bien
répertoriés présents à l'état libre, mais en
quantités souvent négligeables (0,1 g/litre).
(Collection FAO: Alimentation et nutrition n° 28/
1998)
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